[Alegas] Mes Critiques en 2022

Modérateur: Dunandan

Re: [Alegas] Mes Critiques en 2022

Messagepar Mark Chopper » Mar 11 Jan 2022, 13:27

Le seul De Niro 80's que je n'ai pas vu avec Sanglantes confessions et Jacknife. Je le voyais toujours dispo en vidéoclub, mais je m'en tenais loin.
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8mm - 6,5/10

Messagepar Alegas » Mer 12 Jan 2022, 11:26

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8mm de Joel Schumacher
(1999)


Comme souvent avec Schumacher, je ne savais pas trop sur quoi j’allais tomber, lui qui alterne régulièrement entre le chaud et le froid (enfin en vérité c’est plutôt entre le tiède et le froid :mrgreen: ). Ici, c’est une bonne surprise, et ça se range facilement parmi ses meilleurs films, en grande partie grâce à l’originalité du projet qui n’a pas vraiment d’équivalent dans le paysage hollywoodien à mon sens. On va donc avoir une histoire dans la lignée de Seven (Fincher était un temps envisagé sur le film), toutes proportions gardées, avec un privé qui va enquêter sur un univers underground gritty et malsain et qui va peu à peu perdre tout repère de moralité et de ce qui est bien ou mal. Pour un film à gros budget (40 millions tout de même, avec une star en tête d’affiche), c’est plutôt couillu, d’autant que ça questionne aussi les apparences trompeuses avec par exemple une grande fortune du pays qui va s’avérer impliqué dans la création d’un snuff movie, et à côté de ça un jeune vendeur dans un sex shop qu’on va prendre d’abord pour un pervers alors qu’il a finalement un regard très lucide sur sa vie et l’univers dans lequel il évolue.

Même si le film traite souvent à demi-mot tout ce qui touche à la sexualité, ça ose quand même prendre des directions étonnantes (le perso de Cage laisse entendre à un moment que plus il voit des choses hardcore, plus il commence à les trouver excitantes), et même du côté de l’intrigue le film a quelques surprises dans sa poche avec notamment un milieu de film où on boucle d’un coup la partie enquête pour partir vers autre chose. Alors clairement, c’est pas du niveau de Seven, et je pourrais aisément pointer du doigt les défauts que le film possède, entre un traitement parfois un peu trop hésitant, des personnages over the top, ou des facilités scénaristiques, mais 8mm arrive tellement à contrebalancer ça avec des bonnes idées derrière, ou au moins de la bonne volonté, que ça ne me donne pas du tout envie de cracher sur le projet, bien au contraire : ça a beau être un film inégal par moments, c’est un film que j’ai plutôt envie de défendre.

Schumacher emballe plutôt bien l’ensemble, c’est jamais remarquable mais la descente dans l’univers underground ne sonne jamais faux et il y a plusieurs scènes dont l’ambiance est vraiment réussie (la découverte du film notamment). Côté casting, Cage est bon sans être exceptionnel, il en fait peut-être un peu trop dans le dernier acte mais c’est justifié par le script et la direction que prend le personnage, c’est pas de l’interprétation en roue libre. Joaquin Phoenix, malgré finalement peu de présence à l’écran, a l’un des personnages dont l’écriture est la plus pertinente, et sinon on a plein de seconds rôles sympathiques avec notamment Gandolfini, Stormare, Catherine Keener, et il y a même un jeune Norman Reedus dans un petit rôle. A défaut d’avoir un excellent film, on a tout de même quelque chose de recommandable pour peu qu’on adhère à l’univers et à son traitement. C’est un film qui ferait un très bon double programme avec le Tesis d’Amenabar, et c’est le métrage que je préfère de son réalisateur jusqu’ici.


6,5/10
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Re: [Alegas] Mes Critiques en 2022

Messagepar Mark Chopper » Mer 12 Jan 2022, 11:49

Tu as vu Chute libre ?
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Re: [Alegas] Mes Critiques en 2022

Messagepar Alegas » Mer 12 Jan 2022, 11:50

Non, mais c'est prévu.
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Re: [Alegas] Mes Critiques en 2022

Messagepar Jed_Trigado » Mer 12 Jan 2022, 13:14

:super:

Un film mal-aimé a mon sens.
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Re: [Alegas] Mes Critiques en 2022

Messagepar Alegas » Mer 12 Jan 2022, 13:16

J'ai lu le débat que tu avais eu avec Heat' à l'époque où il écrivait sa critique, je me range facilement de ton côté pour le coup.
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Re: [Alegas] Mes Critiques en 2022

Messagepar Dunandan » Mer 12 Jan 2022, 17:18

Revu il y a quelques jours, pas un chef d'oeuvre mais je l'aime toujours bien (6.5/10).
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En cloque, mode d'emploi - 5,5/10

Messagepar Alegas » Jeu 13 Jan 2022, 11:29

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Knocked up (En cloque, mode d'emploi) de Judd Apatow
(2007)


Pas grand chose à dire sur ce film si ce n’est que je m’attendais à mieux de la part d’un Apatow en début de carrière. Alors que son 40 ans toujours puceau se regarde toujours avec plaisir, on sent clairement ici que le bonhomme avait du mal à renouveler sa formule, et pire encore : autant le mec sait traiter le point de vue masculin, autant c’est clairement pas le même délire lorsqu’il s’agit de faire un film dont la grande majorité concerne le point de vue d’une femme enceinte. Pour autant, ça donne un divertissement pas désagréable, la durée se fait sentir mais le film arrive tout de même à maintenir un certain intérêt pour le spectateur jusqu’au bout.

Le réel souci à mon sens, c’est que ça manque de moments mémorables, le genre comme la scène de l’épilation dans 40 ans toujours puceau qui fait rire à gorge déployée, et qui rendrait donc le film nettement moins oubliable, ici on sourit plus qu'on ne rit. Apatow oblige, c’est toujours la même bande à l’écran : Seth Rogen, Jonah Hill, Paul Rudd, Leslie Mann, Jay Baruchel, Jason Segel, Adam Scott, Ken Jeong, Bill Hader, et au final la seule tête réellement rafraîchissante est celle de Katherine Heigl, qui n’a jamais été une grande actrice mais qui reste un atout sympathique qui fonctionne parfaitement pour ce genre de rôle :love: . Comme dit plus haut, ça reste une comédie qui fait vite fait le job, mais qui donne l’impression de ne pas traiter pleinement son sujet. Parmi les productions Apatow c’est clairement loin d’être la plus remarquable, et je préfère nettement revoir 40 ans toujours puceau ou Supergrave.


5,5/10
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Re: [Alegas] Mes Critiques en 2022

Messagepar pabelbaba » Jeu 13 Jan 2022, 11:30

Je n'ai plus aucun souvenir de celui-là! :mrgreen:
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Sinon, oui, j'aime les nibards. :chut:
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Re: [Alegas] Mes Critiques en 2022

Messagepar Kakemono » Jeu 13 Jan 2022, 11:39

Bah moi j'aime bien ce Knocked Up :oops:
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Lamb - 5,5/10

Messagepar Alegas » Jeu 13 Jan 2022, 19:55

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Dýrið (Lamb) de Valdimar Jóhannsson
(2021)


Assez déçu pour le coup, non pas que j’attendais énormément d’un petit film au pitch particulièrement intrigant, mais une bonne partie du métrage est tellement pleine de promesses que je ne peux pas m’empêcher d’être frustré par ce qui arrive ensuite. Alors déjà, on parle beaucoup de l’histoire pour le moins originale en parlant de Lamb (à raison tellement c'est improbable), mais pour le coup ce qui m’a le plus frappé c’est vraiment la qualité de la mise en scène pour un premier long. Dès le début, ça arrive à poser une ambiance assez dingue avec peu de choses (un plan-séquence en vue subjective, des moutons, du brouillard, et voilà), et globalement c’est tout le film qui est vraiment maîtrisé visuellement, entre des cadres épurés qui subliment les paysages islandais :love: ou qui confinent les personnages à l’intérieur de leur ferme. Il y a un vrai sens de l’économie, sans doute dû à un petit budget, mais qui paraît être voulu de bout en bout, et ça permet au métrage d’avoir une bonne gestion de son aura mystérieuse : on montre peu de choses, et on explique rarement, mais ça marche tout de même. Sur l’ambiance et la forme, ça m’a fait un peu penser à du Ari Aster en moins percutant/in your face.

Dommage du coup que le film s'essouffle trop côté script : autant la première heure fonctionne bien, autant j’avoue avoir perdu peu à peu en intérêt par la suite (l’arrivée du frère fait perdre la saveur qu’on avait jusque là je trouve), la faute à une idée de départ qui peine à évoluer réellement. Le découpage en chapitres est gratuit mais pas spécialement gênant, par contre grosse frustration sur la fin alors que le film se termine de la façon la plus abrupte qui soit. Pour le coup, il y a la sensation que ça coupe au moment où le métrage se renouvelle pour aller vers autre chose, et ça prend donc vraiment de court, à mon sens le film aurait dû se terminer soit plus tôt soit plus tard, mais là c’est vraiment le pire moment possible :evil: . C’est con car sinon j’ai pas grand chose à redire, le casting est bon (Noomi Rapace est vraiment une bonne actrice dans ce genre de petit film), la BO marche bien, la mise en scène poutre, mais ça finit sur une note assez amère qui vient rebattre les cartes. Néanmoins, si second film il y a de ce réal, je serais présent car on sent que le mec a du talent à revendre.


5,5/10
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Belle - 7/10

Messagepar Alegas » Ven 14 Jan 2022, 10:26

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Ryū to sobakasu no hime (Belle) de Mamoru Hosoda
(2021)


Ça va être un peu compliqué pour moi de parler de ce film, tant je sens que j’ai besoin d’une seconde vision pour me faire un avis définitif, mais je vais tout de même essayer de donner mon ressenti. A l’annonce du projet, il y avait un air de déjà-vu, et pour cause : Hosoda a avoué en interview avoir eu envie depuis très longtemps d’adapter le conte de La Belle et la Bête au cinéma, et forcément on retrouve des envies de cette adaptation à plusieurs reprises dans ses films précédents. De ce fait, Belle donne un peu l’impression d’être un best-of de ce qui caractérise le cinéma d’Hosoda, parfois jusqu’à l’extrême : on y retrouve la relation entre un humain et une créature (Le garçon et la bête, Les enfants loups), la jeune fille en héroïne qui n’arrive pas à trouver sa place dans le monde réel (La traversée du temps), un monde informatique à échelle gigantesque où tout le monde peut se créer une seconde vie (Summer Wars, les OAV DIgimon), bref on est en terrain plus que connu pour quiconque connaît bien le cinéma du bonhomme.

Néanmoins, cet aspect n’est pas spécialement déplaisant puisque cela permet à Hosoda de travailler certaines choses sous un autre angle (j’aime beaucoup notamment le fait qu’une personne mal dans sa peau dans la vie réelle puisse devenir la star absolue d’un monde informatique), et puis surtout cela permet d’avoir un film qui veut être beaucoup de choses à la fois (romance, film d’action, coming of age, science-fiction, etc…), et même si cela donne parfois quelque chose d’inégal, je salue tout de même la volonté de mélanger autant les genres pour aboutir sur quelque chose d’inédit. Là où j’ai un peu plus de mal à juger le film, c’est sur tout son développement de personnages et d’intrigue où j’ai l’impression qu’il y a quelque chose qui manque, sans que j’arrive à mettre le doigt dessus, en plus d’un ventre mou avant le dernier acte. En l’état, ça ne m’empêche pas d’apprécier le film, mais j’ai vraiment la sensation que je n’étais pas dans le meilleur des moods pour juger au mieux ce que je voyais, donc à préciser lors d’une seconde vision.

En revanche, je ne peux pas occulter le fait que c’est un film où Hosoda retrouve par moment la puissance de ses meilleurs films, je pense notamment aux passages chantés (sublime BO d’ailleurs où les chansons s’intègrent parfaitement au récit :love: ) qui m’ont filé des frissons à peu près semblables à ceux que j’avais pu avoir sur le final de Summer Wars ou lors de scènes d’émotion des Enfants Loups. Bref, même si c’est un film sur lequel je sens qu’il y a des défauts, je ne peux nier le fait qu’il a réussi à me toucher émotionnellement ou dans le traitement de ses thématiques (Hosoda est l’un des rares réalisateurs à traiter le monde numérique comme quelque chose de positif), et c’est sans doute le plus important j’ai envie de dire. A revoir donc, mais en l’état c’est le retour du Hosoda que j’aime après un Miraï très décevant.


7/10
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Re: [Alegas] Mes Critiques en 2022

Messagepar Olrik » Sam 15 Jan 2022, 21:20

Alegas a écrit:c’est le retour du Hosoda que j’aime après un Miraï très décevant.

A prendre en compte effectivement, la position de Belle juste après Miraï.
J'ai plutôt apprécié, mais je regrette qu'il y ait chez Hosoda cette volonté de rester dans les clous du film 100% familial,
je pense notamment à sa thématique de l'enfance maltraitée qui sortait de l'ordinaire de son œuvre mais qui ne va pas plus loin qu'un simple traitement métaphorique un peu poussif (les fameux "bleus"). Représenter un père qui met une mandale à son enfant, juste une, non, c'est manifestement au-dessus des forces de Hosoda et je crains que cet aspect lisse gagne du terrain chez lui. Autre exemple : le traitement de l'abêtissement et de la méchanceté gratuite liées aux réseaux sociaux. Je ne demandais pas Gantz non plus mais quelque chose d'un peu plus acide que la chanteuse fake rivale de Belle... qui devient à la fin une gentille toute bouleversée par la grandeur d'âme de cette dernière. Le studio Ghibli avait sa perle noire avec le Tombeau des Lucioles, là, pour le studio Chizu, on risque d'attendre longtemps.
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Re: [Alegas] Mes Critiques en 2022

Messagepar Alegas » Dim 16 Jan 2022, 09:14

J'ai l'impression que Hosoda le concède lui même en interview : depuis qu'il a des enfants, il a envie de faire des films en partie pour eux, ce qui explique le côté lisse dont tu parles et qui est effectivement là depuis quelques temps. Après, de base, c'est un réal qui n'a pas l'air intéressé par la noirceur, c'est l'évidence même, mais c'est vrai qu'il ne faudrait pas qu'il s'enferme dans quelque chose de manichéen/simpliste.
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Boss level - 5/10

Messagepar Alegas » Dim 16 Jan 2022, 09:38

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Boss Level de Joe Carnahan
(2021)


On sentait ces dernières années que Carnahan n’avait pas le vent en poupe : son dernier film remontait à sept ans et n’était même pas sorti au cinéma chez nous, le bonhomme a multiplié les projets qui ont été soit annulés soit filés à d’autres, et même la production de ce Boss Level semblait être quelque chose d’assez compliqué à mener jusqu’au bout. Au final, c’est un film qui confirme, à mon sens, que Carnahan est sur la pente descendante, et que le réalisateur de Narc et de The Grey ne retrouvera probablement jamais de quoi faire des films de cette trempe : en quelques années le mec est passé de possible futur grand nom du cinéma américain à réalisateur d’équivalent de DTV parmi tant d’autres. Ici donc, on a un film où Carnahan essaye de retrouver le côté fun d’un de ses gros succès, à savoir Smokin’ Aces, mais le gros problème c’est qu’il semble avoir quelques années de retard sur le choix du concept, revenu à la mode ces derniers temps, à savoir celui de la boucle temporelle avec un héros qui doit revivre sans cesse la même journée. Un concept que je peux, de mon côté, trouver rafraîchi par un angle d’attaque original (c’était le cas l’année dernière avec Palm Springs) mais là, Boss Level n’a pas grand chose à proposer : c’est juste un mec coincé dans une boucle où une bande d’assassins cherche à le tuer, sans qu’il ne comprenne pourquoi.

A la limite, que le concept même reste simple n’est pas dérangeant, car même le titre a tendance à prouver que le côté jeu vidéo du script est totalement assumé, par contre c’est quand même gênant de constater que le film devient plutôt lourdingue dès qu’il tente de raconter son histoire, et au final Boss Level vaut surtout pour ses nombreux moments où Frank Grillo multiplie les tentatives pour arriver à ses fins. Le souci, c’est que même ses passages ont leurs défauts, probablement dus à un sérieux manque de budget. Ainsi, la réal de Carnahan paraît tout ce qu’il y a de plus fonctionnel, et dès que ça essaye de faire du money shot avec des CGI le film montre vite ses limites, c’est sérieusement moche (j’ai notamment en tête un plan où Grillo grimpe dans un hélico en plein vol, absolument immonde à regarder :evil: ). Du coup, c’est un film sauvé par son humour, sa violence jouissive, et le naturel de ses comédiens, bien qu’ils n’aient rien à défendre en termes de rôles, mais ça reste du divertissement tout ce qu’il y a de plus oubliable.


5/10
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