Avis express de feignasse / Mon dernier visionnage

[osorojo]

Deux petites recos sympas que j'ai envie de partager, deux films sans prétention qui ont réussi à me faire sourire en ces temps moroses, et ça c'est pas rien


A l'abordage - 2020 - 6/10
Le lead est un peu limite parfois, mais j'ai vraiment passé un chouette moment. Les deux sidekicks sont marrants, le gros nounours notamment enlève le film à mon sens. Film imparfait et sans doute convenu, A l'abordage distille une chouette énergie à l'écran, et puis ça fait du bien une bobine comme ça qui ne rougit pas de son ambition mesurée et s'évite du drama inutile. Pour ceux qui n'ont pas encore rendu les armes aux costards cravates qui les paient tous les mois, ce petit retour en vacances saura relancer vos envies de barbecue.



Le voyage au Groenland - 2016 - 7.5/10
Très chouette, bonne énergie, état d'esprit au top, photographie flatteuse pour une mise en scène discrète, le tout au service d'une épure des sentiments qui va comme un gant à ce road trip polaire mélancolique. De circonstance avec l'hiver qui approche, si comme moi, notre vie moderne et sa technologie envahissante vous épuise parfois, cette petite parenthèse rude et spartiate vous filera une petite bouffée d'oxygène tout en vous rappelant que c'est quand même cool de pouvoir se laver les dents sans aller chercher de l'eau au bras de rivière le plus proche

[Jed_Trigado]

J'ai regardé John Otway, le plus grand raté du rock qui vient d'être ajouté sur Netflix, un vrai portait comme on en voit peu. Un gars débarquant a l'orée du mouvement punk qui va se voir dérouler le tapis rouge par les maisons de disques suite a un carton avant d'auto-flinguer sa carrière avec des choix qu'on qualifiera d'étonnants (tout le truc sur le morceau "Geneve" c'est ultime ), mais c'est une personnalité atypique, une pure attention whore qui s'assume doublé d'un marketeux couillu mais intelligent, rien que le fait d'avoir tout misé ses concerts pour faire solidifier sa fanbase, c'est du génie. La forme du doc en soi est pas forcément ouf, mais il y a une franchise de ton qui est appréciable.

[lvri]

Revisionnage de Heat.... Putain de film

Voilà, rien de plus à dire.

[Mark Chopper]

Mouais, pas mal... Faut aimer les dialogues en champ/contrechamp et les fusillades interminables.

Je fais comme Alegas pour tenter d'obtenir un avis plus substantiel.

[Alegas]

Revisionnage de Heat.... Putain de film

Voilà, rien de plus à dire.

Bah en même temps t'as fait une critique pour celui-là donc effectivement t'as déjà dit ce que t'avais à dire.

[Jed_Trigado]

Maté sur Netflix, The art of Self-Defense.

C'est un des films les plus dérangés que j'ai pu voir ces derniers temps, je m'attendais a une comédie avec un "héros" victime façon Karaté Kid, ben pas du tout. Eisenberg est parfait dans son rôle, tout comme Alessandro Nivola. Une séance qui vaut le détour, j'ai été baladé de bout en bout.

[padri18]

Je valide. Maté l'année dernière mais j'en garde un bon souvenir, comme quoi il vieillit pas mal en tête.

[Jed_Trigado]

Deodato Holocaust - Felipe M Guerra (2019)

On en a eu des docs ou des itws autour de Cannibal Holocaust, ses controverses et cie. Ici, c'est plus la carrière de Ruggero Deodato qui prime, puisque qu'on lui donne l'occasion de commenter sa carrière dans sa globalité, allant de ses débuts comme assistant de Roberto Rosselini jusqu'a ses panouilles des 90's. Un document assez consensuel au départ mais qui commence a avoir du piment quand le réal prend un sursaut d'égo et n'hésite pas a se féliciter sur son travail ou a tacler ses confrères quand l'occasion le lui permet, la scène finale où il part sur un élan d’exaspération donne un bel aperçu de l'aigreur du bonhomme, évidemment lassé de devoir répondre aux mêmes questions depuis 40 ans....

[osorojo]

Passe devant, je te suis (1982) / Vai avanti tu che mi vien da Ridere sur Netflix

Mine de rien, y a une belle fournée de films italiens sur Netflix (en vo en plus) que je n'ai jamais vus, c'est planqué dans le catalogue, mais c'est dispo et c'est plutôt cool.

Il me fallait un truc divertissant, rigolo si possible, alors j'me suis laissé tenter par celui-ci avec Agostina Belli — pur hasard, qui n'a aucunement orienté mon choix, bien entendu — Si le début laisse craindre la grosse pantalonnade bas de plafond, ça se calme ensuite, du coup j'ai passé un bon moment. Le duo Lino Banfi / Agostina Belli dégage une belle énergie ainsi qu'une bonne humeur communicative, et puis, mine de rien, même si clairement ça reste de la petite farce gentillette, il y a un petit sous texte de tolérance qui m'a paru intéressant. Moi qui suis habituellement allergique aux gags grossiers, je n'ai pas regretté la séance, bien au contraire

J'avais hésité entre celui là et l'un de la série des Nico Giraldi avec Millian, mais j'ai pas réussi à me décider entre les 7 opus dispos sur Netflix. La prochaine fois, sans doute.

[pabelbaba]

J’ai maté u’e bonne partie des sexy comédies sorties chez Bac Film et c’était pas ouf, du coup tu m’intrigues.

[osorojo]

Je veux pas survendre le truc, ça pisse pas loin, mais y a quelques prises de position que je trouve couillues pour l'époque. Et puis y a Agostina, donc bon, j'suis faible. Après clairement, c'est quand même bien à base de gagalakon.

[osorojo]

Je continue mon petit voyage rital dans le catalogue de la haine communiste.



L'ombrellone, Dino Risi, 1965 - 6.5/10

Sympa, un petit Risi que je n'avais pas vu, ça fait toujours plaisir. Petite parenthèse estivale, à base de tranches de vie légères en pleine saison touristique de l'enfer. Voir toutes les plages bondées de monde, c'est un cauchemar pour moi mais ça semble plaire à tous les trublions qui dansent devant les objectifs de Dino. De jolies demoiselles en maillot de bain, des maris au charme un peu émoussé toujours autant déboussolés par les femmes aux formes avantageuses qui croisent leurs chemins, des jeunes bellâtres briseurs de mariages représentés par un Jean Sorel tordant, tout ce petit monde tente de tirer le meilleur de vacances bien méritées en compagnie d'un Enrico Maria Salerno parfait en ingénieur qui profite d'un weekend prolongé pour rejoindre sa femme en bord de mer. Complété par une Sandra Milo tout en charme, ils composent tous les deux un duo attachant, elle tiraillée entre son amour pour son mari et des sentiments naissants pour un marchant d'art raffiné, lui bien décidé à honorer sa promise dès que l'occasion se présente

Un petit film agréable en somme, loin des meilleurs de Risi, inoffensif au final, mais amusant à suivre. Et puis en ces temps moroses, gris et froids, revoir un peu de soleil et quelques silhouettes élancées qui s'agitent entre deux vagues ne peut pas faire de mal

[osorojo]

Mismatched couples , un bon 6.5/10

Damn, ça m'a fait du bien ce petit action baston burlesque movie, avec un Donnie Yen quasi acnéique super impressionnant qui saute partout quand il ne gonfle pas ses muscles saillants sur commande. Le bougre était diablement affuté, pfiou, et puis quand il s'essaye au break, mine de rien, il envoie. Mais c'est surtout pour sa connerie intarissable que le film m'a filé la banane : gag sur gag, et pas trop con, des idées en pagaille, des acteurs qui s'amusent, des pépettes charmeuses qui ne sont pas en reste non plus, il y a dans ce petit film qui paye pas de mine une belle énergie communicative. En ces temps moroses, c'est ce qu'il me fallait, possible qu'à un autre moment j'eusse trouvé ça lourdingue, mais pour le coup ça m'a permis de penser à autre chose en pouffant comme une collégienne pendant 1h30, que demander de plus.

[pabelbaba]

Il est vraiment fun celui-là!

[pabelbaba]

On a maté la fin de Matrix Reloaded à partir de la rencontre avec le Mérovingien et ça fait mal à Résurrections! En terme d'action, le combat dans l'escalier, sans être déglingo, c'est monté normalement et ça assure le spectacle. L'autoroute, ça fait boom boom et c'est fun. Le camion... je veux dire le véhicule, pas le cul de Morpheus, c'est dommage de finir là-dessus.

Ca fait du bien de zapper le début et les palabres casses-burnes à Zion, avec les gens qui savent tout dans la matrice mais qui ne disent rien, d'autant que le dialogue avec l'architecte m'a quand même pété les couilles alors que ce coup ci, il n'y avait pas besoin de réfléchir entre deux ascenseurs émotionnels.