[Alegas] Mes Critiques en 2021

Modérateur: Dunandan

Re: [Alegas] Mes Critiques en 2021

Messagepar Alegas » Mer 17 Nov 2021, 18:19

:eheh:
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Échec au porteur - 7/10

Messagepar Alegas » Mer 17 Nov 2021, 18:20

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Échec au porteur de Gilles Grangier
(1958)


Encore un Grangier, et pour le coup celui-là est une surprise presque aussi bonne que celle qu’avait été 125 rue Montmartre. C’est clairement un cran en dessous de ce dernier, mais on a la même impression de voir Grangier lorgner vers du Hitchcock, ce qui s’avère plutôt réussi. Ici donc, on va aussi avoir un script qu’aurait pu réaliser le gros Alfred : un ballon servant habituellement de cache pour de la drogue devient, le temps d’un règlement de comptes entre dealers, une bombe à retardement. Forcément, par un malheureux concours de circonstances va faire que le ballon va se retrouver entre les mains d’un gamin de la banlieue parisienne, et à partir de là on va suivre toute l’intrigue policière qui va amener à la traque de la bombe avant qu’elle n’explose.

Un pitch vraiment sympathique qui cache pourtant bien son jeu dans ses vingt premières minutes, où Grangier nous laisse penser que le film va être focalisé sur un univers précis (les passeurs de drogues) et sur des personnages présentés comme principaux (Serge Reggiani est introduit comme tel, et on initie même une storyline avec Jeanne Moreau qui va s’avérer être aussi une fausse piste), et du coup l’arc du ballon perdu qui devient l’enjeu réel du métrage surprend carrément, pour le meilleur à mon sens. D’autant qu’après, toute l’enquête pour trouver l’emplacement de la bombe est plutôt bien écrite, et on va suivre chacun des éléments qui va permettre de trouver une piste qui va ensuite permettre à la traque de continuer. Le seul gros défaut que je pointerais, c’est que globalement ça reste du sous-Hitchcock, et autant Grangier permet à son film d’avoir une forme visuelle carrée et efficace, autant ça manque clairement de tension (on ne doute jamais que la bombe va être trouvée) et d’un petit quelque chose en plus pour transformer le métrage en film particulièrement marquant, genre le fait que ça ne joue pas assez avec son sujet alors qu'il y a pourtant matière. Et puis il y a toujours les faiblesses de Grangier dès qu’il faut filmer l’action (il y a une mise à mort dans un terrain vague au milieu du film, même à l’époque ça devait pas être spécialement convaincant :? ). La filiation avec Hitchcock se retrouve aussi dans le final avec la maison assiégée, scène qui rappelle forcément beaucoup le climax de la première version de L’homme qui en savait trop.

Le casting est prestigieux, mais faut vraiment pas que ce soit la principale motivation pour regarder le film sous peine d'être déçu : Reggiani disparaît vite de l’intrigue, Jeanne Moreau a genre deux scènes, et même si Paul Meurisse se tape la part du lion, il a un rôle d’inspecteur très classique qui l’empêche de livrer une prestation plus que sympathique. Sinon, il y a aussi Goldfinger en bad-guy, et ça c’est cool :mrgreen: . Un autre point que j’aime beaucoup dans Échec au porteur : le fait d’avoir l’action qui se déroule quasi intégralement dans les quartiers de banlieues parisiennes (Asnières, Gennevilliers et Saint-Denis notamment) à une époque où ça commençait à se transformer, du coup, pour quelqu’un comme moi qui vais souvent là-bas, ça fait bizarre de constater qu’il y a un peu plus de cinquante ans c’était juste des barres HLM perdues dans des terrains vagues ou des petites communes :o . Bref, c’est du Grangier très sympa, mais auquel il manque une tension omniprésente et une mise en scène plus inspirée pour en faire un titre aussi recommandable que 125 rue Montmartre.


7/10
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Re: [Alegas] Mes Critiques en 2021

Messagepar Mark Chopper » Mer 17 Nov 2021, 18:32

Vu et vite oublié celui-là... Pourtant, je me rappelle l'avoir apprécié sur le coup.
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Many saints of Newark - 6,5/10

Messagepar Alegas » Sam 20 Nov 2021, 12:47

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The many saints of Newark (Many saints of Newark - Une histoire des Soprano) de Alan Taylor
(2021)


C’était plus ou moins ce à quoi je m’attendais : c’est à la fois un film fan-service qui apporte à la fois une épaisseur supplémentaire à certains personnages et storylines de la série Les Soprano, mais c’est aussi un film qui est complètement dispensable et qui, à mon sens, mérite d’être vu uniquement après s’être fait la série, sous peine de rater un paquet de trucs. Contrairement à ce que la promo marketing a tenté de faire vendre, c’est clairement pas un récit qui va permettre de voir comment Anthony Soprano est devenu le personnage qu’il est dans la série, et même sa relation avec Dickie Moltisanti est finalement très secondaire dans le récit (on s’y intéresse uniquement sur la dernière demi-heure, c’est peu pour être réellement convaincant :? ), et donc on va avoir plutôt une histoire qui pose certaines bases mais qui est loin de s’imposer comme un préquel ultime. Globalement, on a pas mal l’impression que David Chase est limité par son support de film de cinéma : le film accumule les personnages et les storylines, mais fait des choix vraiment étranges en termes de durée, genre on se concentre énormément sur Dickie et sa copine italienne (très belle actrice d’ailleurs :love: ), ou encore la storyline du black (dont j’ai pas vraiment saisi l’intérêt au final), mais à côté de ça il y a énormément de choses intéressantes qui passent à la trappe (la relation avec Tony, l’oncle en prison, etc…).

Bref, je pense limite qu’une mini-série aurait peut-être été préférable pour traiter le tout convenablement, d’autant qu’en termes de réal c’est vraiment du niveau série qui se fait pas trop chier (Alan Taylor quoi). Après, je ne peux pas être totalement méchant envers ce film où je me suis jamais fait chier et surtout où j’y ai trouvé mon compte en termes de plus value vis à vis de la série : Dickie est un super personnage, à la hauteur de ce qu’on disait de lui dans la série sans jamais le voir, et j’aime beaucoup l’arc de Junior et le twist de fin qui explique énormément de choses qui arriveront par la suite (tout le rapport haine/amour de Junior et Tony tient dans les dernières minutes de ce film au final). Autre point sympathique : le casting est complètement dingue de ressemblance avec les futurs personnages de la série, on a limite pas besoin de nom pour piger qui c’est, et il y a peut-être uniquement Silvio qui est un peu abusé dans ses tics (un mec jeune aussi maniaque, ça passe moins bien). C’est pas un film que je reverrais en solo, car il ne se suffit vraiment pas à lui-même en termes de script, mais c’est un complément très sympa pour les fans à mater après un marathon Soprano.


6,5/10
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Last black man in San Francisco (The) - 6/10

Messagepar Alegas » Dim 21 Nov 2021, 00:09

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The last black man in San Francisco de Joe Talbot
(2019)


C’était pas aussi bien que je l’espérais, mais tout de même : pour un premier long-métrage c’est quand même bien prometteur, et ça rend curieux de voir ce que le bonhomme va faire par la suite. Pour le coup, pas étonnant de voir un distributeur comme A24 s’occuper de ce métrage : c’est typiquement dans leur ligne éditoriale, avec un côté assez arty mis en avant, et même si c’est parfois un peu trop présent dans ce cas là ça reste un film assez abordable pour peu qu’on adhère au délire. Car clairement, le pitch est assez surprenant : dans un contexte de futur proche (pas certain d’avoir compris l’intérêt de ça d’ailleurs, on sait jamais ce qui s’est passé réellement et du coup je vois pas ce que ça cherche à dire :mrgreen: ), un mec veut absolument habiter de nouveau dans la sublime maison de son enfance, au point qu’il la squattera alors que son propriétaire l’abandonne. De ce pitch va découler toute une réflexion sur l’importance du lieu familial, de l’héritage, de la famille en elle-même, la mort, etc… et même si on sent les défauts d’un premier long avec quelque chose d’assez décousu et de pas assez bien construit, on sent tout de même une belle ambition, avec un récit à hauteur d’homme qui se veut quand même très universel.

Talbot montre en plus qu’il n’est pas un manche avec une caméra, alors oui c’est parfois un peu trop maniéré et/ou clipesque, mais il livre globalement un métrage à la forme visuelle très soignée, soutenue par une photographie de premier ordre (faut voir la qualité de certains plans, ça fait vraiment pas premier film). Le côté hommage à San Francisco permet de bien mettre en valeur la ville (terrible ce dézoom sur plusieurs rues alors que le mec fait du skate) mais c'est parfois un peu too much et surtout Talbot n'arrive pas à faire de la ville un personnage à part entière, seulement un bel environnement filmé. Le casting quasi intégralement black est excellent, mention spéciale au duo principal qui assure vraiment, et en acteur connu finalement il y a juste Danny Glover qui doit avoir moins de dix minutes à l’écran. La BO du même compositeur que Minari est plutôt jolie. Bref, c’est pas un premier film qui va marquer l’histoire, loin de là, ça a plein de défauts, mais c’est aussi un film attachant qui propose quelque chose de différent, et rien que pour ça, ça donne envie de l’encourager.


6/10
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Re: [Alegas] Mes Critiques en 2021

Messagepar caducia » Dim 21 Nov 2021, 10:09

en acteur connu finalement il y a juste Danny Glover qui doit avoir moins de dix minutes à l’écran


Jonathan Majors, tu le vois juste partout en ce moment.
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Re: [Alegas] Mes Critiques en 2021

Messagepar Alegas » Dim 21 Nov 2021, 10:11

Je l'ai juste vu dans Hostiles et Da 5 Bloods pour le coup, et il m'avait clairement pas marqué. Il passe un cran ici en termes de prestation je trouve.
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Kung Fu Panda 3 - 6/10

Messagepar Alegas » Dim 21 Nov 2021, 11:27

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Kung Fu Panda 3 de Jennifer Yuh Nelson & Alessandro Carloni
(2016)


Agréable surprise dans le sens où je n’en attendais strictement rien, d’autant que Dreamworks et les suites c’est franchement pas la joie à quelques exceptions près. A la base, Kung Fu Panda est un film qui n’appelait pas à une suite, mais c’est aussi un concept qui s’y prête bien comme le prouvait le second opus (moins bien certes, mais qui développait ses combats, son univers, ses personnages). Avec ce troisième film, il y a l’avantage que le précédent métrage avait préparé le terrain (on y parlait déjà des origines de Po et d’une potentielle famille de pandas à trouver), et ça donne un film au script qui cherche à faire dans l’efficacité, parfois même trop. C’est clairement un film construit sur des rails, zéro surprises du côté des rebondissements et tout est très attendu, mais le fait est que le film marche très bien en tant que divertissement pur, avec un bon mélange action/humour comme avaient pu le faire les deux autres opus et un script qui ne contient aucun bout de gras.

Malgré le fait que le métrage se donne des allures de fin de trilogie pensée comme telle, j’ai surtout l’impression que c’est un film qui se veut au fond assez humble, et ça se voit jusque dans l’aspect formel où l’utilisation de la 2D pour les décors et les effets visuels n’a jamais été aussi présente dans un Kung Fu Panda. Pas très convaincu par le bad guy qui me paraît être le moins bon de la trilogie : le premier avait sa force brute, le second son intelligence, et ici ça semble vouloir faire comme le premier en bigger and louder sans vraiment y arriver, on ne le sent jamais comme une réelle menace à mon sens. Comme d’habitude avec cette saga, le casting est sacrément prestigieux, jusque dans les troisièmes rôles, et il y a même le retour du perso doublé par JCVD :mrgreen: . En me basant sur les quelques souvenirs que j’ai du 2, j’aurais tendance à dire que ce troisième film est le moins bon, mais franchement ça se joue à pas grand chose. Reste que Kung Fu Panda, à l’instar de Dragons, aura été une saga qui, même dans ses moins bons films, aura livré du divertissement honorable.


6/10
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Ne nous fâchons pas - 4,5/10

Messagepar Alegas » Lun 22 Nov 2021, 20:46

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Ne nous fâchons pas de Georges Lautner & Michel Audiard
(1966)


Et bien décidément entre celui-là, Les tontons flingueurs, et Les barbouzes, je suis clairement pas friand des films comiques de Lautner, à chaque fois pour des raisons différentes. Ici, c’est clairement le ton auquel je n’accroche absolument pas : j’attendais quelque chose de comique, mais sur une base assez sérieuse, et manque de bol le film part très vite dans une direction cartoon complètement assumée, d’une part avec des bad-guys hauts en couleurs, mais aussi avec des situations délirantes (genre des explosions TNT auquel on survit avec juste des gravats sur soi, vraiment comme dans un cartoon). Le truc, c’est que c’est pas spécialement bien foutu : tout va facilement dans l’excès sans volonté de doser un minimum le truc, et du coup ça paraît vite foutraque et saoulant (c’est un peu le côté too much de Le Magnifique mais sans le récit de l’auteur qui vient amener un contrepoint), mention spéciale aux runnings gags bien lourdingues comme la musique à chaque fois que les anglais apparaissent, ou encore les gifles qu’on file au perso de Lefebvre (c’est marrant la première demi-heure, après c’est juste prévisible).

Le scénario essaye de relancer à plusieurs reprises la machine en proposant des situations différentes, notamment en amenant le personnage de Mireille Darc, mais au final ça ne fait que renforcer la non-subtilité du film en matière de tentatives comiques, et tout fait très artificiel et forcé (un exemple parmi tant d’autres : le coup du pont qu’on explose, une scène qui a dû coûter un bras pour un gag plus spectaculaire que réellement drôle). Même les dialogues d’Audiard sont peu inspirés, et au final la scène la plus drôle du métrage c’est l’introduction de Ventura devant les flics. Reste quelques gags et un trio masculin qui marche bien (Ventura en mec qui s'énerve trop facilement, c'est une évidence), mais pour le reste c’est typiquement le genre de comédie auquel je n’accroche pas des masses.


4,5/10
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Re: [Alegas] Mes Critiques en 2021

Messagepar Mark Chopper » Lun 22 Nov 2021, 20:53

Pénible celui-là. Chaque apparition musicale des anglais m'a bien gavé.
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Re: [Alegas] Mes Critiques en 2021

Messagepar Alegas » Lun 22 Nov 2021, 20:58

Et puis leur look, les pseudo gags avec leur organisation, c'est d'un lourd...
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Re: [Alegas] Mes Critiques en 2021

Messagepar pabelbaba » Lun 22 Nov 2021, 21:26

Achetez vous du fun sur wish. :chut:
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Re: [Alegas] Mes Critiques en 2021

Messagepar Mark Chopper » Lun 22 Nov 2021, 21:36

Mon pauvre ami... En somme tu es l'éternelle victime de l'esprit querelleur de tes contemporains.
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Re: [Alegas] Mes Critiques en 2021

Messagepar pabelbaba » Lun 22 Nov 2021, 21:53

C’est tout moi. :mrgreen:
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Impossible monsieur Bébé (L') - 7/10

Messagepar Alegas » Mar 23 Nov 2021, 17:44

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Bringing up Baby (L'impossible monsieur Bébé) de Howard Hawks
(1938)


J’avoue avoir eu une certaine appréhension en lançant celui-là vu que j’avais eu peur de me retrouver face à quelque chose du style de Arsenic et vieilles dentelles, et même si on est plus ou moins dans le même genre de comédie, j’ai trouvé ce film de Hawks largement plus recommandable. Pour le coup, on comprend aisément pourquoi le métrage est devenu un classique de la comédie américaine, tant il paraît être à bien des égards la base d’un nombre incalculable de films faits depuis, et c’est mérité tant les qualités sont nombreuses. Le script est inventif, riche en rebondissements loufoques, quiproquos et vaudeville, et le rythme, malgré quelques répétitions, ne faiblit que rarement, bref difficile de s’ennuyer devant un tel spectacle.

Le casting a l’air de prendre autant de plaisir que le spectateur, le potentiel comique de Cary Grant y est bien exploité (et pas surexploité comme le Capra cité plus haut), mais c’est surtout Katharine Hepburn qui brille par son interprétation, aidé par un personnage très savoureux qui provoque des catastrophes sans s’en apercevoir (et du coup j'ai pu enfin comprendre un clin d'oeil au personnage que fait Scorsese dans son Aviator). Si j’avais quelques reproches à faire au film, ce serait d’un peu abuser de certaines situations en les étirant autant que possible, et d'avoir quelques gags trop prévisibles (le squelette à la fin par exemple), mais c’est aisément pardonnable. La mise en scène de Hawks fait le job, pour le coup c’est pas sur ce film qu’il montre l’étendue de son talent et c'est pas ce qu'on retient du métrage. Bref, pas grand chose à redire sur celui-là, et même si je ne trouve pas, à titre personnel, que c’est une comédie ultime, sa réputation est loin d’être volée.


7/10
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