*2021* Classement annuel des BKRiens

[Alegas]

Même les souris vont au paradis : 5,5/10

[Alegas]

The empty man : 6,5/10

Le film a ses défauts, notamment dans son script qui s'effondre un peu lors du dernier acte, mais pour le reste, c'est vraiment étonnant de voir un film pareil, aussi noir et pessimiste, venir d'un gros studio hollywoodien. Du coup, c'est d'autant plus dommage que le film ait été balancé en SVOD dans l'anonymat le plus total (clairement, le film a souffert de la fusion 20th Century Fox/Disney).
Pour un premier film, il y a une maîtrise formelle et d'ambiance assez dingue, sous influence Fincher (le réal est un pote à lui, et a réalisé la plupart de ses making-of) et Lovecraft, et le mélange marche vraiment bien avec des scènes hyper marquantes (la découverte sous le pont , la scène dans les bois).
Vraiment dommage que le film n'ait pas fait parler de lui.

[Dionycos]

Julie (en 12 chapitres) : 8,5/10

Magnifique et tellement juste, emporté par une actrice magnétique.

[Alegas]

Qu'on aime bien le film, je peux comprendre, mais de là à mettre des notes aussi hautes j'avoue que ça me dépasse.

[Mark Chopper]

C'est ce que tout le monde se dit en pensant à ta note à Youpitaire.

[Alegas]

Peut-être bien, sauf que Jupiter je suis seul sur le coup.

[lvri]

Les notes restent complètement subjectives. Donc en soit, si Dionycos a été touché par le film, ça se ressent automatiquement dans la note.

[Alegas]

Ah mais j'entends bien, je suis le premier à noter vis à vis de l'émotion et je suis loin de m'en cacher.
Mais sur celui-là je trouve ça tellement grossier dans l'écriture que j'ai du mal à comprendre, c'est tout. C'était juste une perche pour discuter du film au lieu de juste poser la note et passer à autre chose. ^^

[Mr Jack]

Qu'on aime bien le film, je peux comprendre, mais de là à mettre des notes aussi hautes j'avoue que ça me dépasse.

Dit le mec qui met 9 à First Man et 9.5 à Ad Astra.

[Alegas]

Ah mais j'entends bien, je suis le premier à noter vis à vis de l'émotion et je suis loin de m'en cacher.
Mais sur celui-là je trouve ça tellement grossier dans l'écriture que j'ai du mal à comprendre, c'est tout. C'était juste une perche pour discuter du film au lieu de juste poser la note et passer à autre chose. ^^

Et accessoirement Ad Astra est un très très grand film, y'a aucun doute là-dessus.

[Mr Jack]

Ah si, y'a un gros doute, même.
J'ai pas encore vu le Trier mais t'as sans doute été insensible aux qualités du truc que (beaucoup) d'autres ont vu et ressenti. Et c'est pas grave, d'ailleurs. Ca arrive tous les jours. Les notes, ça surprend parfois. Y'en a même qui mettent la moyenne à des préquels pétés de suite pouraves.

[Alegas]

Mais c'est bien pour ça que je réagissais à la note, dans l'espoir d'avoir une discussion dessus.
Ce n'est pas parce que je discute d'une note qu'il faut venir me dire "ouais mais toi t'as mis telle note à tel film", surtout pour des films qui n'ont rien à voir, sans quoi on va vite tomber dans du débat stérile.

[Mr Jack]

D'accord pour le débat stérile, je ne vais pas surenchérir mais avoue juste que ta remarque à la base est pas des plus constructives.

Qu'on aime bien le film, je peux comprendre, mais de là à mettre des notes aussi hautes j'avoue que ça me dépasse.

C'est pas de la faute d'Lvri si il a un petit coeur qui bat.

[Alegas]

Bah déjà c'est pas Ivri mais Dio , et je ne faisais qu'exprimer mon ressenti que je vais redire quitte à me répéter : effectivement je comprend tout à fait qu'on puisse aimer le film, car il a des qualités indéniables, mais il a aussi de gros défauts qui font que j'ai du mal à comprendre qu'on puisse dépasser le 6-7 (et je dis ça en ayant bien conscience qu'on a pas tous la même façon de noter les films).

[Dionycos]

Je pensais pas lever un tel débat avec mon enthousiasme sur un film salué un peu partout depuis des mois.

Ce film m'a touché en plein cœur, Trier a parfaitement capté notre époque et les angoisses de toute une génération de jeunes adultes en proie aux doutes existentiels face à tout l'éventail des possibles, décuplé par notre société hyper connectée qui nous rend tout accessible. Cette jeune femme qui papillonne entre les passions et les relations craint constamment de rater sa vie dès qu'elle fait un choix. Choisir (un homme, un métier) c'est renoncer à tout le reste.

Et en filigrane, ça parle finalement du temps qui passe et de notre peur de la mort, qui decuple cette crainte de rater sa vie.
Aussi, à travers le personnage d'Aksel, le film traite à merveille notre rapport à la culture, comment celle ci n'a pas forcément évolué en bien avec le numérique qui donne accès à tout.

Bref, ça m'a totalement parlé, j'en ai eu les larmes aux yeux à plusieurs reprises
Tu ajoutes à ça une très belle mise en scène plein d'idée, magnifiée par la photo et une actrice bourré de charisme, et tu obtiens le plus beau film de l'année.

Avec le temps, ce sera peut être 9/10.