[Pabelbaba] Mes critiques en 2021

[Mark Chopper]

Est-ce que t'as vu le bout de Magritte?

Un vrai 9/10 pour ma part. La classe incarnée ce film. Un divertissement sexy et ludique. Probablement l'oeuvre la plus mésestimée de McT.

[pabelbaba]

J'y ai re-réfléchi aujourd'hui et j'ai quand même du mal à m’enthousiasmer davantage. C'est classe, mais la romcom n'a pas pris sur moi...

[osorojo]

Jamais été fan de René Russo perso

[pabelbaba]

Moi non plus, mais là elle assure.

[Mark Chopper]

Elle tient tête à Edgar Friendly, ce n'est pas rien.

[pabelbaba]

D’ailleurs j’ai pensé à sa tirade sur la liberté quand il dit à la fin qu’il s’en bat les couilles.

[Alegas]

New York 1997 aka Escape From New York de John Carpenter - 1981

Ce visionnage fait office de redécouverte, car, comme pour pas mal de films vus il y a longtemps de façon rapprochée de sa/ses suite/s, tout se mélange dans ma tête.

La première chose qui frappe, c'est à quel point Carpenter crée une ambiance de dingue avec trois bouts de ficelle. On peut critiquer les effets spéciaux d'un autre âge ou les équipements du turfu qui étaient datés 5 ans après la sortie du film, mais malgré cela on est vraiment plongés dans cette prison zone de non droit. Big John a la bonne idée de ne pas en faire des caisses, il va au plus simple et au plus efficace. Le centre de commandement c'est du béton, du béton, du béton : froid, impersonnel, parfait. Sauf le bureau de LVC d'ailleurs, et ça marche bien. Il peut se concentrer sur la ville y aller franco pour créer une ambiance mi-post apo, mi-horreur, vraiment classe. Les scènes en extérieur ont un putain de cachet, les bâtiments sont bien choisis et on sent que ça va péter à tout instant.

Cependant je ne comprends pas très bien pourquoi le scénario se déroule sur 24h et pas juste une nuit. Les scènes de jour au milieu du film "gâchent" un peu l'ambiance générale, contrairement à Assaut par exemple. Ca n'aurait pas nuit (hu hu hu) à la cohérence générale pourtant. Peut être une question de budget aussi, tourner de nuit ça coûte... Mais il est clair que les meilleurs moments se déroulent dans la pénombre, en particulier l'arrivée des gars des égouts. Et le mélange des genres s'opère très bien.

Côté casting, c'est vraiment étonnant, avec Kurt Russel évidemment trop classe pour le reste du monde, alors que les autres donnent un distribution délicieusement bancale, entre LVC parfait en bon bâtard, Harry Dean Stanton et Dominic Santini trop tendres pour l'univers, Isaac Hayes qui fait un sacré méchant et le décolleté d'Adrienne Barbeau détourne un peu trop souvent l'attention, sur le papier c'est zarbi, mais dans les faits, ça tourne du tonnerre.

Tout ça donne un film vraiment unique, avec cette BO démentielle, et qui méritait amplement une revision après avoir joué à MGS et avoir subi le 11/09!

8/10

[pabelbaba]

Tricheurs de Barbet Schroeder - 1984

Ca faisait une éternité que je n'avais pas vu un film du franco-suisse et comme j'aime bien Dutronc au ciné...

Me voilà donc devant ce film franchement pas beau du tout. Difficile de savoir si c'est complètement voulu ou si simplement il était impossible de sortir quelque chose d'autre qu'une bobine grisâtre d'une période aussi affreuse. Des costumes aux décors, c'est le bal des horreurs. Même le lac de Genève se révèle quelconque, comme si Lelouch avait fourré ses pattes sur la caméra. Je noterais en particulier ce casino sans âme, fruit de la bétonisation de Madère, qui tranche méchamment avec les souvenirs que je gardais du soleil d'Ibiza qui caressait le corps de Mimsy Farmer dans More.

Ici Schroeder parle aussi d’addiction, mais au jeu. Ayant en tête les scènes de frénésie que peut procurer une table de roulette grâce aux dernières pages du Joueur de Dostoïevski, je suis un peu tombé de haut avec ce film, qui prend un tout autre chemin. En effet, ici les joueurs sont blasés, les frissons sont derrière eux et à aucun moment ils ne recherchent cette extase première qui envahit la personne qui gagne. Tout suinte la lose, le nihilisme et la haine de soi. Ce qui est raccord avec le manque de flamboyance général et surtout avec le fait que le réalisateur n'essaye jamais de créer du suspens. Pour ça, Dutronc est parfait, à moitié indolent, quasiment au bout du rouleau et n'ayant presque plus aucune prise sur sa vie, il joue le lâche à merveille. Cette fulgurance quand il s’apprête à frapper son camarade d'infortune qui manque de respect à sa nana et qui abandonne aussi sec avec un dépit insondable, c'est... ... parfait. Vraiment. Ca faisait un sacré bout de temps qu'un acteur ne m'avait pas autant soufflé.

On baigne donc dans une ambiance étonnante, faite de tristesse devant des personnes accrocs au point de mener une vie vide de sens, mais qu'on arrive malgré tout à comprendre, avec cet argent aussi vite gagné que dépensé, montrant que Jean Amadou avait raison quand il vantait la générosité du joueur compulsif.

6,5/10

[pabelbaba]

Crime à Distance aka The Internecine Project de Ken Hughes - 1974

Je pensais mater un petit polar UK et en fait non, ça m'apprendra à ne pas en savoir plus sur les films que j'achète.

Comme le montre l'affiche du film, c'est bien plus un thriller 70s. Au début c'est plan plan à mort, limite on voit poindre un Mille Milliards de Dollars pas très bien filmé avec des histoires de compagnie pétrolière, d'inflation et de jeux de pouvoir assommants et ça fout bien les glandes. Heureusement le scénario prend rapidement une toute autre direction et exit les intrigues économico-politiques reloues, le sympathique Coburn montre son vrai visage et on démarre un jeu de massacre vraiment inattendu!

Ca m'a bien cueilli et on assiste alors à un réjouissant quadruple meurtre millimétré façon Heist Movie oldschool assez captivant. Là dessus, Hugues peut remercier l'inventivité du scénario, parce que de son côté, c'est pas foufou. A part une petite scène bien gialesque, il ne s'emmerde pas des masses et filme tout de la façon la plus fonctionnelle possible. Ca a le mérite rendre l'intrigue compréhensible, mais ça fait plafonner rapidement sa bobine qui aurait pu avoir en sus un super cachet 70s... D'autant que Londres n'est pas vraiment sexy et que le casting, un fois sorti de Coburn, est tout aussi tristounet. Sans parler du rôle de la journaliste, uniquement là pour meubler et créer un faux suspens parfaitement inutile.

Au final, ce n'est pas ce qu'on peut appeler un "bon" film, mais il a le mérite de proposer un scénario original et qui place le spectateur dans une position morale inconfortable, se prenant au jeu du héros alors que ce dernier est un bel enfoiré qui ne devrait inspirer que du mépris. D'ailleurs c'est à tel point que j'avais du mal à voir Coburn dans le premier rôle et mon cerveau le "remplaçait" un peu par Tom Skerrit. Sensation étonnante.

5,5/10

[osorojo]

J'le mets sur mes tablettes, ça a l'air sympa

[pabelbaba]

Ouais, typiquement, ça doit te parler.

[pabelbaba]

Ninja Turtles 2 de Dave Green - 2016

Le premier volet m'avait plutôt surpris. Look assez cool et action étonnamment bien mise en boîte, ça le faisait.

Pour celui-ci, on garde Michael Bay producteur et on change de réal. A vrai dire, on s'en rend à peine compte, le tout fait toujours autant Transformers avec des carapaces. Mais là où on pouvait s'attendre à un bigger and louder, cher à tonton Michel, ben non, on a juste une grosse resucée de ce qu'on avait vu auparavant. Et même en moins bien dans la mesure où la course poursuite sur l'autoroute est bien moins fun que celle dans la neige.

En plus on a un tas de perso en plus : Baxter, Krang, Beebop, Rocksteady, Casey Jones, et ça fait un peu embouteillage. Shredder fait du coup tapisserie au milieu de tous ces vilains, comme c'est le plus classe, on ne gagne pas au change. Krang est bien pété et Casey Jones ne sert à rien, si ce n'est à avoir des scènes de bastons ultra-cut.

Du coup, je ne vais pas détailler tellement plus, c'est le même que le premier en largement moins bien.

4,5/10

[pabelbaba]

Au bout d'un quart d'heure de Bastard Swordsman je me dis que le film m'est familier...

Vérif ici, je l'ai maté en 2019!

La vieillesse est un naufrage, la mienne ressemble au Lusitania.

[Mark Chopper]

Par contre, Comancheria et Logan...

[pabelbaba]

Y aura Return of the Bastard Swordsman avant.