We only find them when they're dead T1 d'Al Ewing et Simone Di Meo
De la SF comics avec un dessin qui démoule, ce n'est pas ce qui manque. Là, Di meo envoie la purée avec pourtant des décors minimalistes puisqu'il s'agit du vide intersidéral.
Mais il surprend avec des vaisseaux un peu différents et surtout des perspectives assez couillues, même si c'est du coup la lisibilité en prend un coup. Pour rompre la monotonie, il a opté pour des couleurs flashy et ça rend plutôt bien.
Côté scénario, pas de spoil, le gros morceau est vraiment déconcertant.
La trame autour du titre est intéressante et captivante, il y a tout un univers mis en place assez facilement autour de quelques dialogues et c'est un chouette boulot. Le souci, ce sont les persos, notamment la relation entre deux d'entre eux, qui ont un passif qu'on ne veut pas nous révéler avant la fin du tome. Sachant que ce genre de procédé me pète bien les couilles, à savoir que cacher quelque chose au lecteur/spectateur que les persos savent pour ménager un suspens 100% artificiel, c'est vraiment naze. D'autant plus que ce tome se termine sur un cliffhanger bien sale alors qu'on va devoir attendre un bon bout de temps avant d'avoir la suite...
Un peu mitigé par conséquent, mais je poursuivrai si les retours du prochain tome sont bons.