The Sparks Brothers de Edgar Wright
(2021)
(2021)
J’y allais plus par curiosité qu’autre chose, notamment pour voir ce que Edgar Wright était capable de faire sur un documentaire, et autant dire que ça marche vraiment bien. Pourtant, le sujet ne me causait pas plus que ça : avant la sortie récente d’Annette, je n’avais jamais entendu parler de Sparks, et ça tombe bien car justement Wright aborde son sujet en mettant cet aspect au centre de son film, à savoir le fait que ça a beau être un groupe qui a fait plus d’une vingtaine d’albums, qui existe depuis des décennies, et qui a inspiré un paquet d’autres artistes, c’est aussi un groupe qui reste dans un certain anonymat vis à vis du grand public. Wright revient donc sur la passionnante carrière de ses deux frères, en revenant sur chaque album conçu et sur l’évolution des deux frangins et de leur style. Un choix qui, sur le papier, peut paraître complètement didactique, mais ce serait oublier le style de Wright qui est transposé de façon très naturelle au sein d’un film documentaire.
Montage hyper rythmé, plusieurs effets de style, des passages animés (très drôles, je serais curieux de voir Wright derrière un film d’animation, son style s’y prête complètement), beaucoup d’informations à l’écran, et enfin énormément d’humour (faut dire aussi que les Sparks ont l’air d’être des joyeux bonhommes ), autant de choses qui rendent le film très agréable à suivre malgré la répétitivité de certains passages. Et puis Wright, malgré son fanatisme pour le groupe (il le dit lui-même en se nommant Fanboy lorsqu’il intervient ), arrive à garder les pieds sur terre et à analyser les frangins de façon très pertinente, mention spéciale au passage qui revient sur l’écriture des chansons, et où on comprend que c’est le membre introverti qui s’exprime à travers son frère nettement plus à l’aise en société. Au final, c’est un documentaire qui cible autant les fans que les gens comme moi qui ne savait rien de ce groupe, et où on sent autant la personnalité des Sparks que celle de Wright à travers le traitement. Une jolie réussite en somme.
Montage hyper rythmé, plusieurs effets de style, des passages animés (très drôles, je serais curieux de voir Wright derrière un film d’animation, son style s’y prête complètement), beaucoup d’informations à l’écran, et enfin énormément d’humour (faut dire aussi que les Sparks ont l’air d’être des joyeux bonhommes ), autant de choses qui rendent le film très agréable à suivre malgré la répétitivité de certains passages. Et puis Wright, malgré son fanatisme pour le groupe (il le dit lui-même en se nommant Fanboy lorsqu’il intervient ), arrive à garder les pieds sur terre et à analyser les frangins de façon très pertinente, mention spéciale au passage qui revient sur l’écriture des chansons, et où on comprend que c’est le membre introverti qui s’exprime à travers son frère nettement plus à l’aise en société. Au final, c’est un documentaire qui cible autant les fans que les gens comme moi qui ne savait rien de ce groupe, et où on sent autant la personnalité des Sparks que celle de Wright à travers le traitement. Une jolie réussite en somme.
7/10