Rifkin's festival: 6,5/10
Bon petit film assez réjouissant par moments, surtout dans son commentaire cynique et moqueur sur l'industrie actuelle du cinéma - Louis Garrel est parfait dans son rôle de réalisateur star pédant et arrogant ("Mon prochain film devrait permettre de trouver une solution au conflit israélo-palestinien"
).
La trame générale fait pas mal penser à
Midnight in Paris, avec un américain désabusé par son temps qui se promène dans une ville européenne pendant que sa femme le délaisse peu à peu, sauf qu'à la place de voyage dans le temps, on voyage dans des rêveries sur les films préférés du personnage/de Woody Allen (du Orson Welles, du Fellini, du Bergman...). Ça n'a pas le même charme que
Midnight (mon film préféré de la carrière d'Allen), le propos général me semble un peu plus "facile", mais c'est tout de même très sympathique et amusant. Casting pas mal avec Garrel, Gina Gershon, Elena Anaya; je ne connaissais pas vraiment l'acteur principal, Wallace Shawn, et je n'ai pas été spécialement marqué - il joue l'habituel substitut du réalisateur, ça passe quoi.
Vu les thèmes abordés, j'imagine que la critique pourrait se plaire à y voir une "œuvre testamentaire", mais bon, disons aussi que c'est le discours et les thèmes plutôt habituels du réalisateur, rien de bien neuf.