[Scalp] The Last Bastard Alive en 2021

[Scalp]

Les japonais à part les acteurs qui ont fini à hollywood à un moment, je retiens aucun nom.
Pour le livre j'attendrai l'édition poche.

[Scalp]

5/10

The Rocketeer de Joe Johnston - 1991

Gamin j'avais trouvé ça chiant, je voulais voir un Robocop qui vole, jamais revu depuis, bon y a pas de miracle à le revision, j'y vois pas un grand truc mais au moins je me suis pas fait chier. Je trouve que c'est un film coincé entre 2 chaises, d'un coté c'est très ambitieux avec tout le contexte WW2, Howard Hughes, le FBI, les truands, les allemands, y a vraiment matière pour avoir un super divertissement mais c'est un film Disney et le public visé est les gamins sauf que clairement à part le mec volant on est pas devant un film pour enfant du coup le ton donné à tout ça marche moyen (je pense que vraiment un gamin va se faire chier devant ce film). En plus cette histoire d'espion nazis est pas super bien traitée alors c'est le coté sérial qui veut ça mais ça donne un truc un peu osef, les méchants sont une menace sans en être une, Hughes vu son utilisation fallait pas le mettre.
Alors fallait pas forcément faire un truc plus sombre mais un peu plus adulte (non parce que le géant masqué par exemple c'est juste pas possible tellement il est ridicule) et puis le problème du film vient de l'idée de départ au final, alors je connais pas le comics mais un mec avec un jetpack c'est pas suffisant pour en faire un héros (surtout quand on le mec choisit qui a autant de charisme que Messi), c'est pas parce qu'il a un casque que c'est Iron Man le mec, il est 0 pouvoir, 0 gadget, 0 arme, juste il vole (clairement niveau origin story et création d'un héros c'est mauvais), c'est pas suffisant pour rendre l'action attractive. Alors oui les scènes de voles ont plutôt bien vieillies mais c'est pas très emballant à regarder et le film est sauvé par sa reconstitution d'époque qui fait plaisir et son casting. Niveau rythme c'est clairement pas fou et les climax sont très moyen, le premier vole est drôle mais par la suite ça manque clairemnet d'un morceau de bravoure, reste le final dans le zeppelin mais c'est un minimum syndical pour un film de cet ampleur, c'est pas étonnant que le film ait fait un bide.
Alors si on oublie le premier rôle sorti de nul part et qui est vite retourné dans l'anonymat tout le reste c'est assez plaisant : Jennifer en jeune fille en détresse évidemment, Dalton en méchant et il se délecte de ce rôle (et il bouffe vraiment le héros), Alan Arkin avec des cheveux en ingénieur sympathique (de loin le personnage le plus cool du film), et toute une tripotée de têtes connues comme Terry O''Quinn (qui joue Howard Hughes et plutôt bien), Ed Lauter, Sorvino, Margo Martindale ou bien encore la fouine de Deadwood.
Et on a quand même le vrai savoir faire de Joe Johnston, un réal tellement meilleur quand il fait des films "adultes' car ses meilleurs films c'est vraiment Wolfman et Hidalgo (Jumanji premier du nom est une grosse merde, toujours utile de le rappeler) et quand on revoit Rocketeer on y voit un peu un brouillon à son Cap America, et dans ce cas vaut vraiment mieux revoir Cap. Enfin ici il fait carrément le taf et ça donne des séquences toujours énergiques quand y a de l'action (dommage que ce soit aussi radin).
Bon je vais mettre la moyenne car le contexte et les acteurs m'ont fait le film mais clairement c'est très oubliable.

[Scalp]

7.5/10

The Deadly Trackers de Barry Shear - 1973

On appelle ça une petite pépite oublié, sur un roman (Riata) du grand Samuel Fuller (crédité aussi à la réal), on va suivre un shérif qui ira au bout de sa vengeance, l'histoire fait pas mal penser à Bravados avec Gregory Peck mais en version 70's avec tout ce que ça implique. Dès l'intro on est dans le ton du film, alors forcément on pense à la Horde Sauvage mais c'est pas un mal, on a donc une petite ville qui se fait attaquer par une bande de truands et tout va partir en couille, avec la ville qui va se défendre mais le shérif va voir sa femme se faire tuer sous ses yeux (un headshot plein cadre) et son fils mourir piétiné par des chevaux (aussi plein cadre), dès l'intro le curseur violence est poussé très loin car même si les 70's ont été très violente, voir des meurtres de gosses à l'écran a toujours été une sorte de limite rarement franchie.
On va donc suivre Richard Harris en shérif qui veut aller au bout de sa vengeance, et ce va être le questionnement moral du film puisqu'il va rencontrer un homme de loi mexicain (très bon Al Lettieri dans un contre emploi) qui lui dit que si il exécute les truands il devra l'arrêter., la vengeance doit elle se substituer à la loi. C'est donc une traque où Harris va tuer les truands un à un (c'est pas un spoil) ce qui va donner lieu à des supers séquences : un duel dans une grande battisse en ruine où le décors est vraiment bien utilisé et où le réal essaye vraiment de faire un truc chiadé, alors tout est pas parfait (y a des cut pas toujours au bon moment) mais c'est visuellement réussit et y a une vraie tension, le climax final en 2 temps est vraiment réussit avec un Harris prenant même la gamine du bad guy en otage (non mais ce plan où il l'a tient par la gorge), c'est vraiment couillu jusque dans le plan final que j'avais pas vu venir et qui réhausse encore le niveau global du film. En plus les dialogues sont efficaces, alors y a rien d'original mais Lettieri et Harris ont des bons échanges, de même que le bad guy Rod Taylor.
On regrettera cependant le choix du 1.85 qui donne moins d'ampleur aux nombreux décors. Ce voyage au Mexique par moment rappelle les meilleurs moments de Blueberry avec des idées sympas comme ce village entier qui s'attaque à Harris.
Le casting est un gros atout : Richard Harris et sa carcasse fatiguée seront sans pitié avec les hommes coupables de la mort de sa femme, parmi ses hommes on a Rod Taylor que je trouve si nul en héros, ici il est parfait en bad guy sans pitié (il devient même touchant à la fin alors que c'est un salaud fini), on a aussi la grosse trogne de Neville Brand avec une sorte de marteau à la place de la main (oui oui) et donc Al Lettieri dans un chouette rôle et sa dernière scène est vraiment géniale avec ce plan sur son visage et on se dit qu'il va pas faire ça et si, une grande fin.
Le score est un peu oubliable par contre.
Une vraie pépite des 70's qui fait plaisir, et c'est à ranger avec les Charognards, à force regarder tout et n'importe quoi, on arrive toujours à tomber sur un truc qui fait oublier les nombreuses merdes vues.

[osorojo]

Je vais tenter

[Scalp]

Tu aimeras pas. Tu as changé

[osorojo]

J'étais sûr que t'allais dire ça

[Scalp]

6/10

Hard Rain de Mikael Salomon - 1998

Un petit divertissement qui se revoit vraiment avec plaisir, alors tout n'est pas parfait mais c'est un actionner/catastrophe qui fonctionne et dont on reconnait bien la patte de son scénariste : Graham Yost, alors si on peut faire le rapprochement avec Speed qu'il a écrit, c'est surtout à Justified qu'on pense ici avec son coté western et ses personnages hauts en couleur. Le film a pour lui une vraie efficacité narrative : ça dure à peine 1h30 et ça commence direct, mais pas genre direct après 20 minutes, non direct après 5 minutes, et tout a été tourné en dur, ça se voit et c'est bien plus impressionnant qu'un Jungle Cruise. Alors tout n'est pas parfait : les bad guy même si ça change au milieu du film, le coté pied nickelé des perso en font pas une super menace dans la première partie du coup le revirement est une bonne idée, par contre Morgan Freeman on est pas loin de l'erreur de casting, j'ai du mal avec lui dans ce rôle de personnage vraiment badass, de même que Randy Quaid pour moi c'est pas un méchant, c'est le bouffon dans Independance Day et là on a du mal à le voir en connard cupide et sans pitié.
Le mélange caper movie avec un magot à récupérer (qui va changer les relations entre les personnages à coup d'alliance et de trahison) et film catastrophe fonctionne vraiment car l'eau est ici un vrai ennemi avec lesquels les personnages doivent composer et ça change la dynamique de ce genre de film, ça donne des séquences plutôt originales même et Salomon est très habile derrière la caméra, à l'époque il était juste connu pour être un chef op (et notamment sur Backdraft, boulot de ouf sur celui là) après il fera pas d'autres trucs vraiment marquants (enfin on le retrouve quand même sur un des meilleurs épisodes de Band of Brothers et sur Rome). Ici il signe un boulot vraiment efficace, les cascades sont soignées, c'est même impressionnant par moment (on les voit vraiment galérer dans l'eau, et même si on a pas des vagues de fou ça reste très bien) et on a même des petits gunfights et des plans iconiques.
Le rythme est haletant, on a quasi 1h30 non stop car la merde arrive direct et après c'est une grande course poursuite avec plein de personnages. Le seul défaut du film est donc son casting qui empêche vraiment d'être un must to see, Christian Slater j'aime bien mais il a rien d'un lead de film d'action, Morgan Freeman ça marche pas, Quaid pareil, seul le rôle féminin est un bon choix, c'est con car les personnages sont des archétypes de western et avec des meilleurs choix on aurait eu vraiment un meilleur truc.
Un bon petit film plaisant à revoir.

[francesco34]

J'en ai un bon souvenir de celui-là...
Il est dispo sur une plateforme type Amazon ou netflix?

[Scalp]

Amazon

[Scalp]

2/10

Band of the Hand de Paul Michael Glaser - 1986

Bon on est pas sur un film oublié à voir, c'est même tout le contraire. Vendu sur le nom de Mann producteur du film et avec un casting avec quelques seconds rôles sympas je m'attendais à une petite série B cool et on en est loin, pourtant le sujet est cool : une bande jeune délinquants se retrouvent en maison de redressement sauf que la maison de redressement ici c'est un programme spécial qui les voit vivre dans le bayou à ciel ouvert (enfin les Everglades mais c'est pareil t'as pas envie de finir dans la flotte) avec comme chaperon un indien badass (bon ça c'est sur le papier car l'indien badass c'est young Stephen Lang et lui faudra attendre Avatar pour qu'il ressemble à quelque chose, avant il était nul), la première partie du film est pas folle mais se laisse suivre avec ces 5 jeunes qui au début forcément se détestent et qui vont devenir potes en crapahutant dans les marais, le seul jeune connu du lot est Leon Robinson (on se souvient de lui pour son rôle de Oz, comme tout les acteurs de Oz ou The Wire en fait, ils sont catalogué à vie comme ça), les autres acteurs sont nuls et ça aide pas à avoir de l'empathie. Et puis arrive la seconde partie du film où la petite bande et leur chaperon vont vivre dans la banlieue de Miami mais ils vont tomber sur le dealer local qui va leur chercher des noises (ben ouais ils ont acheté le squat des junkies) : Lawrence Fishburne en homme de main avec notamment une scène de combat ridicule contre Lang qui montre toute l'incompétence de Starsky derrière sa caméra, et le big boss c'est un des spécialistes des rôles de bad guy de l'époque : James Remar, donc on a des valeurs sûres mais y a rien à jouer à part des clichés ambulants et surtout c'est comme j'ai dit plus haut ridicule en réal et c'est tout le film comme ça si bien que ça donne l'impression d'être devant un nanard sans thune plutôt qu'un film produit par Michael Mann. En plus la patine année 80 qui souvent peut donner du charme à ce genre de film ici c'est vraiment un défaut et y a rien qui va, tout est moche, horrible pour les oreilles (c'est bande son atroce), mal écrit (on croit une seule seconde à cette histoire, à cette amitié entre les perso et la fin en mode on attaque la base du méchant au M4 on dirait un autre film, enfin un autre film pourri aussi).
Un film raté du début à la fin, je vais mettre des points car y a Lauren Holly et moi j'aime bien Lauren Holly, et les marais des Everglades c'est cool.

[Scalp]

6/10

Unbeatable de Dante Lam - 2013

La filmographie de Dante Lam y a vraiment à boire et à manger, alors on cite souvent Beast Cops comme son meilleur film moi il m'emmerde et je citerais plus volontier un Beast Stalkers ou un Stool Pigeon (donc rien de vraiment mémorable mais des films sympa à voir) et c'est un des seuls avec feu Gordon Chan et Herman Yau a essayé de maintenir en vie le cinéma HK encore un moment. Là il délaisse les polars vénères pour un film de fight sans surprise mais efficace. Alors c'est du film HK donc ça y a cette naïveté, ce premier degré où on hésite pas de charger la mule pour avoir du drama, mais ça reste le charme de ce genre de film. Ici on va donc suivre le parcours de Nick Cheung ex boxeur qui se retrouve à Macao pour sa cacher de personnes à qui il doit des dettes, il va habiter chez une mère et sa fille, une mère responsable de la mort de son fils de 2 ans (ça c'est HK baby) et il va se retrouver à entrainer un débutant qui veut faire du MMA pour sauver les dettes de son père et son premier atout c'est sa motivation.
Alors autant dans un Warrior on pouvait croire au prof qui devient champion, ici on part quand même de 0 et même si on a un training montage bien cool on peut pas vraiment y croire mais bon c'est pas spécialement un souci (et puis on a une reprise de Simon et Garfunkel en BO pour habiller certains passages), on se laisse prendre par le film et puis c'est pas la finalité, car évidemment la finalité c'est la rédemption de Cheung qui reprendra les gants pour un dernier combat (contre un Andy On qui garde bien la forme avec les années). L'atout du film est un Nick Cheung qui avait bien plus de 40 ans à l'époque et qui est sacrément convaincant en boxeur sur le retour et puis c'est un super acteur et on s'attache immédiatement à lui du coup on accepte les facilités de script et on croit à son amitié avec la petite fille, de même que la relation coach/élève, alors c'est du vu et revu mais ça marche et on voit pas passer les presque 2 heures car c'est savamment rythmé.
Avec Dante Lam on peut s'attendre à tout, il est capable de grands moments de mise en scène car il sait mettre en scène l'action, là pas de doute mais ici il se frotte à du MMA et clairement c'est pas un genre de combat facile à mettre en scène car ça se joue beaucoup au sol et le sol c'est pas cinématographique c'est même frustrant du coup il se permet des petites fantaisies comme ce finish him ou bien évidemment le gimmick Mel Gibson dont on sait qu'il servira à un moment dans le combat et ça sert au meilleur moment et c'est cool.
Le casting à part Nick Cheung parfait donc, on a des Jack Kao qui est toujours une valeur sûre, les autres je connais pas mais ça fait le taf.
Ce sera vite oublié mais c'est un film qui fait le taf et où on se sent pas pris pour un con.

[Scalp]

8/10

Rurōni Kenshin saishū shō de Keishi Ōtomo - 2021

Une saga qui se finit en beauté avec le meilleur film du lot, ici on adapte pas le manga mais le formidable OAV sorti dans les 00's. Le seul réel défaut du film est que le 4 nous spoil le climax et que finalement ça aurait été plus intelligent d'inverser les ordres de sorties.
C'est clairement le film de la sage le plus violent, pour la raison toute simple qu'ici Kenshin tue et qu'il a un vrai katana et pas sa lame inversé et il fait un carnage, ça découpe comme jamais dans la série et c'est bien sanglant et on a vraiment les meilleurs combats des 5 films, juste dommage qu'une nouvelle fois Saito soit réduit au rang de figurant.
L'histoire est donc connu avant même le début du film (et même si on a pas vu l'animé donc) mais on se laisse porter par cette histoire d'amour tout en pudeur avec un Kenshin comme à son habitude toute en retenue et une Tomoe belle à tomber, la 2ème heure est calme avant ce climax sanglant et impitoyable où tout est parfait dans ces scènes. Et puis ce film change vraiment des schémas narratifs des 4 autres films où ça se limitait finalement à y a un super méchant et faut lui niquer sa race, ici c'est vraiment centré sur Kenshin alors que dans les autres films on multipliait les personnages secondaires. Avec un Kenshin diminué comme jamais et un méchant qui se révèlera le plus malin des 5 films en balançant cette phrase pleine de malice : "autant lui créer une faiblesse que d'en chercher une qui n'existe pas"
Le climax final a un coté vraiment désespéré et l'issue finale même si spoiler dans le 4 garde tout son impact. C'est aussi le plus beau film des 5 ans tant par son ambiance que par ses choix de plans, le long passage petite maison perdue dans les campagne est assez dépaysant. Et puis dans ce film 0 humour par rapport au précédent.
Le casting c'est le même depuis le début donc y a rien à rajouter par rapport aux autres films.
Alors oui Kenshin ce sera jamais Baby Cart qui reste l'adaptation ultime de manga mais ici on est vraiment devant une super saga de 5 films qui se tient du premier au dernier et qui vaut mieux que tout les Suicide Squad du monde.

[Scalp]

2/10

The Suicide Squad de James Gunn - 2021

Ca a rien à voir avec du Marvel, mon cul sur la commode. C'est pas parce qu'il y a un peu de sang que ça change grand chose, c'est vraiment inoffensif (et c'est vraiment l'adjectif qui caractérise le mieux le film, bon avec merdique aussi). En fait c'est du film de sale gosse, mais le sale gosse qui dessine des bites sur sa table à l'école et qui trouve ça trop drôle, car c'est ça James Gunn un cinéaste totalement inoffensif et on en fait un mec qui fait des films qui se démarquent, ben non suffit pas de foutre du sang et 3 vannes pour que ça change quelque chose. On est devant une énième adaptation de comics sans intérêt et ici encore plus car le comics adapté est de la merde de base. Et ici c'est chaud de trouver un personnage qui tient la rouge, bon déjà Harley Queen est toujours une plaie et Gunn ce si grand génie qui fait des trucs qui changent si il avait porté ses couilles il l'aurait buter et dès son intro car c'est bien de buter du monde dans l'intro mais quand tu butes des persos osef ça a strictement aucun impact. Et tout le monde est là à dire c'est mieux que le Ayer, mais lol c'est comme dire que la Snyder Cut est mieux que le Wheldon, heureusement putain, quand le niveau c'est 0, heureusement que c'est mieux.
Mais voilà mieux ça veut pas dire bien, ici c'est une nouvelle fois trop long, on dépasse les 2h sans qu'on sache vraiment pourquoi, l'histoire, enfin si on peut appeler ça comme ça, est inintéressante au possible et reste donc la team mais ça marche pas vraiment, on pourrait sauver la relation Cena/Elba mais je trouve que c'est du forcing avec le perso de Cena et il est fatiguant, je vais même pas parler des autres persos : Elba ben c'est Elba dans un film donc on connait le résultat avant de lancer le film, Margot j'en peux plus et je la supporte pas, l'autre avec ses rats c'est une bonne idée de merde mais c'est rien comparé à l'autre têtard et Stallone en requin, y a rien qui va, je suis pas un grand fan des Guardiens de la Galaxie mais y avait un coté dépaysant à l'époque pour un film de super héros et une certaine fraicheur même si y avait déjà des lacunes de mise en scène évidentes, on avait des perso sympas (bon dans le premier parce que dans le 2 ils deviennent casse couille).
Quand le script est nul, quand les persos sont chiant, quand le film est trop long, on se dit reste la mise en scène, et ben c'est pas la joie entre l'évasion de Harley Queen où j'avais envie d'arrêter le film, y a rien qui va dans cette scène, le montage, la musique, le choix du visuel, la gueule de Harley (enfin j'avais déjà envie après l'intro où tout le monde crève) et ce climax final avec ce monstre complètement pété c'est vraiment pas la joie, c'est mou, et le mec se dit que faire des effets sanglants (dans des CGI dégueulasse évidemment) ça va combler l'absence d'idée de mise en scène.
Bref c'est de la merde, comme d'hab.

[elpingos]

Margot j'en peux plus et je la supporte pas

Pareil
(et puis tout pareil le reste aussi... avec les incrust en mode décor pour les 3 jours avant, 8 heures après, etc... dla merde ... et puis merci Gunn de saccager une chanson des Pixies)

[Alegas]

0/10

Teddy de Boukherma brothers - 2021

Spoiler (mais bon y a rien à spoiler)

Alors j'avais strictement aucune attente et aucun apriori, je sais même pas si j'ai vu la BA, mais les retours sont pas mauvais et l'affiche promet une comédie horrifique : MONUMENTALE ERREUR. Y a pas d'horreur, y a pas de comédie, je m'attendais à un Joe Dante ou un Loup Garou de Londres et je me retrouve avec un Bruno Dumont. Si je mets pas 0 c'est parce que ça dure 1h25, c'est bien la seule qualité du film. Y a rien qui va, les personnages sont inintéressants et détestable : le "héros" c'est un gros débile, t'as envie de le claquer, sa copine c'est pas mieux, Lvovsky elle peut pas jouer une peso normal pour une fois ? et je parle pas de l'oncle benêt. Quand on voit ce film on ne peut pas s'empêcher de penser à Grave, même approche française j'ai envie de dire du genre, mais Grave avait par moment de la mise en scène et quelques passage gore ici le loup garou on le voit jamais et la transformation arrive à 1h15, autant dire qu'on se sent un peu arnaqué. Si encore le film jouait un peu avec les ombres ou cachait son monstre, mais non y a rien de tout ça. C'est juste l'histoire d'un ado un peu teubé donc qui va se transformer petit à petit en loup garou dans un petit village. A aucun moment ça va changer le petit train train de ce village, la transformation ça vite s'arrêter à j'ai des poils sur la langue et je me réveille dehors et nu (même si j'aime pas Grave au moins là y avait vraiment un changement chez le personnage), ça va pas chercher bien loin. C'est typiquement le genre de film qu'on a vu 50 fois, le personnage qui va petit à petit se transformer en monstre, clairement ici c'est pas traité, ça change rien à sa vie (j'exagère à peine) car sa rupture avec sa copine ça vient pas de son changement de comportement (les scènes entre les 2 personnages sont des bons gros moments gênant tellement c'est mal foutu, pas aidé par le jeu cata de l'actrice). Pendant 1h20 on a donc le quotidien d'un ado dans un bled avec un salon de massage et rien d'autre, autant dire qu'on va rapidement se faire chier, les dialogues ne rattrapent pas la pauvreté générale du script (y avait moyen d'avoir un vrai antagoniste en plus même si forcément cliché mais au moins ça aurait fait un truc à raconter, car là ça raconte que dalle et à la fin quand il se fait buter par son oncle c'est un bon gros OSEF). Alors à un moment il arrache la langue de Lvocsky et ce qui devrait clairement être un évènement majeur dans un village comme ça, ici ben c'est torché en 2 minutes, on est au top de l'écriture. Et dire qu'ils s'y sont mis à 2 pour écrire et réaliser un tel film, et ben ça devait fuser les idées.
J'aimerai bien parler de réalisation mais vu ce qui se passe à l'écran y a pas grand à chose à dire, alors je veux bien que le budget soit pas gros, mais si tu fais un film de monstre tu peux pas ne pas le montrer et faire juste une scène de 2 minutes, sinon je vois pas vraiment l'intérêt sinon ben c'est un film de Bruno Dumont quoi.
Encore une merveilleuse réussite du cinéma de genre français et puis cerise sur le gâteau ça parle de PNL, aller j'avais mis 1 pour le coup je fous 0.