Sinon sur Letterboxd la liste des films dispos sur chaque service est visible. En filtrant par décennie les films italiens doivent se trouver facilement.
"Our films were never intended for a passive audience. There are enough of those kinds of films being made. We wanted our audience to have to work, to have to think, to have to actually participate in order to enjoy them."
"Our films were never intended for a passive audience. There are enough of those kinds of films being made. We wanted our audience to have to work, to have to think, to have to actually participate in order to enjoy them."
Comme indiqué par Jed, j'ai regardé le film sans savoir quoique ce soit à son sujet. C'est une bonne idée.
Après avoir vu un polar de Tarantini, ça fait bizarre de voir un film sexy par Di Leo. Une bonne partie du film consiste à mater deux jolies actrices fort dénudées passer la fin de leurs vacances à moitié à poil, voire complètement et c'est loin d'être désagréable. Cependant, contrairement aux comédies sexy, les femmes ici sont loin d'être ingénues et savent ce qu'elles veulent. L'idée est raccord avec le contexte, qui bien que tardif (fin 70s), traite des communautés et de la liberté sexuelle.
On suit donc avec le sourire, deux jeunes femmes libres en vacances, faisant les 400 coups, vivant au jour le jour. Objectivement, ce n'est pas folichon, mais agréable. D'autant qu'on a droit à Vittorio Caprioli (l'éditeur et adversaire de Bébel dans Le Magnifique) en chef de communauté bien foireux.
Ca aurait pu donner un feel good movie sexy, avec un brin de nostalgie et de féminisme, mais Di Leo ne l'entendait pas ainsi. Il termine son film sur un ton très différent, même si on le voit venir de loin.
Et finalement, on a ne version féminine d'Easy Rider. Au premier abord, ça a l'air anachronique, la désillusion des hippies, c'était dès la fin des 60s, alors fin 70s, c'est pas franchement révolutionnaire. Mais en fait, ça ne traite pas des hippies, mais plutôt des femmes et du rapport à leur corps, c'est d'ailleurs la raison de la présence de la mère des triplés. Ca, c'est déjà plus novateur et intéressant. Même si c'est franchement glaçant et qu'à l'instar de Dennis Hopper, Di Leo ne prend pas de gants.
Du coup tout l'intérêt de la critique est dans cette balise spoiler, tant pis pour votre gueule!
pabelbaba a écrit: Cependant, contrairement aux comédies sexy, les femmes ici sont loin d'être ingénues et savent ce qu'elles veulent.
Et découvrent que ce qu'elles veulent, elles ne peuvent l'obtenir tant tout est désillusion. Au-delà de la fin glaçante (et de la plastique de Lilli Carati), c'est peut-être cet aspect qui m'amènerait éventuellement à le revoir un jour. A noter qu'il y a deux versions, une director's cut et une du producteur. La dernière est à éviter absolument car elle évacue la conclusion ainsi que la scène du début à la plage (elle aussi réussie).
Olrik a écrit:A noter qu'il y a deux versions, une director's cut et une du producteur. La dernière est à éviter absolument car elle évacue la conclusion ainsi que la scène du début à la plage (elle aussi réussie).
D'ailleurs, la copie uncut proposée par Artus, c'est les montagnes russes niveau qualité, dans le même plan tu passes d'un rendu bien défini a celui d'une vhs. Ca a du être un vrai bordel pour eux.
"Je mets les pieds où je veux Littlejohn et c'est souvent dans la gueule." Chuck Norris
Jed_Trigado a écrit:D'ailleurs, la copie uncut proposée par Artus, c'est les montagnes russes niveau qualité, dans le même plan tu passes d'un rendu bien défini a celui d'une vhs. Ca a du être un vrai bordel pour eux.
Vu pour ma part dans l'édition US de chez RaroVideo. Chouette définition pour la version du producteur :
Admirez cette qualité d'image, les amis !
Mais pour voir Ze version proposée en bonus, c'était beaucoup plus crade. J'imagine que pour la copie chez Artus, c'est notamment la scène de la plage et la scène finale, absentes donc dans la version du producteur, qui doivent faire pâle figure par rapport au reste.
Une comédie romantique avec Jim Carrey, chupper!!!
Je ne sais même pas quoi dire. Encore un truc pas ouf, emballé sans âme ni plus d'idée que ça alors que pitch pouvait permettre un tas de choses. On suit pour la 1.300ème fois le même canevas bien voyant de la romcom US lambda, si ce n'est que ce coup-ci le casting avait l'air cool. On a bien Carrey qui grimace, Zooey Deschanel en love interest mignonette, des têtes connues de séries TV pour faire tapisserie, mais on s'emmerde.
C'est rarement drôle, même quand ça s'en donne les moyens comme avec la vieille et son dentier ou l'interrogatoire à l'aéroport (la comparaison avec Harold et Kumar s'évadent de Guantanamo fait mal), ça manque vraiment d'un grain de folie. Parce qu'on a quand même Deschanel et Carrey, c'est autre chose de Hugh Grant et Jennifer Aniston. En plus c'est filmé façon série TV, sauf à deux moments bien voyants et complètement sans intérêt : le saut à l'élastique et la course à moto, qui sert tellement à rien en plus de n'avoir aucun sens...
Y'a quand même Helicopter de Bloc Party dans la BO et Danny Matterson avec une belle moustache, mais rien n'y fait, c'est chiant et prévisible. Le réalisateur a bien fait de se tourner vers le MCU.