Adaptation d'un roman de Keigo Higashino (auteur à succès dont je n'ai jamais pu lire plus de dix pages) par un metteur en scène qui, ses chambaras mis à part, se contente désormais de torcher des commandes impersonnelles... Un géochimiste, "interprété" par un membre du boys band Arashi (tout sauf un acteur donc), enquête sur des meurtres commis à l'aide de sulfure d'hydrogène par une personne capable de prévoir l'avenir... Les acteurs semblent tous sous Prozac dans ce film bien trop bavard, handicapé par un rythme atroce (la faute, en grande partie, à la mise en scène la plus paresseuse qu'on puisse imaginer). Ennuyeux et soporifique, Laplace's Witch n'a rien pour lui. Même Suzu Hirose et Lily Franky jouent comme des quiches (une première je crois), ça pose le niveau.
Pas encore trouvé de trailer pour le dernier Miike présenté a Cannes, First Love, mais deux extraits qui s'avèrent prometteurs (visiblement la note d'intention de revenir a ses premières amours V-cinema semble respectée) :
"Je mets les pieds où je veux Littlejohn et c'est souvent dans la gueule." Chuck Norris
Je crois que c'est Mark qui m'en parlait souvent à une époque, je vais peut-être le tenter.
"Our films were never intended for a passive audience. There are enough of those kinds of films being made. We wanted our audience to have to work, to have to think, to have to actually participate in order to enjoy them."
Enième preuve que le cinéma est mort : Takashi Miike n'a tourné aucun film cette année.
Comme tout le monde, il bosse pour Netflix. Ah non... Amazon ? Non plus. Apple ? Toujours pas...
Suis-je bête, il bosse pour Disney+ ! Il a en l'occurrence tourné une série coréenne (oui, oui) intitulée Connect. 6 épisodes dont la sortie est prévue pour décembre.