[Scalp] The Last Bastard Alive en 2021

[Mark Chopper]

Pas faux. Mais en tant que Poster Boy, il aurait explosé un panneau et l'image aurait été vendeuse

[Scalp]

7/10

The Fab Five de Jason Hehir - 2011

Du coup c'est le parfait complétement du doc de Laettner. The Fab Five c'est ptet bien la plus grand équipe de loser all time, alors en vrai y a eu des choke plus impressionnants, plus honteux ou plus drôles mais toute la hype qui a accompagné cette équipe a transformé le temps mort de Webber en action aussi marquante que Arconada ou le coup de boule de Zidane.
Avant de lancer j'avais peur que le documentaire passe sous silence la partie noire avec les pots de vins de Webber (au vu de son statut de "star" de tv aujourd'hui) mais non c'est bien abordé, bon c'est pas le plus important mais fallait que ce soit abordé. Le doc retrace donc l'histoire de cette équipe qui a révolutionné la NCAA, Michigan a donc réussit l'exploit de réunir 5 prospect de premier ordre, en général ça dépasse jamais 3 joueurs et Michigan deviendra la première équipe a aligner 5 premières année en titulaire : Webber (qui sera la star et celui qui fera la meilleure carrière, Jalen Rose (lui il se prend vraiment pas pour de la merde), Juwan Howard (qui a débarqué comme une star en NBA pour devenir petit à petit un bon role player) et Jackson et King, évidemment les moins forts du lot. Ca allait donner une équipe qui n'a absolument rien gagné mais qui reste plus connue que certaines équipes ayant gagner le titre, grâce à un savant mélange de merchandising et de culture du moment, C-Webb et ses potes ont profité de la vague hip hop qui allait déferler (y a même Ice Cube dans le doc) et ça cite d'ailleurs EPMD ou Big Daddy Kane, ils ont révolutionné les looks mais en voyant qu'ils se faisaient prendre pour des pigeons (produit de merchandising sans toucher un dollar) ils protesteront à leur manière.
Sinon niveau basket on revoit la défaite contre le Duke de Laettner en 92, une défaite contre une équipe au sommet alors que Michigan alignait des joueurs beaucoup plus jeunes et ça enchaine avec la saison 93 qui fera tout explosé à cause de la bévue de Webber qui précipitera son départ pour la NBA , et ce Fab Five aura finalement donc que 2 années d'existence.

[Scalp]

6/10

No Mas de Eric Drath - 2013

Documentaire qui va retracer la rivalité entre Sugar Ray Leonard et Roberto Duran, y a eu un film dernièrement avec Ramirez et c'était un bon gros film de merde et ce documentaire permet de mieux comprendre cette rivalité.
Sugar Ray Leonard c'est top 5 boxeur all time, ce qui est un petit exploit car le mec est même pas dans la catégorie reine des poids lourds mais il a définitivement marqué son sport mais il est tombé sur un os avec Roberto Duran, le tueur du Panama qui était pas venu en victime pour leur combat. Tout est donc remit en perspective avec cette rivalité forte, mais au début du documentaire je pestais car je trouvais que c"était unilatéral et on s'intéressait qu'au point de vu de Leonard mais la fin justifie cette approche, enfin cette fin et la personnalité de Duran. On a donc tout l'état d'esprit qui va entourer ce premier combat et la haine entre les 2 boxeurs, on a toutes les images d'archives de l'époque. Le combat sera épique et la défaite de Leonard sans aller a dire que c'était une grande surprise sera marquante. Et c'est après que le documentaire prend de l'ampleur avec cette revanche, avec un Leonard qui va s'entrainer comme jamais alors que Duran va profiter de la vie. Par contre a aucun moment ça dit qu'a forme égale Duran était meilleur et ça devrait car ce 2ème match c'est pas Leonard qui gagne mais bien Duran qui perd (ça enlève rien au talent de Leonard mais je pense qu'on minimise Duran ici, le mec c'est comme dans Rocky 2, il a perdu l'oeil du tigre et s'est embourgeoisé), déjà il abandonne avec son No Mas qui deviendra légendaire (un boxeur qui abandonne de lui même en tournant le dos à son adversaire c'est du jamais vu) mais aussi il était pas prêt pour ce combat et je trouve que c'est trop passé sous silence car on sent quand même le truc à la gloire de Leonard. Heureusement la dernière partie avec la rencontre entre les 2 boxeurs vieillissants se révèle touchante avec un Duran plein de fierté qui ne change pas sa version 30 ans après.

[osorojo]

Tu les mates où ces docus ?

[Scalp]

Disney+

[Alegas]

3/10

Mutafukaz de Shojiro Nishimi - 2017

Mouais même impression que pour la BD que j'avais lâché en cours de route. Alors si on enlève le coté gangsta de LA et le look des 2 héros il reste finalement pas grand chose, je suis un peu méchant en disant ça mais c'est une réalité et des citations ça suffit pas pour que ce soit sympa. C'est jamais passionnant, les perso sont jamais intéressants et puis les faire doubler par Orelsan et Gringe c'est une fausse bonne idée, en soi je les aime bien les 2 sauf que j'avais l'impression de mater Bloqué et pas un animé d'action, d'ailleurs c'est marrant dans le générique on a le nom du casting ricain et c'est d'un autre niveau quand même (RZA, Chicklis, Danny Trejo, Vince Staples, bon nous on a Alain Dorval aussi quand mêm et ça c'est toujours cool)
En fait avec le postulat WTF de début on pourrait attendre un animé 100 % action et fun et on est loin de ça, c'est même assez chiant, c'est bête car l'animation est vraiment cool et on reconnait bien le style de Run mais voilà un univers cool ça suffit pas à faire un truc sympa, faudrait qu'a coté de ça un minimum de scénario parce que là ça fait vraiment brouillon écrit quand il avait 12 ans quoi. Et c'est beaucoup trop sage, finalement y a vraiment une seule scène vraiment sympa c'est lors de l'attaque dans l'appartement mais clairement c'est pas non plus un truc de fou.
Et même si c'est des séries on est loin, mais très loin de Vermin et Last Man qui ont prouvé qu'on pouvait faire des animés d'action adulte, bon ça a ptet pas vocation a viser un public adulte, mais vu que c'est pas non plus pour gamin, je vois pas vraiment quelle est la cible de ce truc tout raté.

[pabelbaba]

Le scénario craint un peu. Ca mélange quelques trucs qu'on aime pour faire un mélange pas hyper original.

En revanche techniquement, ça assure. On a de vraies propositions visuelles et des scènes d'action qui ressemblent à quelque chose, ce qui est sacrément rare d'habitude.

[Scalp]

Y a 2 scènes d'action et le climax est nul. Ils ont fait un spin of western, pas sûr que ce soit moins nul.

[pabelbaba]

L'assaut de l'appart, la guerre des gangs, la scène de sniper, mais aussi la course poursuite avec le bébé et le chien, y'a un tas de scènes où ça bouge.

[Scalp]

8/10

Four Falls of Buffalo de Ken Rodgers - 2015

On est bel et bien face à la plus grande équipe de losers de tout les temps, mais c'est affirmation est un peu injuste car faire 4 finales de suite reste un exploit, encore plus en NFL, et ils l'ont fait avec le même groupe de joueurs. C'est injuste aussi car c'est la seule finale de sport US qui se joue sur un match, ce qui change vraiment des séries en 7 matchs. Les Buffalo ont quasiment à chaque fois faut leur pire match de la saison en finale, y accéder véritablement que la première qu'ils ont été en mesure de gagner.
Le doc revient donc sur ces 4 années où l'équipe est passé de chouchou à la risée de tous, alors qu'on parle de l'équipe la plus victorieuse sur cette période et qu'ils ont des sacrés fait d'armes comme cette victoire en demi finale avec le quaterback remplaçant en étant mené 35-3 à la mi-temps, un scénario digne d'un Milan-Liverpool.
Tout les joueurs reviennent sur cette période et on sent le seum intersidéral qu'ils ont, car oui faire 4 finales est un exploit mais les perdre les 4 encore plus. Et puis on parle de Buffalo, une ville qui a rien à part son équipe de foot, bon maintenant y a Griselda mais clairement Buffalo c'est une ville osef.
Un doc vraiment passionnant avec des témoignages poignants (Norwood le mec qui rate le coup de pied de la première finale est au bout de sa vie quand il en parle).

[Scalp]

4/10

Il Divin Codino de Letizia Lamartire - 2021

Le biopic reste un genre bien spécial, surtout celui d'un sportif, encore plus un sportif dont on a vu la carrière, alors même si on est pas devant un doc c'est difficile de faire abstraction de plein de choses. Ici on parle de Baggio, un des plus grands footballeurs de l'histoire qui a une carrière presque atypique ou du moins en dents de scie et le film ne retranscrit ni l'un ni l'autre. Quand le joueur quitte la Fiorentina pour la Juve il se fit insulter par ses anciens supporters, à la Juve il devint le meilleure joueur du monde sous le maillot de la Juve, c'est simple ce passage dans le film c'est une ligne de dialogue, et l'intro à la Fiorentina on retient rien si ce n'est qu'il est devenu bouddhiste. Alors après on a forcément le plus grand échec de sa carrière avec la coupe du monde et son pénalty, mais là encore le film est très fade, tu sens que ça veut mettre un conflit entre lui et son entraineur Sacchi mais c'est bien trop timide (et ça parle trop rapidement du fait qu'il a été en conflit avec tout ses entraineurs). Et alors après pourquoi se faire chier à raconter la suite de sa carrière qui le voit notamment passer par les 2 Milan et passer pas loin d'éliminer la France en 98, on a une ellipse où on le retrouve donc au plus bas de sa carrière, sans club, et il renait de ses cendres avec Brescia, pour le coup c'est le meilleur passage du film même si bien trop court, mais par contre la déception de sa non sélection pour une dernière coupe du monde est bien retranscrite car même a plus de 35 ans à l'époque, il méritait cette sélection, et pour le coup cette fin avec les supporters est une belle scène, déjà avant c'était bien avec son père. En fait c'est con car si le film avait été au niveau de la dernière demi heure on aurait eu un truc sympa mais là c'est quand même forcément décevant si on aime le mec et c'est dur de juger la qualité du film là. Mais foncièrement sur la forme c'est clairement pas fou, et les matchs de foot bon bein c'est des matchs de foot dans un film, ça ressemble à rien après vu que ça reprend des matchs ayant vraiment été joué on est dans le mimétisme et les images d'archives. Après l'acteur principal est bon, rien à redire sur ça.
Clairement si on connait rien du joueur ça peut faire le taf même si il manque tellement d'info, on oublie par exemple que le terme 9.5 a été créé pour lui, en fait j'ai l'impression que ce film manque de respect à son talent hors norme, mais si on aime le joueur, ça sert à rien de perdre 1h30.

[maltese]

Ah mais putain, je croyais que c'était un documentaire qui devait sortir sur Baggio, pas un biopic

Déception du coup, alors qu'il y aurait de quoi faire dans le documentaire passionnant façon Senna ou The Last Dance vu sa carrière (putain son penalty raté en finale du mondial 1994, c'est vraiment un truc qui m'a traumatisé quand j'étais gosse, le foot dans ce qu'il a de plus dramatique et de plus passionnant - et je me souviens d'une interview "récente" sur SoFoot dans laquelle il disait qu'il ne dépassera jamais cet événement, qu'il y pense encore tout le temps, l'horreur ).

Là, vu ce que tu en dis, mouais, ça parait clairement pas terrible. Les films sur le foot, de toute façon...

[Scalp]

Je pensais aussi que c'était un doc

[Scalp]

6.5/10

Wrath of Man de Guy Ritchie - 2021

La dernière fois que j'avais aimé un film de Guy Ritchie c'était la première fois que j'avais vu Snatch (oui parce que bon ça se revoit pas) et depuis je trouvais vraiment que c'était une des pires filmographies de ces 20 dernières années, pour moi il est dans la division d'un Paul Anderson ou d'un John Moore, la division des tocards. Donc aimer un film de Ritchie était pas au programme encore plus quand le film en question est un remake du Convoyeur, à savoir un des derniers grands polars français. Mais au lieu d'avoir un bête copier coller on a un Statham movie, et pas le Tatane des trucs pourris comme Parker ou Hobbs, non le Tatane bien badass de Safe. Mais un Statham movie ça voulait pas dire que ça allait être bien car ça restait un film de Ritchie et Ritchie c'est un putain de kéké qui se prend pour un génie et qui parasite tous ses films de gimmick de mise en scène à la con, et ici on dirait un film d'un autre mec. Alors on a bien une narration éclatée par moment avec un flashback et une attaque de fourgon vu sous plusieurs points de vues mais tout le reste du film est d'une sobriété surprenante et le mec se permet même de faire un climax de 30 minutes qui tient clairement la route en terme de réal avec une vraie putain de tension, c'est tellement efficace que ça sent le réal de seconde équipe, ça peut pas être Ritchie.
Du convoyeur on garde juste le mec qui devient convoyeur pour se venger et on a bien une taupe dans l'équipe (tricard immédiatement) mais très vite on entre dans du Statham movie, ainsi on a une vraie bonne séquence d'action où il éclate la tronche de ce tocard de Post Malone d'ailleurs et après cette scène le film se démarque donc du Boukhrief, je vais spoiler ce qui change mais même si c'est sans surprise, le coté sans concession et badass fait plaisir, Statham ici il est en monde rien à battre, il veut juste se venger et à n'importe quel prix, il est là pour péter des tronches et balancer des punchlines, donc autant dire qu'il est dans le genre de rôle qu'il maitrise, il a pas besoin de jouer.
Après 40 minutes de film Ritchie arrive à relancer l'intérêt pour le film en grillant ses cartouches et j'avais un peu peur de la durée qui approchait des 2h mais il s'en sort plutôt bien et j'ai pas eu l'impression de voir un film avec des scènes en trop (enfin tout le chapitre sur Jason et son fils c'est pas forcément utile mais c'est clairement badass), ici donc pas de surprise sur Statham et il décide de donner beaucoup de scènes à son équipe de braqueurs emmené par le toujours bon Jeffrey Donovan et un surprenant Kyle Eastwood clairement convaincant en enculé, par contre Andy Garcia il a 2 scènes (vraiment), Josh Harnett 3 (mais il est étonnant bon) et il conclut donc son film sur un braquage de près de 30 minutes vraiment très efficace, j'étais choqué de pas voir de ralenti, de pas voir de trucs qui servent à rien et quand on s'est touché devant le dernier Sollima ben ce bon vieux Ritchie fait beaucoup mieux ici, et ouais, qui sait je vais ptet devenir une Ritchie Biatch et revoir à la hausse Sherlock.
Bref le 26 mai 2021 j'ai dis du bien d'un film de Guy Ritchie.

[Mark Chopper]

J'ai failli le dl ce matin. Et puis j'ai vu que c'était Guy Ritchie, du coup j'ai zappé. Tu me surprends.