[Scalp] The Last Bastard Alive en 2021

[lvri]

Je prends mon café noir avec un sucre si tu veux tout savoir mais quand je vais (j'allais, plutôt) au café du coin ça m'arrivait de me faire un petit latte au lait de soja en gros bobo des familles.

Je serais incapable de boire un café sucré maintenant...

Le quinoa n'a aucun goût.

Clairement... Mais bien cuisiné ça peut être sympa, et surtout léger comparativement à la semoule par exemple

Pardon Scalp, ton topic critique s'est transformé en The Last Cooker Alive

[Alegas]

Merci pour le crash-test. C'est con, j'avais envie d'y croire.

La même.
Bon, je tenterais quand même le soir où j'aurais envie d'un truc à mater en mode brain off.

[Scalp]

J"étais parti pour un 8 et puis déception.

[Alegas]

4,5/10

Monsieur Klein de Joseph Losey - 1976

J'avais pas vraiment d'attente particulière car je suis pas vraiment fan de Losey mais bon le Delon des 70's y a quand même des bonnes choses et puis le pitch était intéressant. Mais j'ai suivi ça d'un ennui poli, Alain Delon est un anti héros comme souvent mais ici son coté froid fait que j'en avais vraiment rien à foutre du sort de son personnage et la découverte de qui est Monsieur Klein très vite même le pourquoi est relégué au second plan, malgré les emmerdes qu'il accumulait. On suit donc le parcours de Robert Klein (impeccable Delon malgré tout), un français qui profite de la guerre pour s'enrichir tranquillement (très bonne séquence avec Jean Bouise), d'ailleurs le portrait de cette France occupée est bien foutue avec notamment cette première scène où le racisme était la norme (première scène d'ailleurs aucune utilité au récit en soi mais utile pour comprendre l'état d'esprit généralisé de cette France occupée ). Et puis l'intrigue va donc se lancer avec Delon qui se découvre un homonyme juif, alors à chaque fois qu'on a un homme en quête d'identité et qu'il y a un double on parle de récit Kafkaien mais sérieux ici à part un ou deux plans par ci ou là (face à la logeuse avec le rasoir ou ce plan devant le miroir dans le restaurant) c'est vraiment pas suffisant pour y voir une vraie ambiance à la Kafka, c'est un plus un drame sur un mec qui est entrain de tout perdre qu'autre chose et on peine vraiment à s'intéresser à cette quête identitaire. Et il va effectivement perdre beaucoup, il croyait que le fait d'être français allait suffire mais faute de justement pouvoir le prouver il se retrouve dans le rôle des juifs qu'il "volait" au début du film, alors l'ironie de la situation ne suffit pas à dire que c'est un bon film, bien sur c'est un pan de l'histoire qui aura toujours un intérêt mais ici le récit est beaucoup trop laborieux (ça se traine vraiment) pour que ça évoque plus qu'un ennui poli malgré la coté immonde de certaines séquences (et évidemment cette fin est puissante mais bien trop tardive pour sauver le film).

[Scalp]

5.5/10

Escape to Victory de John Huston - 1981

C'est drôle car ce film est jamais évoqué quand on parle de la carrière de Stallone, alors oui c'est clairement pas un grand film mais c'est aussi clairement son film avec le réalisateur le plus prestigieux car si y a bien un truc qu'on trouve pas dans la carrière de Sly c'est des grands réal bon y a Mangold quand même mais par rapport à un Schwarzy ou même un JCVD c'est vraiment pas la joie. Et ici il tourne pas avec n'importe qui John Huston c'est un mec qui a quand même Asphalt Jungle et Sierra Madre dans sa filmo. Alors c'est un film mineur aussi bien pour Sly que Huston mais ça reste un film avec un vrai capital sympathie, déjà par son casting : Sly, Michael Caine, Von Sydow (chouette perso qui aurait mérité plus de scènes) et donc Pelé (on trouve aussi des français avec Stevenin et Carole Laure). Le film est un mélange de la Grande Evasion et The Longest Yards (sans le coté second degré) avec ces prisonniers de guerre qui vont faire un match de foot contre les matons anglais tout en préparant leur évasion. Malheureusement le film est marquant dans aucun des 2, c'est vraiment du sous Grande Evasion avec Sly qui rejoue Steve McQueen et même si j'aime bien Sly il ne peut pas être aussi cool que McQueen et on voit que c'est vraiment sa source d'inspiration ici mais personne peut égaler McQueen, Caine quant à lui est égal à lui même et la partie évasion ça va pas chercher bien loin, y a pas vraiment de séquence qui sort du lot quand au foot que dire, y a aucun film qui a réussit à filmer ce sport et pourtant ici on a pas des nobody pour jouer mais Pelé, Bobby Moore ou bien Osvaldo Ardiles donc autant dire des mecs qui savent quoi faire du ballon rond sauf que jamais un film ne pourra retranscrire un match de foot alors que contrairement le foot US c'est bien mieux au cinéma qu'en vrai (marche aussi pour le Baseball). Mais le plus gros problème du film c'est l'importance du match qui est pas bien (voir pas du tout) retranscrite dans le film du coup quand ils ont le choix entre s'évader et gagner le match pour moi y a vraiment pas dilemme faut s'évader et on comprend vraiment pas le choix de ces hommes à ce moment là. Par contre après ce passage le film gagne enfin en dramaturgie et le match devient même intéressant à suivre, alors que jusque là il était complètement osef, et c'est même marrant de voir Sly en super gardien et puis Pelé qui part pour un retourné ça a quand même de la gueule, alors ça aura toujours un coté factice à l'écran mais ça a la classe. C'est bourré de défauts mais ça reste plaisant à suivre.

[maltese]

C'est bourré de défauts mais ça reste plaisant à suivre.

Le commentateur allemand du match me faisait toujours bien marrer avec sa propagande, "La foule est en délire!"
Et la musique de Conti renforce bien l'aspect héroïque (factice) du film et du match

[Scalp]

7.5/10

Mystery Alaska de Jay Roach - 1999

"I play hockey and I fornicate, 'cause those are the two most fun things to do in cold weather."

Alors ce film il était complètement passé sous mon radar, et autant les premiers Russell Crowe (en gros tout ce qu'il a fait avant LA Confidential) ils sont pas connus pour d'excellentes raisons (c'est de la merde) celui là c'est un mystère, maias faut dire que le nom du réal est pas engageant : un mec spécialiste de comédie pas drôle (faut vraiment être fou pour trouver des qualités à Austin Powers et aux merdes avec Stiller). Et contre toute attente c'est vraiment un chouette film, un vrai bon feel good movie. Alors y a pas grand chose d'original c'est un film de sport dans ce qu'il a de plus noble mais pas que, c'est aussi une petite tranche de vie dans cette petite ville d'Alaska où tout le monde se connait. Le pitch est quand même cool avec suite à un article dans la bible Sport Illustred, la petite équipe locale se voit proposer un match de Hockey contre les Rangers, c'est comme quand un petit club en coupe de France se retrouve face au PSG, sur le papier y a aucune chance mais l'incertitude du sport fera le reste. Alors pour rendre ça crédible on a la différence de température avec des locaux habitués à jouer sous moins 20 degrés (et l'idée de faire durer l'hymne national est bien marrante) et sur un étang. Tout le début du film c'est d'abord savoir si on peut accepter ce match car y a le risque de se faire ridiculiser (tout en découvrant chaque personnage, ils ont tous une petite scène) et après un évènement on passe en mode entrainement avec Burt Reynolds qui pas vraiment beaucoup de scènes mais alors quand il est à l'écran il vole le film et pourtant on a un casting de fou avec Crowe quand il était au top de son charisme (et il a vraiment un super rôle), et tout les seconds rôles c'est des mecs qu'on est toujours content de voir avec notamment Kevin Durand, Ron Eldard ou Adam Beach.
Evidemment dans ce genre de film on attend le climax pour juger de la qualité définitive du film et ça fonctionne à fond ici, avec un match qui doit bien approcher des 30 minutes, c'est épique, prenant, drôle, porté par un super score de Carter Burwell et des sacrées séquences et un final à la hauteur des espérances.
Le genre de film quand tu le lances, tu sais exactement ce que tu vas voir et une fois que c'est finit t'es content de ce que tu as vu.

[Mark Chopper]

Alors ce film il était complètement passé sous mon radar

Je me demande s'il est sorti en France en fait (même en DVD, ça me paraît inédit).

[Scalp]

Jamais entendu parler jusque là.

[ril]

Je me souviens l'avoir vu dans mon videoclub.

[Mark Chopper]

C'est le vaccin qui te fait délirer

EDIT : d'après Wiki, le seul doublage français qui existe est québécois.

Ah sinon Scalp, Mort ou vif a été tourné avant L.A. Confidential et c'est un bon film. L'exception qui confirme la règle.

[Scalp]

Il est pas sorti en France après le Raimi ?

[Mark Chopper]

Le Raimi est sorti en 1995. L.A. Confidential deux ans plus tard.

[ril]

J'ai vu le film pourtant, je sais plus où alors.

[Jed_Trigado]

faut vraiment être fou pour trouver des qualités à Austin Powers

C'est bien, tu commences a te rapprocher d'Alegas.