[Alegas] Mes Critiques en 2021

[Mark Chopper]

Mais arrête. Il n'en aimera aucun autre.

(C'est toi en plus qui l'as mal orienté avec Kitano en lui faisant croire que Aniki était son meilleur.)

[Scalp]

Ben c'est son meilleur.

[Mark Chopper]

T'es le seul au monde à le croire. Et il a mis 3,5.

[lvri]

j'aimais pas trop Hisaishi chez Kitano

[Mark Chopper]

Il préfère ça :



(Il connaît la choré par choeur)

[Val]

Pas un mot sur le musique?

[pabelbaba]

Alain Souchon?

[Alegas]

Il préfère ça :



(Il connaît la choré par choeur)

Mais effectivement Hisaishi chez Miyazaki là pour le coup c'est une autre histoire : j'aime quasiment tout. C'est plus lyrique, plus symphonique, plus épique, ça n'a plus grand chose à voir avec ce qu'il fait chez Kitano.

[Val]

Alain Souchon?

Référence à l'accent vu ta faute de frappe.

(Quelle tristesse de devoir expliquer ses vannes)

[Mark Chopper]

Mais effectivement Hisaishi chez Miyazaki là pour le coup c'est une autre histoire : j'aime quasiment tout. C'est plus lyrique, plus symphonique, plus épique, ça n'a plus grand chose à voir avec ce qu'il fait chez Kitano.

J'adore les deux facettes de Hisaishi, symphonique pour Miyazaki et minimaliste pour Kitano.

[pabelbaba]

Alain Souchon?

Référence à l'accent vu ta faute de frappe.

(Quelle tristesse de devoir expliquer ses vannes)

Merde, j’aurais dû le voir.

[lvri]

Mais effectivement Hisaishi chez Miyazaki là pour le coup c'est une autre histoire : j'aime quasiment tout. C'est plus lyrique, plus symphonique, plus épique, ça n'a plus grand chose à voir avec ce qu'il fait chez Kitano.

J'adore les deux facettes de Hisaishi, symphonique pour Miyazaki et minimaliste pour Kitano.

Tout n'est pas symphonique côté Miyazaki. Beaucoup de thèmes, notamment sur les premiers films, ont été produits avec peu de moyens, voire même un synthé. Par contre, c'est clairement plus lyrique.

Perso, les premières fois où j'ai entendu les thèmes de Hisaishi chez Kitano, j'avais surtout un gros ressenti synthé issus des eighties qui m'a surpris... Mais ça fonctionne superbement bien, et certains thèmes sont à tomber. Pour le coup, un concert symphonique Kitano me plairait vraiment car certains morceaux prendraient une ampleur assez énorme (mais perdraient sûrement l'efficacité qu'ils ont dans les films).

[Alegas]

Vu le nombre de concerts que donne Hisaishi, ça a déjà dû être fait, non ?

[lvri]

100% Kitano, je ne sais pas. Mais il a déjà joué quelques morceaux ici ou là. Lors de son dernier concert en France, il avait joué un morceau de Kid's return de mémoire (à confirmer).

[Alegas]

8 femmes de François Ozon
(2002)

Second film de Ozon que je découvre, et à défaut d’y trouver un bon film j’ai quand même bien plus apprécié la proposition que Swimming Pool. Avec seulement deux films, je peux déjà dire que Ozon doit être un mec plutôt fan d’Hitchcock puisqu’il convoque son influence à chaque fois, et ici on est un peu dans quelque chose entre Le crime était presque parfait et du Agatha Christie : un meurtre, un huis-clos, une poignée de suspects, l’originalité venant du fait qu’il n’y a pas d’inspecteur pouvant jouer la neutralité, ici l’enquête est menée par des potentielles meurtrières.

Si ce point de départ est plutôt alléchant, Ozon part un peu trop dans la recherche inutile d’originalité dans son traitement : que le côté théâtral soit marqué, pourquoi pas vu que c’est tiré d’une pièce, mais pour le coup non seulement je ne pige pas il y a cette légèreté ambiante alors que l’histoire se prête à quelque chose d’assez noir et mélancolique, et surtout je ne comprend absolument pas ce choix étrange de virer à plusieurs reprises le film dans la comédie musicale. Entendons-nous bien, cette orientation apporte quelques jolies scènes (la reprise de Dalida notamment), mais ce n’est jamais réellement justifié, et du coup il y a un côté gadget qui se dégage de ces passages qui sortent constamment du récit (les chansons ne font pas avancer l’histoire).

A côté de ça, le film vaut surtout le détour pour ce qui était, et est sûrement encore, le plus beau casting féminin de l’histoire du cinéma français. De mémoire, on a jamais autant rassemblé d’actrices francophones prestigieuses dans un seul et même film, et même si elles ne sont pas toutes inattaquables (Ledoyen, comme souvent, montre très vite ses limites de jeu, et Huppert donne l’impression de toujours jouer le même rôle de vieille coincée ), ça fait quand même plaisir de voir un projet pareil, sans volonté de féminisme forcé derrière. Pour le reste, ça se regarde mais ça s’oublie vite, Ozon filme ça de façon très plan-plan, ce qui confirme l’impression que j’avais comme quoi le film allait surtout valoir le coup pour son casting et son histoire d’enquête. N’empêche, tout le côté original du film m’a rappelé que ce genre de projets rafraîchissants manquent dernière dans notre paysage cinématographique actuel, et quand on voit que le film avait fait plus de trois millions d’entrées à sa sortie, ça mine un peu le moral de se dire qu’aujourd’hui ça ferait au mieux quelques centaines de milliers au box-office.

5,5/10