[Caducia] Critiques en 2021

Modérateur: Dunandan

Peggy Sue s'est mariée - 4/10

Messagepar caducia » Dim 21 Mar 2021, 09:13

Peggy Sue s'est mariée

De Francis Ford Coppola
avec Kathleen Turner, Nicolas Cage

USA
Genre : comédie dramatique
Durée : 01h40min
1985

4/10



Image


Synopsis

1985 : les anciens du lycée Buchanan, classe 1960, se retrouvent pour leur vingt-cinquième réunion. Ce soir, ils sont venus en habit d'époque, jupes gonflantes, robes des sixties, brosse et nœuds pap' pour les garçons. Peggy, très populaire en 1960, se retrouve reine de la soirée avec pour partenaire son mari, Charlie, le rocker. Mais ce tandem si brillant jadis est sur le point de se séparer. Revoyant son mari dans sa prime jeunesse, Peggy, encore amoureuse, s'évanouit. Elle s'enfonce dans le rêve et revit ces fameuses années 1960...


Découverte pour ma part et grosse déception à l'arrivée.
Visuellement capable du pire comme du meilleur, Coppola nous transporte dans les années 60. Un concours de vêtements flashy, pailletés, kitschissime et de coiffures méga moumoutées (et non je n'avais pas encore vu une des pires coiffures /coloration de Cage). En raison de la structure du film et du script, les jeunes lycéens sont joués par des adultes. Il faut donc faire beaucoup de concessions pour rentrer dans l'histoire.

Si votre cerveau arrive à mettre de coté les images qui vous décollent la rétine, vous allez surement essayer de vous raccrocher à l'histoire tirée par les cheveux où l'héroïne replonge dans ses années lycée via un phénomène inexpliqué pour revivre quelques jours afin de changer ou non des moments clé.

Les séquences les plus fortes et réussies sont pour moi l'introduction et son final, l'entre deux est assez fade, répétitif tournant autour des amours de Peggy Sue. On enchaine les bals, les soirées, les cours… Peggy Sue s'est marié manque clairement de diversité culturelle avec des lycéens stéréotypés, sans personnage secondaire attachant ou développé de façon suffisante.
Grace à ce voyage temporel, elle pense pouvoir ne pas refaire les erreurs qui l'ont conduit à divorcer et trouver l'amour véritable.
Coppola fait bosser sa famille avec sa fille et Nic Cage, pour le meilleur mais ici plutôt pour le pire du pire.
Il n' a rien à sauver dans le rôle de Cage qui a failli se faire virer plusieurs fois mais ça aurait été la meilleure chose qui aurait pu arriver au projet, car rien ne va.
Kathleen Turner n'est pas renversante, avec un jeu inégal mais ça n'a pas du être facile de jouer face au tocard de Cage.

Le film était surement a l'époque précurseur dans son mécanisme et son idée originelle qui n'est jamais exploité efficacement émotionnellement où l'héroïne est seule à être touchée de revoir des proches disparus. Un concept qui a fait des petits avec moult projets similaires "Il était temps" qui reprend le principe est pourtant plus minimaliste dans sa production et mille fois plus percutant.

Même avec toute l'indulgence du monde, difficile de digérer ce Coppola mineur, qui aurait du mieux écrire ses personnages pour les rendre a minima empathiques et intéressants.
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Silence des agneaux (Le) - 7,75/10

Messagepar caducia » Lun 05 Avr 2021, 09:00

Le Silence des agneaux

De Jonathan Demme
avec Anthony Hopkins, Jodie Foster

USA
Genre : policier
Durée : 01h58min
1991

7.5/10



Image


Synopsis

Un psychopathe connu sous le nom de Buffalo Bill sème la terreur dans le Middle West en kidnappant et en assassinant de jeunes femmes. Clarice Starling, une jeune agent du FBI, est chargée d'interroger l'ex-psychiatre Hannibal Lecter. Psychopathe redoutablement intelligent et porté sur le cannibalisme, Lecter est capable de lui fournir des informations concernant Buffalo Bill ainsi que son portrait psychologique.


Révision d'un classique qui permet de redécouvrir quelques détails au delà de l'histoire du serial killer.
Comme pour de nombreux vieux films, le public souffre avec les enquêteurs et le manque de moyens de l'époque où les méandres administratifs et les limites technologiques n'aident pas à l'avancée de l'enquête.
"Le Silence des agneaux" marque un tournant dans le genre, car Clarice Starling est l'une des 1eres femmes enquêtrices qui ne soit pas reléguée au second rôle ou comme coéquipière.
En parallèle du coté thriller, le spectateur suit le parcours de la jeune stagiaire qui doit faire ses preuves en tant que rookie mais aussi gagner la crédibilité de ses confrères en tant que femme. Jonathan Demme souligne le male gaze contant autour de l'agent du FBI dévisagée quand elle parcours le long couloir l'amenant jusqu'à Lecter ou celui d'agents masculins qui surplombent la petite Clarisse dans un ascenseur.
Gagner le confiance de ses supérieurs ne se fait pas en claquant des doigts. Clarisse doit donner de la voix pour dégager certains interlocuteurs qui parasitent l'enquête.

Jonathan Demme propose un certain réalisme dans sa proposition de la jeune recrue qui reste professionnelle dans son discours, ses procédures et face à Hannibal mais qui dans les moments de relâchement, montre qu'elle contient tous ses sentiments et qu'elle souffre face à ses horreurs.

Pas certaine qu'un film similaire puisse être produit d'une façon similaire de nos jours car sur le terrain, Jodie Foster ne fait très crédible en comparaison avec les personnages féminins modernes qui sont aussi balaise qu'un John McLane sur le terrain. On voit J Foster peu affirmée dans ses gestes surement à cause de la peur, de sa condition physique mais c'est surement plus proche de la réalité que de voir des héros sans aucune faille, ni sentiment. Ce manque d'affirmation, ces errances dans l'enquête entretiennent le suspense et forge une forte empathie envers son héroïne.

L'autre élément fort du silence des agneaux réside dans le marchandage entre Lecter et Clarisse qui retourne la position de forces FBI/détenu.
Ce qui faisait la force d'un épisode de Columbo c'était que l'enquêteur discutait pendant tout l'épisode avec le meurtrier, ce qui apportait le petit plus à une enquête linéaire classique.
La structure du Silence des agneaux permet au bad guy de se sortir de l'ombre le temps de quelques interrogatoires et de donner ce qu'il veut en pâture aux agents, en prenant un malin plaisir à les manipuler ou les humilier au passage.

Le point faible réside dans le perso de Buffalo Bill censé être au cœur du récit, mais qui n'est pas bien exploité et plutôt ridicule. Heureusement que ses apparitions restent très secondaires.
Le coté glauque aurait pu être plus appuyé, mais la plupart du temps Demme choisit la suggestion plutôt que de montrer la violence crue.

La mise en scène reste aléatoire dans sa qualité, au somment dans les joutes verbales carcérales mais très plan-plan dans ses plans extérieurs.
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Dernier métro (Le) - 6,75/10

Messagepar caducia » Dim 11 Avr 2021, 16:59

Le Dernier métro

De François Truffaut
avec Catherine Deneuve, Gérard Depardieu.

Fr
Genre : drame
Durée : 02h13min
1980

6.75/10


Paris, septembre 1942. Lucas Steiner, le directeur du théâtre Montmartre a dû fuir parce qu’il est juif. Sa femme Marion Steiner dirige le théâtre et engage Bernard Granger, transfuge du Grand Guignol, pour jouer à ses côtés dans « la Disparue », que met en scène Jean-Louis Cottins. Jusqu’au soir de la générale, la troupe subit les menaces du virulent critique de « Je suis partout », Daxiat, dont l’ambition est de diriger la Comédie-Française. Et si, par amour pour sa femme, Lucas Steiner avait fait semblant de fuir la France et était resté caché dans la cave de son théâtre pendant toute la guerre…

Découverte de ce film culte. "Le dernier métro" s'adresse aux amoureux de la scène théâtrale et bénéficie d'excellents interprètes avec le duo Depardieu/Deneuve.
Ca fit bizarre de revoir un Gérard jeune, au physique imposant mais tout en sensibilité et politesse lorsqu'il évolue dans le théâtre Montmartre et cache admirablement sa face cachée de résistant et de forceur. Une fougue grandement refoulée qui ne demande qu'à exploser.
Catherine Deneuve est aussi remarquable, reste tout à fait gracieuse malgré des coiffures aussi hideuses qu'improbables. Une femme de poigne qui feinte de porter la culotte en l'absence de son mari, pas si absente que ça finalement et continue à lui faire la popote alors que Monsieur n'a que ça à faire ses journées.
De très beaux seconds rôles qui donnent le petit plus d'humanité à ces théâtreux, un bémol sur Sabine Haudepin qui est clairement en dessous du lot.
Les limites entre théâtre et réalité se font de plus en plus floues.

Même si l'histoire générale est bien trouvée et ficelée, on a l'impression que les personnages gardent toujours une certaine retenue (mis à part un dérapage du perso de Depardieu), tout reste très poli et respectueux avec une hypocrisie générale. Comme une bombe à retardement, on assiste au coup de foudre bien trop tardivement, le récit fait beaucoup de détours inutiles.
Tout le monde est honnête mais doit succomber au marché noir et détourner les lois pour continuer une vie normale, faire des petits arrangements, des serrages de paluches, des graissages de patte. Des artistes qui arrivent à passer entre les gouttes.
Truffaut éclipse presque quasiment tous les soldats allemands, préférant nous faire des rappels de leur omniprésence à travers les media, la censure, les règlements.

Truffaut souligne que coute que coute, l'art demeure indispensable pour tout simplement continuer à vivre, divertir, que l'esprit du public puisse s'évader le temps d'un spectacle et oublier cette guerre. Une scène où la liberté n'est pas illimitée mais qui préserve un coté sacré et respectée même de l'ennemi.
Comme quoi le Covid est plus fort que les nazis.

Un film pour ceux qui aime le coté désuet et les rythmes lancinants.
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Film: Dernier métro (Le)
Note: 9/10
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Auteur: Dunandan

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Wonder Boys - 4/10

Messagepar caducia » Dim 18 Avr 2021, 07:54

Wonder Boys

De Curtis Hanson
avec Michael Douglas, Tobey Maguire

USA
Genre :comédie dramatique
Durée : 01h50min
1980

4/10


Grady Tripp (Michael Douglas) a eu la chance et l'infortune d'écrire durant sa jeunesse un roman culte salué par une critique unanime et vendu à des centaines de milliers d'exemplaires. Mais depuis sept ans, ce wonder boy dont on espérait tant n'a rien publié, se contentant d'un modeste poste d'enseignant.


Image

Une pseudo comédie au casting très impressionnant de prime abord.
Le pitch tourne autour d'un prof de littérature (M Douglas) qui dans un passé lointain a publié un bouquin de qualité et primé mais qui en apparence est en perte de vitesse du point de vue inspiration.
Grady prend sous son aile James Leer (Tobey Maguire), un élève surdoué mais qui est la tête de turc de son université. Hélas "wonder boys" n'a jamais la trempe du cercle des poètes disparus ou d'un film où un prof du ZUP insuffle l'envie de créer à ses élèves.
Ici, la situation est plutôt inversée car Douglas n'a rien à apprendre à son protégé, c'est plutôt son jeune prodige qui va lui redonner de l'inspiration et lui donner du recul sur ses choix de vie.
M Douglas livre une très bonne interprétation et assume les looks improbables en mode clochard qui devient attachant car pas megalo mais simplement humain.
"Wonder Boys" possède des aspects comiques qui font rarement mouche, ainsi les héros subissent de nombreuses péripéties plus anecdotiques les unes que les autres qu'on les oublie en un clin d'œil. Sur ce fil rouge viennent se greffer des personnages secondaires et histoires parallèles qui là encore servent de vains remplissages.
Tobey Maguire est soi disant un génie en mode pseudo autiste mythomane, son air tellement hautain n'inspire jamais l'empathie mais la pitié.
Quelques acteurs/actrices accessoires sous exploité(e)s : Katie Holmes, Frances McDormand, Robert Downey Jr, Alan Tudyk...
Un sac de nœuds qui rend perplexe manquant d'excentricité , un film soit disant culte...
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Film: Wonder Boys
Note: 3/10
Auteur: Scalp
Film: Wonder Boys
Note: 5,5/10
Auteur: Alegas

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Re: [Caducia] Critiques en 2021

Messagepar pabelbaba » Dim 18 Avr 2021, 08:20

Dylan avait spécialement composé un morceau pour la BO. Il était bien sympa d'ailleurs.

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Sinon, oui, j'aime les nibards. :chut:
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Colline a des yeux (La) - 7/10

Messagepar caducia » Lun 03 Mai 2021, 20:31

La Colline a des yeux

De Alexandre Aja
avec Aaron Stanford, Kathleen Quinlan, Vinessa Shaw

USA
Genre : Epouvante-horreur
Durée : 01h43min
2006

7/10



Image


Synopsis

Pour fêter leur anniversaire de mariage, Big Bob Carter, un ancien policier de Cleveland, et sa femme Ethel ont demandé à leur famille de partir avec eux en Californie. Big Bob est sûr que faire la route tous ensemble les aidera à resserrer des liens familiaux un peu distendus.


Un remake signé Aja, efficace dans son ensemble, qui déstabilise le spectateur par son coté inattendu, totalement imprévisible.
Aja présente une famille quasi idéale, ce qui devient presque le défaut majeur du film. Les tueries débutent assez tardivement (entre 30 et 45 minutes), ce qui est une bonne chose car la tension monte peu et à peu, le spectateur découvre l'univers désertique où évoluent ce peuple mystérieux. Ce n'est pas pour autant qu'Aja choisit de nous dépeindre des protagonistes de façon poussée.
Quelques tetes connues Emilie de Ravin, Ted Levine et Aaron Stanford (que je n'ai pas du tout reconnu) qui a un peu le même look que son réalisateur.
Malgré les personnages stéréotypés, chaque perte d'un membre de la famille se fait dans la douleur et l'empathie fonctionne par le coté clairement injuste, gratuit et hyperviolent des mises à mort.

Le rythme est bien géré, ainsi que les décors labyrinthiques aux cotés cabinets de curiosité et apocalyptiques aussi déglingués que des habitants.
Les maquillages à l'ancienne ont pris un sacré coup de vieux et passent mal à l'écran.
Une violence primaire et malsaine, une guerre de clans entre de bons citoyens modèles qui veulent de venger des sacrifices de leurs versus l'extermination sans discrimination de n'importe quel quidam par des cannibales qui ont condamner leurs générations successives à hériter de leurs malformations.
Façonné comme Massacre à la tronçonneuse, Southern Comfort, delivrance, une ambiance surréaliste, poisseuse qui alterne mises à mort inopinées expéditives et supplices à rallonge.
Un peu court, une 20aine de minutes supplémentaires n'auraient pas été de refus pour étoffer ses héros.
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Comment tuer son boss ? - 4,5/10

Messagepar caducia » Lun 03 Mai 2021, 20:55

Comment tuer son boss ?

De Seth Gordon
avec Jennifer Aniston, Jason Bateman, Colin Farrell

USA
Genre : comédie dramatique
Durée : 01h40min
2011

4.5/10



Image


Synopsis

Pour Nick, Kurt et Dale, la seule chose qui pourrait rendre le travail quotidien plus tolérable serait de réduire en poussière leurs intolérables patrons. Démissionner étant exclu, les trois copains échafaudent, avec l’aide de quelques verres de trop et les conseils douteux d’un ancien détenu, un plan quelque peu alambiqué, mais infaillible, pour se débarrasser de leurs employeurs respectifs... définitivement. Il n’y a qu’un problème : les plans les plus infaillibles ne le sont qu’autant que les cerveaux qui les ont conçus le sont.


A la recherche désespérée d'un feel good movie, Horrible bosses détend avec son trio de tête (Bateman, Sudeikis, Day) prêts à tout pour évoluer dans un environnement professionnel sans tension, sans boss. Le casting des managers a aussi de la gueule, mais le résultat n'est pas vraiment au rendez-vous. Horrible bosses ne fait jamais dans la subtilité, beaucoup de blagues en dessous de la ceinture, dont certaines ont un contexte et donc ont un certain sens mais d'autres sont balancées totalement gratuitement. Les gags les plus réussis résident surtout dans les comiques de situation avec d'improbables mésaventures, quiproquos mais les dialogues ne volent pas haut.
Un film qui tombe vraiment dans la farce avec un surjeu constant que presque toute la distribution (hormis Bateman qui est en mode poker face non stop); Charlie Day qui joue toujours le même perso au fil de sa filmo. Kevin Spacey a l'air de s'amuser comme un fou en totale roue libre.
L'action principale où doit se dérouler les meurtres successifs se passe en une soirée disant, un choix étrange mais certainement pour s'inspirer de very bad trip. Peut-être que faire tenir tout ce foutoir sur plusieurs soirées aurait été plus lisible/crédible.
Un film qui parle salement mais les acteurs donnent globalement peu de leurs personnes, je suis sure que O Wilson et Will Ferell auraient pu donner plus de piment à cette comédie.
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Re: [Caducia] Critiques en 2021

Messagepar Mark Chopper » Lun 03 Mai 2021, 20:59

C'est nul, mais les trois boss sont funs. Le problème, c'est qu'ils n'ont pas les rôles principaux.
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Comment tuer son boss 2 - 2/10

Messagepar caducia » Mar 04 Mai 2021, 21:18

Comment tuer son boss ?2

De Sean Anders
avec Jason Bateman, Charlie Day, Jason Sudeikis

USA
Genre : comédie dramatique
Durée : 01h40min
2011

2/10



Image


Synopsis

Lassés de devoir se plier aux consignes de leurs supérieurs, Nick, Dale et Kurt décident de monter leur entreprise pour ne plus avoir de patrons. Mais un investisseur habile les prive soudain de capital.


Une suite vraiment pitoyable avec un script vraiment tordu de faux enlèvements. Les seuls points positifs est de revoir les 2 boss survivants dans leur revival qui arrivent à sauver les meubles le temps de quelques scènes. Chris Pine devient donc le grand méchant et j'ai rarement vu une prestation aussi mauvaise de bout en bout.
Charlie Day se surpasse et au somment de l'irritabilité: prévoir de sacrées boules Quies.
Concours de cabotinage, histoire bordélique inintéressante et surtout interminable. Globalement indigeste et reprend des séquences quasi copiées collées du premier opus mais aussi dans sa trame globale.
L'empathie initiale qu'on pouvait avoir pour le trio se métamorphose en agacement général devant tant de stupidité.
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Bon à tirer (B.A.T.) - 3/10

Messagepar caducia » Mer 05 Mai 2021, 20:50

Bon à tirer (B.A.T.)

De Bobby Farrelly, Peter Farrelly
avec Owen Wilson, Jason Sudeikis, Jenna Fischer

USA
Genre : comédie dramatique
Durée : 01h45min
2011

3/10



Image


Synopsis

Meilleurs amis du monde, Rick et Fred sont tous deux mariés depuis longtemps. Lorsqu’ils commencent à montrer des signes de lassitude à la maison, leurs femmes décident d’une mesure radicale pour mettre du piment dans leur vie conjugale : elles donnent à leurs hommes "carte blanche", une semaine de liberté totale où ils pourront faire ce que bon leur semble. Sans aucune question. Au début, cela ressemble à un rêve devenu réalité pour Rick et Fred, mais ils découvrent rapidement, dans des situations hilarantes, que leur idéal de vie célibataire -et eux-mêmes- sont totalement en décalage avec le monde réel.

Un début très prometteur, l'American Pie des quarantenaires où est permis, on peut s'attendre à une ambiance de feu façon spring break avec des situations délirantes et un enchainement de conquêtes.
Les Farrelly Bros choisissent de prendre le contre pied avec un film à l'image de la vie monotone du père de famille modèle, certainement pour nous balancer une morale à 2 euros.

Quand nos deux compères se mettent à balancer salement sur leurs hotes alors qu'ils sont écoutés, c'est juste jouissif. La suite retombe comme un soufflet et est très poussif.
Là on a pu voir Owen Wilson plus a son avantage il est très banal et fait peut d'effort pour exister à l'écran en faisant le minimum syndical, il n'a même pas l'air de s'amuser a minima. Sudeikis a du se bonifier avec le temps mais en 2011 il n'était pas encore mur et vraiment transparent.
L'atout du film c'est Nicky Whelan qui est une barbie sur pattes, absolument magnifique, et ultra typée américaine bien caricaturale (elle a pas un filmo de ouf :cry: ). Y aussi Richard Jenkins dans un bref rôle mais plutôt bien vu et décalé.
Une galerie de personnages attendus, sans surprise, caricaturaux. Les situations comiques sont loin d'être à la hauteur de mes espérances, ce film n'est qu'une drague lourde et interminable sans peps et on est bons à se tirer au final.
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Auteur: Heatmann

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Violon sur le toit (Un) - 4/10

Messagepar caducia » Dim 09 Mai 2021, 14:02

Un violon sur le toit

De Norman Jewison
avec Chaim Topol, Norma Crane, Leonard Frey

USA
Genre : comédie musicale
Durée : 03h00min
1971

4/10



Image


Synopsis

Le laitier d'un petit village du sud de l'Ukraine a bien du mal a marier ses cinq filles qui veulent en matiere de mariage n'en faire qu'a leur tete. Chef d'une famille juive, Teyve doit en plus faire face aux pogroms de plus en plus violents. Il est finalement, lui et sa famille, contraint a l'exil.


Adaptation d'un succès de Broadway, il faut s'accrocher pour aller au bout du film (3 heures à se coltiner).
On évolue en pleine campagne en Ukraine dans un village Juif orthodoxe au début du 20ème siècle où le début de l'exode des Juifs à travers le monde ou vers Israël a débuté.
Musicalement ce n'est pas une grande réussite à part le seul entrainant et gai connu (ah, si j'étais riche), les autres chansons sont plutôt cafardeuses, ce qui est logiquement étant donné l'ambiance globale de la narration. Sinon, pour les amateurs, il y a aussi des scènes de danses traditionnelles à la Rabbi Jacob.
Un des points positifs d'un violon sur le toit c'est son casting qui fait très authentique avec une galerie d'acteurs aux physiques non stéréotypés. Ils n'ont pas l'air d'acteurs déguisés en paysans aux dents ultra white. Des costumes et des décors plutôt crédibles.
L'acteur principal Chaim Topol est plutôt convainquant à la fois dans les parties dramatiques ou chantées, hanté par ses deux démons qui le font osciller entre le respect des traditions et de la religion ou laisser l'amour l'emporter. Il y a aussi Paul Michael Glazer qui vient passer un tete, qui redonne un peu d'espoir pour relancer les enjeux narratifs, mais il n'en n'est rien.
Ce cher laitier a 5 filles qui représentent pout lui une aubaine financière si elles font de bons mariages, ce qui lui permettra se s'enrichir et se monter socialement.
Une tradition qui perdure encore de nos jours touchant les pauvres et les riches.
Ainsi on peut voir débarquer une arrangeuse de mariages faire des présentations entre gamins et gamines de 7/8 ans ou on assiste à un arrangement pour marier une fille de 18 ans avec un boucher ventripotent de 60 ans. Les femmes n'ont a priori rien à redire face à cette tradition religieuse, sinon gare à la rumeur si la volonté du père n'est pas respectée. Coté cast féminin, de jeunes filles en retrait transparentes et de vieilles marâtres qui courbent l'échine.

Une histoire vraiment dépassée, très mièvre, un rythme plombant, des situations redondantes, des guerres d'egos masculins, la puissance de la rumeur et des traditions. Plutôt soporifique dans l'ensemble.
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American Beauty - 7,25/10

Messagepar caducia » Mar 11 Mai 2021, 21:03

American Beauty

De Sam Mendes
avec Kevin Spacey, Annette Bening.

USA
Genre : comédie dramatique
Durée : 02h00min
1999

7.25/10



Image


Synopsis

Une maison de rêve, un pavillon bourgeois discrètement cossu dissimule dans une banlieue résidentielle, c'est ici que résident Lester Burnhamm, sa femme Carolyn et leur fille Jane. L'agitation du monde et sa violence semblent bien loin ici. Mais derrière cette respectable façade se tisse une étrange et grinçante tragi-comédie familiale ou désirs inavoués, frustrations et violences refoulées conduiront inexorablement un homme vers la mort.


Pas revu depuis un bail, "American Beauty" possède un coté à la fois attirant et repoussant et une évolution des personnages qui cachent bien leur jeu. Entre ceux à qui on donnerait le bon dieu sans confession, et les autres qui sont des dérangés et qui le demeureront. Sa narration est donc imprévisible.
Derrière les portails blancs et les maisons alignées de pavillons de banlieue, Annette Benning ressemble à Bree Van de Kamp, tirée à 4 épingles et bonne mère de famille. Son personnage est irritant de bout en bout.
Kevin Spacey et sa crise de la quarantaine assume les aspects ingrats du personnage. Son vrai coup de foudre avec l'adolescente et la scène culte du bain demeure une joli trouvaille, mais les baisers appuyés en gros plans auraient pu être évités (surtout avec le passif de l'acteur qu'on ignorait à l'époque). Le héros souhaite balayer sa vie actuelle et évoluer en se faisant plaisir, jouir de la vie mais fini par bosser dans un fast food (c'est hyper épanouissant!).
Wes Bentley campe une sorte de Donnie Darko marginal obsédé, voyeur, finalement une pièce du puzzle inutile.

La première partie d'American beauty est captivante avec la découverte de chaque personnage, leurs interactions et mode de vie puis le déclic où Spacey tente de se métamorphoser, mais la seconde partie est moins enjouée, devient plus sombre et la psychologie de certains protagonistes devient plus floue. Au final, chacun a un coté détraqué et arrive à trouver leur moitié ou pas. Mendes détricote les portraits initiaux.

Une critique acerbe de la société US hypocrite, bien sous tous rapports en société qui ne mise que sur richesse, apparences mais emplie de tordus mal dans leur peau en fait. Un final décalé et déroutant.
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Re: [Caducia] Critiques en 2021

Messagepar Alegas » Mar 11 Mai 2021, 22:54

caducia a écrit:mais les baisers appuyés en gros plans auraient pu être évités (surtout avec le passif de l'acteur qu'on ignorait à l'époque)


:lol: :lol: :lol:
"Our films were never intended for a passive audience. There are enough of those kinds of films being made. We wanted our audience to have to work, to have to think, to have to actually participate in order to enjoy them."

The Wachowskis


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Re: [Caducia] Critiques en 2021

Messagepar Danette » Mar 11 Mai 2021, 23:32

mais les baisers appuyés en gros plans auraient pu être évités (surtout avec le passif de l'acteur qu'on ignorait à l'époque)


En terme de timeline, ça me paraît compliqué.
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Re: [Caducia] Critiques en 2021

Messagepar Mark Chopper » Mer 12 Mai 2021, 06:36

:lol:

Il aurait fallu des plans larges alors ?
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Mark Chopper
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