[Alegas] Mes Critiques en 2021

Modérateur: Dunandan

Re: [Alegas] Mes Critiques en 2021

Messagepar Mark Chopper » Lun 03 Mai 2021, 14:57

MC Papybaba.
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Re: [Alegas] Mes Critiques en 2021

Messagepar pabelbaba » Lun 03 Mai 2021, 14:58

Ceci dit... si on doit parler des gosses... :chut:
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Sinon, oui, j'aime les nibards. :chut:
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Re: [Alegas] Mes Critiques en 2021

Messagepar Scalp » Lun 03 Mai 2021, 16:03

Mr Jack a écrit:Je pense que je vais t'imiter et le découvrir, mais j'ai peur de me chier dessus, j'suis une petite nature. :eheh:


Un des pires films d'horreur ever que j'ai vu. Et le pire gamin acteur all time.
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Re: [Alegas] Mes Critiques en 2021

Messagepar Alegas » Lun 03 Mai 2021, 16:06

C'est quoi le dernier film d'horreur que tu as aimé ? :chut:
"Our films were never intended for a passive audience. There are enough of those kinds of films being made. We wanted our audience to have to work, to have to think, to have to actually participate in order to enjoy them."

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Re: [Alegas] Mes Critiques en 2021

Messagepar Mark Chopper » Lun 03 Mai 2021, 16:07

Sa sex tape.
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Opéra - 5/10

Messagepar Alegas » Lun 03 Mai 2021, 16:25

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Opera (Opéra) de Dario Argento
(1987)


C’est toujours pas avec ce film que je vais réévaluer Argento, car si clairement le bonhomme sait y faire en termes de mise en scène, c’est souvent au service de scripts franchement pas glorieux, et là c’est peu de le dire tant le scénario donne l’impression d’avoir été pensé au dernier moment sur ce film. A la limite, j’ai rien contre des scripts prétextes si ça se tient un minimum sur la durée, mais sur Opéra on sent bien que Argento a pas vraiment pensé à son histoire au-delà de la situation de départ (une chanteuse obtient le rôle principal dans un grand opéra, et se voit martyrisé par un tueur qui assassine ses proches un par un en la forçant à regarder), et autant les vingt premières minutes se suivent bien, autant dès le meurtre du compagnon ça vire de plus en plus dans le grand n’importe quoi.

C’est assez impressionnant de constater à quel point le film est pensé juste par séquences, et que ces dernières ne sont pas logiques entre elles d’un point de vue narratif, le pire étant les réactions de l’héroïne, à qui on fait voir les pires horreurs, mais qui semble avoir juste eu une petite frayeur la scène suivante, la meuf ne paraît jamais traumatisée et ça rend assez collector certains passages qui en deviennent involontairement drôles. Et l’absurde ne se limite pas à ça : entre le deus ex machina des corbeaux qui savent qui est le tueur puis qui l’attaquent :eheh: , le coup du meurtrier pas mort parce qu’en fait, le cadavre retrouvé brûlé par la police, c’était un mannequin (non mais sérieux, qui écrit ça ?! :shock: ) et le final dans la montagne avec en dernier plan l’héroïne qui fait un câlin à la pelouse :lol: , il y a moyen de dresser une longue liste de tout ce qui ne va pas dans ce film. Néanmoins, si la cohésion d’un long-métrage n’est pas le point fort d’Argento, il y a tout de même sa mise en scène, et là pour le coup si on le prend vraiment ce qui vient séquence par séquence, il y a clairement des choses à sauver.

Formellement, c’est le Argento le plus convaincant que j’ai pu voir avec Suspiria, ça fourmille d’idées en tout genre, de passages bien classes (l’assassinat avec le tir à travers le judas, c’est top :love: ) et de plans techniquement assez dingues (la vision subjective d’un corbeau en plein vol dans l’opéra), et même si ça ne suffit pas à faire un film, on va dire que ça sauve les meubles en partie. Dommage néanmoins que les meurtres perdent en impact sur la durée (pas aidé par l’utilisation constante de hard-rock), le premier avec le copain qu’on taillade au couteau reste le meilleur, et l’idée des aiguilles sur les paupières est surutilisé alors que c’est un bon concept à la base (j’aurais pas craché sur d’autres procédés pour la forcer à regarder). Côté acting, comme toujours avec Argento c’est au mieux moyen mais souvent nul, mention spéciale à l’héroïne constamment à côté de la plaque, et au bad-guy bigger than life. Un film très moyen qui, sans sa mise en scène, serait facilement rangé dans la catégorie nanar.


5/10
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Re: [Alegas] Mes Critiques en 2021

Messagepar Mark Chopper » Lun 03 Mai 2021, 16:38

Je suppose que je te dis ça à chaque fois, mais je pense que tu n'accrocheras jamais à Argento.

Tu es trop attaché au scénario pour ça.
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Re: [Alegas] Mes Critiques en 2021

Messagepar Alegas » Lun 03 Mai 2021, 16:44

Oui pour le coup je ne m'attends plus à une révélation, je suis tout de même content d'avoir vu celui-ci pour sa réal mais je pense m'arrêter là avec Argento.
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Re: [Alegas] Mes Critiques en 2021

Messagepar Mark Chopper » Lun 03 Mai 2021, 16:47

Tu as vu lesquels ?
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Re: [Alegas] Mes Critiques en 2021

Messagepar Alegas » Lun 03 Mai 2021, 16:49

Opéra, Suspiria, Frissons de l'angoisse et Ténèbres.
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Re: [Alegas] Mes Critiques en 2021

Messagepar Mark Chopper » Lun 03 Mai 2021, 16:54

OK, je pense effectivement que tu peux t'arrêter là.
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Re: [Alegas] Mes Critiques en 2021

Messagepar Criminale » Mar 04 Mai 2021, 10:29

Scalp a écrit:
Mr Jack a écrit:Je pense que je vais t'imiter et le découvrir, mais j'ai peur de me chier dessus, j'suis une petite nature. :eheh:


Un des pires films d'horreur ever que j'ai vu. Et le pire gamin acteur all time.


Je l'ai vu juste avant Halloween ce Babadook et aucun des deux ne fait flipper franchement.

Mais ça reste sympa à voir sans que je trouve ça aussi ultime qu'Alegas.
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Re: [Alegas] Mes Critiques en 2021

Messagepar Jed_Trigado » Mar 04 Mai 2021, 12:25

Un dur, un tatoué, ce Criminale. 8)
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Guerre des mondes (La) - 9/10

Messagepar Alegas » Mar 04 Mai 2021, 13:13

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War of the Worlds (La Guerre des Mondes) de Steven Spielberg
(2005)


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"This is not a war any more than there's a war between men and maggots... This is an extermination."


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Une nouvelle adaptation de War of the Worlds par Spielberg avait clairement de quoi susciter la curiosité, d’une part parce que le bonhomme est un grand fan de l'adaptation 50's, il ne s’attaque donc pas au mythe pour rien, mais aussi et surtout parce que le faire au début des années 2000 coulait complètement de source. La précédente adaptation de Byron Haskin était emblématique de toute la vague de films de SF illustrant la peur du communisme et de la Guerre Froide à travers des récits fantaisistes, et il est évident que si Spielberg s’attaque à cette histoire, en le transposant en plus dans notre époque, c’est aussi pour refléter des nouvelles peurs. Ça aurait pu se contenter de faire un parallèle avec la peur du terrorisme, mais Spielberg en profite pour synthétiser dans un seul film catastrophe toutes les peurs héritées du 20ème siècle, et du coup dans un même film d’invasion extra-terrestre, on va se retrouver avec des images bien marquantes qui renvoient autant au 11 septembre qu’à l’Holocauste, en passant par des génocides ou des guerres meurtrières.

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La grande force du film, c’est évidemment de garder ce qui faisait la particularité du bouquin de Wells, à savoir rester sur un point de vue relativement intimiste. Ici, il n’est pas question de voir les réactions des gouvernements ou de voir les affrontements humains/aliens en plein cadre, mais bien de suivre les répercussions sur les populations civiles, de la découverte des Tripodes jusqu’à l’exode massif pour survivre. Tout ça va se faire à travers une figure spielbergienne habituelle, à savoir celle du père débrouillard mais qui n’arrive pas à gérer correctement ses responsabilités paternelles, et qui va donc devoir apprendre dans l’urgence comment créer un lien de confiance avec ses propres enfants. Tout cet aspect, mixé à l’ambiance désespérée du film, donne lieu à l’un des blockbusters les plus darks jamais produits à Hollywood, et même si Spielberg a la bonne idée de garder la fin initiale du livre de Wells, il faut voir tout le voyage éprouvant nécessaire pour arriver à ce final. Des innocents meurent par millions, souvent dans des conditions très cruelles, mais finalement le plus choquant dans le film est quand même de constater que si ce genre de situation devait vraiment arriver, la réalité ne serait sans doute pas très différente, notamment dès qu’il est question de la bestialité humaine qui revient au galop (les passages dans la cave d’Olgilvy évidemment, mais aussi cette tétanisante scène où le trio se fait voler sa voiture fonctionnelle).

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Plus qu’un film sur la fin de la civilisation humaine, c’est un film sur la survie, et sur ce qui nous caractérise en tant qu’humain, bon ou mauvais, et voir ça dans un film qui est l’un des plus gros budgets de la carrière de son réalisateur est assez inespérée. Surtout que si le film se dépasse côté script et ambiance, c’est aussi le cas en termes de mise en scène. C’est simple : Spielberg enchaîne les séquences d’anthologie sur ce film, tout en se refusant de céder au spectaculaire facile. Si l’apparition du premier Tripode pose le niveau assez haut, le cinéaste ne s’arrête pas en si bon chemin : un passage en huis-clos où il faut ne pas se faire repérer par les aliens, l’attaque d’un ferry avec des centaines de civils à bord, la découverte d’un avion de ligne crashé en pleine banlieue résidentielle, autant de séquences bourrées d’idées de mise en scène qui réinventent le film catastrophe contemporain.

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Spielberg a en plus la bonne idée de faire tout son possible pour rendre son blockbuster le plus rough possible en termes d’image, avec un grain omniprésent et une photographie qui flirte souvent avec une envie d’irréalisme (beaucoup de blancs cramés), ce qui n’empêche jamais des cadres assez dingues et des effets visuels qui sont, pour la plupart, toujours aussi dingues qu’à la sortie du film. Dommage que ce film ait signé la fin de la collaboration entre Spielberg et Cruise, ce dernier y trouvant l’un des meilleurs rôles de sa carrière, à l’opposé de l’image d’action hero du bonhomme (c’est d’ailleurs après ce film que j’ai l’impression que Cruise s’est enfermé dans des types de projets plus calibrés où il officie en tant que producteur, contrôlant ainsi pleinement son image de star). Clairement l’un des meilleurs blockbusters de ce début de siècle, et à nouveau un film fascinant de la part de Spielberg, qui n’a jamais autant montré sa face sombre que durant cette période (Munich sortira quelques mois plus tard).


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"By the toll of a billion deaths, man had earned his immunity, his right to survive among this planet's infinite organisms. And that right is ours against all challenges. For neither do men live nor die in vain."

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9/10
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Re: [Alegas] Mes Critiques en 2021

Messagepar Mr Jack » Mar 04 Mai 2021, 13:13

C'était tellement une claque en salles celui-là. :super:
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