Time Bandits (Bandits, bandits) de Terry Gilliam
(1981)
(1981)
Très sympa ce Gilliam, d’ailleurs je ne sais pas pourquoi j’ai tant attendu pour le découvrir vu que quasiment tout annonçait que j’allais aimer. Pour son troisième long-métrage, Gilliam se détache petit à petit de la troupe de Monty Python pour partir vers des projets plus personnels. Quand bien même on a toujours la présence de John Cleese et Michael Palin au générique, on est clairement plus proche des films suivants de Gilliam que de Sacré Graal, avec toutefois un aspect bien particulier puisque de toute la filmo du réalisateur, Time Bandits s’avère être celui qui s’avère le plus enfantin dans l’esprit. Pour le coup, on est vraiment dans le pur conte pour enfants, sans toutefois renier le public adulte, avec cette histoire d’un gamin de la classe moyenne anglaise qui en a marre de son quotidien, et qui va se retrouver plongé d’un coup dans une aventure avec des nains à traverser différentes périodes de l’Histoire.
Un récit qui doit d’ailleurs beaucoup au style de Gilliam : on est clairement dans le côté foutraque bien géré du réalisateur, avec beaucoup d’aventure, de comédie, et des effets pratiques en pagaille, du pur cinéma 80’s donc, comme on en fait plus. Le film a beau ne pas avoir un script particulièrement solide (on est plus dans de l’histoire prétexte à de l’aventure, il y a bien un sous-texte avec l’idée que tout viendrait de l’imagination du gamin pour échapper à son quotidien, mais c’est pas non plus au centre de l’attention), ça reste quand même hyper divertissant. Contrairement à certains Gilliam du même genre qui dure un peu trop longtemps, on ne s’emmerde jamais dans celui-là, et ça doit beaucoup je pense au fait que chaque époque traversée permet d’avoir quelque chose de radicalement différent avec ce qui a précédé. Côté déception, il y a bien le climax final qui fait un peu pièce rapportée en mélangeant tout ce qu’on a vu avant, mais rien de bien méchant non plus, ça participe même au côté chaotique de l’ensemble.
Côté casting rien à redire, les nains sont cools, le gamin s’en sort bien, John Cleese en Robin des Bois est hilarant, tout le délire avec Michael Palin et Shelley Duvall marche très bien, Sean Connery chez Gilliam c’est la grosse classe, et il y a même Jim Broadbent dans un de ses premiers rôles. Formellement, c’est du solide : Gilliam n’a jamais été à mes yeux un grand réalisateur techniquement parlant, mais il a son style qui lui est propre et un certain talent pour mettre en valeur ses décors et les effets pratiques, et ça suffit clairement pour apprécier le film comme il se doit. Un film d’aventure très sympathique donc, et peut-être bien l’un des plus abordables de Gilliam pour ceux qui ne connaissent pas encore bien sa filmographie.
Un récit qui doit d’ailleurs beaucoup au style de Gilliam : on est clairement dans le côté foutraque bien géré du réalisateur, avec beaucoup d’aventure, de comédie, et des effets pratiques en pagaille, du pur cinéma 80’s donc, comme on en fait plus. Le film a beau ne pas avoir un script particulièrement solide (on est plus dans de l’histoire prétexte à de l’aventure, il y a bien un sous-texte avec l’idée que tout viendrait de l’imagination du gamin pour échapper à son quotidien, mais c’est pas non plus au centre de l’attention), ça reste quand même hyper divertissant. Contrairement à certains Gilliam du même genre qui dure un peu trop longtemps, on ne s’emmerde jamais dans celui-là, et ça doit beaucoup je pense au fait que chaque époque traversée permet d’avoir quelque chose de radicalement différent avec ce qui a précédé. Côté déception, il y a bien le climax final qui fait un peu pièce rapportée en mélangeant tout ce qu’on a vu avant, mais rien de bien méchant non plus, ça participe même au côté chaotique de l’ensemble.
Côté casting rien à redire, les nains sont cools, le gamin s’en sort bien, John Cleese en Robin des Bois est hilarant, tout le délire avec Michael Palin et Shelley Duvall marche très bien, Sean Connery chez Gilliam c’est la grosse classe, et il y a même Jim Broadbent dans un de ses premiers rôles. Formellement, c’est du solide : Gilliam n’a jamais été à mes yeux un grand réalisateur techniquement parlant, mais il a son style qui lui est propre et un certain talent pour mettre en valeur ses décors et les effets pratiques, et ça suffit clairement pour apprécier le film comme il se doit. Un film d’aventure très sympathique donc, et peut-être bien l’un des plus abordables de Gilliam pour ceux qui ne connaissent pas encore bien sa filmographie.
7/10