[Scalp] The Last Bastard Alive en 2021

Modérateur: Dunandan

Re: [Scalp] The Last Bastard Alive en 2021

Messagepar pabelbaba » Ven 16 Avr 2021, 09:07

T'as au moins kiffé voir San Siro au début du film? :mrgreen:
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Sinon, oui, j'aime les nibards. :chut:
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Re: [Scalp] The Last Bastard Alive en 2021

Messagepar Scalp » Ven 16 Avr 2021, 09:22

le premier quart d'heure est cool, c'est après que ça part en couille.
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Quiz Show - 5/10

Messagepar Scalp » Ven 16 Avr 2021, 15:12

5/10

Quiz Show de Robert Redford - 1994

Vu comment la filmo en tant que réal de Redford me parle, c'est son meilleur film mais bon ça m'a clairement pas passionné plus que ça alors je pourrais pas faire réellement de reproche car c'est plutôt bien réalisé : y a pas d'esbroufe mais y a un vrai sens du détail et des bonnes idées par moment, j'aime bien comme il utilise les doubles focales à plusieurs moments mais ça manque de tension quand même et c'est bien dommage, le casting est impeccable dans son intégralité, c'est assez bien rythmé malgré un sujet pas facile mais voilà je sujet pour moi est clairement osef et j'en avais strictement rien à foutre de tout les enjeux du film. Car ici on parle donc d'un jeu télévisé truqué où on choisissait les gagnants à l'avance et on va suivre "l'enquête" pour découvrir les combines ainsi que les personnes impliqués. Mais voilà les personnes impliqués clairement j'en avais rien à foutre de leur sort que ce soit Turturro en participant revanchard (pourtant le personnage a un vrai potentiel mais je trouve qu'il disparait trop vite de l'intrigue), Fiennes qui cède à la facilité très rapidement et qui va salir son nom (seul son discours a vraiment un truc et la scène avec son père juste avant) par contre rien à redire sur son interprétation, le perso principal (j'ai pas retenu son nom, le mec a pas fait vraiment carrière) en fait lu je comprends pas son acharnement pour révéler ça, c'est pas forcément bien retranscrit pour moi et puis les scènes entre lui est Fiennes montre les faiblesses de mise en scène de Redford et on voit que le script est bien signé par le même mec qui fait fait Sphère et Harcèlement et c'est vraiment pas du Sorkin, et du coté des puissants ça reste en surface mais c'est cool ça permet d'avoir Marty dans un bon petit rôle, car le film est blindé de seconds rôles qui font plaisir.
Pas un mauvais film loin de là mais ça m'a jamais passionné mais vu que ça m'a pas ennuyé non plus ça mérite la moyenne.
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Shorta - 3/10

Messagepar Scalp » Sam 17 Avr 2021, 15:50

3/10

Shorta de Anders Olholm - 2020

Sur le papier c'est vraiment le genre de film que je suis censé aimer, j'ai quand même pas détesté les Misérables, avec donc des flics dans une cité où ils doivent survivre. D'emblé le film surfe sur la vague avec une intro George Floyd avec un black qui va donc se faire tuer par un flic lors d'une bonne grosse bavure (enfin les bavures policères c'est pas une spécificité ricaine). On va donc suivre l'auteur de la bavure qui fait équipe avec un bon flic, le début est un peu longuet mais ça pose le contexte et le duo donc ça passe et puis dès que le film va vraiment lancer ça va vraiment pas être terrible. Avec 2 flics qui ne s'aiment pas qui vont essayer de survivre, par moment ça m'a fait penser à 71 de Demange mais en tout moins bien car finalement au lieu d'être un polar on se retrouve devant un survival mais un survival très mou et aux rebondissements plus que basique (avec le flic qui se retrouve comme par hasard dans l'appartement de la mère du gamin qu'ils ont arrêté) et même nul par moment et on se retrouve devant un film qui se voudrait avoir une efficacité minimaliste mais qui est juste chiant. Et si ça marche pas car clairement on s'en branle des personnages, le flic raciste est pas assez détestable ce qui devrait être un bon point car ça veut dire que c'est pas manichéen ben en fait non c'est juste que le personnage est nul (fallait lui faire casser des têtes un peu merde), en fait quand on a ce genre de personnage pour moi c'est toujours soit du sous Denzel dans Training Day soit du sous The Shield et là c'est vraiment du sous sous sous quoi. Et puis si c'est pas intéressant c'est surtout à cause de la menace, des mecs en survet de Dortmund et Chelsea, c'est pas vraiment une menace qui va faire le taf, c'est le genre de bad guy a qui tu fous 2 claques et c'est fini.
Ca me fait chier car je voulais aimer ce film, je me disais que le coté danois allait ptet apporter un petit plus mais non que dalle, on est dans une cité qui pourrait être n'importe laquelle, elle est même bien trop propre, et finalement ça me confirme que le cinéma danois j'aime quasi rien (je vais pas les citer y a trop de monde).
Un survival pantouflard.
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Vice Squad : Descente aux enfers - 3/10

Messagepar Scalp » Sam 24 Avr 2021, 16:24

3/10

Vice Squad de Gary Sherman - 1982

Le film a une réputation plutôt flatteuse mais j'y allais à reculons, je sentais la carotte et heureusement que j'ai pas pris le blu ray qui coute bien trop cher. Sur le papier pourtant c'est encore le genre de film où j'arrive à être pas trop regardant, un polar qui sent le bitume mais on est devant une version Lidl du Ferrara avec Berenger, qui est déjà très moyen. Le premier souci pour moi c'est que le film se déroule à Los Angeles, en soi c'est pas un problème pour un polar mais là on va suivre la brigade moeurs et des prostituées et on passe plus de temps en voiture que sur le bitume car c'est la ville qui veut ça, si on avait eu New-York à la place on aurait vraiment eu une ambiance plus crade pour moi. L'autre souci c'est le casting et les personnages, on a vraiment un casting au rabais et j'ai vraiment pas réussi à m'intéresser aux personnages qui sont juste des archétypes. Et j'ai su que j'allais pas aimer dès les premières minutes en fait car la présentation des personnages qui prend près de 30 minutes est vraiment pas intéressante (ils ont vraiment rien à se dire les persos). On nous présente les flics des moeurs donc, la pute héroine (avec sa bonne coupe de cheveux made in 80's bien dégueulasse et son corps d'anorexique) et le bad guy bien ridicule même si bien méchant et vicieux. La seconde partie du film c'est une longue chasse à l'homme mais c'est mou et pas vraiment bien joué (le bad guy s'est trompé de film) et y aucune scène bis là pour me sortir de ma torpeur. L'unité de temps (une nuit) apporte aucun sentiment d'urgence et on subit pas mal de scènes (non mais le vieux dans son cerceuil quoi, je comprends l'idée mais ça marche pas). Sérieux quand tu veux faire un film entre Maniac et Le Solitaire faut être un sacré réalisateur mais Sherman n'est pas l'homme de la situation, pas aidé il est vrai par son casting au rabais qui tire le film vers le bas. Même si d'un point de vu purement visuel le film est clairement pas honteux mais bon se rater quand tu filmes Los Angeles faut vraiment être un gros tocard ou s'appeler Guy Ritchie, ce qui est un peu la même chose finalement.
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Mandingo - 8/10

Messagepar Scalp » Dim 25 Avr 2021, 09:23

8/10

Mandingo de Richard Fleischer - 1975

Ah ben putain c'est autre chose que 12 mois of Slave, je l'avais vu ado la première fois et j'en gardais vraiment pas un souvenir impérissable et quand on en parlait pour la sortie de Django ça me paraissait pas forcément judicieux, alors que une fois de plus Tarantino a encore bien pillé, le perso de Di Caprio est clairement inspiré de James Mason, un Mason absolument impérial ici et qui laisse un sentiment bizarre, car j'avais vraiment de l'empathie pour lui alors que c'est quand même un bon gros enculé, mais un enculé civilisé, faut voir cette scène de repas où c'est un festival de dialogues condescendants et dégueulasses le tout avec un paternalisme surréaliste si bien qu'on a l'impression qu'il parle vraiment d'animaux.
L'histoire a rien de foncièrement originale et il se passe tellement de chose en fait, on va suivre un le fils de James Mason (très bon Perry King ) qui est un peu moins raciste que les autres (enfin de prime abord) et qui va se marier avec cousine Susan George (incendiaire comme toujours) sauf que ce bon vieux King il préfère le chocolat, en même temps son autre choix c'est la consanguinité. Ca c'est pour la trame principal, le reste du film c'est la vie dans ce domaine avec Mason qui a tout pouvoir sur ses esclaves et il aime bien se servir de ce pouvoir. (ce passage où il met ses pieds sur le gamin noir ça vaut toute les scènes de torture du film de McQueen) Là où le film est bon et Fleischer est intelligent c'est qu'il ne charge jamais la mule et pire (enfin pour certain) il ne juge pas ses personnages ce qui fait qu'on peut se prendre d'affection pour eux alors que c'est des esclavagistes (il est vraiment l'anti Autant en emporte le vent) en fait le coté désinvolte des personnages d'un coté et l'acceptation de leur sort de l'autre coté donne un truc assez bizarre. Et en plus le film réussit a être fort en faire trop, il a pas besoin, et c'est pas juste un film sur l'esclavage des noirs mais aussi sur celui des femmes avec le perso de Susan George qui ne peut pas choisir sa propre vie. Fleischer filme tout, tout sans voyeurisme alors qu'on a des scènes de sexe explicites (Ken Norton avec George ça a bien du choquer et l'ambiguité de cette scène montre toute l'intelligence de Flesicher), la violence est présente mais c'est fait en sorte que ce soit jamais too much même quand il filme les combats d'esclaves (les Mandingos du titre, des noirs élevés et dressé comme des pitbulls). Et puis arrive les 20 dernières minutes du film qui donne une puissance folle à l'ensemble, on s'attend pas à ce que ça aille aussi loin et Fleischer ne prend pas de gants, c'est un film à l'heure du politiquement correct qui serait compliqué à faire aujourd'hui.
Un film puissant et sans compromis qui réussit à ne jamais être manichéen alors qu'on est clairement en présence de gros fdp mais quand le fdp c'est James Mason ça prend une saveur particulière. Le seul tort du film est d'avoir tué la carrière de Fleischer qui fera vraiment de la merde par la suite.
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Re: [Scalp] The Last Bastard Alive en 2021

Messagepar angel.heart » Dim 25 Avr 2021, 09:49

Totalement d'accord avec tes 2 dernières critiques.
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Re: [Scalp] The Last Bastard Alive en 2021

Messagepar Scalp » Dim 25 Avr 2021, 09:58

Y a que Jed pour trouver Vice Squad génial.
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Hearts beat loud - 7/10

Messagepar Scalp » Mer 28 Avr 2021, 15:51

7/10

Hearts Beat Loud de Brett Haley - 2018

Petit film sans prétention vraiment sympathique, alors sur le papier y a rien pour vraiment m'attirer car le réal même si il a fait un super film avec Sam Elliott c'est pas un gars dont j'avais retenu le nom, le lead c'est l'acteur d'une série que j'ai jamais vu et que je verrai jamais et le reste du casting c'est Ted Danson et Toni Collette autant dire des noms qui donneront jamais envie de voir un film (ça peut même être du malus). Mais ça se révèle très sympathique et on pense à la fois à Begin Again et Juliet, Naked. C'est donc l'histoire d'un père célibataire (les mauvaises langues vont encore dire que j'aime que ce genre de film) qui est aussi disquaire (ça c'est pour Logan), d'ailleurs la première scène dans le magasin est vraiment excellente et d'entré ça donne envie de regarder le film, et sa fille s'apprête à quitter le cocon familiale pour aller étudier à l'autre bout du pays, et ce moment qu'il choisit pour pousser un vieux rêve celui de faire un groupe de musique avec sa fille, sauf qu'elle tient à ses études de médecine. Et on va voir si il va réussir à imposer son rêve à sa fille, ou la pousser elle dans la musique et vivre ce rêve par procuration. Et si c'est aussi plaisant c'est grâce à ces petits moments tout simples mais où on voit vraiment une réelle alchimie, y a des scènes qui narrativement servent à rien (celle avec Ted Danson) mais elles amènent coolitude salvatrice à l'ensemble et on a envie d'être dans ce bar avec eux de même que dans ce magasin de disque avec ce patron qui clope et s'en balek. Et puis les scènes musicales sont aussi franchement bien foutues pourtant c''est de la musique de hipster un peu mais c'est cool (c'est clairement pas ma came musicalement mais ça passe ici et ça colle avec les personnages, ils allaient pas se mettre à rapper comme Biggie façon). Et puis on a donc ce lead en la personne de Nick Offerman vraiment génial dans ce rôle de cinquantenaire qui porte sur lui à jamais le deuil de sa femme et qui va peu à peu réussir à lâcher prise.
Un chouette film.
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Re: [Scalp] The Last Bastard Alive en 2021

Messagepar Alegas » Mer 28 Avr 2021, 16:13

Scalp a écrit:C'est donc l'histoire d'un père célibataire (les mauvaises langues vont encore dire que j'aime que ce genre de film)


En même temps tu fais que confirmer le pattern. :mrgreen:

Sinon je note que tu acceptes les musiques hipster si ça colle avec les personnages, je saurais te la ressortir. :mrgreen:
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Re: [Scalp] The Last Bastard Alive en 2021

Messagepar Scalp » Mer 28 Avr 2021, 16:17

Ca reste de la musique pour Logan ou pour bouffeur de quinoa.
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Re: [Scalp] The Last Bastard Alive en 2021

Messagepar Mark Chopper » Mer 28 Avr 2021, 16:21

Avoue que tu bouffes du quinoa parfois pour serrer des vegans.
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Re: [Scalp] The Last Bastard Alive en 2021

Messagepar Scalp » Mer 28 Avr 2021, 16:38

Je suis une bitch, je couche facilement mais les vegan c'est mort.
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Re: [Scalp] The Last Bastard Alive en 2021

Messagepar Mark Chopper » Mer 28 Avr 2021, 18:39

J'ai déjà bu du lait d'avoine au petit déj' :chut:
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Re: [Scalp] The Last Bastard Alive en 2021

Messagepar lvri » Mer 28 Avr 2021, 19:18

C'est très bon le lait d'avoine ! Et c'est pas qu'un truc de vegan...
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