[Pabelbaba] Mes critiques en 2021

[osorojo]

Les deux autres sont sympas aussi, même énergie et puis je préfère sans problème Gina Lollobrigida à Sophia Loren perso.

Mais de toute manière, le vrai perso d'ampleur des 3 films, c'est Vittorio de Sica ^^

[pabelbaba]

Gina Lollobrigida, c’est du pseudo pour croupe du monde.

Mais je suis d’accord pour de Sica, d’ailleurs sa filmo d’acteur est énorme.

[Val]

Et puis ils sont en noir et blanc.

[osorojo]

T'as pas suivi, il n'a pas le waf pour les films en N&B

[Mark Chopper]

C'est Mme Pabel qui décide.

[Dunandan]

Crazy Kung-Fu aka Kung Fu Hustle aka Gōng Fū de Stephen Chow - 2004

Ma déception avait été assez grande quand j'ai découvert le film. Comme pour beaucoup, c'était mon second Chow après Shaolin Soccer et en pleine découverte du ciné HK de baston, ça manquait de Chow, de Ng Man Tat et y'avait trop de tatane en l'air. A présent, ma fougue est retombée, je maîtrise mieux mon Chi et il est venu le temps de réévaluer ce film.

Ce qui m'a marqué au début c'est un sentiment de débauche de moyens. Avec une foule de figurants, des décors avec des détails qui fourmillent, des FX à gogo... on veut flatter l'œil du spectateur et ça marche (sauf les FX, hein! ). Mais en fait le soufflé retombe rapidement puisque les décors se limitent finalement à trois endroits : chez les gentils, chez les méchants, dans la rue entre chez les gentils et chez les méchants. En revanche le curseur FX en mousse grimpe à une vitesse folle.

Cependant ce n'est pas trop grave, on est dans un pastiche et tant qu'il n'est pas 51, ça passe. On a un crescendo dans le nawak qui est bien géré, avec notamment des twists pas si mal et parfois rigolos. Néanmoins, le film n'est pas hilarant. Comme dans les Sammo, ça charcle pas mal et ça meurt sans problème. C'est même un Chow assez pauvre en rire, mais la baston bigger than life compense bien. D'autant que les combattants sont variés et les styles sont ouverts à tous. Mais c'est dommage de voir si peu Xing Yu...

Si on ajoute à ça quelques clins d'œil (Yuen Cheung-yan qui joue le mendiant avec ce look-là, je kiffe), on a de quoi passer un bon moment, d'autant que Chow se fout un peu de la construction habituelle des films de Kung Fu et lorgne plus sur les super héros.

7/10

[pabelbaba]

Le Cygne et la Princesse aka The Swan Princess de Richard Rich - 1994

Ca va aller vite...

On a un ancien des studios Disney qui réalise un Disney sans les moyens associés et en gardant tous les travers du studio. Ca donne donc en pagaille :
- des chansons, trop de chansons, mais vraiment trop, limite à chaque changement de décor il faut que ça braille. Horripilant est un euphémisme.
- une histoire en carton avec très peu de rebondissements
- des animaux sidekicks pourris
- une animation correcte pour un film des années 80. Ah, on me dit dans l'oreillette que c'est sorti deux ans après Aladdin
- un prince avec une tête de cul qui donne envie que le méchant gagne

En gros, un chef d'œuvre oublié de l'animation US. Dire qu'en plus on n'entend même pas le fameux thème de Tchaïkovski...

1/10

[Mr Jack]

Ouais c'est moisi du cul, ce truc.

[Alegas]

Les Sept Mercenaires aka The Magnificent Seven de John Sturges - 1960

Se refaire un bon vieux classique, c'est prendre le risque de tomber de haut. Surtout dans ce cas particulier où la vedette n'est clairement pas l'acteur que l'on préfère. En effet, ils ont beau être sept, c'est Boulaz qui a le premier rôle! Et pire, le deuxième de la bande qui a droit à un peu plus de lumière, c'est Horst Buchholz! Et oui, largement devant : McQueen, Coburn, Bronson ou même Vaughn.

Mais ce n'est pas bien grave. En premier lieu, parce que Boulaz a quand même un certain magnétisme et on sent que poussé par tous ces jeunes loups, il fallait en imposer pour briller. Du coup, ça marche, Yul Brynner pète le charisme et fait un chef de bande droit dans ses bottes vraiment crédible. Et puis les autres n'ont finalement pas vraiment besoin de tant de d'exposition que ça. Une scène de-ci de-là et on sait à quoi s'en tenir.

D'autant que c'est fun d'avoir en face d'eux un proto-Tuco très en forme. En effet, Eli Wallach avait tout pour faire le bandit mexicain qui mène une horde de hors la loi. D'ailleurs, s'il ne mourrait pas à la fin, son perso dans le Leone aurait pu être un prolongement de celui-ci.

En plus d'un cast en béton, le scénario est plutôt bien écrit. Les rebondissements sont loin d'être bidons et le twist a une certaine gueule, d'autant que j'avais le souvenir que les gosses jouaient un rôle, alors que pas du tout. Si on joute à ça le score mythique de Bernstein et une réalisation plus que correcte de Sturges, on a un classique qui vieillit très bien. C'est juste qu'avec le recul, on aurait aimé avoir des morts plus héroïques compte-tenu du fait que chez les gentils, les acteurs sont depuis devenus des monstres sacrés et les voir se prendre une balle lambda, ça fait bizarre.

8/10

[pabelbaba]

Crime à Milan aka Delitto a Porta Romana de Bruno Corbucci - 1980

Et oui, quand on aime Milian, on n'a pas le choix, il faut aussi se retrousser les manches et se préparer à avaler de la chiasse. La fin des 70s et les 80s ont été compliquées pour lui artistiquement parlant. J'ai déjà eu l'honneur de m'enfiler Escroc, Macho et Gigolo, ainsi que Le Coucou, et... c'est pas fameux. Cependant, il ne s'agissait pas de la kyrielle de films où il incarne un flic pouilleux assez proche du Jed de Far West Story et dont la première apparition arrive dans le sympathique Flic en Jean de 1976. Apparemment ça a été un énorme carton puisqu'il y a eu 10 suites. Ouais 10! Soit 11 films tournés entre 1976 et 1984, dans ta gueule le MCU.

Ici il s'agit du 7ème volet. Et ben j'ai été assez agréablement surpris. Si on aime Milian qui en fait des caisses, ça marche! Il se retrouve en mission spéciale à Milan pour aider un pote accusé à tort de meurtre. Ses méthodes de plouc populo ne cadrent pas des masses avec l'ambiance feutrée de la cité de Berlusconi et ça donne des décalages assez marrants, surtout avec le surjeu du cubain. C'est donc assez gras et plutôt lourd, mais si aime le bonhomme ça fonctionne généralement bien. D'autant que malgré une intrigue en carton, il y a un gros paquet de rebondissements et surtout un peu d'action, dont la scène reprise sur l'affiche où il course une voiture en patins à roulettes. Là, le cerveau du fan de Jackie Chan explose, puisqu'avec un parapluie il attrape les véhicules pour prendre de la vitesse, mélangeant ainsi les scènes mythiques de Police Story et du Gagnant. Et ça rend très bien.

D'ailleurs la mise en scène du moins doué des frangins Corbucci, sans être déglingo et assez fonctionnelle, offre de belles choses comme des caméras au ras du sol. Ca permet d'ailleurs d'admirer Milan au début des 80s car les scènes en extérieur sont nombreuses. Du coup, ça donne une comédie policière au style particulier et efficace, que tout fan de Milian peut regarder sans problème, d'autant que Netflix la propose actuellement en VOSTF.

6/10

[Scalp]

Netflix va en mettre 3 autres d'ici la fin du mois.

[pabelbaba]

J'aimerais tellement qu'il y ait celui qui se passe dans un restau chinois où Miliian reprend son rôle du Blanc, le Jaune et le Noir..

Mais j'en doute...

[pabelbaba]

A Hero Never Dies de Johnnie To - 1998

Découverte de ce To qui a plutôt une bonne réputation.

Ce n'était pas forcément une bonne idée d'attendre aussi longtemps. Et puis aussi de le voir assez rapidement après avoir rematé Full Alert. En effet, le To est un pur produit HK, avec un scénario assez fun et gentiment à la oinegaine, où les persos sont complètement over the top. Dans l'absolu, ça devrait me plaire. Cependant, j'avais l'étiquette "To" dans la tête, ce qui m'a peut être aiguillé sur de mauvaises attentes.

En premier lieu, les gunfights sont assez foutraques. Il y a de belles choses dedans, notamment dans le second sous la pluie avec les effets de lumière, les pointeurs lasers et les tirs à travers les murs. Mais le premier est incompréhensible. Ca se passe de nuit et on ne pige rien, en particulier sur l'endroit où se trouvent les protagonistes. Pourtant ça ne devrait pas être compliqué, l'action se déroule sur une route. Ca donne une impression de brouillon pas hyper maîtrisé, surtout au regard de ce que le réalisateur produira dès l'année suivante.

Ensuite le casting n'est pas dingo. Lau Ching Wan mis à part, qui pète la classe en Elvis qui se prend pour Melville, les autres sont assez transparents. Leon Lai sans barbe, c'est pas foufou, les boss ont peu de charisme et les autres faire valoir, Lam Suet inclu, manquent de présence. Résultat, les morts n'ont pas autant d'impact qu'espéré, notamment dans le dernier gunfight où tout se règle. Limite, le perso le plus intéressant, c'est la copine de Lau Ching Wan...

Du coup, j'ai du mal à y voir un vrai bon heroic bloodshed qui sorte de l'ordinaire. Il y a bien quelques idées cools, mais rien de délirant, que ce soit dans le scénario ou la mise en scène. J'ai donc eu le sentiment de voir un produit sympa, mais sans plus.

6,5/10

[angel.heart]

De mémoire, c'est son meilleur film.

[pabelbaba]

Devant The Mission, Breaking News, PTU et Election 2?