[Pabelbaba] Mes critiques en 2021

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Nuit de Folie aka Adventures in Babysitting de Chris Colombus - 1987

Il s'agit de la première réalisation du découvreur des Amériques.

Il s'amuse ici avec un de ses thèmes de prédilections puisque à l'instar des Maman je vais devenir un camé et de Harry Cover à l'Ecole des Petits Pois, le pitch est prétexte à confronter des gosses à des adultes très très méchants. En effet, on suit la mignonette Elisabeth Shue en babysitter pas très douée qui va entraîner trois gosses dans une nuit pas vraiment faite pour eux.

En toute franchise, ce n'est pas facile de juger ce genre de bobine. D'un côté on voit bien les ficelles trop grosses pour être crédibles et notamment la confrontation avec les voleurs de bagnoles complètement aux fraises. Mais de l'autre, il est impossible de ne pas se sentir bien en regardant cette time capsule nous renvoyer directement dans les 80s, avec une insouciance si caractéristique. En plus le casting assez foutraque fait plaiz, le minois de Shue, la sale gueule de D'Onofrio métamorphosé par rapport à l'engagé Baleine qu'il incarnait la même année, le gamin qui ressemble à celui de Last Action Hero et forcément à un de nos potes de primaire, la petite sœur de Parker Lewis etc...

Du coup, on se met à rire à des gags gentillets, pas super recherchés, mais juste sympathiquement idiots. D'autant que la bande-son assure et qu'on a même droit à l'intro de Gimme Shelter! Au final, ce n'est pas une grande comédie, ni même une comédie qui plaira à tout le monde, mais si vous voulez une simple bouffée de 80s à peu près digeste, ça fera le taf.

6/10

[Alegas]

Il s'agit de la première réalisation du découvreur des Amériques.

[osorojo]

Hmmm, Elizabeth Shue à 24 ans, ça se tenterait presque.

[Mark Chopper]

A 32 ans dans Leaving Las Vegas, c'est quelque chose.

[osorojo]

J'ai toujours eu un petit faible pour elle, même à 55 piges dans The boys, elle est toujours craquante

[Mark Chopper]

Elle est sublime et très bonne actrice. Elle et Cage étaient énormes dans Leaving Las Vegas.

[osorojo]

J'ai un bon souvenir de Leaving Las Vegas, même s'il est un peu vaporeux. Je me le referais bien tiens..

Ca pourrait d'ailleurs faire l'objet d'un petit "challenge", des redécouvertes en tout genre. Z'en pensez quoi ? (dans le topic avis express bien sur hein, j'suis pas fou).

[pabelbaba]

Dans Nuit de Folie, c'est facile +2 grâce à elle.

Mais rien de graveleux, elle est juste désarmante de choupinerie. Même si la moitié du casting la confond avec une Playmate.

[osorojo]

Le malus moutards partout, c'est mort pour moi :/

[pabelbaba]

Tu ne regardes aucun film des 80s du coup?

[osorojo]

Ben pas tant que ça, finalement.
Même les boulards de cette période, je peux pas.

70's jusqu'au bout.

[pabelbaba]

Logique.

[Mr Jack]

Elle est sublime et très bonne actrice. Elle et Cage étaient énormes dans Leaving Las Vegas.

Cage est bouleversant, dans celui-là. Son plus grand rôle amha.

(Et Shue...que dire ? )

[pabelbaba]

Pain, amour, ainsi soit il aka Pane, amore e... de Dino Risi - 1955

Je sais déjà ce que vous allez dire : Pabel qui commence une trilogie par son dernier volet, quel génie, quel iconoclaste, quel thug!

Je vous arrête tout de suite, ne m'élevez pas de statue sur l'autel de la cinéphilie retrouvée, c'est juste que les deux autres ne sont pas dispos sur Netflix. Et puis ils sont en noir et blanc. Et puis y'a pas Sophia Loren.

Voilà, vous savez tout. Sinon pour le film, on a une comédie romantique assez chouette pour qui a un peu envie de voir le Sorrente des années 50. Ouais, on n'est pas nombreux. Alors, pour qui veut voir une romcom d'antan, d'avant le formatage hollywoodien, quand la commedia dell'arte était la source d'inspiration principale des scénaristes italiens. En effet, comme à la grande époque on a des amours croisés mêlant les générations avec Vittorio de Sica dans le rôle d'un Pantalon Arlequinisé, revisité à la sauce 50s. Je ne le connaissais pas acteur et il cartonne. Beau parleur, poète, charmeur, il éclate l'écran même lorsqu'il est ridicule. Il nous offre une prestation maousse et c'est bien nécessaire parce qu'en face de lui se dresse Sophia Loren, au rôle indépendant et fort, qui joue la poissonnière avec des décolletés affolants et qui nous gratifie d'un mambo donnant envie de prendre quelques cours.

Cependant, je ne vais pas survendre le film, l'humour reste assez simple et les moments vraiment amusants pas très fréquents. Mais il se dégage une fraîcheur indéniable qui donne envie d'aller dragouiller à Sorrente ou sur la côte Amalfitaine.

6/10