[Caducia] Critiques en 2021

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Festival San Sébastien 2021

[caducia]

Rush hour

De Brett Ratner avec Jackie Chan, Chris Tucker, Tom Wilkinson USA Genre : comédie Durée : 01h35min 1999

7/10

Synopsis

L'inspecteur Lee est un des fleurons de la police royale de Hong Kong. Sa placidité ne laisse rien soupçonner de son génie des arts martiaux. Agée de onze ans, la fille du consul de Chine aux Etats-Unis fut son élève préférée, il en était le garde du corps, il en est resté le meilleur ami. Lorsqu'elle est enlevée par les hommes d'un maître du crime, qui a jadis abattu son coéquipier, Lee saute dans l'avion, bien décidé à retrouver la fillette et à châtier ses ravisseurs. Seulement le FBI ne veut pas être dérangé dans son enquête par un étranger.

Rush hour reste un feel good movie efficace qui laisse peu de temps mort grâce à sa relative courte durée.
Brett Ratner va droit au but et ne laisse pas s'éterniser les présentations, le public arrive rapidement à cerner les personnalités respectives de Lee et Carter. Tout semble les opposer, au final le tandem va tant bien que mal s'entendre et à grands fracas sauver la petite fille en danger.
Rush Hour est tout public, il n'y a jamais un mot de trop (à part des kick your ass etc...mais rien de méchant) et même si la tentation est grande de tomber sur de grosses blagues racistes il y en a très peu (mais de nos jours, un rien peut choquer). A part, quelques jokes culinaires ou de différences culturelles, tout cela reste bon enfant.

Le bon équilibre est trouvé entre Chris Tucker et Jackie Chan où personne ne prend tellement le dessus sur l'autre. Chan est juste hallucinant dans l'exécutions des combats, cascades, ça fait encore plus mal en regardant les extraits des coulisses dans le bêtisier. Il arrive à faire des bonds Matrixiens sans trucage et à se faufiler comme une panthère. Beaucoup d'efforts qui se voient et s'entendent car on entend les petits souffles avant les sauts (ce qui n'existe plus du tout dans les films contemporains). Des scènes d'action à l'ancienne très fluides et appréciables alors que Chan n'était déjà plus tout jeune (respect !!).
Chris Tucker n'est pas en reste et donne aussi de sa personne au niveau des cascades, même s'il n'arrive pas à la cheville de Chan. Inversement, Chan ne peut rivaliser avec lui sur les chorégraphies de Michael Jackson.
C'est plutôt son bagou seven eleven façon Axel Foley qui reste son plus grand défaut ou atout selon les situations. Un personnage vraiment délicieusement délirant, qui semble autocentré et égoïste mais pas autant que ça au final.
Pourtant il doit avoir le même secret que Mike Lowrey pour avoir les moyens de payer des belles bagnoles et de costards de marque avec un salaire de flic. D'ailleurs, il a des amis et de la famille qui travaillent dans les milieux pas très légaux, il doit certainement toucher une petite commission. Tucker est toujours prêt à mettre quelques liasses tombées du ciel dans ses poches, ni vu ni connu.
Un duo de choc qui ont une belle complicité à l'écran.

Brett Ratner ne fait pas trop d'effets de mises en scène tape à l'œil, il y a beaucoup de décors aux couleurs criardes et autres chinoiseries qui sont susceptibles d'être esquintées lors des combats. La séquence finale prend plus d'ampleur avec des accessoires plus riches (qu'il ne faut pas casser ).

Dommage qu'au niveau des adversaires, le big boss soit pas tellement présent pour préserver le suspense.

Film décontracté et décontractant, où tout semble très fluide et facile alors que finalement ça a du représenter un travail monstre au niveau des acrobaties.

[caducia]

Rush hour 2

De Brett Ratner avec Jackie Chan, Chris Tucker, Tom Wilkinson USA Genre : comédie Durée : 01h30min 2001

7.25/10

Synopsis

L'agent James Carter rejoint son vieil ami l'inspecteur Lee pour passer, à Hong Kong, ce qui devrait être de reposantes vacances.
Mais lorsqu'une bombe explose à l'ambassade américaine, tuant deux agents des douanes enquêtant sur un trafic de faux billets. La police suspectant Ricky Tan, chef de la Triade, confie l'affaire à Lee.
À regret, Carter voit ses projets de repos s'écrouler, d'autant plus que pour son compère, l'affaire est personnelle : Ricky Tan était autrefois le partenaire de son père dans la police et a joué un rôle direct dans sa mort...

Une suite qui ne change pas la donne, l'histoire est censée se dérouler juste après le premier épisode, pourtant les liens entre les 2 flics semblent s'être très intensifiés dans un court laps de temps. Les présentations sont inutiles, on passe directement au cœur du sujet.
Inversement des pays, là où Lee était un touriste, il devient le guide des us et coutumes le temps d'un passage à Hong-Kong.
Rush Hour 2 semble avoir un budget de production nettement supérieur au 1er avec des lieux plus prestigieux comme des yachts, les casinos de Vegas ou hôtels de luxe. Un sequel qui arrive à surpasser l'original, qui fourmille de bonnes idées et arrive à nous offrir de nouvelles voltiges sans jamais se répéter.

Le rythme reste très soutenu et on enchaine les situations comiques et courses poursuites où dans la plupart des cas, Carter fait son show pendant que Lee avance en toute discrétion pour infiltrer les repères ennemis. Chan est toujours aussi impressionnant dans son art martial et son usage d'accessoires aussi divers et variés pour déjouer les adversaires.
Tucker pousse le curseur encore un peu plus loin, se prend carrément pour Sharon Stone dans Casino ou pour Michael Jackson sur scène.
Quelques guests stars viennent montrer leurs bobines le temps d'un plan ou d'une scène.

Les femmes prennent un peu plus de place dans le script (Zhang Ziyi et Roselyn Sanchez), même si leurs personnages ne vivent que par leurs plastiques ou l'agilité de Ziyi.
Tucker et Chan continuent à enfreindre les ordres de leurs supérieurs et à se mettre dans les plans improbables pour notre plus grand plaisir, même si les enjeux ne sont pas d'un intérêt majeur et que malgré les morts on ne voit jamais une seule goutte de sang.

Toujours décomplexé et généreux en humour et en action, un aller et retour Hong-kong/Las Vegas non déplaisant.

[Alegas]

Monstres & Cie

De Pete Docter, David Silverman, Lee Unkrich avec Jacques Frantz, Eric Métayer, Dominique Collignon-Maurin USA Genre : comédie, animation Durée : 01h30min 2002

7.5/10

Synopsis

Monstropolis est une petite ville peuplée de monstres dont la principale source d'énergie provient des cris des enfants. Monstres & Cie est la plus grande usine de traitement de cris de la ville. Grâce au nombre impressionnant de portes de placards dont dispose l'usine, une équipe de monstres d'élite pénètre dans le monde des humains pour terrifier durant la nuit les enfants et récolter leurs hurlements.

A l'occasion de la floppée des films de Noel, je découvre Monstres et Cie. Je connaissais les personnages de vue grâce au marketing Disney et j'avais du tomber sur des extraits auparavant.
Malgré les années, les effets spéciaux ne sont certes pas comparables à ceux de 2020 mais ne sont pas irregardables pour autant. A part, c'est un peu moins léché au niveau des détails, des jeux de lumières mais Pixar offre de belles textures à ses montres et leur donne vie admirablement. Même si les monstres ont des physiques difformes, on arrive toujours à y déceler une part d'humanité avec des persos qu'on a déjà vu dans la vie réelle comme Germaine.

Pixar est généreux avec un large bestiaire (surement pour nous refourguer de la peluche à foison ). Pixar s'inspire de vrais animaux un peu déformés ou trafiqués pour les métamorphoser en bêtes effrayantes; le spectateur est étonné dès qu'il découvre une nouvelle espèce au look étrange. Certains on déjà des têtes de minions. Le graphisme a du faire un carton avec le jeune public car la dimension parallèle et des habitants sont plutôt flashy. La scène d'intro fait surement référence à MIB.

Une fois les monstres fabriqués, il faut trouver un univers cohérent où les faire évoluer, ce qui n'est pas une mince affaire. L'excellente idée de Pixar est de relier le monde des monstres avec la Terre et la transformation des cris d'enfants en énergie est presque l'idée du siècle. Pas certaine que les plus jeunes aient compris le concept par contre. Un concept décliné dans Vice Versa ou Soul où des éléments impalpables par l'homme existent dans des univers parallèles imaginaires.

L'évolution des relations entre les monstres et la fillette est l'un des points forts du film. D'après leurs idées préconçues, l'enfant représente un danger mais une fois qu'ils peuvent le constater par eux-mêmes, ils voient bien que c'est un mensonge. D'où une réflexion possible sur les média ou la société en général et les fake news.
Le duo Sully/Bouh est surement inspirée de celui de Baloo-Mowgli avec de multiples points communs.
Bouh est au fardeau au départ et les monstres tentent de s'en débarrasser le plus vite possible, puis ils commencent à l'apprécier, à la comprendre pour finir par l'aimer.
Le fait que les monstres aient une peur bleue de la gamine est aussi une bonne trouvaille, inversant les rôles et les règles établies.

Malgré l'univers foisonnant, Pixar aurait pu se disperser et étaler des éléments bankables mais inutiles à l'histoire, ici le focus s'établi sur un nombre de personnages restreints pour une compréhension optimale.

Ses personnages attachants et son univers unique en font une belle réussite pour les petits et les grands.

[Scalp]

Comment on peut mettre autant aux Rush Hour.

[padri18]

l'arme fatale 2

De Richard Donner avec Mel Gibson, Danny Glover, Joe Pesci USA Genre : comédie, action Durée : 01h54min 1989

8/10

Synopsis

Le duo improbable de policiers est de retour ! Martin Riggs et Roger Murtaugh doivent protéger un ancien bandit qui a accepté de témoigner pour faire arrêter des dealers. Au fil de l'enquête et grâce aux renseignements de leur source, une piste les mène jusqu'au consulat d'Afrique du Sud où, un fois encore, leurs méthodes peu conventionnelles risquent de déplaire..


Un épisode toujours aussi plaisant à suivre avec moins de punchlines que dans le premier, mais un rythme soutenu, difficile de s'ennuyer. C'est plutôt l'humour bon enfant et le comique de situation qui prédominent.
L'arme Fatale deuxième du nom regorge de séquences d'action variées et à l'ancienne qui tiennent la route malgré les années. Par contre, la saga reste tout public avec aucune goutte de sang à l'écran. Mel Gibson assurait plutôt pas mal assurant une partie des cascades.

Des scènes mémorables et improbables comme la bombe placée à un endroit stratégique, le canardage de la caravane, le faux pétage de plomb de D.Glover à l'ambassade et les courses poursuives en voiture "poubelle" familiale.

Le coté comique est un peu délaissé, principalement axée sur le personnage de témoin sous protection incarné par Joe Pesci, qui ajoute un peu de piment au simple buddy movie par ses maladresses et sa non obéissance mais parvient à se faire oublier et s'intègre finalement au duo. Un seul personnage féminin se détache du casting qui n'a aucun intérêt si ce n'est que pour ses charmes. La lovestory d'un soir n'est pas du tout crédible avec un Gibson en dragueur forceur.

Riggs fait presque partie de la famille de Murtaugh (tout comme W Smith chez M Lawrence) et devient un peu moins fou-fou à force de côtoyer un foyer si tranquille.

Contrairement à de nombreux bad guys de sagas, ceux de cet épisode sont particulièrement antipathiques et bien trouvés avec des méthodes d'exécution à la 007, sortant la carte de la valise diplomatique pour se croire tout permis. Des têtes connues au nveau des seconds couteaux pour ceux qui ont l'œil.

La montée en puissance de la tension dramatique est parfaitement dosée et on lui pardonne quelques invraisemblances.

[Dunandan]

Comment on peut mettre autant aux Rush Hour.

Les deux premiers, ça va encore si on se les mate en mode pizza/canapé, par contre le 3e dépasse tout.

[caducia]

Le Dîner de cons

De Francis Veber avec Thierry Lhermitte, Jacques Villeret fr Genre : comédie Durée : 01h54min 1998

5.75/10

Synopsis

Tous les mercredis, Pierre Brochant et ses amis organisent un dîner où chacun doit amener un con. Celui qui a trouvé le plus spectaculaire est déclaré vainqueur. Ce soir, Brochant exulte, il est sur d'avoir trouvé la perle rare, un con de classe mondiale: François Pignon, comptable au ministère des Finances et passionné de modèles réduits en allumettes. Ce qu'il ignore c'est que Pignon est passe maître dans l'art de déclencher des catastrophes.

Devenu un classique du cinéma français, je trouve "le diner de cons" plaisant à regarder, on savoure toujours aussi ses dialogues plein de quiproquos et la connerie quasi illimitée du regretté Villeret. Des diners qui ont vraiment existé et qui doivent surement perdurer.
Dans les grandes lignes, ça reste de l'humour gentillet et une adaptation très fidèle de la pièce, ce qui est un peu dommage car les sentiments ne sont jamais creusés, on ne retient que les caricatures des protagonistes et on se rend compte qu'on final le con n'est pas forcément celui qu'on croit. Coté décor, on respecte aussi une ambiance théâtrale avec un lieu unique et quelques plans extérieurs.

Une grande spontanéité de jeu de la part de Jacques Villeret, très crédible. Je pense que Pierre Richard aurait aussi très bien pu faire l'affaire en gentil naïf.
ce qui est moins évident du coté du charmant Thierry Lhermitte au ton un peu forcé. Les fausses chamailleries Cheval/Pignon sont aussi une bonne trouvaille, même si Daniel Prévost en fait des caisses, l'introduction du contrôleur fiscal dans la reconquête de sa belle est bien vue. Les personnages féminins sont au centre du récit, pourtant très peu présentes. L'éditeur veut à tout prix éviter le départ de sa femme, mais il n'évoque jamais les raisons, pourquoi il veut la garder, pourquoi il l'aime...ne serait-ce par une ou deux phrases.
Doit-il garder sa femme pour préserver son image, par amour, pour faire chier le perso de F Huster ...??? La raison du départ de sa femme n'est aussi pas évoquée, elle ne semble pas au courant de l'existence d'une maitresse.

Si on lit entre les lignes, le personnage d'éditeur incarné par Lhermitte doit être extrêmement fortuné pour qu'un grande ponte d'un hôpital vienne le visiter en un rien de temps et se fait traiter comme un domestique.
Je ne me souvenais pas non plus du concours des moches, pas sur que ça puisse passer de nos jours (de même que quelques gags du splendid).

Une pièce fluide, un peu répétitive sur la fin, de bonnes répliques mais tout ça reste très politiquement correct sans grosses prises de risques. C'est tout de même mieux que son ignoble remake US.

[caducia]

Puzzle

De Marc Turtletaub avec Kelly Macdonald, David Denman, Irrfan Khan fr Genre : comédie dramatique Durée : 01h39min 2018

6/10

Synopsis

Femme au foyer quadragénaire installée en banlieue de New York, Agnès se consacre au bonheur de sa famille. Lorsqu'elle se prend de passion pour les puzzles, elle se découvre une audace qu'elle n'imaginait pas. Via une petite annonce, elle fait la connaissance de Robert, un autre passionné.


Petit film sympathique autour du Puzzle. Le titre est un peu trompeur car certes le film tourne autour de ce thème, même si c'est plus une opportunité de rencontre entre les protagonistes principaux que le principal sujet du film.
Puzzle est en fait un portrait d'une femme au foyer de classe moyenne, de nature discrète, très religieuse, un peu coupée du monde qui fait beaucoup de sacrifices pour sa famille et oublie de penser à son propre bonheur.
Pourtant Puzzle a un discours sous jacent de libération de la femme, pourtant il décrit aussi le mari qui travaille dur en journée pour passer les pieds sous la table le soir et se fait servir par sa femme. Certains trouveraient ça normal, d'autres non. Le mari n'est pas du tout antipathique et est aussi dévoué pour sa famille mais ne voit pas que sa femme est malheureuse dans son simple rôle de ménagère.
L'histoire nous montrera qu'il reproduit juste le schéma familial de ses parents de façon inconsciente et qu'il éduque ses enfants avec ces mêmes valeurs.



Le puzzle devient une obsession pour Agnès qui se vide la tête avec ce hobby atypique qui prend une place de plus en plus importante dans sa vie, au détriment des taches quotidiennes qui lui sont allouées.
Robert (le regrreté Irrfan Khan) l'embrigade dans son équipe pour devenir champion de puzzle. Ces rencontres d'entrainement représentent une vraie évasion physique et intellectuelle, un changement radical de son quotidien de semi-cloitrée.
Le coté romance de puzzle reste beaucoup moins crédible dans sa temporalité mais ça reste plaisant à regarder, grâce au duo Kelly Macdonald/Irrfan Khan).

[osorojo]

Je crois qu'elle m'a traumatisé dans Boardwalk Empire Kelly Macdonald, je peux plus voir sa tronche en peinture

[Mark Chopper]

Pareil

[caducia]

Je crois qu'elle m'a traumatisé dans Boardwalk Empire Kelly Macdonald, je peux plus voir sa tronche en peinture

pas vu Boardwalk Empire.

[osorojo]

Fais gaffe, encore un peu et on te met dans la team à Criminale

[caducia]

c'est pour ça que je découvreun classique ce soir pour la base...

les rois du patin.

[caducia]

Cowboys

De Anna Kerrigan avec Steve Zahn, Sasha Knight, Jillian Bell USA Genre : drame Durée : 01h23min 1999

6.5/10

Synopsis

Un père de famille part en road trip avec son fils transgenre suite à la séparation avec sa femme qui refuse cette évolution identitaire.



Un presque feel good movie, aux paysages très dépaysant dans les montagnes rocheuses au Nord des USA.
Après "Palmer" qui introduisait déjà le thème de la transidentité chez les jeunes enfants, "Cowboys" montre comment au sein même d'un couple l'acceptation d'un enfant transgenre peut différer.
Meme si les deux parents sont issus d'un même milieu social, l'ouverture d'esprit et l'écoute n'est pas du tout la même.
Le père accepte le choix de sa fille de grandir en garçon de façon naturelle, mais il est impensable que ça se produise pour la maman qui fera tout pour que ça n'arrive pas.

Cowboys ne veut pas faire dans le militantisme et n'empreinte pas le ton moralisateur.
Le père décide de se rendre hors la loi en enlevant son fils et aller vivre au Canada pour toujours, avec un voyage à cheval plein de péripéties.
Steve Zahn la joue plutôt sobre et dégage une empathie naturelle en figure paternelle protectrice, la complicité avec son fils est palpable.
A l'imagerie plutôt réaliste, mettant en scène des comédiens aux physiques non stéréotypés interrogeant sur les nouveaux challenges éducationnels.
Où placer le curseur pour défendre les droits de son enfants sans le consentement de l'autre parent ?

Un road trip dans le Montana qui renforce ou pas les liens père/fils qui aurait mérité que les relations mère/fils soient un peu plus creusés.