[Scalp] The Last Bastard Alive en 2021

[pabelbaba]

J'hésite à répondre que ça devait être ta mère...

...

...

Allez, nan.

[Jed_Trigado]

[Scalp]

Bon courage. Elle ressemble à rien ma mère.

[Mark Chopper]

Pas mal la technique de l'autodépréciation pour éviter les coups... On dirait Eminem dans la dernière battle de 8 mile.

[Mr Jack]

Bon courage. Elle ressemble à rien ma mère.

[Scalp]

7/10

Frankie & Johnny de Garry Marshall - 1991

Si on doit se fier au nom du réalisateur c'est pas un film qui vend du rêve, le mec a fait Pretty Woman et toute une flopée de comédie romantique de merde, et puis en fait même si Michelle Pfeiffer est une super actrice en checkant sa filmo je me rend compte que son nom veut pas dire film de qualité, son ration de bon film est vraiment pas fou mais bon y a Pacino et pas le Pacino de la grande époque (les 90's c'est sa meilleure décennie). Et contre toute attente c'est un chouette film qui sonne vrai, ce qui change vraiment de Pretty Woman qui pu le fake de partout. Plus qu'une romance entre 2 personnages, c'est une petite chronique de quartier avec ses habitués, bon alors le restaurant est aussi grand que mon salon et y a 72 employés mais c'est pas grave, ça donne un film plein de vie et jamais chiant grâce à tout ces personnages haut en couleur. Et ça change des romcom avec des gens dans des loft. Alors y a absolument d'original mais on suit avec plaisir cette histoire d'amour entre une Michelle Pfeiffer forcément séduisante mais toute en simplicité dans le rôle de cette femme qui ne croit plus en l'amour, et Al Pacino en ex taulard qui tente de refaire sa vie avec son optimisme à toute épreuve. On croit à cette histoire, à leurs disputes, leurs moments de complicité et la longue (et dernière scène de dialogue dans l'appartement est vraiment une très belle scène qui doit tout au talent des 2 comédiens quasiment 30 minutes de dialogues entre les 2 et forcément quand t'as Pacino ça aide à rendre tout ça meilleur. Et puis c'est un peu une comédie donc on a les seconds rôles là pour apporter un peu de légèreté comme la copine de Michelle ou le patron grec fan de foot.
Marshall se contente d'illustrer ça avec son absence de talent habituel (oui ça sous entend que j'ai vu plusieurs films de lui et des trucs bien honteux) mais le sujet a pas besoin de grand moment de réal ou de montage et puis on a la photo de Dante Spinotti.
Un beau film.

[Alegas]

ce qui change vraiment de Pretty Woman qui pu le fake de partout.

En même temps de mémoire Pretty Woman assume pleinement son approche conte de fées, notamment dans son final. Normal donc que ça ne cherche pas le réalisme.

[Scalp]

Je sais mais ça reste de la merde. Et puis Richard Gere conte de fée ou pas c'est un tocard.

[Alegas]

[angel.heart]

Revu il y a quelques semaines, celui-là, il passe toujours bien.

[pabelbaba]

Tout à fait.

Pretty Woman aussi d’ailleurs.

[Scalp]

5,5/10

Sengoku Jietai de Mitsumasa Saito - 1979

Dans le positif : y a pas arnaque sur la marchandise, c'est pas Nimitz quoi. On a donc une escouade militaire qui se retrouve dans le Japon féodal avec tout son armement moderne. A la question paradoxe temporel et changer le cours de l'histoire, Sonny Chiba répond en tuant des ninja à la grenade. On a un climax de plus de 30 minutes avec un bodycount qui fait pas rire, les samourais qui prennent d'assaut un hélicoptère et un tank ça fait son petit effet mais y a des scories de partout à ras la gueule.
A part Sonny Chiba et son pote samouraï, les acteurs et perso c'est vraiment pas la joie, l'histoire est quand même rapidement sans grand intérêt autre que voir tout le monde se foutre sur la gueule. Ça dure 2h20 et autant dire qu'il y a au moins 30 min de trop, c'est pas bien réalisé, ça tire dans tout les sens et c'est vraiment pas fou et puis y a des moments rédhibitoires avec cette musique pop rock hors propos et cette scène surréaliste tout droit sorti de Rocky 3.
C'est con car pour une fois que ça livre la marchandise en action c'est mal réalisé et beaucoup trop long. Reste Sonny et des centaines de samouraïs se prenant des bastos.

[Scalp]

6/10

Uncle Frank de Alan Ball - 2020

Je pensais que c'était un Feel Good Movie, et ben pas vraiment on est quand même plus dans le drame même si ça se finit sur une touche plus heureuse, je pensais aussi voir un road movie et pas trop non plus. Petit film qui doit énormément à la prestation de Paul Bettany (un mec qui a pas la carrière qu'il devrait avoir tellement il est très souvent plus que bon) toute en retenue et classe dans le rôle de cet homo qui cache sa vie à toute sa famille puritaine du fin des fonds des EU, ça implique donc des secrets enfuis depuis des années et tout ça qui ressortira violemment d'un seul coup (la scène du testament c'est quand même quelque chose). Et le film ne racontera pas grand chose de plus, le choix de la voix off à la nièce est pas spécialement utile et apporte rien de réellement intéressant même si dans le début du métrage on apprend à connaitre le personnage de Frank via son regard, d'ailleurs on a un peu l'impression de voir 2 films en un avec une première demi heure où la nièce est le personnage principal et puis quand le voyage (très court) commence c'est Bettany qui prend toute la place (j'aurai aimé voir plus de Margo Martindale car c'est toujours une plus-value). Mais ça reste un petit film touchant et agréable à suivre avec notamment une fin qui fonctionne vraiment. Alors la réal de Ball c'est pas un truc inoubliable et ça reste un film de scénariste on va dire mais y a rien de pénalisant et puis y a une belle photo, une bonne soundtrack, une super direction d'acteur (même Steve Zahn est bon c'est dire), des dialogues qui font mouche et puis c'est quand même drôle par moment. Un petit film sympa, pas plus.

[Alegas]

6/10

The Magnificent Seven de Antoine Fuqua - 2016

Ca se revoit avec plaisir ce film, alors je vais pas comparer avec l'original ça sert à rien (enfin histoire de j'aime pas ce qui est fait du perso de Hawke, par ailleurs très bon, Vaughn avait une super scène pour lui, ici elle vient jamais, c'est con). Autre époque, autre perso mais bon le coté Benetton est ici quand même pas bien finos, déjà on fait rien du fait que Denzel soit black (on est quand même dans un western, c'est jamais anodin), le mexicain pourquoi pas mais alors un coréen et un indien c'est vraiment écrit pour être bien dans la norme de l'époque et c'est un peu dommage. Bon après Lee est tellement classe que c'est acceptable.et puis un indien avec son arc c'est toujours cool. Le rythme est bien géré et bien que ça dépasse 2h on se fait pas chier par contre le bad guy est nul et le choix d'acteur est presque WTF, dans quel monde Sarsgaard peut jouer un méchant charismatique ? la meuf sert tellement à rien qu'on dirait un rôle et une performance à la Jennifer Lawrence. Et puis c'est quoi ce twist à la con ? il sert à quoi ? ça amène rien d'intéressant et même ça remet en question des motivations qui étaient bien plus intéressantes si elles étaient sans intérêt. Et puis surtout voià pourquoi ce film n'atteint jamais le niveau du Sturges, les personnages ne vivent pas, y a pas d'interaction, la seule c'est entre Hawke et Lee, ça fait peu, surtout sur 2h de film. Par contre dans les bons points, y a des morts et certaines pas forcément prévisible, surtout au vu de l'acteur qui joue le personnage.
Fuqua emballe ça avec son savoir faire habituel, alors ça veut rien dire je fais pas le kéké et je fais un truc efficace mais malheureusement sans éclat, car le climax final c'est quand même un sacré moment de bravoure avec un putain de bodycount mais le problème de ce climax c'est qu'il manque de séquences fortes et d'une montée en puissance du climax, le meilleur plan c'est au début c'est celui avec Pratts caché qui attend pour sortir et buter du monde, le reste c'est du canardage efficace et même épique. Faut d'ailleurs saluer le montage de cette scène car y a quand même plus d'une centaine de figurant et c'est de la pyrotechnie et du gros bodycount et on est jamais perdu, tout est très clair (bon je reste septique sur la porté de tirs de la gatling qui fait un carnage à la fin mais c'est histoire d'enculer des mouches, enfin j'aime enculer ...)
Le film est évidemment porté par un bon gros plaisir qui fait plaisir, Denzel dans un western c'est une évidence et puis c'est mieux que Glory (bon gros film surcoté ça), Pratts je partais pas forcément confiant mais il fait plus que le taf, le duo Hawke/Lee est excellent et j'aurai aimé plus de scènes avec eux (ou un spin off^^), D'onofrio joue un gros bourrin comme d'hab (et on touche les limites de son jeu qui devient un peu trop mécanique à force) et les autres sont tous très bien, bon comme dit plus haut sauf la meuf et ce putain de bad guy en mousse qui est un mistcast total.
La Bo dont le seul bon moment est le générique de fin et j'aime bien Horner en général mais là il s'est vraiment pas foulé bon après je suis méchant car le thème de Elmer Berstein ça reste un des morceaux les marquants du cinéma donc forcément que Horner pouvait pas faire mieux mais il pouvait quand même un truc marquant et pas insipide.
Un western qui se revoit avec un vrai plaisir malgré des défauts évidents.

[Scalp]

1/10

Sentinelle de Julien Leclerq - 2021

Alors on va tout de suite aborder le point du film : Olga a une scène lesbienne (là y a des motivés pour voir le film) mais alors le reste du film c'est chaud comment c'est tout mou. Bon avec Leclerq je m'attendais pas à un truc de fou mais au moins un truc un peu bas du front et divertissant (son précédent film mettait du temps à démarrer mais j'avais vraiment pas trouvé ça détestable) et bein même pas, là on retrouve le Leclerq de Assaut et Chrysalis (c'est fou le nombre de film d'action qu'a fait ce mec quand même, quand on sait comment c'est compliqué de faire des films de genre en France, lui il vient d'en sortir 3 en 5 ans). L'histoire c'est Olga est militaire avec forcément son trauma bien lourdingue qui va servir à rien (y a des trucs tellement pas écrit, faut dire que c'est Leclerq qui écrit en plus de réaliser, quel talent), elle se promène avec son famas dans les rues de Nice, l'intro est longue et chiante et puis arrive l'évènement du film après 30 minutes et quand on sait que le film dure 1h15 autant dire que ça va bien rusher (violeur identifié en 2 minutes). Et ce qui aurait pu être un rape and revenge bien vénère car en plus c'est des méchants russes donc on peut aller loin dans la bisserie mais non ça va être tout gentillet. La bande annonce était plutôt explosive mais c'est un piège car toute l'action est dans la bande annonce, donc 1 minute d'action dans tout le film (2 scènes d'action : une baston entre meuf toute pété et un combat dans des chiottes, y a des coups de feu à un moment mais ça peut pas compter comme une scène d'action) et vu que c'et un film signé Leclerq c'est surement pas la partie dramatique qui va sauver les meubles surtout quand ton lead c'est Olga qui est toujours aussi jolie mais toujours aussi nulle mais c'est loin d'être la plus nulle du film et faut le souligner car le reste du casting c'est vraiment chaud et y a des grands moments de la honte par moment. Et c'est marrant car on est quand même dans un film tellement dans l'air du temps avec une femme qui va punir le patriarcat mais tu sens que Leclerq il fait ça juste pour avoir une meuf qui défouraille (bon c'est très mal fait) et qu'il y a vraiment 0 message derrière (ce qui est pas plus mal sinon ça valait bien son 0), ça reste le film d'un mec qui adule Over the Top quoi.
Bref c'est à chier, même si ça dure que 1h15, ne les perdez pas devant ce truc.