[Scalp] The Last Bastard Alive en 2021

Modérateur: Dunandan

Détour mortel (2014) - 3/10

Messagepar Scalp » Sam 06 Fév 2021, 10:59

3/10

Big Driver de Mikael Salomon - 2014

Lancé le film sur son pitch, Maria Bello se fait violer et va retrouver son violeur pour se venger. Et en lançant le film je découvre donc que c'est encore une adaptation de Stephen King et direct mon intérêt a diminué car bon dans le genre écrivain surcoté il se pose là, alors oui il a écrit des bons livres mais heureusement le mec en a écrit 4000 donc dans le tas y a forcément des trucs sympas, ici clairement ça valait pas une adaptation. Pourtant j'y ai cru un moment, l'ntro est efficace et la première demi heure fonctionne qui se termine donc avec un viol assez dur et puis arrive le premier truc qui m'a saoulé : le mec abandonne la meuf sans vérifier qu'elle soit bien morte (car on découvre que c'est un serial killer et que c'est pas sa première victime) donc déjà à partir de là ça me gonfle. Ensuite malgré une bonne idée, elle ne prévient pas la police, on nous ajoute une intrigue à la con avec une meuf qui aurait fait à piège à Maria Bello (qui est une auteure (et non j'écris pas autrice) à succès, chez Stephen King on est toujours écrivain en fait), j'ai trouvé ça très con comme idée et ça prend prend trop de temps, mois je voulais une bonne grosse vengeance bien badass, alors elle va arriver mais c'est que dans les 5 dernières minutes. Et puis y a d'autres idées à la con avec Maria Bello qui parle à des personnes imaginaires (c'est toujours une bonne grosse idée de merde ça) et à son GPS (là c'est trop pour moi). Par contre on a un passage sympa avec Joan Jett, le seul moment où le film a un peu de coeur et où on ressent quelque chose car le reste ça fonctionne pas trop et on adhère pas vraiment au personnage de Bello (pourtant très bien comme toujours). C'est réalisé par Mikael Salomon dont le fait d'arme (à part avoir été chef op sur Backdraft) est d'avoir réalisé Pluie d'Enfer, depuis il fait que des téléfilms (comme ici) ou des épisodes de séries (j'allais dire de merde car il a réalisé The Expanse et Alias mais y a du Rome et du Band of Brothers sur le CV donc). On retiendra la rencontre avec le tueur (très bonne gueule et présence) et quelques excès de violence sympa (hop une planche avec des clous dans la tronche) mais bon c'est quand même assez basique dans l'ensemble, c'est con car avec une vraie proposition de mise en scène et malgré le script un peu nul on aurait eu un truc qui pouvait avoir la moyenne.
Le taux de réussite des adaptations de romans de Stephen King est de 10% finalement le même taux que de bons bouquins chez lui.
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Mission (La) - 3/10

Messagepar Scalp » Jeu 11 Fév 2021, 16:44

3/10

News of the World de Paul Greengrass - 2020

Alors oui je suis pas fan de Greengrass (j'aime que 2 Bourne dans toute sa filmo) ni de Hanks mais mes reproches iront pas sur ces 2 points. J'attendais rien du film mais je suis quand même déçu, alors je vais sauver la magnifique photo de Dariusz Wolski qui a clairement sauvé ma séance, le score de Howard (et pour que je me dise à un moment le score est vraiment bien, aujourd'hui y en faut et le score ici est vraiment bon) et c'est à peu près tout, la réal de Greengrass j'ai rien de méchant à dire mais rien de positif non plus, c'est illustratif au possible et tellement sobre que ça en devient gênant (faut voir la gueule du seul climax du film, oui oui y a un seul climax sur 2h, préparez votre café), on se demande si c'est vraiment un film de Greengrass car bon même si je suis pas fan du mec je peux pas lui enlever son style, quant à Hanks il traverse le film tel un fantôme, il est neutre comme c'est pas permis mais ça vient plus de l'écriture du personnage que du jeu.
Le gros problème est l'histoire, ça va nulle part, ça raconte rien mais genre vraiment, c'est vraiment que je dis souvent que ça raconte rien mais là sérieusement y a absolument 0 enjeu si bien que les 20 dernières minutes sont un vrai supplice (et sur cette fin on peut vraiment se moquer), alors on pourrait dire oui mais c'est un road movie c'est pas la destination le plus important mais le voyage, mais faut voir la gueule du voyage. Vu que je suis pas méchant je vais pas dire qu'il y a 0 péripétie car à un moment y a des coups de feu et des méchants mais putain que tout ça est pépère et sans enjeu, on passe d'une ville à une autre, d'une rencontre à une autre sans que ça éveille notre intérêt. On pourrait se dire la relation entre Hanks et la gamine va sauver l'ensemble mais alors jamais, je vais même pas comparer avec True Grit, ce serait méchant car là c'est la version Wish. Alors je suis sûr que ça parlera de western à l'ancienne car quand c'est posé on dit toujours ça, certains oseront comparer ça à du Ford ou du Mann et là dommage que le bûcher public existe plus car on est loin, très loin des films de ces grands maîtres. En fait ça se voit que Greengrass le western c'est pas son truc, tu vois le film d'un mec qui y connait rien et qui essaye de pomper son voisin de classe du nom de Kevin Costner sauf qu'il arrive seulement à pomper une ligne sur deux : du coup ça donne un film mou (bordel 2h où ça raconte que dalle) sans enjeu et sans personnage (car outre Hanks et la gamine c'est le dessert absolu).
Bon ben Greengrass continu de faire de la merde depuis 10 ans.
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Film: Mission (La)
Note: 6,5/10
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Mr Wolff - 6/10

Messagepar Scalp » Sam 13 Fév 2021, 13:11

6/10

The Accountant de Gavin O'connor - 2016

La note prend compte du twist de la honte tricard au bout de 20 minutes car la scène est marrante et le duo fonctionne. Sinon c'est très oubliable mais sympa et avec un fort capital sympathie grâce à Affleck en mode Seagal, il bute du monde avec classe et sans remord mais le script ca vole pas haut et les persos sont tous fonction et toute la storyline de JK Simmons sert vraiment à rien à part rallonger le film de 30 min, ça donne pas une double lecture ou un autre point de vu, c'est juste inutile. Mais la scène avec Affleck et Bernthal est vraiment sympa du coup le film se termine sur une bonne note alors que par moment c'est un peu gros et un peu con (ca pourrait vraiment être un Seagal movie ou un Jcvd des 90's) mais heureusement c'est premier degré et on nous sort pas des blagues à la con pour désamorcer le truc. Et puis tout en étant sérieux ça pète pas plus haut que son cul.
C'est plutôt bien rythmé (même si ça prend son temps au début c'est jamais chiant) malgré les scènes avec Simmons qui donc ne servent à rien mais qui se laisse suivre.
C'est bien réalisé, l'action est plus qu'efficace, y a des chouettes enchaînements surtout celui dans l'appartement avec à chaque fois une bastos dans la tronche pour être bien sûr que le travail est bien fait. O'Connor est pas un grand réalisateur mais il fait toujours du travail très sérieux et puis il commence à avoir une filmo sympathique car bon entre Warrior et son dernier Affleck c'est quand même très solide et puis ce Accountant reste un divertissement plus que correct.
Affleck ici j'ai toujours pas décidé si il est super bon ou mauvais, on va dire bon car je l'aime bien, les autres a part Bernthal (qui joue un seul type de personnage : à savoir Bernthal) c'est pas ouf surtout quand tu prends un méchant identifiable dès sa première scène à cause de tout son passif d'acteur, John Lightow à jamais un bad guy. L'actrice de série TV par contre elle j'y arrive jamais, elle me saoule
Divertissant et même fun par moment, j'en demandais pas plus.
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Film: Mr Wolff
Note: 5,5/10
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Re: [Scalp] The Last Bastard Alive en 2021

Messagepar Jed_Trigado » Sam 13 Fév 2021, 13:18

Completement d'accord sur la note. Car le perso d'Affleck est génial mais horriblement sous-exploité. Je ne cracherais pas sur d'éventuelles suites.
"Je mets les pieds où je veux Littlejohn et c'est souvent dans la gueule." Chuck Norris

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187 Code Meurtre - 6/10

Messagepar Scalp » Dim 14 Fév 2021, 18:35

6/10

One Eight Seven de Kevin Reynolds - 1997

Un film qui surprend quand on voit le nom du réalisateur, bon Reynolds a pas une énorme filmo mais on peut y trouver surtout des films d'aventures et là il signe un hood movie. On pense pas mal à Substitute mais en mode premier degré avec ce prof qui va buter ses élèves mais on clairement pas dans un film bis. Alors ce prof c'est Samuel L.Jackson, évidemment parfait car à cette époque il cachetonnait pas encore, qui s'est fait agresser par un élève dans son lycée à Brooklyn et après 15 mois de repos il accepte un poste dans une banlieue de LA, quitter un ghetto pour un autre, le mec est teubé un peu. D'ailleurs c'est marrant car ce film sortirait aujourd'hui on aurait un petit procès pour racisme, quoique les latinos aujourd'hui on a encore le droit de les buter sans trop de problème.
Le film est pas là pour faire un état des lieux sur le système scolaire ricain, Reynolds signe avant tout un thriller assez méchant (enfin il essaye), après l'intro de rigueur on va donc voir Sam Jackson qui va se venger de ses élèves délinquants et on peut y voir un coté vigilante car ici il bute pas des agneaux sans défense mais des vrais membres de gang assez détestable. D'ailleurs on peut se dire que le film aurait pu aller plus loin dans le coté film de genre car y avait un truc à faire mais une fois le premier meurtre passé, ça fonctionne pas toujours forcément, déjà sans vraiment de raison on nous cache l'identité du tueur alors que bon c'est un peu con, même si le film en fait pas un mystère j'aurai aimé voir Sam Jackson partir en couille et buter des gamins sans raison mais ça restera beaucoup trop sage (ils vont pas grand chose de la petite romance qui commence et qui s'achève quand la meuf comprend que Jackson part en couille). Par contre le climax final à la Deer Hunter fonctionne à fond et ça reste une sacrée séquence qui fait bim dans la face et puis ce film à l'époque m'a permis de découvrir Clifton Collins Jr alors c'était pas son premier film mais c'est vraiment dans celui là qu'il crève l'écran et qu''à partir de ce film je connaissais son nom et depuis c'est toujours un mec que je suis content de voir dans un film.
Reynolds filme tout ça de manière un peu trop pépère par moment et à part le climax final c'est vraiment pas de la mise en scène qu'on va retenir.
La BO est surprenante avec du Massive Attack qui revient plusieurs fois et c'est pas vraiment le genre de morceau qu'on s'attend à entendre dans un hood movie.
Un petit film sans surprise qui se revoit avec plaisir à la croisée du thriller et du hood movie, c'est clairement pas dans les grandes réussites de l'époque mais ça reste recommandable.
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Film: 187 Code Meurtre
Note: 7,5/10
Auteur: Jack Spret

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Love and monsters - 6,5/10

Messagepar Scalp » Lun 15 Fév 2021, 10:02

6.5/10

Love and Monsters de Michael Matthews - 2020

Sur le papier c'est typiquement le genre de film qui part avec son 0, j'avais même pas vu le trailer donc je savais même pas à quoi m'attendre, juste que c'est un film post apo. Et les films post apo depuis 20 ans on en a bouffé à toutes les sauces mais clairement en trouver plus de 5 qui soient réellement bons c'est un peu dur. Alors là ce Love and Monsters on pense pas mal à Zombieland pour cette approche à la cool d'un genre toujours gris et sombre. Alors c'est pas non plus la gaudriole c'est juste traité sur un ton un peu plus léger et ça fonctionne vraiment ce qui en fait un vrai petit feel good movie plaisant.
On va donc suivre le parcours d'un jeune homme, Dylan O'Brien (visiblement une star vu qu'il a son nom en gros sur l'affiche mais je le connais pas), qui décide de partir à la recherche de son amour d'adolescence, ça fait 7 ans que tout le monde vit dans des bunkers car la surface est dominé par des insectes géants (c'est quand même une idée qui fonctionne à fond et ça donne un super bestiaire), l'homme n'est plus l'espèce dominante. On a donc un road movie en territoire hostile où notre jeune héros va faire quelques rencontres, un chien (et qui se révèle un vrai bon personnage), Rooker (et son charisme) et une gamine (je veux un spin off sur ce duo qui ici malheureusement ne fait que passer et reste à peine 20 minutes à l'écran) et un robot. Le voyage est cool à suivre car ça a vraiment de la gueule alors que ça a couté 30 millions, et quand on voit des films à 100 patates bien plus moche on se dit que certains ne savent vraiment pas utiliser leur budget, ici chaque centime est rentabilisé et quand on a les monstres à l'écran c'est vraiment réussit et le climax final le monstre on le voit un bon moment et ce crabe géant il est quand même vraiment stylé et impressionnant.
Mais bon si c'est sympa à suivre c'est aussi grâce à ce personnage principal véritablement attachant et pourtant c'était pas gagné au début mais il apporte une vraie fraicheur à ce genre qui puait de la gueule depuis un bon petit moment. Après si je mets pas plus c'est que le film est juste un petit feel good movie et qu'il y a pas vraiment d'émotion (même si la scène du robot est cool) et que surtout la réalisation n'élève rien, alors y a rien qui plombe le film mais y a pas la scène qui me fera dire putain ça pète, pourtant y a pas mal de scène avec les streums mais c'est juste bien filmé et quand je vois Rooker avec un katana je veux pas que ce soit bien filmé, je veux que ça pète des culs.
La photo fait le taf, la BO par contre je l'ai déjà oublié comme 90% des films de maintenant de toute façon donc c'est pas vraiment un malus.
Un bon petit film qui sort vraiment du lot et qui a immédiatement un vrai capital sympathie.
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Film: Love and monsters
Note: 5,5/10
Auteur: Alegas

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Re: [Scalp] The Last Bastard Alive en 2021

Messagepar osorojo » Lun 15 Fév 2021, 10:06

On a eu la même inspiration ^^

Et ouais, chouette petite surprise sortie de nulle part. Pas un grand film, mais en ces temps de disette, une petite bobine feel good movie qui se fout pas de ta gueule et s'assume à 100%, c'est devenu une denrée rare.
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Re: [Scalp] The Last Bastard Alive en 2021

Messagepar Scalp » Lun 15 Fév 2021, 10:11

Et c'est pas un remake, pas une suite, pas une adaptation. Truc de fou.
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California Man - 2/10

Messagepar Scalp » Mar 16 Fév 2021, 17:50

2/10

Encino Man de Les Mayfield - 1992

Le pitch promettait un truc fun et drôle mais ça se révèle très décevant. Car Brendan Fraser en homme préhistorique retrouvé dans la glace par les 2 losers du lycée et qui vont devenir populaire grâce à lui. Donc on a vrai bon postulat de comédie mais c'est très rarement drôle pourtant l'homme de cro magnon qui va au lycée y a un sacré potentiel mais le film préfère s'intéresser sur les histoires d'amour du hobbit qui est le gros malus du film, comme 90% des films dans lesquels il joue de toute façon et son pote est pas mieux du coup on a un duo qui fonctionne pas du tout et on doit se contenter du capital sympathie qu'on a pour Brendan Fraser sauf que Brendan Fraser est finalement pas très drôle ici, dur de ressortir un gag du film tant ça se révèle pas drôle du tout. Y a même pas de vibe feel good movie comme il pouvait y avoir dans Detroit Rocky City. La réalisation ne sauve rien, on retient vraiment aucune scène. Par contre y a une super utilisation d'une des chansons phares de LL Cool J mais bon ça fait vraiment bien peu. Et même la courte durée ne pousse pas à l'indulgence, on s'amusera à reconnaître Rose McGowan dans surement sa première apparition au cinéma. Une comédie pas drôle et plombé par son casting (avec un autre acteur que Sean Austin y avait moyen que ce soit ptet plus drôle car bon ce mec en plus d'être nul, il a aucun potentiel comique).
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Film: California Man
Note: 6/10
Auteur: nicofromtheblock

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Judas and the Black Messiah - 2/10

Messagepar Scalp » Dim 21 Fév 2021, 19:30

2/10

Judas and the Black Messiah de Shaka King - 2021

Alors bon point, le film évite l'écueil du manichéisme primaire et c'était pas gagné vu le sujet et il évite aussi les coups de coude au Black Live Matters mais il évite pas l'écueil du film Wikipédia qui se contente d'être illustratif sans aucune vision de cinéaste (y a un moment à 1h10 à peu près où ça m'a sorti de ma torpeur et je me suis dis putain la caméra bouge, mais en fait y a un mec qui filme, mais très vite on retourne à du plan plan). Sans Daniel Kaluuya (malgré le fait qu'il soit trop vieux pour le rôle) clairement je mettais 2 voir 1, car le film est chiant, alors je peux pas dire que ça raconte rien mais putain y a 0 rigueur narrative. Le film veut donc essayer de nous raconter de Fred Hampton et de l'homme de qui avait infiltré les Black Panthers, sur le papier y a du potentiel et en plus le sujet est pas traité lourdement, mais voilà rapidement on s'en branle de tout ce qu'on voit et on a juste un numéro d'acteur et évidemment ça dépasse les 2heures donc autant dire que j'ai bien subis la dernière heure (jy ai cru une heure quand même et je me suis vraiment forcé pour finir). Toute la partie infiltration c'est le degré 0 du genre, et le perso est vraiment traité par dessus la jambe alors que bon il est un peu dans le titre. Y a aucun rythme, la gestion temporelle est catastrophique (combien de temps entre le début du film et la fin ? aucune idée et c'est le genre de truc qui peut être utile dans ce genre de récit quand même), les interactions entre les personnages ne fonctionnent pas du coup la trahison on s'en bat complètement les couilles (on est n'y devant Donnie Brasco ni Infernal Affairs là). En fait tout ce que réussissait One Night in Miami, Judas le foire, One Night avait pour lui de pouvoir avoir un vrai coté fictif et d'imaginer cette nuit du coup on était jamais dans un film Wikipédia alors qu'ici faut rester sur les rails des faits et tout le monde est pas Sorkin pour transformer des faits sans intérêts en film prenant et rythmé (je pense aussi bien à Social Network qu'à son dernier film Netflix). Et ici pourtant c'est pas des faits sans importance on a quand même le leader des Black Panthers tué par la police mais le manque de cinéma, le manque de tension, le manque d'émotion, le manque de talent tout simplement des hommes derrière ce projet en font un film sans grand intérêt, bon un film qui gagnera surement des oscars vu son sujet quoique le film de Regina King me semble favori, et tant mieux. En fait à la base j'étais parti sur un 4 et je dis au début que sans lui j'allais mettre 1, ben je vais mettre 1 et le point est pour lui, tout le reste est à chier comme tout les films avec Fat Matt Damon en fait.

Et vu que je suis gentil et pour vous faire gagner du temps voici le résumé Wikipédia de Fred Hampton :
En prison, il rencontre Jose « Cha Cha » Jimenez, membre d'un gang chicano de Chicago qu'il transforme à sa libération, en 1969, en groupe des Young Lords. Hampton deviendra l'un des initiateurs de la Rainbow Coalition avec les Young Lords et d'autres collectifs.

Leader du Black Panther Party dans l'Illinois, il travaille à une alliance avec le gang Blackstone Rangers. Dans le cadre de COINTELPRO, le dirigeant du FBI J. Edgar Hoover autorisa des opérations de déstabilisation de cette coordination1.

Pour l'historien congolais Didier Moe Loembe, Fred Hampton fut le plus charismatique et aussi l'un des plus grands orateurs de tous les membres du Black Panther Party car pour ce militant noir des droits de l'homme, galvaniser les foules avec ses discours était comme un jeu.[réf. nécessaire]

Fred Hampton fut assassiné dans son appartement, pendant son sommeil, lors d'un assaut mené par le FBI et des policiers du Chicago Police Department dans le cadre de l'opération COINTELPRO2. L'assaut avait été préparé par l'agent infiltré O'Neil, qui avait réussi à devenir garde du corps d'Hampton2. Mark Clark, qui dirigeait la section de Peoria (Illinois) du BPP, fut également tué lors de l'assaut, et plusieurs autres membres blessés. Les survivants, dont la fiancée d'Hampton enceinte de huit mois, Deborah Johnson, ainsi que Brenda Harris, Louis Truelock et Harold Bell, furent tous inculpés de « tentative de meurtre » sur les policiers — bien qu'aucune balle n'ait été tirée — et la caution demandée fixée à 100 000 dollars2. Quatre jours après l'assaut, Geronimo Pratt fut la cible d'un raid analogue à Los Angeles2.

Un documentaire produit par Mike Gray et sorti en 1971, intitulé The Murder of Fred Hampton, rend compte de cet évènement. La manipulation du FBI fut tellement explicite qu'elle mena à des inculpations pour obstruction d'enquête contre le procureur général Hanrahan et une douzaine d'officiers de la police de Chicago. Toutefois, les charges furent abandonnées après un arrangement avec les survivants du raid en 1972, selon lequel eux aussi bénéficieraient de la suspension des poursuites2. Les survivants se joignirent toutefois aux mères des victimes pour demander réparation, et en 1982 le juge fédéral John Grady accorda 1,85 million de dollars en dédommagements aux familles, soulignant la présence d'une « conspiration pour exclure de leurs droits civiques les Black Panthers » 2.
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I care a lot - 3/10

Messagepar Scalp » Lun 22 Fév 2021, 10:38

3/10

I Care a Lot de J Blakeson - 2021

C'est vraiment pas terrible, vendu comme une comédie noire, alors c'est jamais drôle et pour la noirceur on repassera, après c'est pas chiant ce qui est déjà beaucoup. On suit donc Rosamund en arnaqueuse, elle place des vieux sous tutelle pour leur voler leurs biens et argents, et tout le système est pourri mais c'est tellement raconté à la cool (genre Guy Ritchie du pauvre, et déjà que Ritchie c'est tout pété) que ça a aucune puissance. L'intro on nous présente donc son petit business bien rodé où elle a tout le monde dans sa poche (médecin, directeur de maison de retraite, juge) sauf que finalement son business est tellement bien rodé qu'on se demande pourquoi elle fait ça, elle devrait être pétée de thune et pas bosser. Passé l'intro avec voix off bien perave et punchline féministe, l'intrigue se lance avec une petite vieille qui se retrouve en maison de retraite, sauf que pas de bol pour Rosamund, la grand mère c'est la mère d'un mafieux russe (un Peter Dinklage assez mauvais) et là forcément tout va partir en couille. Sauf que pour moi j'ai l'impression que les 2 personnages n'évoluent pas dans le même film, alors c'est une confrontation des malfrats en col blanc et des gangsters mais ça marche pas et on y croit pas (une fusillade dans une maison de retraite ? vraiment ? ) et je parle même pas de la dernière demi heure qui nous fait avaler des grosses couleuvres (c'est quoi ces tueurs en carton). Mais c'est rien comparé avec cette fin bien pensante qui dénote avec tout ce qu'on avait vu avant (ça fait vraiment fin qui porte pas ses couilles). Du coup ça donne un thriller un peu (beaucoup) plan plan qui doit tout à l'abattage de Rosamund qui porte le film sur ses épaules dans son rôle de garce sans pitié mais bon elle peut pas tout faire et tout le reste est vraiment pas terrible, sa copine mouais bof (même si l'actrice est cool, l'antagoniste est plus un bouffon qu'autre chose, y a un vrai problème de ton dans le film, le mec ne sait pas si il doit aller dans la noirceur ou dans le second degré, du coup il va nul part.
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Re: [Scalp] The Last Bastard Alive en 2021

Messagepar angel.heart » Lun 22 Fév 2021, 12:12

Vu hier, tout pareil que toi. Je vais même être plus sévère que toi sur la note. Ce n'est pas chiant, mais putain c'est agaçant de ouf.
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Karatigresse aux mains d'acier (La) - 1/10

Messagepar Scalp » Mar 23 Fév 2021, 10:22

1/10

Onna hissatsu ken de Kazuhiko Yamaguchi - 1974

Mon dieu cette saga.... Déjà la trilogie avec Chiba c'est à chier mais alors un spin off avec un personnage féminin qui n'a rien de Meiko Kaji c'est vraiment horrible et ici Etsuko Shihomi on dirait qu'elle s'est trompé de film tant elle dénote avec son coté naïve. Alors comme pour les autres films de la saga ça pas grand chose à raconter (c'est des gens qui se foutent sur la gueule pour des raisons en carton) mais ça c'est pas vraiment un problème, le problème c'est tout le reste. Et le reste c'est l'action et là on touche le fond entre des méchants tous plus ridicule les uns que les autres : je vais même pas les énumérer mais y en a qui valent vraiment le détour, bon aller j'en dis un petit mot y un mec avec une sarbacane et des amazones et puis le boss final est pompé sans vergogne sur le bad guy de Operation Dragon sorti l'année d'avant. Et le film avec ce personnage féminin perd la seule qualité des films précédent à savoir la sauvagerie de Sonny Chiba (qui ici a un petit rôle qui fait plus office de caméo qu'autre chose (alors que le mec est en gros sur l'affiche) même si il va donner quelques coups de savates, enfin c'est pas un gâge de qualité quand on voit sa souplesse, le mec lève la jambe aussi bien que moi) alors on a bien un peu de sang mais c'est tellement mal foutu que c'est inoffensif (mais j'avoue que le sai dans la tête ça m'a fait sourire) car faut voir cette réalisation qui fait plus amateur qu'autre chose. Y a des passages où les coups de pieds passent 1 mètre à coté et le mec laisse ça à l'écran, normal alors à la même époque chez la Shaw Brothers on avait aussi des combats approximatifs mais c'était toujours compensé par une vraie vision de réalisateur qui faisait que ça passait et le studio a pas le côté cheap des films de cette saga. Et dire que ce film aura eu 2 suites, c'est surréaliste quand on voit la qualité de ce premier film dont la seule qualité est de durer 1h22.
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Re: [Scalp] The Last Bastard Alive en 2021

Messagepar pabelbaba » Mar 23 Fév 2021, 10:23

Je préfère ce film à toute la saga Chiba. :mrgreen:
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Sinon, oui, j'aime les nibards. :chut:
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Re: [Scalp] The Last Bastard Alive en 2021

Messagepar Scalp » Mar 23 Fév 2021, 10:25

Ils sont tous pourris
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