Way Down East (À travers l'orage) de D.W. Griffith
(1920)
(1920)
Entre celui-là et Le Lys brisé que j’ai découvert en fin d’année dernière, je commence à comprendre que le cinéma de Griffith s’est vraiment effondré après Intolerance. Non pas que les films suivants soient particulièrement mauvais, pour ce que j’en ai vu il y a quand même des choses positives à retenir, mais clairement Griffith n’a jamais su se renouveler après son immense film épique, et il est clairement allé dans la répétition ensuite, sans doute pour éviter autant que possible l’échec financier qu’il avait connu. Et quand je parle de répétition, c’est aussi bien formel que narratif. On est ici clairement dans du mélodrame à la Griffith tout ce qu’il y a de plus banal : une jeune femme pauvre qui va se retrouver marié à un homme riche, ce dernier va se révéler être un salopard, et on va suivre le chemin de croix de la jeune femme jusqu’à ce qu’elle se fasse accepter par une famille plus modeste, le tout entrecoupés de mensonges, de révélations, etc..
Rien de bien neuf à l’horizon donc, le seul moment réellement mémorable du film se révèle être le sauvetage sur la fonte des glaces dans les dernières minutes du métrage, et autant j’aurais pu être indulgent sur un film de 90 minutes comme Le Lys brisé, autant là ça pousse quand même le vice avec une durée de quasiment 2H30 alors que ça ne le justifie jamais. En plus, j’ai eu le malheur de voir ce film quelques jours après avoir découvert J’accuse de Abel Gance, sorti un an plus tôt, et la comparaison entre les deux montre bien que Griffith a vite été dépassé formellement. C’est plan-plan, ça filme la majorité des scènes comme une pièce de théâtre, et surtout ça raconte l’histoire uniquement avec les cartons et rarement avec l’action des personnages. Sur une histoire compliquée, j’aurais pu comprendre, mais là franchement il y a une surutilisation de cartons pour pas grand chose. Bref, je sens que je vais bientôt m’arrêter avec ce réal, je tenterais peut-être quand même Orphans of the storm vu qu’il a une bonne réputation, mais je doute que je continuerais ensuite.
Rien de bien neuf à l’horizon donc, le seul moment réellement mémorable du film se révèle être le sauvetage sur la fonte des glaces dans les dernières minutes du métrage, et autant j’aurais pu être indulgent sur un film de 90 minutes comme Le Lys brisé, autant là ça pousse quand même le vice avec une durée de quasiment 2H30 alors que ça ne le justifie jamais. En plus, j’ai eu le malheur de voir ce film quelques jours après avoir découvert J’accuse de Abel Gance, sorti un an plus tôt, et la comparaison entre les deux montre bien que Griffith a vite été dépassé formellement. C’est plan-plan, ça filme la majorité des scènes comme une pièce de théâtre, et surtout ça raconte l’histoire uniquement avec les cartons et rarement avec l’action des personnages. Sur une histoire compliquée, j’aurais pu comprendre, mais là franchement il y a une surutilisation de cartons pour pas grand chose. Bref, je sens que je vais bientôt m’arrêter avec ce réal, je tenterais peut-être quand même Orphans of the storm vu qu’il a une bonne réputation, mais je doute que je continuerais ensuite.
4/10