[Alegas] Mes Critiques en 2021

Modérateur: Dunandan

Within our gates - 3,5/10

Messagepar Alegas » Jeu 14 Jan 2021, 12:15

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Within our gates de Oscar Micheaux
(1920)


Si je vous demandais de me dater le plus vieux film réalisé par un afro-américain, il est peu probable que vous remontiez jusqu’aux années 20. Pourtant, et je l’ai découvert il y a peu, la sortie de Naissance d’une nation à la fin des années 10 a tellement choqué la communauté noire que cette dernière a fait tout son possible pour contre-attaquer sur le même terrain que Griffith, donnant lieu par la même occasion aux premiers casting composés quasi intégralement de personnes de couleurs dans un film américain. Si Within our gates n’est pas à proprement parler le tout premier film réalisé par un afro-américain, il est en revanche le plus vieux visible à ce jour, ce qui n’était pas toujours le cas car le film a longtemps été considéré comme disparu avant qu’une copie soit miraculeusement retrouvée en Espagne. Malheureusement, et l’histoire du cinéma l’a prouvé à maintes reprises, ce n’est pas parce qu’un film est historiquement important qu’il en est pour autant un bon film, et ça se vérifie ici aussi. Le film ne manque pourtant pas de bonnes intentions, notamment avec sa volonté de dépeindre toute une situation raciale dans les Etats-Unis de l’époque (ça va jusque dans les intertitres où certains sont écrits avec le langage noir de l’époque), le soucis c’est que tout est drivé par une histoire jamais captivante, et au final ça donne l’impression de tout traiter en surface vu que l’effort est concentré sur le mélodrame plus que sur le portrait d’un pays ou d’une communauté.

Mais là où la déception prime, c’est clairement du côté de la mise en scène. J’ai lu des critiques où des personnes n’hésitaient pas à dire que Micheaux était supérieur à Griffith techniquement, et pour le coup j’aimerais bien savoir en quoi, car chez Griffith on a du rythme, un vrai montage et de la composition de cadre, alors que chez Micheaux ça donne l’impression que la caméra est posée et basta. En plus, et j’ignore si ça vient du fait que la copie retrouvée a dû être retravaillée au niveau des intertitres, mais ça explique énormément de choses par les textes et non par l’image, et pour le coup plus je regarde des films muets moins je supporte le fait de devoir se taper vingt secondes de cartons pour dix secondes d’images. Bref, c’est historiquement très intéressant, mais j’aurais quand même bien du mal à le conseiller. Le même film réalisé par un blanc avec un casting blanc aurait été complètement oublié.


3,5/10
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Gun City - 4/10

Messagepar Alegas » Dim 17 Jan 2021, 13:26

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La sombra de la ley (Gun city) de Dani de la Torre
(2018)


Paye ta grosse déception : le trailer vendait du rêve, une sorte de Untouchables dans le Barcelone des années 20, mais manque de bol : à peu près tout ce qui est bien dans le film est justement dans la bande-annonce. Globalement, le gros problème du film, c’est qu’il s’écroule sous le poids de sa propre ambition. C’est le second long-métrage de son réalisateur, et quand bien même je n’ai pas vu son premier, ça me paraît assez évident que le mec n’a pas les épaules pour faire ce qu’il a envie de faire. Avec moins d’ambition, ça aurait pu être vraiment réussi, mais ça veut constamment bouffer à tous les râteliers, et au lieu de faire un polar simple et carré, ça cherche à faire une très grande fresque à la Sergio Leone sur l’Espagne de l’époque, en multipliant les personnages, les storylines et les thématiques. Du coup, l’enjeu d’un vol d’une cargaison d’armes en ouverture de film donne lieu à toute une histoire qui s’éparpille entre quotidien des flics, grèves grandissantes, politiques corrompus et malfrats qui font la loi, et à trop vouloir en faire on finit par ne s’intéresser à aucun des personnages, vu que ce sont juste des visages plus que des humains auquel on aurait envie de créer de l’empathie, et qu’en plus on a seulement deux heures pour développer une histoire qui en aurait mérité trois.

C’est dommage car à côté de ça on sent bien le budget du film : la reconstitution est assez impressionnante pour le coup, et c’est sublimé par une très jolie photographie où on sent énormément l’influence du style de Roger Deakins. Mais même côté formel on peut trouver à redire, car niveau mise en scène c’est franchement par la joie. Passé l’effet wow avec les plans larges sur les décors, on sent le réalisateur en manque d’idées : quand il veut donner du souffle à son histoire, il abuse des plans drones (c’est là qu’on voit toute la différence avec les plans grues, nettement plus classes), et quand il veut faire de l’action c’est soit du gunfight sans lisibilité, soit du combat à main nues en plan-séquence avec plein de flares ou de shaky-cam pour cacher la pauvreté des chorégraphies. Il y a bien quelques scènes qui fonctionnent, comme celle de l’assassinat du père gréviste avec la musique en mode Morricone, mais c’est peu comparé au reste. Conclusion : c’est un gros ratage, un beau gros ratage certes, mais un ratage tout de même.


4/10
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Waiting for the barbarians - 7,5/10

Messagepar Alegas » Dim 17 Jan 2021, 16:09

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Waiting for the barbarians de Ciro Guerra
(2020)


Assez surpris vu que tout ce que j’avais pu lire sur le film jusqu’ici était, au mieux, très mitigé, et au final j’ai beaucoup aimé, et ça confirme tout le bien que je pense du réal après Les oiseaux de passage que j’avais aussi apprécié. Je n’ai pas lu le bouquin donc je ne saurais dire si c’est bien adapté ou pas, mais j’ai été convaincu par cette histoire finalement assez simple (c’est basiquement du colonialisme vs anti-colonialisme, avec le manichéisme apparent que cela entend) qui s’étoffe par l’ambiance et le chemin de croix de son personnage principal. On suit donc un officier d’un empire jamais nommé, dans un désert jamais situé géographiquement et avec un peuple dont on ignore tout (ce qui n’est jamais gênant d’ailleurs, c’est seulement après la vision que j’ai commencé à me demander où l’action pourrait se dérouler), qui essaie de gérer dans la prospérité le petit fort qu’il commande, jusqu’à ce qu’un gradé vienne lui rendre visite et commence à détruire l’entente qu’il y avait, avec notamment des méthodes de torture assez ignobles. Sans surprise, le film va donc raconter le tiraillement entre les ordres qu’il est censé suivre et le bon sens qui lui commande d’aider autant que possible les autochtones, mais là où le film prend vraiment une direction intéressante c’est dans la storyline où il va commencer à s’intéresser de près à une jeune femme mutilée qu’il va prendre sous son aile.

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A partir de là, et en évitant de spoiler le dernier tiers du film, on commence à creuser le vernis qu’il pouvait y avoir, et même si un certain manichéisme est toujours présent, il est intéressant de questionner les actes du personnage principal, qui fait tout avec de très bonnes intentions, mais qui remet en cause très tard la façon dont ça a pu être perçu par ceux qui ne sont pas de sa propre culture (c'est fait simplement, mais efficacement). Formellement c’est admirable, c’est pas de la grande réalisation in your face, mais c’est carré, avec des compositions de cadres qui ont du sens, superbement photographié (les séquences nocturnes éclairées aux flammes) et avec ce qu’il faut de moments marquants (la façon dont sont dévoilées les différentes tortures notamment), et le rythme très lent participe énormément à l’ambiance (ça pourra en agacer plus d’un, de mon côté j’ai complètement accroché). Visuellement c’est très beau, le seul passage qui jure avec le reste c’est la tempête de sable mais ça dure pas longtemps et surtout ça vient probablement d’un budget qui doit pas être énorme une fois le casting mis de côté.

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Côté casting justement, Mark Rylance s’impose comme l’une des grandes réussites du métrage. D’une part ça fait du bien de le voir dans un rôle aussi important ailleurs que chez Spielberg, mais surtout il donne complètement corps à ce personnage auquel on s’attache très vite. Johnny Depp je dirais pas que c’est de la grande performance, loin de là, mais il est parfait pour ce qu’il joue, à savoir une sorte de figure ultime du mal. Il donne ce qu’il faut de prestance quasi monolithique, et la mise en scène fait le reste en le mettant bien en valeur (ce plan dans l’ombre de la prison où il regarde en silence les prisonniers, son délire sur les lunettes, etc...). La déception pour le coup vient plus de Robert Pattinson, qui joue un sous-fifre à l’écriture basique qui n’apparaît que cinq minutes, je pige pas trop l’intérêt d’avoir pris spécifiquement cet acteur pour ce rôle, si ce n’est pour grossir l’attrait commercial du métrage. Un beau film que voilà, qui me confirme que je devrais me pencher sérieusement sur le reste de la filmo de Ciro Guerra.


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7,5/10
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Re: [Alegas] Mes Critiques en 2021

Messagepar Scalp » Dim 17 Jan 2021, 17:13

Ca peut me plaire ?
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Re: [Alegas] Mes Critiques en 2021

Messagepar Alegas » Dim 17 Jan 2021, 17:15

Très honnêtement, j'en doute. Le rythme + le casting, je pense pas que tu atteindras la moyenne.

A la limite, tente plutôt Les oiseaux de passage.
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Que la fête commence - 6,5/10

Messagepar Alegas » Lun 18 Jan 2021, 12:46

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Que la fête commence de Bertrand Tavernier
(1975)


Je suis étonné de n’avoir entendu parler qu’assez récemment de celui-là vu le sujet, on y parle quand même d’une révolte bretonne pour l’indépendance de la région en pleine Régence, c’est quand même assez rare pour être souligné. Ça permet en plus de voir des décors bretons (la côte en ouverture, un château en ruine dans le Finistère, etc…), et d’avoir Jean-Pierre Marielle qui cause breton lorsqu’il s’énerve, rien que ça c’est du point bonus garanti :mrgreen: . Néanmoins, cette fameuse révolte est finalement plus une toile de fond, un élément déclencheur qu’utilise Tavernier pour son film, qui va finalement surtout se concentrer sur un état des lieux de la noblesse française de l’époque. Le personnage de Marielle va donc être surtout un pantin utilisé tout le long du métrage, pour servir les causes des deux vrais personnages principaux du film, à savoir Noiret en Philippe d’Orléans et Rochefort en abbé Dubois, et le récit va surtout se concentrer sur les coulisses du pouvoir plus que sur la révolte à proprement parler (qui n’est d’ailleurs jamais présentée comme une réelle menace, on la décrédibilise dès le début via l’arrestation de Marielle).

Bref, le film est rempli de bonnes intentions, mais on se rend vite compte que, tout le long du film, Tavernier est plus soucieux de souligner la décadence de la bourgeoisie que de raconter son histoire. Du coup, ça donne un film où la reconstitution est minutieuse, notamment dans ces petits détails qui rendent les nobles aussi crades que ceux qu’ils gouvernent (le rat mort retrouvé au sol, le seau de pisse qu’on amène devant les nobles pour qu’ils pissent devant tout le monde, la tâche de sperme du roi qu’on inspecte dans ses draps, et je pourrais continuer longtemps :eheh: ) ou dans ces scènes grandiloquentes où ils sont tournés en ridicule (les orgies costumées évidemment, mais aussi cette savoureuse démonstration d’un canon qui tire toujours à côté de sa cible), mais à côté de ça Tavernier peine vraiment à rendre le fil rouge vraiment captivant. C’est assez confus, on ne comprend pas toujours qui se joue de qui, et c’est entrecoupé de longs passages introspectifs sur Noiret qui me donne l’impression d’aboutir sur pas grand chose. Bref, c’est assez foutraque dans l’ensemble, et je suis pas certain que ce soit vraiment voulu. Heureusement, ça se rattrape légèrement sur la fin, notamment avec la jolie séquence finale qui éclaircit le propos que souhaitait atteindre Tavernier : plus d’un demi-siècle avant la Révolution Française, la noblesse était déjà condamnée à périr par la colère du peuple.

Formellement, c’est du Tavernier donc je dirais pas que c’est grandiose, mais contrairement à pas mal de films que j’ai vu du bonhomme y’a des envies de mouvement bien plus poussées, notamment un long travelling sur les côtes bretonnes où on suit un homme pourchassé. Pour le reste, c’est assez fonctionnel, sans que ce ne soit réellement gênant. Le film vaut beaucoup plus pour sa distribution : avoir Marielle, Noiret et Rochefort dans le même film ça pose le niveau (Rochefort y est particulièrement savoureux dans un rôle d’enfoiré opportuniste qui lui sied à merveille) et sinon on remarque quelques têtes connues dans des troisièmes rôles, notamment Jugnot, Clavier et Lhermitte dans des petits rôles parlants. Un film qui aurait pu prétendre à plus avec un meilleur travail de narration, mais ça reste admirable pour un second long-métrage, et ça témoigne d’un certain amour de l’histoire et du respect des époques que peut avoir Tavernier, et qui se confirmera par la suite.


6,5/10
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Larry Flynt - 7/10

Messagepar Alegas » Mar 19 Jan 2021, 14:14

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The People vs. Larry Flynt (Larry Flynt) de Miloš Forman
(1996)


Si il y a bien un genre dans lequel Forman excelle, c’est bien celui du biopic. Et même si avec celui-là on est un cran en-dessous de Amadeus ou Man on the moon, ça reste quand même bien meilleur que la plupart des biopics wikipedia qu’on se tape à l’heure actuelle. A la base, c’est un projet que devait réaliser Oliver Stone, qui reste finalement en tant que producteur, et difficile de ne pas voir ce qui a pu plaire à Forman dans le script : lui qui a toujours aimé gratter le vernis de l’Amérique parfaite, la figure controversée de Larry Flynt, créateur du magazine Hustler, ne pouvait que le fasciner. Dès le début du métrage, on sent que Forman ne s’intéresse nullement à la création du magazine, ou de comment Flynt est devenu en peu de temps un millionnaire. Si toute cette époque est bien visible dans le métrage, c’est traité de façon très rapide pour aboutir au vrai sujet du film, à savoir le combat de Flynt pour la liberté d’expression face à une Amérique puritaine qui cherche à le faire taire. Dès que le film rentre dans ce sujet, ça devient assez passionnant à suivre (la fin c’est limite du Capra avec un personnage complètement borderline à la place de James Stewart :mrgreen: ), surtout si on ne connaît rien du bonhomme, qui a des moments tellement bigger than life où on se dit que c’est forcément inventé alors qu’au final ça s’est réellement passé tel quel (le procès avec l'évangéliste :eheh: ).

Alors clairement, il y a quelques faiblesses dans le récit, que ce soit dans la vie privée de Flynt où ce n’est pas toujours intéressant (tout le passage avec Flynt qui commence à avoir la foi c’est clairement le ventre mou du métrage), ou encore dans des séquences importantes qui sont filmées de façon étrange (la tentative d’assassinat j’avais l’impression que c’était un canular tant la portée dramatique est faible dans la scène), mais à côté de ça le film est vraiment solide dès qu’il traite du combat pour les droits civiques, et il y a même quelques passages assez marquants (Flynt bâillonné au tribunal, la mort de son épouse, etc…). Et puis le film vaut le détour pour ses prestations : Woody Harrelson y trouve ce qui reste peut-être son meilleur rôle, Edward Norton explosait déjà l’écran (c’est indécent de constater qu’il était aussi bon alors que c’était seulement son second film :shock: ), Courtney Love en camée s’impose comme une évidence et puis il y a plein de seconds rôles qui font plaisir à voir (Cromwell, le frangin Harrelson, Crispin Glover ou encore la gueule Vincent Schiavelli qui est un habitué chez Forman période US). Formellement, Forman est fidèle à lui-même : sa mise en scène est au service de son histoire, c’est dynamique, rythmé et carré, pas besoin d’en faire plus. Un biopic carrément recommandable même si son réalisateur a fait mieux avant et après.


7/10
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Re: [Alegas] Mes Critiques en 2021

Messagepar Mark Chopper » Mar 19 Jan 2021, 14:29

Edward Norton explosait déjà l’écran (c’est indécent de constater qu’il était aussi bon alors que c’était seulement son second film


Bah il était mortel dès le premier.

Sinon c'est effectivement bien sympa ce Larry Flint.
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Re: [Alegas] Mes Critiques en 2021

Messagepar Alegas » Mar 19 Jan 2021, 14:33

Pas vu Peur primale mais je serais bien tenté de le mater juste pour lui.
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Re: [Alegas] Mes Critiques en 2021

Messagepar Mark Chopper » Mar 19 Jan 2021, 14:37

Tes faibles exigences seront donc contentées. Faut surtout pas espérer plus.
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Re: [Alegas] Mes Critiques en 2021

Messagepar Jed_Trigado » Mar 19 Jan 2021, 14:39

Très bon souvenir de Peur Primale, malgré le malus Richard Gere.
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Re: [Alegas] Mes Critiques en 2021

Messagepar Mark Chopper » Mar 19 Jan 2021, 14:41

Peur primale, c'est pour la team Effets secondaires.
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Re: [Alegas] Mes Critiques en 2021

Messagepar Alegas » Mar 19 Jan 2021, 14:48

Ça tombe bien, j'en fais parti. :mrgreen:
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Re: [Alegas] Mes Critiques en 2021

Messagepar Mark Chopper » Mar 19 Jan 2021, 14:57

Parce que tu as grandi après la mode des thrillers 90's.
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Re: [Alegas] Mes Critiques en 2021

Messagepar Scalp » Mar 19 Jan 2021, 15:06

Peur Primale c'est chaud à revoir
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