[Scalp] The Last Bastard Alive en 2021

Modérateur: Dunandan

Re: [Scalp] The Last Bastard Alive en 2021

Messagepar osorojo » Lun 11 Jan 2021, 12:09

Aucune envie de voir le remake, sur le papier déjà Lanoux/Marielle c'est victoire par KO.

Même sentiment que toi vis à vis d'Agnès Soral dans ce film, mais j'ai toujours eu un souci avec son jeu de toute manière.
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Re: [Scalp] The Last Bastard Alive en 2021

Messagepar Scalp » Lun 11 Jan 2021, 12:14

Dans Tchao Pantin elle est horrible.
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Re: [Scalp] The Last Bastard Alive en 2021

Messagepar Jed_Trigado » Lun 11 Jan 2021, 13:10

Le remake US avec Michael Caine était bien moraliste de mémoire.
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Kuffs - 6/10

Messagepar Scalp » Mar 12 Jan 2021, 10:21

6/10

Kuffs de Bruce A.Evans - 1992

A une époque lointaine Christian Slater était une star et avait des premiers rôles au cinéma, maintenant il joue dans des DTV et des séries pétées (coucou Mr Robot), alors oui ici c'est clairement pas True Romance mais c'est une petite comédie d'action qui fait le taf. Alors ce film est tombé dans l'oubli mais c'est vraiment plus qu'honorable avec un peu d'action, de l'humour léger, une partie buddy movie sympa.
On suit donc Christian Slater (qui brise le 4ème mur par moment mais c'est jamais casse couille ou lourd) qui voit son frère mourir sous ses yeux tué par le méchant de Darkman, son frère était flic dans une division de policière privée tenue comme une entreprise familiale (visiblement ça existe, y a un texte qui ouvre le film) à San Francisco, et Slater va prendre la place de son frère pour se venger et on va lui filer un coéquipier en la personne de Tony Goldwyn, et ici pas besoin d'enquête car le méchant a été identifié dès le début et c'est juste on va le buter et basta. La storyline avec sa copine, jouée par une Milla Jovovich super jeune et pas nille est pas très utile mais apporte quelques moments drôles, de même que celle où on veut faire virer Slater car il a pas la légitimité pour être le chefAlors l'histoire est archi basique mais c'est clairement pas l'intérêt du film, l'intérêt c'est l'abattage de Christian Slater qui porte vraiment le film avec une énergie communicative. C'est le genre de film qu'on fait plus trop avec de l'humour et un vrai coté méchant (y a un bon bodycount et ça bute sans pitié au shotgun), y a des situations drôles, des scènes d'actions plus que correct avec notamment un simili bullet time avant l'heure et vu la date du film est ptet bien dans le premier du genre car on avait des trucs un peu ressemblant dans Nikita ou Full Contact de Ringo mais ici on a vraiment un plan de la balle au ralenti qui traverse un fauteuil pour finir dans un corps. De manière générale, Evans (réal du sympathique Mr Brooks avec Kevin) signe un film vraiment efficace en réal, y a pas de tics de mise en scène, c'est carré et on a notamment une bonne petite séquence dans l'appartement de Slater qui est à la fois bien vénère et drôle.
La BO c'est du Flic de Beverly Hills style et par moment on est pas loin du plagiat.
De la comédie action des 90's qui se revoit bien (enfin je l'avais jamais vu) si dont on doit la classer on va dire que c'est clairement en dessous Walter Hill mais c'est clairement au dessus des merdes de Badham ou de la merde olympique qu'est Hudson Hawk.
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Re: [Scalp] The Last Bastard Alive en 2021

Messagepar Mark Chopper » Mar 12 Jan 2021, 11:10

Si tu considères Hudson Hawk comme une comédie d'action, je comprends mieux ton ressenti :eheh:
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Messagepar Scalp » Mar 12 Jan 2021, 11:12

Je le considère avant tout comme une grosse daube.
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Messagepar Mark Chopper » Mar 12 Jan 2021, 11:14

Pourtant, pas d'accouchement en vue.
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Re: [Scalp] The Last Bastard Alive en 2021

Messagepar Scalp » Mar 12 Jan 2021, 11:17

Y a des consanguins.
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Re: [Scalp] The Last Bastard Alive en 2021

Messagepar Jed_Trigado » Mar 12 Jan 2021, 13:26

Slater, son meilleur rôle en fait, c'est dans Archer. :chut:
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Greenland - 3/10

Messagepar Scalp » Mar 12 Jan 2021, 16:40

3/10

Greenland de Ric Roman Waugh - 2020

C'est définitivement la fin, je t'avais repéré un soir d'aout dans Reign of Fire avec ton petit accent écossais (même si je t'avais déjà croisé dans Dracula 2001, j'avais pas fait attention à toi à ce moment là), puis tu as un peu bourlingué dans des trucs toujours pourris pour enter avec fracas et abdo saillant avec ce film que tout le monde se plait à dire qu'il vieillit mal, on oublie jamais ses premiers émoi (Vanessay Demouy New Look 1996), et donc non il ne vieillit pas mal tu as toujours autant de classe et de charisme, même si tu beugles comme un goret, ça doit être ça qui faisait ton charme, j'avais même accepté cette escapade chez ce tocard de Ritchie, c'est dire, à cette époque j'aurai même dit oui à un plan à 3 avec un nain unijambiste. Malgré des films loin d'être parfait comme Ultimate Game ou Law Abiding Citizen tu gardais cette présence animale qui faisait toujours passer un bon moment, et puis arriva le sommet de carrière, cette nuit de miel parfaite où tu torturais et butais du coréen par paquet de 12, tu étais au sommet, mais malheureusement tout s'effondra rapidement, très rapidement et tu as cru sauver la face en nous faisant une suite mais le fossé se creusait petit à petit entre nous, on avait plus rien à se dire, d'ailleurs que dire quand tu partais en soirée déguisé sur ce truc de Proyas, que dire quand tu faisais ton galop d'essai au film catastrophe avec un fils de Roland Emmerich. Alors il y eu bien ce soubresaut avec Criminal Squad mais c'était plus pareil, le charme n'opérait plus, il y avait les kilos en trop, la routine, plus de folie, et ce marqua vraiment notre dernière nuit. Revenir m'aguicher avec ce nouveau film catastrophe était voué à l'échec, quand c'est fini, c'est fini, il n'y a plus de retour en arrière possible et pour toi c'est vraiment fini. Ici tu ressembles à rien, ou plutôt à un gros connard qui abandonne ses amis et une pauvre gosse dès les premières minutes, fallait abandonner ton gosse, là tu aurais marqué des points. Car tu ne peux pas être un bon père de famille, c'est pas pour toi et là tu es pas crédible une seule seconde, t'as l'air tellement perdu pendant tout le film, ton film on dirait la version lidl de la guerre des mondes et c'est vraiment raté à tout les niveaux, et c'est pas la peine de mettre Scott Glenn pour rattraper le truc, c'est déjà trop tard. C'est trop long, moche, mal joué, et puis c'est quoi ce scénario sérieusement entre les familles choisies, le vol de gosse et les persos gogol on est dans la crème du genre. C'est bien de vouloir faire une approche un low profile du film catastrophe mais pour ça faut avoir les personnages qui peuvent porter le film et mon pauvre gégé tu peux plus porter un film sur tes épaules, et quand on a un peu d'action le poids des ans et des kilos se fait désormais bien sentir. Alors je pourrais pas oublier tout ces bons moments passés mais désormais je préfère ignorer ton existence, je m'en porterais mieux.
Amicalement, et par pitié pas la peine de m'aguicher avec un pseudo polar badass, je tomberai pas dans le panneau, je suis plus aussi facile à avoir.
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Re: [Scalp] The Last Bastard Alive en 2021

Messagepar Mark Chopper » Mar 12 Jan 2021, 16:54

:(
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Fair Game (1986) - 4,5/10

Messagepar Scalp » Mer 13 Jan 2021, 10:03

4,5/10

Fair Game de Mario Andreacchio - 1986

La cover attire l'oeil, et y a même pas besoin de plus pour avoir de voir le film, après c'est édité par le Chat qui fume et vanté comme un chef d'oeuvre par Tarantino donc y a de fortes chances que ce soit un peu pourri. Mais bon un survival australien ça peut être sympa mais très vite j'ai déchanté, en fait dès que les acteurs ont commencé à parler, putain le jeu des acteurs ça fait peur (le pire c'est vraiment le chef, horrible dès qu'il ouvre la gueule, avec des vrais acteurs j'aurai surement mis la moyenne), la meuf ça va elle fait bien le taf, elle sauve même le métrage par moment tellement le trio de mecs c'est catastrophique, tous plus nuls les uns que les autres.
L'histoire c'est une meuf qui habite seule dans une baraque perdu au milieu de nul part (son mec s'est absenté) et y a des chasseurs de kangourou qui vont venir la faire chier, et ça va aller crescendo pour évidemment attendre un point de non retour. Le script ne s'embarrasse de fioritures, c'est un survival et ça va à l'essentiel (et on a la durée qui va avec 1h25) et on sent pas vraiment le low budget, car si le film a bien une qualité c'est bien sa réalisation, très ingénieuse et punchy qui fait passer la pilule car c'est vraiment pas fou à l'écran(et visuellement c'est vraiment beau par moment, super taf du chef op), pas aidé par des persos en carton et une héroine qui se transformera évidemment en Ripley à la fin du film. Et finalement on pense vraiment à Razorback avec un gros taf sur la réalisation au détriment de tout le reste car malgré la courte durée c'est un peu chiant. Faut pas trop se poser sur la crédibilité de l'ensemble et ça manque vraiment de rebondissement, que ce soit linéraire c'est pas un problème dans ce genre de film mais faut ptet trouver des bonnes idées et ici c'est quand même très paresseux et le mec se repose juste sur ses décors finalement il a du se dire alors là on va la faire courir dans les grands espaces, là elle sera à cheval, là elle sera cachée et on tourne en rond, mais on a des plans qui marquent la rétine comme celui où elle est accroché nue sur la calandre, passage qui marque le point de non retour. (et la seule vraie bonne idée du film, le seul truc où on se dit tient ça j'ai pas déjà vu quelque part) Et puis on a le final Home Alone avec les pièges et là aussi c'est quand même un peu poussif.
Petit survival qui fait difficilement le taf, perso en bois, manque de scènes vénères, et on a du mal à croire à ce qu'on voit (le jeu du chat et la souris est pas super crédible) mais je vais pas être trop méchant car y a des beaux plans et l'actrice fait le taf.
Critiques similaires
Film: Fair Game (1986)
Note: 5/10
Auteur: angel.heart

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One night in Miami - 7,5/10

Messagepar Scalp » Ven 15 Jan 2021, 11:08

7,5/10

One Night in Miami de Regina King - 2020

Belle surprise, belle surprise car sur le papier on a un film pro black avec une réalisatrice noire donc ça coche toutes cases pour les oscars au détriment de raconter un truc qui tient la route. La première peur qu'on a avec ce genre de projet c'est le syndrome Spike Lee, à savoir on encule la finesse mais on en est bien loin, alors bien entendu c'est un film avec un message mais il est pas asséné avec le burin de Spike. En plus Regina King jusqu'à présent c'était une actrice sympa mais ici c'est son premier film (elle a fait quelques épisodes de séries avant) et franchement et on pourrait rapprocher ce film de Mank car on est dans le même registre de huis clos ultra bavard qui essaye de raconter des choses qui vont plus loin que le postulat de départ et là où le Fincher était froid et chiant ici c'est vraiment sympa, alors je pense que ça vient beaucoup des persos car bon Mank scénariste c'est un mec balek total (c'est pas son frère quoi) alors qu'ici on a un quatuor high level.
Sur le papier c'est fait pas vraiment envie, une nuit, une chambre d'hôtel, 4 persos, c'est pas forcément vendeur, surtout que c'est pas un thriller. Après une intro de quasi 30 min où chaque personnage a sa petite intro on assiste à la démonstration de Cassius Clay contre Sonny Liston et le film va donc s'intéresser à ce qui va suivre la soirée de 4 potes qui va pas vraiment être celle attendue. Alors les dialogues c'est du fantasmé car concrètement on sait pas ce qui s'est dit mais c'est crédible et vraiment passionnant à suivre. Déjà on a 4 persos vraiment différents, bien entendu Malcom X est le militant que l'on connait et sur le papier il a rien à voir avec Sam Cooke et Jim Brown mais on verra qu'ils sont pas si éloigné de ça. Cooke et Brown étaient venus pour s'amuser mais ils vont pas vraiment s'amuser pendant cette nuit et le film arrive à nous tenir en haleine alors que c'est clairement juste des dialogues sur la situation du pays, sur leur condition d'hommes noirs et c'est plusieurs visions qui s'affrontent et qui fait que le film évite tout manichéisme primaire qui plombe souvent ce genre de récit (quand Brown parle des différences de peaux entre homme de couleur notamment). Y a vraiment plein de scènes vraiment superbement dialoguées mais si finalement assez simple : quand Brown parle de son rôle dans western et que Clay se fout de sa gueule, quand Malcom X parle de Bob Dylan et dit que c'est Sam Cooke qui aurait du écrire cette chanson, quand Cooke parle de Kennedy, quand Malcom X parle d'armes et que Brown lui répond qu'ils sont pas des armes.. y a vraiment plein de passages comme ça vraiment superbement écrit qui font que même si y se passe rien dans le film, y a clairement pas de rebondissement, c'est une nuit et 4 mecs qui discutent qui se disputent, qui s'affrontent mais qui se respectent.
Si le film marche aussi bien c'est évidemment grâce à son casting, alors j'ai un gros bémol sur le mec qui joue Cassius Clay (je dis Cassius Clay car dans le film il est pas encore Mohammed Ali, ce sera d'ailleurs au coeur des dialogues sa conversion), j'arrivais pas à m'enlever de la tête Will Smith, c'est drôle car je pense que Will Smith c'est vraiment un mec on peut prendre ses films un par un et on peut imaginer un autre acteur à sa place sans problème mais pour Ali il a été clairement monstrueux et c'est le rôle de sa vie et du coup Eli Goree (vu dans rien de notable jusqu'à présent) souffre la comparaison, le mec est pas mauvais mais il atteint jamais la prestation de Smith, par contre blasphème : je trouve Kingsley Ben-Adir meilleur que Denzel en Malcom X, et oui, ça doit venir que je trouve le film de Spike Lee chiant mais aussi clairement l'acteur ici est vraiment bluffant (lui aussi y a rien de notable dans sa filmo), Aldis Hodge en Jim Brown c'est un super choix, le mec est charismatique et livre vraiment un excellente prestation, Leslie Odom Jr (inconu pour ma part) a le rôle le plus facile j'ai envie de dire car Sam Cooke on a pas vraiment d'élément comparatif du coup il peut jouer comme il veut et il est très bien.
Alors évidemment la réal est moins virtuose (ou m'as--tu-vu) de Fincher sur Mank mais Regina King s'en sort très bien, déjà elle arrive à rythmer son film pour éviter qu'on sente la lassitude qu'on pourrait avoir devant son film 100% bavard et elle sait quand mettre un flashback, quand couper la scène, et c'est efficace. Et puis elle arrive même à faire une fin touchante (surtout pour Cooke et Ali).
Après mettre taper la merde avec Sam Rockwell ou la dernière merde de Spike Lee ça fait du bien de voir que ce sujet peut encore donner des bons films.
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Zone hostile - 3/10

Messagepar Scalp » Sam 16 Jan 2021, 09:04

3/10

Outside the Wire de Mikael Hafström - 2021

Le nom du réalisateur annonçait la couleur, sa filmo parle pour lui, il est nul, on peut juste sauver Shanghai (et encore c'est pas foufou) et je sais même pas si il est sorti en France celui là, mais c'est le réal des chef d'oeuvre que sont Evasion, Le Rite, Chambre 1408 ou Dérapage, ah oui on est dans de la merde premium, donc le voir sur un "gros" budget est une surprise.
Alors ici c'est un film de guerre SF, mais on va très vite se rendre compte que le postulat SF il est juste gadget. Ca se déroule dans un futur pas très lointain et y a une guerre contre les Russes, désormais en plus des soldats on envoie des robots sur les champs de bataille (robot qui ressemble à ceux de District 9 ou Chapie mais en plus moche). Le héros du film joué par Damson Idris (un des trucs à sauver du film), le nom dit rien mais c'est le lead de la bonne petite série Snowfall, il est pilote de drone et dans la première scène il bute des marines car il a désobéit à un ordre, comme punition il est envoyé sur le front russe et va bosser avec Anthony Mackie qui s'avère être un robot. Ca c'est la première demi heure c'est d'un chiant, c'est mal raconté et on en rapidement rien à foutre, c'est con car j'aime bien le duo et on peut pas dire qu'il soit mauvais mais c'est tout ce qui tourne autour qui est naze. En fait c'est simple le film est les 3/4 du temps et puis le temps d'une séquence centrale d'une grosse vingtaine de minutes (ptet 30) on a enfin de l'action sympa à se mettre sous la dent avec un Mackie qui bute du ruskof à la chaine avec style et énergie, c'est plutôt bien réalisé même à ce moment avec des plans sympas, quelques bonnes idées (Mackie qui saute à travers une voiture ou quand il se sert du russe comme bouclier et enchaine une dizaine de gardes) mais voilà à coté de ça c'est le néant et passer la mort du méchant de GoT on se tape une dernière demi heure nulle à chier.
Alors pourquoi c'est nul, on se tape un contexte SF qui au final sert strictement à rien, on pouvait avoir exactement le même film en virant tout le coté robot, car y a des pistes abordées avec Mackie qui désobéit aux ordres et agit de sa propre initiative mais c'est pas traité, ça reste une info balancé comme ça. Comme foutre des robots au milieu des combats ça change strictement rien non plus (ça fait joli, ou pas, avec les robots russes en possition Doggystyle pour tirer), après en soi ça me gène pas mais on a un gros problème d'enjeu et d'antagoniste, déjà car pendant tout le film on te parle d'un russe qu'on verra une fois, donc compliqué de le prendre pour une vraie menace et puis arrive le twist dans la dernière demi heure en fait Mackie c'est un méchant, il s'est rebellé et ça fonctionne absolument pas, on voit même pas trop l'intérêt car finalement ce qui marchait c'est le coté buddy movie avec ce mec qui est un vrai rookie sur le front et ce robot sans faille, ça donnait quelques vannes et une scène d'action centrale sympa. Mais ils ont voulu être "ambitieux" en trompant le spectateur ce qui va donner un climax à chier et des enjeux balek total.
Ah oui merde j'ai spoile, bon pas grave façon personne va le mater ce film.
Les réussites Netflix en terme de film d'action c'est vraiment pas joyeux celui là rejoint donc les films avec Foxx, Theron et j'en oublie surement.
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Touché ! - 4,5/10

Messagepar Scalp » Sam 16 Jan 2021, 13:25

4.5/10

Gotcha ! de Jeff Kanew - 1985

Ca commence comme Hostel ou American Pie, des étudiants ricains qui veulent baiser, et ils vont à Paris. La première demi heure (voir un peu plus) se laisse suivre avec plaisir, on est dans une comédie légère mais pas lourde avec Anthony Edwards qui va se faire draguer par une Linda Fiorentino déjà ultra classe et séduisante (et déjà très entreprenante), alors à partir de ce moment on sait que ça va se transformer en film d'espionnage car ils vont à Berlin Est, et bon Berlin Est année 80, ça peut être que de l'espionnage (c'est fou d'ailleurs le nombre de film qu'on avait sur la guerre froide, et le russe restera toujours le meilleur méchant avec le bon vieux nazi). Malheureusement quand le postulat espionnage se met en place le film est paresseux, sans climax digne de ce nom, Edwards se retrouve poursuivi par des Russes jusqu'à Los Angeles et évidemment personne le croit tandis qu'on ne connait pas encore le rôle exacte de Fiorentino.
Heureusement le climax finale qui fait écho à l'intro apporte enfin un peu d'énergie à ce métrage assez mou (le gimmick du Gotcha est même marrant, d'ailleurs pendant tout le film je me demandais à quoi elle servait cette intro si ça servait pas au héros), d'ailleurs le mec a tellement pas d'idée que pour montrer un mec qui roule vite, il nous fait la scène en vitesse accélérée, et le rendu est tout simplement dégueulasse. Et puis on est quand même dans du thriller paranoïaque dans la seconde partie du film et là c'est vraiment tout foireux et foiré.
Si le film se laisse quand même suivre alors que c'est un peu chiant c'est grâce à un Anthony Edwards très convaincant et une Linda Fiorentino malheureusement pas assez présente mais clairement c'est l'atout numéro un du film.
Le score de Conti est comme la réal, paresseuse.
Petit film des 80's complètement oublié et qui mérite de le rester, sauf si on veut voir Fiorentino dans un de ses tout premiers rôles.
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