[Dun] Mes Critiques en 2021

[Mark Chopper]

[pabelbaba]

On va rattraper une année 2020 trop consensuelle.

[Dunandan]

Ça tombe bien, je vais essayer de rattraper mes 370 films en retard dans mon topic de 2021... (je les ai comptés hier )

[Dunandan]

JSA, Park Chan-wook (2000)

Avec ce film, Park Chan-wook entre clairement dans la cour des grands. Profitant d'un climat de détente entre les deux Corée, et donc d'une censure un brin relâchée, il nous produit un film couillu, même en considérant le contexte. Un thriller qui nous raconte dans un second temps une véritable histoire d'amitié avec un quatuor issus des deux camps adverses qui étaient chargés de surveiller la frontière. Le réalisateur l'avoue lui-même, dans ce projet, il voulait explorer les liens inter-humains par-delà les clivages sociaux et politiques, et à partir de là il crée quelque chose d'assez pur et sans animosité. Le dénouement est assez prévisible vu le cadre imposé, mais on nous rappelle qu'au fond, avec raison, l'essentiel est ailleurs.

D'ailleurs, la manière dont le scénario est agencé est très habile, car ça commence de manière très procédurale, et si le film avait continué de la sorte, il serait déjà très réussi, on est vraiment sur un flux tendu où les pièces s'agencent petit à petit comme dans Rashômon où les points de vue se contredisent au nom d'une vérité simple mais inavouable, mais la force du film, c'est évidemment lorsqu'on s'évade de cette façade froide et chirurgicale pour en développer les liens fraternels qui se cachent derrière. Et tout ce passage fonctionne vraiment, tant dans les petits moments de légèreté (les petits jeux bon enfant où on se met à cloche-pieds, les cadeaux qu'on se lance d'un bout à l'autre du terrain, ou encore les fausses mises en gardes tellement jouissives et lourdes de sens tellement tout cela paraît absurde), que lorsque les limites sont effleurées (il ne faut pas déconner avec la loyauté ou les faits d'arme).

Formellement, Park Chan-wook reste sage lorsqu'on connaît son style ultérieur, ce qui est tout à son avantage, car du coup rien ne paraît surjoué ou surfait, il se met même plutôt au service du récit. On a quand même droit à quelques envolées lyriques, telle que cette tentative de suicide où la caméra fait un demi tour complet pour nous accompagner au sol, ou encore ce plan final très classe où l'on dévoile sur une photo les liens entre les personnages, et à la lumière des événements, le goût en bouche est forcément amer. Cependant, encore une fois, malgré la simplicité apparente de la mise en scène, on ne peut être que soufflé par la maîtrise de la caméra tant les mouvements de celle-ci paraissent évidents et en adéquation avec le fond. On assiste aussi à l'émergence de plusieurs acteurs déjà au top formant le quatuor. On reconnaît évidemment le toujours très juste Song Kang-ho qu'on ne présente plus, Lee Byung-hun (Bittersweet life, J'ai rencontré le diable et Shin Ha-kyun (Sympathy for mr Vengeance, Save the Green Planet) qui ne sont pas en reste, et un Kim Tae-woo plus en retrait (et d'ailleurs on ne le verra plus très souvent au devant de la scène). Se détache enfin Lee Young-ae, la future protagoniste de Lady Vengeance (sic), dans ce qui restera l'un de ses meilleurs rôles. Bref, une oeuvre pleinement aboutie, à la fois sensible, engagée, et tragique, qui nous livre surtout une belle histoire d'amitié.

Note : 8.5/10

[Dunandan]

Le sens du devoir 3, Brandy Yuen and Arthur Wong (1988)

On retrouve Cynthia Khan à la place de Michelle Yeoh pour un épisode plutôt inégal par rapport aux deux précédents. Alors certes, on maintient un certain cahier des charges avec un ton sans concession qui fait honneur à la franchise, avec par exemples un défilé de mode férocement mitraillé ou un flic cramé dans un hôpital à l'aide d'un hélico télécommandé, et une chouette séquence dénudée, mais globalement le rythme paraît moins soutenu, et la réalisation moins maîtrisée, d'autant plus que la chasse au couple fatal est d'un intérêt tout relatif, la faute à un casting de bras cassé côté policiers, et un manque de scènes de tatanes.

Heureusement que lorsque l'action débarque, Cynthia Khan et sa double vengeresse japonaise sauvent les meubles, bien que lorsque les plans se font plus larges, la doublure de la fliquette saute aux yeux. Même si elle n'égale pas sa prédécesseur lorsqu'il s'agit de lever la jambe, elle dégage quand même un certain charisme (la séquence d'intro quand elle déchire son jupon pour mieux se mouvoir !), et se dépense sans compter. Enfin le final sauve quelque peu le spectateur de son désir d'en découdre avec à la clé un petit enchaînement d'affrontements plus ou moins revanchards. Bref, un épisode tout juste dans la moyenne, qui se démarque par son côté jusque-au-boutiste (on a quand même droit à un peu de gore et de boobs) qui contentera tout amateur du genre, mais loin de constituer un indispensable.

Note : 5.5/10

[Scalp]

Revu dernièrement JSA et ça reste largement son meilleur film.

[Dunandan]

Le sens du devoir 4, Yuen Woo Ping (1989)

Ce quatrième opus relève largement le niveau. ll faut dire qu'on retrouve Donnie Yen au casting qui représente bien, et Yuen Woo Ping derrière la caméra en grande forme, notamment à son poste de chorégraphe. Bon par contre, il ne faut pas s'attendre à un script extraordinaire, avec un pauvre bougre qui se retrouve au mauvais moment et au mauvais endroit. C'est même assez rigolo cette première partie d'infiltration aux États-Unis (les lieux filmés sont d'ailleurs quelconques au possible, je ne serais pas étonné que ce soit tourné à Hong Kong) qui tourne systématiquement à la bagarre aux quatre coins de rue.

Le seul gros point noir selon moi demeure quand même la présence quasi omniprésente de la doublure de Cynthia Khan qui m'a sorti du film à plusieurs reprises, mais sinon Le sens du devoir 4 nous livre son lot de séquences mémorables. Certes, il faudra attendre le long final contre le traître et le combat de Donnie Yen contre le black pour que ça sorte tout son potentiel, mais même sans le nommer, le rythme reste démentiel (la joute à moto entre le blondie et Donnie Yen, pfff). En outre, quand on laisse le spectateur un peu souffler, ça nous envoie quelques séquences intéressantes, tel le petit quiproquo marrant entre Cynthia Khan et Yuen Yat-chor (le témoin) chez la mère de ce dernier, et ces scènes qui étoffent rapidement mais efficacement la relation entre Cynthia Khan et Donnie Yen.

Bref, un opus que je trouve légèrement inférieur aux deux premiers à cause, encore une fois, d'une doublure un peu trop visible quand ça commence à chauffer pour la fliquette, et du coup il manque un duo aussi solide que dans le second. Mais sinon c'est le haut du panier si on cherche du kung fu urbain efficace et sans prétention qui s'enchaîne sans trop nous laisser souffler, et quand il le fait, c'est pour développer ses personnages avec de petites storylines ma foi plutôt sympathiques, même si le script emprunte par ailleurs de très larges avenues (mais bon, on s'en fout un peu tant le reste est sincèrement généreux).

Note : 7/10

[Dunandan]

A bittersweet Life, Kim Jee-woon (2005)

A bittersweet Life fait parti des films dont je ne comprends pas le statut. C’est peut-être parce que son scénario me semble être le simple décalque d’une multitude de films dont il ne parvient pas vraiment à se démarquer (on pense notamment à The Killer et son protagoniste quasi mutique qui préférera mettre sa vie en danger plutôt que assassiner une innocente). En tous cas, il me laisse assez froid malgré une esthétique globale plutôt intéressante, mais elle aussi resucée à maintes reprises avec son ambiance pluvieuse et tristounette. Et enfin, le rythme du film, même s’il est raccord avec la mélancolie qui s’en dégage, accuse aussi des coups de mou (d’autant que le garde du corps ne fait pas trop d’effort pour retrouver tout le monde, donc zéro suspens concernant le déroulement).

Par contre Lee Byung-Hun, déjà remarquable dans JSA, crève littéralement l’écran, il n’y a pas de doute là dessus. Tour à tour charismatique, dur, et à fleur de peau, il apparaît toujours avec grâce, et sa répartie ne manque pas de mordant. Le reste du casting est pas mal du tout non plus, mais c’est lui qu’on retient avant tout, jusque dans son dernier affrontement qui prend aux tripes à la manière d'un certain cinéaste hongkongais déjà précité en ces lignes.

Non pas que je trouve ce film mauvais, il se laisse même tout à fait regarder, mais le fait que j'éprouve à chaque fois une certaine lassitude en le revoyant a fini par me convaincre qu'il lui manque un truc pour pleinement m'emporter. À commencer par cette idylle qui ne fonctionne pas complètement entre le garde du corps et la meuf qu'il est censé surveiller. Alors certes les images choisies sont sublimes, mais l'alchimie n'est pas là du tout, on pense surtout à la froideur de leur relation, bref on passe à côté de l'image du tueur implacable au coeur romantique (alors que je ne sais pas, il me semble que c'était un peu ce qui était mis en avant dès les premières images). En bref, un film qui manque un peu d'identité et d'âme à mon goût en dépit d'un emballage plutôt alléchant.

Note : 6.5/10

[Dunandan]

The Age of shadows, Kim Jee-woon (2016)

Encore un peu embêté par ce Kim Jee-woon. Il emballe de nouveau son film de belle manière, conjurant cette fois-ci rien moins que L'armée des ombres par son sujet et son ton profondément désespéré et Hitchcock ou Brian de Palma par les éclats de mise en scène et les faux semblants qu'il met en oeuvre, mais sans ajouter de sa patte personnelle, si étant qu'il en ait une, je commence à en douter un peu.

J'ai quand même davantage accroché que A bittersweet Life. La thématique de la résistance coréenne contre l'Empire japonais, même si sa manière d'être traitée n'est pas des plus originales, n'a pas été souvent montrée de manière aussi frontale. Et puis c'est efficace, on se prend rapidement en jeu. C'est plutôt bien rythmé malgré les 2h20 de métrage, et c'est clairement Song Kang-ho, juste parfait en agent double, qui nous fait tenir de bout en bout, en plus d'une mise en scène diablement bien troussée (la séquence dans le train et la gare), bien qu'on regrettera par ailleurs un côté un peu trop propret (la photographie est tout aussi belle qu'elle semble manquer de naturel), surfait (les poursuites avec une centaine de flics à la poursuite des résistants), ou unidimensionnel (les personnages, bien qu'ils en imposent par leur charisme, manquent de storylines pour être caractérisés proprement ou justifier l'attachement des uns aux autres, ce qui est ballot pour une telle histoire humaine au fond tragique).

Et pourtant on ne nous épargne pas grand chose en termes de violence malgré un ensemble plutôt carré lorsque les flingues ou le bistouri parlent. Le message est clair, résistant ou collabo, il n'y a pas d'entre-deux, et on nous le fait bien savoir à partir de séquences bien graphiques. Mais quelque part, là aussi le tournant du film me semble un poil naïf (le fond est superbe, soit être fidèle à ses principes tout en les masquant aux autres, mais peut-être un peu trop, on n'y croit pas à fond, et c'était déjà un défaut du film précité pour ma part), ce que vient compenser un dénouement malgré tout très fort (le climax étant clairement dans le train, lorsque le capitaine coréen choisit enfin son camp en un fragment de temps), mais je pense que l'émotion aurait pu être encore plus puissante avec un peu plus d'écriture derrière.

Bref, Kim Jee-woon confirme son rôle de bon faiseur, et parvient, quel que soit le genre, à se distinguer par une bonne maîtrise des codes, mais en trop bon élève, il lui manque peut-être un supplément d'identité pour devenir un réalisateur remarquable, tels que ses comparses Bong Joon Ho et Chan-wook Park (I saw the devil est un peu à part, mais même là difficile de ne pas penser à l'influence de ce dernier).

Note : 7/10

[Dunandan]

The Front Line, Jang Hoon (2011)

Surprenant pour le résumer rapidement. Moi qui pensais tomber sur un énième film guerrier, je tombe plutôt, derrière son côté frère d'armes, sur un véritable brûlot sur les absurdités de la guerre, et ce dans un cadre intéressant pour ma part, car cela porte sur cette fameuse bataille précédant l'armistice consistant à gagner un petit bout de terrain stratégique maintes fois repris d'un côté comme de l'autre. Sa plus grande force, je dirais, c'est ce choix de mettre les deux camps sur un pied d'égalité. On pense alors à l'excellent diptyque de Clint Eastwood sur la guerre du pacifique, mais surtout à JSA. On y retrouve donc un propos humaniste et engagé. Mais comme pour ce dernier, je n'ai jamais eu l'impression que ce film empruntait une voie facile, alors que ça aurait pu aisément devenir naïf, notamment avec le fameux échange de cadeaux qui installe une belle fraternité, ici et à distance. Mais The Front Line nous amène encore plus loin, à commencer par des scènes de bataille qui n'ont rien d'héroïque, mais dont la stratégie se base avant tout sur leur capacité à survivre (dixit l'utilisation d'uniformes ennemis ou encore le tir de barrage de grenades). Je mettrais quand même un petit bémol ici. Alors certes on voit les moyens colossaux mis en oeuvre, mais j'aurais aimé que ces séquences gagnent en diversité alors qu'elles sont toujours un peu filmées de la même manière (caméra à l'épaule), malgré quelques éclats de mise en scène (comme ce moment où la caméra se met au niveau du sol pour suivre les efforts des soldats), et cette répétitivité dans la forme se ressent un peu sur la longueur.

Par contre la partie émotionnelle est mieux gérée à mon sens, bien mise en balance avec ce sentiment qui habite ces personnages qui ont finalement oublié après 3 ans de conflit leur motivation première. Le tout culmine vers un face-face entre les deux camps, véritable crève-coeur vu ce que l'on a vécu à travers cette relation à distance (finalement rien ne les distingue en-dehors de cette colline dévastée par les bombes et nourrie de cadavres de tous bords en guise de frontière), surtout vu cette situation surréaliste qui est la leur. En tous cas, les rencontres ultimes avec la sniper «2 secondes» et le vieux chef adverse ont été pour moi un véritable coup dans le bide tant elles sont enveloppées de mélancolie et de fatalité. Le casting à ce propos est vraiment excellent, on reconnaît entre autres l'un des acteurs de JSA (Shin Ha-kyun) et l'actrice phare de Thirst (Kim Ok-vin), et celui qui joue le capitaine nord-coréen envoie aussi du charisme malgré son faible temps de présence (comme quoi la scène clé des cadeaux, en plus d'un peu de mystère, nous apporte vraiment quelque chose en termes d'affectivité). Bref, The Front Line a mis la barre haute tant il semble avoir tout dit sur le sujet, le tout avec une sensibilité juste et un recul assez rare pour être souligné.

Note : 8/10

[Scalp]

devenir un réalisateur remarquable, tels que ses comparses Bong Joon Ho et Chan-wook Park (I saw the devil est un peu à part, mais même là difficile de ne pas penser à l'influence de ce dernier).[/justify]
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Il est meilleur que les 2, il a pas fait Okja ou Lady Vengeance lui

[Dunandan]

Bah, en même temps tu vises leurs maillons faibles, trop facile.
Kim Jee-woon en a aussi, de grosses casseroles, mais je préfère ne pas les énumérer, ce serait trop injuste pour lui... (alors qu'en vrai je l'aime bien, mais c'est juste son statut qui me dépasse)

[Scalp]

J'aurais pu parler du film de le plus surcoté de 2019 (avec Joker) ou la trilogie chiante de la vengeance
Bittersweet c'est mieux que TOUTE la filmo de Park, bon pour Memorie of Murder on peut discuter à la rigueur =.

[Alegas]

Le mec qui dit ça comme si c'était pas discutable.

Puis bon cracher sur Okja et ne pas citer Le dernier rempart et La brigade des loups, voilà voilà.

[Dunandan]

Tiger : An Old Hunter's Tale (The), Park Hoon-jeong (2015)

Un peu déçu. D'abord c'est long pour ce que ça raconte, et puis je trouve que le film s'embourbe à développer certaines intrigues et en perd ainsi en efficacité et en rythme. J'y ai pourtant cru au début avec sa courte séquence de chasse plutôt bien troussée et ces panoramas naturels qui mettent bien en valeur ce cadre montagneux enneigé qu'on retrouve finalement assez peu dans les grosses productions coréennes. Mais sinon il va falloir mettre son mal en patience pour que ça décolle vraiment, en s'attardant sur le fils du chasseur qui ne vend pas tout à fait du rêve, surtout qu'elle sert surtout à lancer le reste du film avec sa dernière chasse désespérée contre le seigneur de la montagne qui a les crocs contre ses multiples intrus.

Parlons-en justement du tigre, alors on comprend très bien qu'on n'aurait pas pu faire autrement que de mettre des animaux en CGI, mais à plusieurs reprises ça sort quand même du film. Amateur des films animaliers de J-J Annaud oblige, j'étais plus attendri par les passages où on voit les p'tits tigrons, ce qui aura une certaine importance par la suite à cause du mini twist apparaissant à mi-parcours du film où finalement notre empathie est tiraillée entre le chasseur et le tigre, mais c'est dommage d'avoir ce problème de finition quand on passe la moitié du film à suivre ces petites bestioles velues. D'un autre côté, c'est cash et sans concession lors des affrontements, ce qui est un bon point, même si ce n'est pas ce que j'ai retenu le plus. Finalement j'ai davantage apprécié le film quand il lorgne un peu plus vers la mythologie, mais le soucis c'est quand on y va sans vergogne, sans réelle transition ou développement. On nous bassine que ce sont les seigneurs de la montagnes, mais c'est seulement au détour de quelques séquences que cette dimension apparaît vraiment, et pas toujours de manière très finaude (le tigre très protecteur vis-à-vis de son ancien sauveur humain), alors que quelques minutes avant, on nous vend un tigre sans pitié.

Tout ça manque d'ailleurs énormément de finesse, que ce soit dans la motivation du fils (que l'on voit à des kms), le développement des personnages secondaires, soit très méchants du côté japonais, soit pleurnichards côté coréens (en tête l'acolyte du chef de la troupe de chasseurs), ou encore la quête de rédemption à peine voilée du protagoniste. Vraiment, je ne retiens que le chasseur à la cicatrice et évidemment Choi Min-sik dans le rôle principal, même si on est loin de ses meilleures compositions (il est en mode «je tire la gueule»). Heureusement que le film finit pour moi sur une bonne note avec cet affrontement ultime qui ne manque pas de panache sous le signe d'un certain mysticisme (et le petit parallèle familial entre le tigre et le chasseur fait son petit effet), et encore une fois, le cadre apporte beaucoup, mais j'en ressors très mitigé.

Note : 6/10