[Dun] Mes Critiques en 2021

Modérateur: Dunandan

[Dun] Mes Critiques en 2021

Messagepar Dunandan » Sam 02 Jan 2021, 17:10

Mes films vus en 2021



Janvier-Mars

1 - Karaté Kid, John G. Avildsen (1984) : 6/10
2 - The Lovers, Tsui Hark (1994) : 8.5/10
3 - JSA, Park Chan-wook (2000) : 8.5/10
4 - Le sens du devoir 3, Brandy Yuen and Arthur Wong (1988) : 5.5/10
5 - Le sens du devoir 4, Yuen Woo Ping (1989) : 7/10
6 - Le 13eme guerrier, John Mc Tiernan (1999) : 8.5/10
7 - La chair et le sang, Paul Verhoeven (1985) : 8.5/10
8 - A bittersweet Life, Kim Jee-woon (2005) : 6.5/10
9 - The Age of shadows, Kim Jee-woon (2016) : 7/10
10 - The Front Line, Jang Hoon (2011) : 8/10
11 - Harry Potter à l'école des sorciers, Chris Columbus (2001) : 6.5/10
12 - Harry Potter et la chambre des secrets, Chris Columbus (2002) : 6.5/10
13 - Harry Potter et le Prisonnier d'Azkaban, Alfonso Cuarón (2004) : 7.5/10
14 - Tiger : An Old Hunter's Tale (The), Park Hoon-jeong (2015) : 6/10
15 - Une flic de choc, Corey Yuen (1986) : 7.5/10
16 - Détective Dee : La légende des rois célestes, Tsui Hark (2018) : 7/10
17 - Aquaman, James Wan (2019) : 6.5/10
18 - 1917, Sam Mendes (2020) : 6.5/10
19 - Extreme Job, Lee Byeong-heon (2019) : 6/10
20 - My Sassy Girl, Kwak Jae-yong (2001) : 7.5/10
21 - Million Dollar Baby, Clint Eastwood (2004) : 9/10
22 - Call me by your name, Luca Guadagnino (2018) : 7/10
23 - Magic in the Moonlight, Woody Allen (2014) : 6/10


Avril-Juin

24 - L'armée des morts , Zack Snyder (2021) : 3/10
25 - Terminal, Steven Spielberg (2004) : 7/10
26 - Hangover 2, Todd Phillips (2011) : 5.5/10
27 - Les Intouchables, Olivier Nakache, Éric Toledano (2011) : 6.5/10
28 - Twister, Jan de Bont (1996) : 6/10
29 - Cliffhanger, Renny Harlin (1993) : 7/10
30 - Open Range, Kevin Costner (2003) : 10/10
31 - Le Parrain 1, Francis Ford Coppola (1972) : 10/10
32 - Le Parrain 2, Francis Ford Coppola (1974) : 9/10


Juillet-Septembre

33 - Alerte, Wolfgang Petersen (1995) : 6/10
34 - SPL, Wilson Yip (2005) : 7.5/10
35 - John Wick 3, Chad Stahelski (2019) : 6.5/10
36 - La Grande Séduction, Don McKellar (2013) : 6/10
37 - Ip Man 4, Wilson Yip (2019) : 6/10
38 - Bon Cop, Bad Cop, Erik Canuel (2006) : 7/10
39 - Love and Monsters, Michael Matthews (2010) : 6.5/10
40 - It, Chapter two, Andrés Muschietti (2019) : 5/10
41 - Un homme en colère, Guy Ritchie (2021) : 6.5/10
42 - Kenshin : L'achèvement, Keishi Ōtomo (2021) : 6.5/10
43 - Kenshin : Le commencement, Keishi Ōtomo (2021) : 7.5/10


Octobre-Décembre

44 - Kate, Cédric Gabriel Fernand (2021) : 6/10
45 - Get Carter, Mike Hodges (1971) : 7.5/10
46 - Midnight Runners, Jason Kim (2017) : 8/10
47 - Deux Moi, Cédric Klapisch (2019) : 7/10
48 - Bac Nord, Cédric Jimenez (2021) : 6.5/10
49 - Le genou de Claire, Nadav Lapid (2021) : 6/10
50 - The Last Duel, Ridley Scott (2021) : 8/10
51 - Kingsman: The Secret, Matthew Vaughn (2015) : 7/10
52 - Last Night in Soho, Edgar Wright (2021) : 7/10
53 - A Bronx Tale, Robert de Niro (1993) : 9/10
54 - Le Dernier Pub avant la fin du monde, Edgar Wright (2013) : 7/10
55 - Bad Boys 2, Michael Bay (2003) : 8.5/10
56 - Bad Boys 3, Adil El Arbi et Bilall Fallah (2020) : 6/10
57 - The Raid, Gareth Evans (2011) : 6.5/10
58 - Star Trek, J. J. Abrams (2009) : 7/10
59 - Star Trek : Into Darkness , J. J. Abrams (2013) : 6.5/10
60 - Star Trek : Sans limites, Justin Lin (2016) : 6/10
61 - La mémoire dans la peau, Doug Liman (2002) : 7/10
62 - La Mort dans la peau, Paul Greengrass (2004) : 7.5/10
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Lovers (The) - 8,5/10

Messagepar Dunandan » Dim 03 Jan 2021, 08:35

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The Lovers, Tsui Hark (1994)

Certainement l’un des films les plus beaux et déchirants de Tsui Hark que j'ai pu voir avec Green Snake. Comme ce dernier, The Lovers est inspiré librement d’une légende chinoise, les amants papillons. Une histoire fondatrice sur les amours impossibles digne du récit shakespearien Roméo et Juliette dont on retrouve certains stigmates, avec en son sein une idylle elle aussi contrariée par des barrières sociales et des motifs économiques trop présents pour leur bien.

La progression du film est d’autant plus choquante qu’elle nous ballade entre deux tonalités extrêmes. Le début, lorsque Ying-Tai est envoyée secrètement à l'école des garçons pour apprendre les arts et apporter ainsi un brin de prestige à sa famille, est blindé de touches d’humour et de tendresse (j’ai en tête le fameux thème musical des amants papillons lorsqu'elle est punie à la place de son camarade, celle du bol d’eau pour éviter d'avoir des collisions douteuses et enfin la séquence sordide lorsque Liang Shan-po aide la fille à étudier). Mais à ce stade, l'histoire est déjà plus dense qu’elle en a l’air car elle questionne en filigrane le genre, le statut, et le destin, et ce par le biais de l'art qui finalement, ironiquement, enfante leur transformation et leur donne des ailes vers une destination autrement plus incertaine. Et que dire justement de ce final et de ce basculement brutal vers le fantastique, difficile de ne pas avoir de pincement au coeur, surtout que Tsui Hark sait appuyer là où ça fait mal en nous rappelant tous ces petits moments de félicité entre les deux protagonistes, qui n'avaient l'air de rien, mais sont désormais perçus et ressentis sous un tout autre angle. Un twist plutôt classique mais diablement efficace pour le coup. Et si ça fonctionne autant, on le doit aussi bien évidemment au jeune duo d'interprètes qui est franchement attachant et aussi convaincant dans les moments légers que graves.

Pour emballer cette histoire, on retrouve les artifices si chers à Tsui Hark qui use et abuse de filtres de couleurs de plus bel effet, passant du jaune ocre lumineux à un rouge ensanglanté, représentant en quelque sorte les états d’âme que vont ressentir ces deux êtres troublés par cette attirance «douteuse» et pleine d'ambiguïté sexuelle. Personnellement j’adore cet usage des couleurs si caractéristique de cette époque bénie du cinéma hongkongais, le tout magnifié selon moi par l’une des plus belles OST du genre. On ne compte pas les séquences qui marquent durablement la rétine de leur plastique, mais je mettrai en exergue celle où la pluie lave le maquillage de Ying-Tai, si puissante, belle, et lourde de sens.

Pour terminer, je dirais qu'il s'agit d'une belle porte d'entrée pour découvrir le cinéma de Tsui Hark grâce à sa narration simple (mais non moins profonde comme je l'ai précisé plus haut) et l'absence d'un montage sous amphétamines qui le définit parfois.

Note : 8.5/10
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Messagepar Scalp » Dim 03 Jan 2021, 09:13

Pas sûr que ce soit une bonne porte d'entrée, l'humour peut vite faire sortir. Son film HK le plus accessible est ptet bien Seven Swords en fait.
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Messagepar pabelbaba » Dim 03 Jan 2021, 09:21

Chaque Hark a potentiellement un défaut qui peut faire sortir un néophyte du film, faut commencer, c’est tout.
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Sinon, oui, j'aime les nibards. :chut:
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Messagepar Jed_Trigado » Dim 03 Jan 2021, 10:00

The lovers ça passerait pour un chef d'oeuvre venant d'un autre, mais de la part d'un fou furieux comme Tsui Hark tant de sagesse visuelle désarçonne. C'est très joli mais trop appliqué a mon goût.

Sinon, je trouve que c'est surtout la saga OUATIC qui est un parfait condensé pour adhérer a l'esprit Hark et la Film Workshop globalement.
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Messagepar Dunandan » Dim 03 Jan 2021, 17:13

@ Scalp : l'humour fait en même temps parti de ce type de cinéma, et comparé à d'autres films du même genre, c'est quand même assez léger.

@ Jed : je ne te contredirais pas pour OUATIC sauf que je trouve que le rythme (du premier en tous cas) n'est pas toujours super soutenu tout du long. C'est ce qui en fait aussi son charme car il a un côté parfois un petit peu foutraque mais on part vers autre chose. The Lovers, par contre, va droit à l'essentiel, alors oui il est peut-être trop propre et sage pour qui connaît Tsui Hark, mais c'est justement des points qui pourraient attirer certains néophytes :mrgreen:! D'autant plus que le film brasse des thématiques plutôt universelles (pas pour rien que j'ai évoqué Roméo et Juliette).

Pour ma part, si je devais conseiller des Tsui Hark de la première période (qui se termine pour moi avec Seven Swords), ce serait donc : OUATIC, The Lovers, et aussi Shanghai Blues qu'on oublie trop souvent dans le lot (il brasse des thématiques certes moins universelles, mais son rythme me fait penser à certaines comédies burlesques de l'âge d'or du cinéma ricain, et encore une fois il est facile à suivre d'un point de vue formel). Puis ensuite Seven Swords (qui a quand même un character design particulier qui ne plaira pas à tout le monde) et Time and Tide (que j'adore - et accessoirement l'un des meilleurs polars HK de tous les temps - mais qu'on doit voir au moins 2 fois pour tout capter ! :eheh:).
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Messagepar Scalp » Dim 03 Jan 2021, 17:24

La Caract desgin de Seven Swords est pas plus particulier que celui du dernier Mad Max.
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Messagepar Alegas » Dim 03 Jan 2021, 17:28

De mon côté, Seven Swords avait été un de mes premiers Tsui Hark, et ça reste encore celui que je préfère.
D'ailleurs, si il était sorti au ciné à l'époque, c'est bien justement parce qu'il avait le potentiel d'être une bonne porte d'entrée pour ce réal.
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Re: [Dun] Mes Critiques en 2021

Messagepar Scalp » Dim 03 Jan 2021, 17:33

Si on zappe le coté les asiatiques se ressemblent tous, il a une histoire limpide et des enjeux universels. OUATIC c'est quand même un peu plus "obscur" par moment
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Messagepar pabelbaba » Dim 03 Jan 2021, 18:53

Le souci avec OUATIC c’est qu’avec leurs nattes, tous les persos masculins se ressemblent et c’est la grosse galère pour les gens pas habitués. J’en ai fait l’expérience. :chut:
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Re: [Dun] Mes Critiques en 2021

Messagepar Dunandan » Dim 03 Jan 2021, 19:22

Oui d'ailleurs ça m'a pris un peu de temps pour réaliser que Yuen BIao avait joué dans le premier, au point que je pensais qu'il jouait aussi dans les suites :chut: !

Sinon j'aime aussi beaucoup Seven Swords (8/10) (justement pour son côté action/aventures à l'ancienne qui peut parler à n'importe qui), mais ce n'est pas celui que je mettrais forcément le plus en avant dans la filmo de Tsui Hark pour présenter ce qui fait sa patte.
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Re: [Dun] Mes Critiques en 2021

Messagepar Scalp » Dim 03 Jan 2021, 19:49

On parle du plus accessible pas celui qui le présente le mieux car sinon c'est The Blade ou la trilogie du chaos.
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Messagepar Mark Chopper » Dim 03 Jan 2021, 20:06

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Re: [Dun] Mes Critiques en 2021

Messagepar Dunandan » Dim 03 Jan 2021, 20:09

@ Scalp : Comme films fondateurs (pour les trois premiers) ou ultimes (pour le dernier), peut-être...

Pour moi, une bonne porte d'entrée, ce n'est pas forcément le film le plus accessible (sans justement tomber dans les extrêmes), mais aussi celui qui présente bien le style d'un réalisateur, je n'en démordrai pas! :mrgreen: (il peut très bien y avoir un juste milieu)

Par exemple, je trouve que tu peux très bien aimer Seven Swords sans adhérer à aucune de ses propositions antérieures, qui proposent toutes un style plus tranché.

Mais bon on s'entend qu'une bonne entrée peut varier d'une sensibilité à une autre.

@ Mark : tu as bien résumé le fond du débat! :eheh:
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Re: [Dun] Mes Critiques en 2021

Messagepar Jed_Trigado » Dim 03 Jan 2021, 20:13

Ça démarre en trombe mine de rien, entre débat en carton et racisme primaire envers les asiatiques, l'année 2021 s'annonce énorme. :chut: :mrgreen:
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