Changement d'adresse, 7/10
Bon, j'annonce d'entrée un point bonus pour les jambes interminables, et la silhouette charmeuse de Frédérique Bel qui ne doit pas se goinfrer de chocolats comme moi en cette fin d'année (les étages des boîtes de pralinés descendent bien trop vite chaque soir, en plus ces salauds maintenant les rangent dans des cases de 6, c'est beaucoup trop culpabilisant !! oO). Histoire de pas survendre la bobine avec mon 7.
J'éprouve le même sentiment globalement que pour Vénus et Fleur, à ceci près que les dialogues sont plus agréables ici, moins premier degré, toujours en équilibre instable entre la farce burlesque et les sons qui tentent la poésie. Conséquence, c'est à double tranchant, pour ma part, j'étais bien luné mais pas tant que ça, alors j'ai autant souri que grincé des dents. Le genre de proposition qu'on peut clairement rejeter en bloc pour peu que l'on n'ait pas l'esprit à divaguer dans ce genre d'eaux scabreuses.
Sinon, confirmation concernant Emmanuel Mouret en tant qu'acteur puisqu'il est de l'image ce coup-ci. J'apprécie particulièrement sa manière d'être à l'écran, sorte de Gaston Lagaffe romantique, disséqueur de coeurs, paumé mais pas tant que ça. Il est indéniablement un vrai plus pour ma part.
Moins convaincu en revanche par le rôle/jeu du personnage de l'étudiante désirée. Il y avait mieux à faire à mon sens.
Moment sympa donc, et sans m'avoir émoustillée, la mise en scène de ce changement d'adresse, sans froufrou et très classique, m'a moins dérangé. C'est généralement bon signe.
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Comme il n'y a pas de critique sur celui-là dans la base, ok pour référencer même si c'est pas terrible comme topo.