[Cad'] Critiques en 2020

Modérateur: Dunandan

Sound of metal - 6,75/10

Messagepar caducia » Mer 09 Déc 2020, 21:15

Sound of Metal

De Darius Marder
avec Riz Ahmed, Olivia Cooke, Paul Raci

USA
Genre : drame
Durée : 02h02min
2019

6.75/10




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Synopsis

Ruben et Lou, ensemble à la ville comme à la scène, sillonnent les Etats-Unis entre deux concerts. Un soir, Ruben est gêné par des acouphènes, et un médecin lui annonce qu'il sera bientôt sourd. Désemparé, et face à ses vieux démons, Ruben va devoir prendre une décision qui changera sa vie à jamais.


Darius MARDER (scénariste sur « The Place Beyond the Pine ») propose ici son premier film avec une collaboration avec Nicolas Becker au niveau du mixage sonore. Becker aime l’alternance entre les sons perçus par le héros qui contrastent avec le brouhaha de l’environnement.
Un film immersif et intelligent qui traite du handicap de façon singulière. Sans avoir le coté moralisateur ou trop bienveillant d'un "Hors normes", on suit la descente aux enfers d'un batteur punk marginal, ex-héroïnomane qui perd l'audition de façon brutale. Ça commence à par un acouphène persistant suivi par un bruit sourd puis un profond silence. Son monde, sa vie s'effondre. Tout d'un coup coupé du monde, de sa copine, de son travail, de ses ambitions.
Il ne faut pas trop se fier au titre qui peut faire penser que les performances musicales seront très présentes, c'est plutôt le parcours du musicien pour se reconnecter aux sons que l'on suit de très près.

Ruben doit rapidement faire face à des options "thérapeutiques" pour soigner son mal et stopper cette descente aux enfers. Soit il débourse une somme importante et opte pour les implants cochléaires, soit il intègre un centre spécialisé de réadaptation.
Etant un artiste indépendant vivant au jour le jour, c'est la seconde option qu'il envisage un peu par défaut et obligation, à reculons.


Le centre spécialisé a plusieurs points en communs avec les centres de désintox. Nécessitant une coupure totale avec le milieu extérieur au niveau relationnel, communications pour se concentrer sur son apprentissage de la surdité.
Une vie communautaire qui oblige ses membres à évoluer entre sourds, sans auto-lamentation mais avec une volonté de s'en sortir. La surdité n'est jamais considérée comme un handicap mais une simple différence.
Notre héros est rapidement intégré et apprécié du groupe, puis commence à appréhender la langue des signes, de s’adapter aux us et coutumes des non-entendants en vivant avec des adultes mais aussi des enfants. Ruben apporte aussi sa pierre à l’édifice en donnant quelques cours d’initiation à la batterie. Joe (Paul Raci) est à la tete de l’institut, à la fois pédagogue mais ferme dans ses principes. Une mise en lumière des sourds et malentendants qui demeurent isolés socialement.
Une problématique se pose lorsqu’une personne sourde se limite à apprendre la langue des signes, c’est que la communication se limite à un interlocuteur qui la connait.

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C’est pourquoi Ruben va décider d’opter pour une voie afin de se reconnecter à son ancienne vie et sa compagne (Olivia Cooke).
« Sound of metal » repose sur son expérience sensorielle exemplaire. Elle permet au spectateur de percevoir les sons tels qu’ils sont entendus ou non par Ruben, entre acouphènes, silence absolu, déformations sonores etc…qui provoquent forcément des sentiments de gène, de peur, d’oppression, d’étouffement ou de douleur. On ne peut ressentir que de l’empathie pour Ruben qui subit ces désagréments en permanence. Pourtant quand Ruben a l’opportunité d’entendre, la distorsion des sons peut s’avérer si désagréable que parfois on préfère largement le silence.
Riz AHMED est totalement crédible à la fois en batteur et en non-entendant grâce à sa phase de coaching intense qui lui ont permis d’évoluer de façon spontanée à l’écran.

Darius MARDER n’a pas souhaité développer de façon approfondie le passé de Ruben, il choisit de nous faire vitre l’instant et de suivre ses progrès au jour le jour. Sound of metal reste assez solide psychologiquement, même si le coté romance est un peu boiteux.
Sound of Metal mélange un coté documentaire, un peu répétitif lors du séjour du héros dans l’institut mais c’est grâce à l’osmose entre le public et Ruben que MARDER rend le projet unique sans jamais prendre un ton moralisateur. (ni prendre le parti de la langue des signes ou des implants).
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Film: Sound of metal
Note: 7,5/10
Auteur: Alegas

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Wild mountain thyme - 7,25/10

Messagepar caducia » Jeu 17 Déc 2020, 22:31

Wild Mountain Thyme

De John Patrick Shanley
avec Jamie Dornan, Emily Blunt

USA
Genre : comédie dramatique
Durée : 01h42min
2020

7.25/10




Synopsis

Des amants (Anthony et Rosemary) sont pris en tenaille entre leurs deux familles. Elles se disputent un lopin de terre qui sépare leurs deux fermes.




Un film original et singulier, mélangeant romance et fantaisie.
Un casting délicieux qui fonctionne à merveille à l'écran. Emily Blunt en fermière plutôt fashion avec des tenues peu à propos par rapport à son métier, qui annonce un peu la couleur. Blunt délaisse le coté crédible au niveau du look et de son accent pour incarner une femme forte mais rêveuse.
Rosemary et son voisin Anthony ont grandi ensemble, se sont toujours aimé sans jamais se déclarer l'un à l'autre. Du coup, ils s'aperçoivent de temps à autre et se charrient gentiment tout en préservant une certaine complicité.
Jamie Dornan est assez inattendu dans ce projet, casse clairement son image de M. Grey et assume le coté gauche voir ridicule de son personnage, ce qui le rend d'autant plus touchant. Les deux voisins vivent en ermite dans leurs fermes respectives, avec pour seuls interlocuteurs leurs bêtes. Ils ont tous deux des pensées "spéciales", "originales" si bien que les visiteurs les prennent pour de sacrés énergumènes.
On retrouve le grain de folie de "The Brothers Bloom", on y adhère ou pas.

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L'histoire se passe en Irlande et joue souvent des tours à nos fermiers contrecarrant leurs plans, tout en nous offrant de beaux paysages (avec un coté carte postale cliché clairement assumé).

Les seconds couteaux sont limités mais efficaces. Christopher Walken arrive encore à nous émouvoir malgré le peu de scènes où il apparait. Jon Hamm en tant que rival américain prétentieux est aussi à sa place.



L'histoire fait disparaitre plusieurs membres de la famille mettant les fermiers devant le fait que les années passent, les choses évoluent et que pour rester ensemble, l'un d'entre eux doit agir. Une romance ponctuée de scènes cocasses, de comique de situations, de running gags plus ou moins lourds.
Un film totalement dépaysant, loufoque, presque hors du temps (grâce à la quasi absence de téléphones portables). L'alchimie entre acteurs fonctionne, malgré quelques péripéties dispensables, Wild Mountain Thyme vaut le détour.
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Prince à New York (Un) - 3,5/10

Messagepar caducia » Sam 19 Déc 2020, 10:01

Un prince à New York

De John Landis
avec Eddie Murphy, Arsenio Hall

USA
Genre : comédie
Durée : 01h56min
1988

3.5/10




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Synopsis

Dans le royaume africain du Zamunda, le prince Akeem fête ses 21 ans. Ses parents lui ont choisi une épouse, mais Akeem souhaite trouver lui-même la femme idéale. En compagnie de son ami Semmi, il se rend à New York.


Film de mon enfance, j'en gardais plutôt un bon souvenir mais visuellement ça fait très mal.
Eddie Murphy s'écrit une comédie avec un trip égocentrique en se forgeant un royaume imaginaire ultra-kitch d'un gout très douteux (je pense que c'est difficile de faire pire). On mélange les décors flashy des eighties avec la folie des grandeurs d'un dictateur, sans oublier les servantes décérébrées et dénudées grimées en Cléopâtre. E Murphy s'est payé le Wakanda de l'époque avec un budget énorme mais finalement le résultat est grandiose mais ultra-laid.


Malgré l'empathie qu'on peut avoir pour le fameux duo Eddie Murphy, Arsenio Hall et les quelques gags qui nous font sourire, l'ensemble est assez poussif. La meilleure partie est la découverte du Queen's et du taudis qui leur servira de chambre.
D'un coté "un prince à NY" pousse le bouchon assez loin dans la caricature, d'un autre, le héros a soit disant vécu dans un cocon et n'a jamais rien fait de lui-même mais au final, il n'y a pas tant de quiproquos que ça vis à vis de son ex-vie hors du quotidien, ce qui n'est quasi pas exploité.
D'ailleurs, E Murphy tente de reverser la réalité de l'époque et ne met en scène des personnages blancs qu'en tant que clochards ou de sous fifres mais jamais en tant que citoyen lambda ou cadre supérieur allant dans sa propre vision de l'Amérique, mettant des œillères sur le monde réel.

Puis le script se penche sur la quête de la femme idéale belle et intelligente, beaucoup de péripéties pour pas grand chose avec des dialogues dignes d'un sitcom. On retrouve d'ores et déjà E Murphy qui aime se grimer et interpréter plusieurs rôles dans une même scène, tout cela reste inutile au possible. Arsenio Hall n'est pas là pour ajouter de la finesse et fait en gros les mêmes mimiques que son acolyte, sans un gramme de finesse. Après tout on n'est pas là pour trouver des interprètes de qualité.
Niveau "psychologique", on aurait pu s'attendre à ce que le prince découvre la misère américaine et tente d'y remédier, mais ce n'a jamais traversé les pensées du héros qui reste dans sa quête initiale et de contente de délaisser des liasses de billets sur son passage et en toute modestie.

Le film fait plaisir car le casting comprend quand même des acteurs qui ont fait du chemin depuis, l'ambiance année 80 avec ces costumes et ces coiffures qui dégomment la rétine, le résultat n'est vraiment pas brillant.
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Film: Prince à New York (Un)
Note: 3/10
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Re: [Cad'] Critiques en 2020

Messagepar pabelbaba » Sam 19 Déc 2020, 13:36

On attend celle d'Alegas maintenant. :mrgreen:
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Messagepar Jed_Trigado » Sam 19 Déc 2020, 13:46

Ou la mienne. 8)
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Re: [Cad'] Critiques en 2020

Messagepar pabelbaba » Sam 19 Déc 2020, 13:56

Dépêchez vous, sa moyenne est pour l'instant de 3,25/10.

Enfin en moyenne pondérée ça doit faire 6,17, mébon, voilà quoi. :chut:
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Re: [Cad'] Critiques en 2020

Messagepar Mark Chopper » Sam 19 Déc 2020, 13:57

Plus on le critique, plus sa moyenne pondérée remonte...

Note que Eriq LaSalle en Lionel Richie, ça peut valoir la moyenne chez certains esprits déviants.
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Re: [Cad'] Critiques en 2020

Messagepar pabelbaba » Sam 19 Déc 2020, 14:02

Soul Glo et Eriq Lasalle c'est un point bonus, mais pas la moyenne, faut pas déconner. :mrgreen:
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Re: [Cad'] Critiques en 2020

Messagepar Mark Chopper » Sam 19 Déc 2020, 14:05

Quand tu en auras marre de vendre des cookies, suggestion d'avatar :

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Messagepar pabelbaba » Sam 19 Déc 2020, 14:09

:chut:

Tim Curry tient la corde. :mrgreen:
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Serial noceurs - 2,75/10

Messagepar caducia » Mer 30 Déc 2020, 20:37

Serial noceurs

De David Dobkin
avec Owen Wilson, Vince Vaughn, Christopher Walken

USA
Genre : comédie
Durée : 02h10min
2005

2.75/10




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Synopsis

John et Jeremy adorent s'inviter aux mariages de parfaits inconnus, profiter de la table, du bar et des jeunes filles qui sont toujours plus romantiques ces jours-là. Leurs méthodes sont infaillibles et leur palmarès impressionnant.
Lorsqu'ils apprennent que la fille de William Cleary, un haut fonctionnaire, va se marier, l'occasion est trop belle. Cette incruste-là sera leur chef-d'oeuvre, l'éclate totale au milieu du gratin à qui ils vont encore raconter n'importe quoi. Pourtant, cette fois, les choses dérapent...


Je gardais un bon souvenir lointain de ce wedding crashers et comme le number two est dans les tuyaux, j'ai décidé de déterrer cette comédie. L'affiche tente de nous faire croire que c'est dans le même esprit qu'American pie avec son logo distinctif, que c'est mensonger.
Le début est très jouissif et exploite à merveille son plot initial avec les deux compères qui excellent dans leurs arnaques de squatteurs de mariage, avec des identités bidons en béton, un bagou énorme et de l'éclate au rendez-vous. Hélas, au bout de 30 min le soufflé retombe et voilà que l'ambiance se métamorphose en pseudo comédie romantique où Owen Wilson tente d'arriver à ses fins avec la lumineuse Rachel McAdams.

Bien entendu, avant d'y arriver il doit se coltiner plusieurs obstacles dont le boyfriend (Bradley Cooper) ou le père (C Walken). Jane Seymour m'a vraiment fait de la peine de tomber aussi bas.
Les gags de situations s'enchainent (sans aucune crédibilité) impliquant à peu près tous les membres de la famille, mais sont clairement peu efficaces ou répétitifs.
Le couple Vince Vaughn/Isla Fisher permet de conserver le coté graveleux en background.
Clairement sur les 2h10 du film, il n'y a pas grand chose à garder, même si le dénouement tente de sauver les meubles avec Will Ferrell à la rescousse.
Une comédie avec des gags pas très lourds mais beaucoup d'ennui.
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Re: [Cad'] Critiques en 2020

Messagepar pabelbaba » Mer 30 Déc 2020, 21:39

Ca dure aussi longtemps? :shock:

Je l’avais wishlisté depuis longtemps, je raye. :mrgreen:
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Re: [Cad'] Critiques en 2020

Messagepar maltese » Mer 30 Déc 2020, 22:45

J'ai découvert Will Ferrell et ses hurlements impromptus avec ce film, il garde une place à part pour moi pour ça (mais juste pour ça :mrgreen: ).
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Rock - 7/10

Messagepar caducia » Jeu 31 Déc 2020, 21:00

Rock

De Michael Bay
avec Nicolas Cage, Sean Connery, Ed Harris

USA
Genre : Action, Aventure, Thriller
Durée : 02h16min
1996

7/10




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Synopsis

Excédé par l'injustice de son gouvernement, le Général Hummel se rend maître de l'île d'Alcatraz et menace de lancer un gaz mortel sur San Francisco. Deux hommes sont chargés de le contrer : un expert en armes chimiques, Stanley Goodspeed, et John Patrick Mason, l'unique prisonnier à s'être évadé d'Alcatraz..


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Dans mes souvenirs, un film d'action culte mais à la revoyure, malgré la réalisation de Michael Bay qui tente de faire illusion pour en faire un action movie burné, Rock repose sur un scénario faiblard malgré son casting impressionnant et très mal exploité.
Sean Connery, moumouté comme jamais, tourne l'un de ses derniers films, il vient certainement cachetonner mais son personnage de vieil espion roublard est plutôt bien trouvé. Le début du film est plutôt prometteur avec l'enrôlement de force, l'évasion pour retrouver sa fille sont certainement les scènes les plus réussies. Sean balance même la fameuse réplique qu'il est trop vieux pour ces conneries.
Le rôle de Nicolas Cage inspire aussi de l'empathie par sa maladresse sur le terrain contrebalancée par l'expérience du sénior. Cage ne fait pas dans la finesse et assume le coté parfois ridicule du personnage.
Un tandem bien trouvé qui fonctionne bien.

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Coté bad guys, il y a du lourd avec une tripotée d'acteurs de renoms (William Forsythe, Tony Todd, John C. McGinley, Michael Biehn et même Jim Caviezel) avec en lead Ed Harris. Hélas, tous ces seconds couteaux ne font guère qu'une apparition digne de figurants, alors que la durée du film aurait largement pu leur laisser une autre place à l'écran.

Le lieu de toutes ces péripéties Alcatraz est aussi une belle trouvaille, symbolique, mystérieuse. Là aussi la prison qui regorge de potentiels environnements hostiles devient en gros un simple bâtiment sans âme et surtout sans référence historique.
Les scènes d'action s'inspirent d'Indiana Jones avec la course poursuite en wagon (une séquence plutôt réussie), puis Bay nous emmène aussi dans les canalisations avec une avancée sous marine efficace, ponctuée d'explosions façon True Lies.
Puis il décide d'abréger l'exploration des coins biscornus pour dégommer tout le monde d'un coup, au lieu de faire durer le suspense avec des mises à mort au compte goutte.
Les enjeux évoluent, ce n'est plus une prise d'otage mais un pétage de câble d'un chef de commando qui veut se venger possédant des armes chimiques de destruction massive. Etant donné que la plupart des gentils ont été décimés, il faut trouver d'autres cibles et inventer un twist gratos pour dégommer les militaires restants.
Niveau réalisation, Bay est fidèle à son style habituel, sortant les bannières étoilées dès que possible, écrans de fumées, abusant des mêmes effets (le trait de lumière au niveau des regards des acteurs en gros plans).

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Un blockbuster généreux en artifices et en bravoure. On apprécie les plans extérieurs qui permet une balade touristique dans les lieux symboliques de San Francisco avec des saccages en bonne et due forme.
Les dialogues bas du front du faux-méchant ruinent le spectacle qui avait si bien commencé.
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