Sartana aka
Se incontri Sartana prega per la tua morte de Gianfranco Parolini - 1968
Juste avant de réaliser la trilogie
Sabata, Parolini a lancé le personnage de Sartana. C'est un peu la même chose, mais pas tout à fait.
Grosso modo, on a un héros dandy avec un flingue-gadget et aux motivations douteuses, qui va dézinguer tout le monde. C'est d'ailleurs un des points forts du film : le bodycount! C'est presque n'importe quoi tellement les massacres s'enchaînent. Sans trop spoiler, à la fin il reste juste le croque mort et Sartana debout.
Il s'agit d'une façon comme une autre de donner du rythme au film! Dans la mesure où Parolini a une certaine patte bis, qu'il multiplie les plans funs, allant jusqu'à de la vue subjective, on aurait pu avoir un film vraiment sympa. Surtout avec Gianni Garko qui a un certain charisme et une certaine classe, façon Fabio Testi du pauvre.
Le souci, c'est que le scénario est un gruyère à la limite de l'absurde où tout est prétexte à sortir son flingue, cependant les gens ne se tuent pas en fonction de leurs propres nécessités, mais de celles du scénario. On voit donc Sartana laisser en vie un tas de gars qu'il tuera plus tard... Ca fait mal au film. Tout comme la présence de Klaus Kinski, qu'on dirait parachuté là parce qu'il passait dans le coin et dont le rôle est mal défini (et très con, parce que ses clochettes, dans le genre nawak...
) et dont la mort est bien pétée.
Cela met d'ailleurs en exergue le gros point faible du film : le montage. Ca sent le truc fait à la va-vite, où les raccords sont très moyens et certaines scènes à la limite du compréhensible.
C'est dommage parce que le potentiel était là, mais malgré une envie certaine, les moyens ne suivent pas.
5/10