Three days of the Condor (Les trois jours du Condor) de Sydney Pollack
(1975)
(1975)
Et bien ça mérite amplement sa réputation. Avec All the president’s men et The Conversation, c’est clairement le film emblématique du thriller paranoïaque 70’s, et autant le nom de Pollack me faisait peur à la base (j’aime bien Jeremiah Johnson mais c’est pas spécialement pour la mise en scène), autant ça se révèle vraiment très bien à l’arrivée, clairement le film de Pollack que je préfère so far. Ca a le mérite en plus de démarrer très rapidement avec ce massacre dans un centre d’analyse de la CIA où seul un agent va s’en sortir, et on va donc suivre Redford, petit analyste débrouillard mais habitué à son bureau, qui va devoir faire la lumière sur l’affaire seul, comprenant rapidement que la CIA elle-même n’est pas toute blanche dans l’histoire. Ca se suit vraiment très bien, c’est ponctué de scènes assez mortelles dans leur genre (quasiment chacune des apparitions de Max Von Sydow notamment ) et surtout ça se finit sur une note assez grave, à la fois ouverte et complètement pessimiste sur l’avenir du personnage de Redford et sur le devenir de la CIA (on sent que le Watergate est passé par là, ici on fait confiance à l’individu, pas à l’institution).
Côté mise en scène j’avais mes craintes, mais ça s’est rapidement envolé devant la maîtrise de Pollack sur le massacre du début. Alors clairement, ça aurait pu être plus virtuose chez d’autres réals, mais c’est globalement maîtrisé, voire même très maîtrisé (la scène de l'ascenseur, gros moment de tension très réussi ). Pollack montre un peu ses limites dès qu’il y a de l’action avec un montage trop découpé, mais l’intérêt de film ne réside clairement pas là et ça gêne vraiment que sur une seule scène de deux minutes gros max. Le seul gros défaut du film à mon sens réside dans sa love-story qui ne me paraît vraiment pas nécessaire et qui crée un ventre mou. Limite j’aurais trouvé la relation Redford/Dunaway plus pertinente avec juste un rapport de confiance et une envie d’aider, car là en plus c’est un peu limite la relation, genre la nana est attachée des heures dans la salle de bain contre son gré et après elle veut coucher avec le mec . Avec une écriture un peu plus poussée sur cet aspect, j’aurais crié au très grand film. Sinon, je me rend compte que j’aime de plus en plus le Redford de cette période, qui n’était clairement pas le meilleur acteur de sa génération mais qui avait du charisme et une présence à revendre. Un film qui donne envie de tester les Pollack de cette période.
Côté mise en scène j’avais mes craintes, mais ça s’est rapidement envolé devant la maîtrise de Pollack sur le massacre du début. Alors clairement, ça aurait pu être plus virtuose chez d’autres réals, mais c’est globalement maîtrisé, voire même très maîtrisé (la scène de l'ascenseur, gros moment de tension très réussi ). Pollack montre un peu ses limites dès qu’il y a de l’action avec un montage trop découpé, mais l’intérêt de film ne réside clairement pas là et ça gêne vraiment que sur une seule scène de deux minutes gros max. Le seul gros défaut du film à mon sens réside dans sa love-story qui ne me paraît vraiment pas nécessaire et qui crée un ventre mou. Limite j’aurais trouvé la relation Redford/Dunaway plus pertinente avec juste un rapport de confiance et une envie d’aider, car là en plus c’est un peu limite la relation, genre la nana est attachée des heures dans la salle de bain contre son gré et après elle veut coucher avec le mec . Avec une écriture un peu plus poussée sur cet aspect, j’aurais crié au très grand film. Sinon, je me rend compte que j’aime de plus en plus le Redford de cette période, qui n’était clairement pas le meilleur acteur de sa génération mais qui avait du charisme et une présence à revendre. Un film qui donne envie de tester les Pollack de cette période.
8/10