Turner et Hooch de Roger Spottiswoode - 1989
Après
Chien de Flic, on continue notre exploration de la
Dogzploitation.
Ici, c'est Roger Spottiswoode qui s'y colle, réalisateur sans grand intérêt, qui se paye Tom Hanks en tête d'affiche avec un clebs dégueulasse. Sale Karma, Roger... Mais le coco nous livre à peu près ce qu'on attendait, à savoir une comédie policière pas fofole, mais pas honteuse non plus. Déjà parce que Hanks, ben il joue très bien monsieur personne et que du coup son histoire avec Mare Winningham marche du tonnerre tellement ils n'ont rien de jeunes premiers 80s (d'ailleurs les cheveux longs c'était une bonne idée, on peut la regarder sans perdre un œil contrairement à
Miracle Mile).
Ensuite, les vannes à base de chien brisefer ça fonctionne à coup sûr, d'autant qu'ici ils ont vraiment pris ce qu'il se faisait de pire en terme d'erreur de la nature.
Enfin ça ne fait pas un film et l'enquête molle du gland n'a pas grand intérêt et on s'emmerde gentiment malgré la présence de l’inénarrable Reginald VelJohnson.
Ca donne donc un film super moyen, sans éclat, si ce n'est une fin peut être un peu couillue pour ce style de film.
4/10
PS : le nombre de scènes avec Hanks en slip est quand même perturbant.