Tu m'étonnes qu'ils sont blasés de la politique au US.
Boston Legal l'avait trés bien expliqué il y a 13 ans.
Modérateur: padri18
Mark Chopper a écrit:Trump a permis de réévaluer George W. Bush (qui aujourd'hui paraît plutôt sympa... Contrairement à Trump, il a le sens de l'humour]
La mode des années 2010 consiste à faire des suites de merde qui permettent de réévaluer des purges.
Olrik a écrit:https://us.yahoo.com/news/kudlow-peaceful-transfer-power-biden-155307368.html
Finalement on n'aura peut-être pas la joie de voir Trump se faire éjecter de la Maison Blanche à coups de pompe dans le train, merde !
Trump n’aurait pas l’intention de quitter la Maison-Blanche, Biden menace de l’en « expulser ». Il faut se rendre compte de l'invraisemblable situation où se trouvent les États-Unis aujourd'hui : un porte-parole de Joe Biden a menacé hier d'« expulser » Donald Trump de la Maison-Blanche s’il refusait de reconnaître sa défaite à l’élection présidentielle américaine. Et cela semble de plus en plus probable. Plusieurs médias américains rapportent que l’actuel président aurait confié à ses collaborateurs qu’il n’avait pas l’intention de quitter le Bureau ovale.
Who Blew It ? Or not ?
De Trump, on ne sait toujours pas grand chose. On n'a pas vraiment cherché à comprendre (ni a évaluer objectivement un bilan), hors de tout jugement moral ou psychiatrique, cette Amérique dont il fut et reste le symptôme (si l'on se place d'un point de vue médical), le client idéal (pour la sphère du divertissement et des médias ) ou le représentant (d'un point de vue politique plus digne). Mais on sait vaguement, du moins on nous l'a appris, qu'on le déteste tous. Très bien. De Biden, on ne sait pas grand chose non plus, le français n'en sait absolument rien, sinon qu'il déteste aussi Trump, ce qui aujourd'hui suffit. Après tout, la politique c'est (devenu) aussi ça. L'homme a l'air rassurant, sage, un brin soporifique, mais semble garantir le retour du système politique américain dans les rails d'un classicisme séculaire, après 4 ans passés à supporter les embardées frénétiques et les tweets de l'actuel locataire de la Maison Blanche. Il est fort à parier que d'un point de vue économique, du Health Care et des relations internationales (avec la Chine et le dos tourné à l'Europe), rien ne changera vraiment. Mais faisons comme si nous allions passer de l'obscurité à la lumière. Et puis Biden porte le masque.
Mardi soir, un chroniqueur invité de CNN montrait la photo d'un basset endormi dans un train, afin de moquer gentiment l'hibernation qui, pour les médias dominants, suivra l'élection de Biden. Difficile d'être dans le camp du Bien et, donc de l'indignation permanente, et du journalisme un peu honnête et consistant à la fois. Rendez-vous en 2024.
Reste que, contrairement à ce qui avait été annoncé, de CNN, au New York Times, en passant, chez nous, par Le Monde (son équivalent light) ou l'officine France Inter (je pense à l'inénarrable Lea Salamé qui lundi matin se demandait, 4 ans après 2016, "Qu'est-ce qui s'est passé ?"), la vague bleue n'a pas déferlé comme prévu sur la Maison Blanche. Pire, l'incroyable résistance du diablotin Trump dans les urnes constitue en soi un évènement politique majeur que la victoire (probable) de Biden n'effacera pas. Novembre 2016, novembre 2020 : même désaveu des sondages, même incompréhension devant ces 70 millions d'américains qui ont renouvelé leur confiance à leur chef, même incapacité à analyser ce peuple qu'on aime tant, par réflexe, brocarder et mépriser. Et encore, la planète, et donc les USA, ont été touchés par la pandémie. Que ce serait-il passé si cela n'avait pas été le cas ? Tremblons. Ou rêvons, après la cancel culture, d'un cancel people efficace.
Comment, alors qu'il avait le monde entier contre lui (sauf Fox News et Valeurs Actuelles), l'homme a-t-il ainsi pu résister ? En Floride, en Pennsylvannie, et même en Georgie ? Pourquoi les Démocrates, qui avait un boulevard devant eux (après tout le Diable était un adversaire à leur portée), se retrouvent-ils contraints d'emprunter un winning path étroit pour accéder au Bureau Ovale ? Au fond, comment se fait-il que le dominant ne s'impose pas (si facilement) au majoritaire ? Pourquoi les Blancs de la Virgine Occidentale et du Texas, les 35% de latinos américains et 100% des femmes n'écoutent pas ceux qui savent comme Lea Salamé et Anderson Cooper ? Bande d'abrutis.
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