[Padri18] Mes critiques en 2020

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Allez on y croit

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Arlington Road de Mark Pellington (1999)

Petite déception; parce que le pitch de base pouvait donner quelque chose de sympa, et un duo tel que Jeff Bridges et Tim Robbins ça mérite clairement qu'on y prête un brin d'attention. Le problème c'est qu'en 2 heures, on trouve le temps de s'emmerder et à aucun moment on est pris dans un jeu de paranoïa puisqu'on voit dès le début que le perso de Robbins est coupable. Pas de place pour l’ambiguïté et c'est bien dommage, le perso de Bridges y aurait bien gagné et ça permettrait au spectateur de trouver le temps moins long.
On trouvera également à redire sur l'efficacité du plan tiré par les cheveux de Robbins mais qui au moins nous donne un final bien amer et osé (surtout que pendant le film ça s'autorise des trucs assez poussés avec

ouverture du film sur un gamin qui s'est explosé la main, assassinat de la petite amie alors que Bridges avait déjà perdu sa femme,...).

4/10

[padri18]

Alien 3 de David Fincher (1992)

Alien 3, c'est le film maudit de la franchise. S'il n'inspire sûrement pas autant de rejets que le quatrième opus, il reste quand même un film mal aimé de la saga par beaucoup de spectateur, son réalisateur, et même des acteurs/réalisateurs de la franchise. Bien sûr que James Cameron et Michael Biehn ne portent pas ce film dans leur coeur tant le happy end du second volet est explosé en quelques minutes. Si Ellen Ripley avait tendance à finir ses opus en happy end, il ne faut pas oublier qu'elle reste une héroïne maudite. Elle qui venait de vaincre sa peur la plus profonde et de se trouver une nouvelle fille d'adoption, quoi de plus risqué mais également de plus beau dans un sens que de la déposséder de tout ça dans un ultime volet qui est le contraire absolu d'Aliens.
Fini l'escouade de militaires burnés contre une légion d'aliens à coup de lance grenades, ici Ripley doit faire équipe avec une bande de prisonniers meurtriers/violeurs/... sans aucune arme contre un seul Alien.
Accompagné d'un superbe score de Elliot Goldenthal, le film dépend une ambiance sombre, oppressante, déprimante, et c'est bien là sa force à mon goût. Ripley est privée de ceux qu'elle aimait, elle tombe dans un véritable enfer pour les femmes, se retrouve à affronter une fois de plus son ennemi juré, et perd même l'espoir. Sa seule attente étant d'en finir avec tout ça.
Autant je peux comprendre le rejet pour le quatrième film (le coup du clonage bon pourquoi pas même si ça donne pas envie, c'est surtout le fait qu'à aucun moment on a l'impression de retrouver Ripley qui fait tâche), autant là je trouve que le film est totalement cohérent pour le personnage et surtout que l'exécution est vraiment maîtrisée, à condition de supporter bien sûr d'accepter le fait qu'aucun protagoniste de la saga pour lequel on aura eu de l'affection n'y survive.
Quant on connait tous les soucis de la prod derrière le film (scripts remaniés x fois parfois même pendant le tournage chaotique), je trouve qu'on se retrouve avec un produit clairement loin d'être honteux (même si les VFX pour l'Alien, en plus d'être une idée à la con, piquent bien les yeux) et bien plus burné qu'il n'y paraît (aucune chance de voir un truc similaire à notre époque).

8,5/10

[padri18]

Un cri dans l'océan (Deep Rising) de Stephen Sommers (1998)

Probablement au moins 15 ans que je n'avais pas vu ce film, j'en avais surtout pour souvenir des effets spéciaux dignes des Langoliers. Fort heureusement, je relativise après ce revisionnage : on est pas à ce niveau mais il faut avouer que ça pique les yeux (notamment le final...) alors que 1 an plus tôt, Starship Troopers prouvait qu'on pouvait faire largement mieux à l'époque.
Niveau scénario, rien de bien original avec des mercenaires qui partent à la poursuite d'un bateau de croisière, lui même attaqué par des créatures ayant un goût prononcé par la chair humaine. Dans le mix, on ajoute un capitaine/aventurier qui ne perd jamais son cool et délivre ses punchlines dans un calme olympien. Heureusement, le cast est rempli de tête connues : Jason Flemyng, Cliff Curtis, Djimon Hounsou,... et on peut pas dire qu'on passe un mauvais moment; l'ensemble est divertissant et même si on sait que tout le monde va y passer les uns après les autres, ça reste relativement plaisant à suivre si on accepte la quantité de clichés délivrée avec entre autres un mec totalement random qui devient presque un spécialiste des créatures juste en balançant une théorie sortie de nulle part (enfin si, sortie du texte que le film délivre dans son intro ), ou bien évidemment la love story pas finaude entre Treat Williams (dont j'ai du mal à cerner si j'aime son interprétation) et Famke Janssen qui joue la fausse potiche (présentée comme voleuse débrouillarde qui n'a pas froid aux yeux, mais qui a autant de personnalité que les VFX de texture. C'est dire).
Malgré les FX dégueux (ce qui est un peu con quand le film n'utilise que ça pour ses créatures); on a quand même droit à une scène d'un mec à moitié digéré qui annonce clairement ce que Sommers délivrera en plus aboutit plus tard sur sa momie 1 an plus tard (et là aussi la différence de qualité VFX entre les deux films est ahurissante).
Clairement pas une référence du genre, Deep Rising reste une séance brainless pas foncièrement dégueulasse qui fait sourire à maintes occasions.

5/10

[padri18]

I spit on your grave de Steven R. Monroe (2010)

Alors là je pige pas la réputation de ce truc. 1h48 au compteur avec une partie exposition et viol (très malaisant) qui durent 10 plombes, l'ensemble fait quand même un brin pitié.
Certes Sarah Butler est très mignonne mais ça ne compense clairement pas le jeu d'acteur global (le flic remporte la palme à ce niveau...), et le rythme est super faiblard. Alors autant la scène de viol dérange comme il faut (mais genre vraiment, c'est pas facile à regarder et tant mieux pour le film hein); mais alors la partie revenge est expédiée à la va-vite avec une héroïne transformée en bad-ass pleine de ressources en deux temps trois mouvements (sérieux à ce niveau là on se croirait presque dans un Shonen, l'héroine se prend une dérouillée monstre et reviens bien plus balaise après). Alors oui ça donne lieu à des scènes très sympas à base paupières hameçonnées, une teube coupée,..., mais c'est expédié tellement rapidement que ça perd pas mal en impact (surtout si on tient compte du fait qu'on s'inflige les deux premiers tiers du film en se faisant bien chier).

2/10

[Scalp]

Ça a une réputation ?

[padri18]

Réputation n'est probablement le bon terme; plutôt que c'est un film souvent mentionné sur le web (pas tant que ça hein; mais au final beaucoup trop quand on voit la gueule du film au final)

[Mark Chopper]

L'original peut-être. Mais le remake ?

[Scalp]

L'original est pire