[Scalp] Mes critiques en Quarantaine

Modérateur: Dunandan

Empire records - 5,5/10

Messagepar Scalp » Mar 27 Oct 2020, 10:23

5.5/10

Empire Records de Allan Moyle - 1995

Drôle de carrière que celle de Moyle, il a réalisé un film culte des 90's avec Pump it the Volume (que je trouve assez mauvais) puis pas grand chose à part ce Empire Records qui se revoit plutôt bien, le fait de l'avoir vu à sa sortie lui donne forcément un coté madeleine de Proust mais à coté de ça c'est un feel good movie qui passe bien.
Ici on a une unité de temps et de lieu avec une magasin de disque qui va se retrouver franchiser et à coté de ça c'est coming of age movie avec toute une galerie de personnage avec leurs problèmes d'ados : drogue, suicide, virginité, confiance en soi, enfin les trucs habituels du genre c'est pas spécialement une grosse réussite mais c'est pas plombant. Et la frontière entre drame et truc léger est bien maintenu ce qui fait que le film reste un vrai feel good movie, alors évidemment le lieu y est pour beaucoup, un disquaire ça reste un endroit cool par contre avec un tel lieu on pourrait penser que la musique serait au coeur du film ou des conversations comme pour un High Fidelity par exemple, ici jamais et faut juste se contenter d'un Bo Rock des 90's qui est vieillit pas toujours forcément bien et de pseudo passage chanté dansé par très bien foutu. Mais la galerie de perso fait qu'on se fait pas chier, déjà faut noter qu'on Anthony LaPaglia qui est pas nul, un truc qui peut choquer au début mais on s'y fait et on se dit donc ce mec pouvait jouer à un moment, à coté on a Liv Tyler et sa petite jupe, Robin Tunney et son look à la Sinnead O'Connor, Renée Zellweeger (qui a donc été mignonne à un moment de sa vie) et rien, le reste du casting a pas fait carrière mais se révèle attachant, la palme au voleur.
C'est court et pas déplaisant à suivre mais c'est clairement le film qui se revoit car c'est un film qu'on a vu à l'adolescence car sinon y a rien de réellement mémorable.
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Re: [Scalp] Mes critiques en Quarantaine

Messagepar Mark Chopper » Mar 27 Oct 2020, 10:31

Liv Tyler et sa petite jupe


Oui, rien que ça c'est sympa :mrgreen:
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Re: [Scalp] Mes critiques en Quarantaine

Messagepar Scalp » Mar 27 Oct 2020, 10:40

Curieusement, ou pas, je me souvenais juste de ça.
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Re: [Scalp] Mes critiques en Quarantaine

Messagepar Mr Jack » Mar 27 Oct 2020, 11:10

Sold. 8)
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Re: [Scalp] Mes critiques en Quarantaine

Messagepar Mark Chopper » Mar 27 Oct 2020, 11:35

T'as été convaincu par la jupette ou tu es fan de LaPaglia ?

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Man on fire (1987) - 2/10

Messagepar Scalp » Mar 27 Oct 2020, 13:14

2/10

Man on Fire de Eli Chouraqui - 1987

Je pourrais dire il y a 2 façon d'appréhender le film, en le comparant ou pas avec le Tony Scott, mais en fait quelque soit la façon, le résultat est le même, c'est de la merde, si je met pas 0 c'est parce que j'aime bien Scott Glenn, mais sérieux c'est vraiment pas fameux.
On a donc la même histoire que chez Scott, on remplace le Mexique par l'Italie des années de plombs et on enlève 1h de film, alors on pourrait penser que ça donne un truc sans bout de gras alors que ça donne un truc chiant. Pourtant le film essaye d'être équilibré avec la première moitié typé drame avec la relation entre la gamine et Creasy (ça fonctionne vite fait) et la seconde avec la recherche de la gamine (ici il est pas question de vengeance car on la pense vivante) et c'est bien là le problème, si l'incompétence notoire de ce bon vieux Eli (le mec est plus connu pour sa goufa que pour ses films) ne gène pas pour la partie dramatique c'est une catastrophe pour la partie '"action" alors on pourrait prendre son manque de talent pour une espèce de volonté de faire un truc cash mais c'est vraiment que le mec a aucune idée de comment mettre en scène l'action et c'est vraiment flagrant ça donne des séquences moches (le film de manière générale est assez laid, la photo ressemble à rien, y a pas de scope, et y a 3 décors) mais alors c'est léthargique et digne d'un dtv de Steven quand ça sort les guns, et franchement heureusement que c'est Glenn et qu'il a le flegme qui fait qu'il est jamais ridicule mais putain c'est tout pété. Faut se taper un Joe Pesci qui quand il est pas chez Scorsese est nul (ça c'est un putain de fact) et Danny Aiello a l'air de se demander ce qu'il fout là.
La partie drame prenait plus son temps dans le film de Scott, déjà on identifiait la mère et le père, là c'est pas forcément gagné et la relation était bien plus touchante, et puis on avait pas de happy end sorti de nul part qui plombe encore plus le truc (allez rien que d'y repenser j'enlève encore un point).
Comme quoi le talent ça peut servir pour magnifier un script simpliste et là on a quand même un cas d'école avec surement le gouffre qualitatif le plus grand entre 2 films qui adapte le même livre.
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Cobaye (Le) - 0/10

Messagepar Scalp » Mer 28 Oct 2020, 09:51

0/10

The Lawnmower Man de Brett Leonard - 1992

Je gardais le souvenir d'un truc que j'avais détesté à sa sortie, j'avais d'ailleurs oublié qu'il y avait Pierce Brosnan en premier rôle, et bien c'est pire que dans mes souvenirs. Le film était déjà ringard et cheap à sa sortie, sorte de version cybertech de Carrie (ou Carrie meet Tron, je sais pas qui a un joue décidé que les combinaisons c'était une bonne idée, s'en est pas une, c'est moche et ridicule) avec Jeff Fahey en idiot du village (tout le début du film est très gênant tellement il est mauvais) qui va petit à petit devenir de plus en plus intelligent et puissant grâce à une technologie osef que son voisin a créée (Pierce Brosnan absolument pas crédible dans ce rôle de scientifique) et qui va préférer vivre dans le monde virtuel (un monde qui vaut le coup d'oeil tant on se prend un cancer des yeux à chaque scène) mais avant ça faudra bien se venger de tout ceux qui se moquait de lui car il était teubé (et pas un faux teubé non là on est sur un niveau olympique qui ferait passer Jul pour une lumière). Le film est bourré de CGI, mais des CGI de 1992 c'est chaud (j'ai vu des jeux Mega Drive qui ont mieux vieillit que ce truc et le climax final est une sacrée épreuve quand même, dur de pas rigoler devant), c'était déjà moche quand c'est sortit mais aujourd'hui c'est irregardable. On pourrait faire abstraction des CGI si encore l'histoire suivait mais sérieux Jeff Fahey qui passe de débile à surhomme qui veut devenir dieu c'est vite relou, pas aidé par une interprétation à l'ouest (Fahey est devenu bon avec l'âge mais jeune c'était une cata), enfin de manière générale tout le monde est nul dans le film sauf ce bon vieux Geoffrey Lewis et vite fait le gamin de Last Action Hero (mais là c'est la nostalgie qui parle), à noter qu'on a un des acteurs pétés de Breaking Bad et quil était déjà nul à l'époque.
Ce qui est remarquable avec ce film c'est que tout est à chier : la BO, la photo (je sais pas si ça vient de la copie mais là c'est vraiment moche, moche comme les Cronenberg de l'époque c'est dire), le casting, la réal (l'attaque à la tondeuse je vais pas m'en remettre), les persos, le script, les CGI, on est devant un putain de grand chelem qui pousse au respect et qui transforme le film en nanard premium mais un nanard avec absolument rien d'attachant, on subit le film.
Si Nolan avait été réalisateur début 90's, il aurait pu faire ce film, un film complètement con qui se croit intelligent.
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Re: [Scalp] Mes critiques en Quarantaine

Messagepar Mark Chopper » Mer 28 Oct 2020, 10:03

T'es au-delà du masochisme là... Ce truc est le film le plus laid du monde. T'as pas perdu la vue ?

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j'ai vu des jeux Mega Drive qui ont mieux vieillit que ce truc


C'est vrai en plus.

EDIT : Je pense que Ben Stiller s'est inspiré de Jeff Fahey pour Simple Jack.
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Messagepar Scalp » Mer 28 Oct 2020, 10:08

Ouais on pense carrément à Stiller, ça peut être que ça l'inspiration.
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Re: [Scalp] Mes critiques en Quarantaine

Messagepar ril » Mer 28 Oct 2020, 10:48

Vu que tu es bien parti, tente le 2, ça pique encore plus.
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Messagepar Scalp » Mer 28 Oct 2020, 10:56

Les suites DTV 90's ou début 00's cette mode à la con.
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Re: [Scalp] Mes critiques en Quarantaine

Messagepar pabelbaba » Mer 28 Oct 2020, 11:10

Faudrait que je retrouve le magazine de jv qui en disanit du bien à l'époque. :mrgreen:
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Sinon, oui, j'aime les nibards. :chut:
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Nobody sleeps in the woods tonight - 2/10

Messagepar Scalp » Mer 28 Oct 2020, 15:47

2/10

W Lesie Dzis Nie Zasnie Nixt de Bartosz M.Kowalski - 2020

La recette pour faire un bon slasher est comme pour les pâtes carbonara, c'est ancestral mais on peut quand même se rater. Alors déjà l'origine des ingrédients n'a rien à voir avec la qualité, ici on est devant un produit polonais, alors même si c'est le Tiers Monde on peut quand même y trouver son compte et se régaler donc c'est vraiment pas un facteur. Pour ce bon plat il faut donc.
- Une bonne louche de protagoniste, ado de préférence, 5 ou 6 est le nombre idéal paraît il mais quand on est un glouton comme moi on peut largement dépasser la dizaine, bon ici on est sur du 5 ou 6. Ils sont pas trop identifiable car bon qui connaiit un polonais à part Lewandowski ?
- Ces protagonistes pas grave si ils sont clichés, une bonne dose de cliché ça peut se manger mais faut quand même un petit truc pour se démarquer ou du moins avoir envie de finir le plat, ici malheureusement on frôle rapidement l'indigestion et souvent (tout le temps) on sait qui on va manger en premier. Ici une bande d'ado dans un camps pour se desintoxiquer des téléphones et ordinateurs.
- Le lieu de cuisson est important et on a 2 endroits phares, la petite banlieue pavillonnaire ou la forêt, selon le lieu choisit on a des menaces différentes, ici on est donc dans les bois (comme son titre l'indique si on parle polonais) et souvent dans les bois on retrouve un type bien identifiable : le redneck ou le dégénéré consanguin (bon c'est souvent la même chose quand même) ici on est une sorte de mixte, on tente un mélange entre le redneck et le truc chelou, pourquoi pas.
- Pour la sauce il faut donc un boogeyman identifiable (ce serait con de se tromper d'ingrédient) et qui ait de la gueule bon en général c'est rarement le défaut de ce genre de film entre Freddy, Pinhead, Jason, Myers, Creepers, la sauce est toujours la réussite du film, bon ici autant le dire la sauce est donc au rabais, en même temps ça vient de Pologne on pouvait pas s'attendre à un truc très gustatif, ici on est devant une sorte de mélange entre La colline a des Yeux et Wrong Turn (on sent le mec qui est fan de Top Chef, il connait toutes les références mais il fait sa tambouille n'importe comment)
- Le temps de cuisson est très important : Trop cuit c'est rédhibitoire, pas assez ce sera mangeable mais pas marquant, ici on est devant du trop cuit, et en plus du mal cuit, car le temps de préparation a dépasser la demi heure fatidique, quand au bout de 30 minutes c'est toujours entrain de discuter au lieu de foutre tout ça au feu on est mal barré et ici.
- On peut se dire que la quantité de barbaque va rattraper tout ça, mais pas de chance on se retrouve avec un chef assez radin qui est à la limite d'être vegan, donc non seulement y a pas beaucoup de barbaques mais en plus elle est pas très stylé, elle donne vraiment pas envie de finir le plat. Tu voulais un bon paquet de lardons et les lardons il se retrouve sur la gueule des boogeymans.
- Peut être que le fromage sera meilleur mais on est en Pologne, c'est pas du produit de qualité, donc le mec n'a aucune idée de comment agencer tout ça, c'est assez mal monté et beaucoup trop sage, pour mériter une étoile.
- Le plat souffre du mal récurrent de notre époque le sans gluten (les références post modern de petit malin parce que t'as vu moi je peux citer tel épisode de top chef)
- Reste le climax qui pourrait être une explosion en bouche mais pas de bol non seulement ça a cuit trop longtemps mais en plus ça refroidit trop vite du coup c'est pas très mangeable et on se force à finir car on a faim mais c'est sur qu'on va se taper une bonne grosse mousse au chocolat juste après.
Bilan la Pologne ne sait pas faire de slasher, en tout cas merci à Netflix de nous faire découvrir des plats dégueulasse du monde entier, vivement un rape and revenge Togolais.
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Re: [Scalp] Mes critiques en Quarantaine

Messagepar Mark Chopper » Mer 28 Oct 2020, 16:02

- Le plat souffre du mal récurrent de notre époque le sans gluten (les références post modern de petit malin parce que t'as vu moi je peux citer tel épisode de top chef)


Pas de boobs donc.

(ta passion pour la cuisine commence à se remarquer)
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Re: [Scalp] Mes critiques en Quarantaine

Messagepar Scalp » Mer 28 Oct 2020, 16:07

Si si y a un plan boobs, oublié d'en parler. Mais un touche de parmesan peut pas rattraper un truc trop cuit
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