[oso] La plume poreuse d'un flemmard rouillé, cuvée 2020

Modérateur: Dunandan

Re: [oso] La plume poreuse d'un flemmard rouillé, cuvée 2020

Messagepar pabelbaba » Mer 30 Sep 2020, 06:27

J'aime beaucoup Bouchitey et j'ai la version tipiak depuis un sacré bout de temps aussi. :mrgreen:
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Cible hurlante (La) - 7/10

Messagepar osorojo » Lun 12 Oct 2020, 22:50

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La cible hurlante | Douglas Hickox (1972) | 7/10

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Le pitch est sommaire mais alors ça dégomme non stop pendant 1h30, ce qui n'est clairement pas pour me déplaire. Oliver Reed est complètement habité en grosse brute radicale qui s'évade de taule pour assouvir sa soif de vengeance. On se croirait dans un polar radical des seventies italiennes tant ça dézingue tout ce qui bouge sans sommation 8)

Mine de rien, à part certains passages, notamment les séquences sur fond vert en bagnole qui accusent un poil le poids des années, en matière de mise en scène c'est rudement propre. Il y a de l'idée dans le placement des caméras et leur mouvement, c'est appréciable tant tout le reste du film est assumé à 300% série B. Le script s'autorise pas mal de largesses pour faire démarrer l'action, qui est si généreuse qu'on ne se formalise pas trop lorsque le bon sens se fait la malle mais il est bon de prévenir que la cohérence n'est pas toujours de la fête.

Cerise sur le gâteau, Oliver Reed est accompagné d'une ordure grand luxe dans son road trip meurtrier, à savoir un Ian McShane qui n'est pas encore patron de son saloon, tout jeune et à peine reconnaissable, mais déjà parfait en petite frappe pétrie de vice.

Pour faire court, La cible hurlante n'est sans doute pas une pépite oubliée, il lui manque le petit truc en plus pour faire référence, mais damn, en l'état c'est un une bonne séance violemment dépressive dont les 70's ont le secret. Personnellement, tenté un peu au hasard, je ne lui en demandais pas tant :mrgreen:
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Film: Cible hurlante (La)
Note: 7/10
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Re: [oso] La plume poreuse d'un flemmard rouillé, cuvée 2020

Messagepar pabelbaba » Lun 12 Oct 2020, 22:57

Vu dans le cinéma de quartier il y a bien longtemps. Il est fort probable que ce soit lui qui m'ait donné la fibre du ciné ancien et l'envie de creuser.
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Re: [oso] La plume poreuse d'un flemmard rouillé, cuvée 2020

Messagepar osorojo » Lun 12 Oct 2020, 22:58

Franchement, j'ai chopé ça tout à l'heure en me disant, allez je tente, j'aime bien Oliver Reed. Ben je me suis fait cueillir, je m'attendais pas à ce que ce soit si définitif :mrgreen:
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Re: [oso] La plume poreuse d'un flemmard rouillé, cuvée 2020

Messagepar pabelbaba » Mar 13 Oct 2020, 08:05

C'est super cash et violent. D'ailleurs quand j'ai connu imdb, ça a fait parti des premiers films que j'ai cherché, mais comme j'avais le souvenir d'un truc en N&B je le datais faussement de 65-66, ce qui n'était pas raccord avec le ton général. :mrgreen:

Déjà Alzheimer à la vingtaine. :vieux:
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Re: [oso] La plume poreuse d'un flemmard rouillé, cuvée 2020

Messagepar osorojo » Mar 13 Oct 2020, 08:36

Si je n'étais pas une grosse feignasse, j'aurais pu fait quelques screens, ça t'aurait rafraichi la mémoire (surtout qu'il y a des plans bien sympas) :mrgreen:

Mais j'ai déjà eu du mal à trouver le courage d'écrire 4 pauvres lignes :eheh:
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Re: [oso] La plume poreuse d'un flemmard rouillé, cuvée 2020

Messagepar pabelbaba » Mar 13 Oct 2020, 09:14

C'est gentil, mais depuis j'ai quand même retrouvé le film. Mais ça fait bizarre d'avoir le souvenir d'un film en noir et blanc qui est en fait en couleur. :eheh:
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Re: [oso] La plume poreuse d'un flemmard rouillé, cuvée 2020

Messagepar osorojo » Mar 13 Oct 2020, 10:02

Je me pose souvent la question quand il s'agit de films sortis entre 65-70 que j'ai vus ^^
Après, je sais pas si ça doit te rassurer, parce que niveau mémoire je suis à magnitude -12 sur l'échelle de Chopper :mrgreen:
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Bad day for the cut - 7/10

Messagepar osorojo » Dim 18 Oct 2020, 21:00

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Bad day for the cut | Chris Baugh (2017) | 7/10

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Lancé un peu au pif sur Netflix, je me suis fait cueillir par ce revenge movie dépouillé qui ne fait pas dans la dentelle. Pitch pas si sommaire que ça pour le genre puisqu'il est prétexte à se faire croiser le destin de deux hommes : celui d'un fermier bourru qui oublie sa gentillesse le jour où sa mère se fait assassiner d'un côté et celui d'un jeune homme à la recherche de sa soeur depuis que cette dernière s'est faite kidnapper par des maquereaux peu galants de l'autre. Leur rencontre n'est pas banale et pourrait même prêter à sourire si l'on était ailleurs, mais ici on est en présence d'un polar noir qui ne souhaite à aucun moment dédramatiser son propos par l'humour et c'est tant mieux. Du coup, quand Nigel O'Neil décide de troquer sa pioche pour son fusil de chasse histoire de dézinguer les salauds qui ont flingué sa maman on y croit.

Emballé en à peine plus d'une demi-heure, Bad day for the cut va à l'essentiel, enquillant du cadavre sans y mettre les formes, jusqu'à un final qui ne choisit pas la facilité. Que la conclusion soit réussie ou non, c'est à l'appréciation de chacun, je ne sais pour ma part pas trop quoi en penser sinon qu'elle est à l'image du film: sans manière ni volonté de satisfaire l'audience. Rien que pour ça, j'ai beaucoup de respect pour ce petit film sorti de nulle part, pourtant réalisé avec maîtrise, en témoigne sa photographie qui sait se faire belle à l'occasion, par un homme dont je n'avais jamais entendu parler puisqu'il n'a, à son actif, qu'une autre comédie apparemment un peu pataude (registre totalement différent). J'essayerai sans doute de la voir, par curiosité.

Dans l'immédiat, je vous encourage vivement à découvrir cette péloche obscure bien planquée dans les tréfonds du catalogue au grand a(i)Ne rouge. Surtout que les revenge-movies qui tiennent la route ne sont pas légions, alors celui-ci mérite, à mon sens, de sortir de son anonymat.
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Re: [oso] La plume poreuse d'un flemmard rouillé, cuvée 2020

Messagepar Scalp » Lun 19 Oct 2020, 05:27

Putain j'ai trouvé ça a chier. Genre 0
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Re: [oso] La plume poreuse d'un flemmard rouillé, cuvée 2020

Messagepar osorojo » Lun 19 Oct 2020, 08:17

Comme ça me surprend :mrgreen:
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Silencing (The) - 7,5/10

Messagepar osorojo » Sam 14 Nov 2020, 16:23

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THE SILENCING | Robin Pront (2020) | 7.5/10

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Et bien, ça fait rudement plaisir de se faire servir une telle tranche de divertissement, emballée de belle manière et, n'en déplaise aux ultimes défenseurs de la cohérence, dans l'ensemble soignée niveau script.

Balayons d'emblée le point noir. Quel dommage de terminer les hostilités par un dernier quart d'heure que l'on sent moins écrit et lors duquel la cohérence se fait un peu la malle. En effet, à partir du moment où, fraîchement rafistolé, Nikolaj décide de solder tout compte lui même, ça part un peu en freestyle mais on peut comprendre l'intention et il est vrai qu'au moins la fin est assumée dans son jusqu'au boutisme.

Cette réserve mise à part, c'est du tout bon pour moi, The Silencing est un polar tendu qui déroule mine de rien un contexte sacrément nourri en à peine 1 heure et demie de bobine.

A la fois l'histoire d'Annabelle Wallis et son frère, ainsi que le trauma de Nikolaj Coster-Waldau, peu original mais crédible, permettent à Robin Pront de construire une intrigue qui fait corps en se jouant du spectateur, ce dernier prenant les évènements de haut en se disant qu'ils sont bien cavaliers pour se faire renvoyer dans les cordes quelques minutes plus tard lorsqu'ils font sens.

Dans le ciné de genre efficace, les représentants de ce calibre sont rarissimes, d'autant plus que techniquement c'est du travail d'orfèvre, toutes les promesses qui avaient été faites à l'occasion du premier film du bonhomme, Les Ardennes sont plus que tenues. Photographie toujours ciselée et portée par des jeux de lumières qui mettent en valeur les lieux filmés. Bien sur il faut regarder le film sur un écran permettant d'apprécier les contrastes, Robin Pront faisant son mantra de jouer sur les sources de lumière, souvent marquée par une dominante de couleur chaude, pour rendre pittoresque chaque décor filmé.

Et puis, damn, autant de rigueur, que ce soit au niveau de la mise en scène, mais aussi de la direction d'acteurs, puisqu'à mon sens à la fois Nikolaj Coster-Waldau mais aussi Annabelle Wallis proposent chacun une performance solide, du haut d'un deuxième fait d'arme, laisse augurer de belles choses à venir. En tout cas je serai au rendez-vous.

Alors malgré la petite sortie de route dans les derniers instants, il serait malvenu de ma part de modérer mon enthousiasme parce que le dernier geste fut un peu hésitant alors qu'il est indéniable que The Silencing propose des moments mémorables, et que certaines idées d'écriture bien malaisantes font leur effet, comme ce petit embrochage plein cadre dans la cabane ou l'origine de la marque que le traqueur appose sur le cou de ses victimes. Brrrrr !
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Film: Silencing (The)
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Re: [oso] La plume poreuse d'un flemmard rouillé, cuvée 2020

Messagepar Scalp » Sam 14 Nov 2020, 16:32

L'embrochage on s'y attend tellement pas.
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Re: [oso] La plume poreuse d'un flemmard rouillé, cuvée 2020

Messagepar osorojo » Sam 14 Nov 2020, 17:02

Grave, j'étais là, "mais non!" :eheh:
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Re: [oso] La plume poreuse d'un flemmard rouillé, cuvée 2020

Messagepar Val » Sam 14 Nov 2020, 17:46

Je n'avais pas fait attention au cast, ça fait envie.

Et bien sûr, le film n'est sorti qu'en DVD en France. :roll:
Enfin, c'est Universal, y a peut être moyen de le choper en Allemagne ou en Espagne.
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