[Scalp] Mes critiques en Quarantaine

[Scalp]

Ca compte pas trop gamine, ça gêne pas, à partir de l'adolescence par contre, un putain de carnage. C'est laquelle des 2 dans la grosse merde Super 8 ?

[Mark Chopper]

C'est Elle F.

Quant à Dakota, je me rappelle ne pas l'avoir reconnue sur le coup dans le dernier Tarantino... Elle a dû prendre 20 kilos ces derniers temps.

[Scalp]

Ah ben pas reconnu non plus.

[Jed_Trigado]

En même temps, elle est tellement pas mise en valeur dans le QT avec son allure crado et ses cheveux roux.

[Alegas]

j'ai aimé Dakota Fanning dans un film

Elle jouait bien dans Man on Fire.

Elle jouait bien chez Spielberg aussi.

[Scalp]

5.5/10

Devil Hunters de Tony Liu - 1989

Super idée d'avoir regardé ces 4 GwG de Spectrum en un laps de temps aussi court, ils se ressemblent tous et on est dans la ligue 2 du genre (sachant que Flic de Choc étant la Ligue des Champions, ça laisse une idée de l'écart de niveau).
Le script c'est comme d'hab on a plein de monde qui va se foutre sur la gueule contre plein de monde et on a les mêmes têtes que dans les films précédents, mention évidemment à Francis Ng qui en début de carrière était vraiment spécialisé dans ces rôles de fdp et il le faisait vraiment avec délectation avec son impeccable brushing et son costume blanc et Sibelle Hu qui reste la meilleure actrice des 3. Mais venons en à pourquoi on regarde le film, le pétage de tronche et le vidage de chargeur, ici c'est pas vraiment mémorable, déjà y a très peu de kung fu 'enfin c'est pas plus mal vu qu'on voit les doublures sur chaque saut) et en plus on a pas l'actrice japonaise qui pète la classe et les gunfights sont pas inoubliables, le climax final est moins généreux dans le film suivant de Liu, bon par contre on peut noter une grande diversité de gun avec notamment un mec qui se trimballe avec le flingue de Robocop pendant tout le film. Ca tatane un peu plus à la fin mais alors le montage il est vraiment à l'arrache, y a des enchainements on dirait du montage cut avant l'heure mais en fait c'est juste qu'ils ont pas plan qu'il faut. Par contre le plan final du film c'est quand même bien un truc qui arrive qu'a HK avec l'explosion plus grosse que prévue et les actrices qui se retrouvent vraiment brulées, le film se termine d'ailleurs sur cette scène vue sous tous les angles possibles.
Le genre de film qui se laisse regarder mais ça ferait mal au cul de mettre 20 balles là dedans.

[Scalp]

J'ai passé 10 minutes à chercher le titre FR, qui est un titre qui sort d'on ne sait où, tout les sites répertorie ce film à Devil Hunters d'ailleurs.

[pabelbaba]

C'est le nom sous lequel il a été exploité en VHS en France. Et Devil Hunters... hum, ça vend le film bizarrement.

[Scalp]

VHS sorti en 4 exemplaires. Je trouve vraiment ça con de le foutre à ce nom. Personne le connait ce titre.

[logan]

C'est Elle F.

Quant à Dakota, je me rappelle ne pas l'avoir reconnue sur le coup dans le dernier Tarantino... Elle a dû prendre 20 kilos ces derniers temps.

Je sais pas ou ils sont les 20 kilos ^^

[Scalp]

Putain elle ressemble à rien.

[Mark Chopper]

Je sais pas ou ils sont les 20 kilos ^

Mmm... Je l'ai vue en photo avec sa soeur, elle paraissait plus grosse que ça. Mais peut-être que la frangine est anorexique en fait

(mais je valide le post de Scalp, elle est devenue méconnaissable)

[Mr Jack]

Vache je l'avais pas du tout reconnue. Pourtant je suis physionomiste.

[Scalp]

7/10

The Trial of the Chicago 7 de Aaron Sorkin - 2020

Plutôt une bonne surprise car c'est peu dire que le trailer donnait pas envie et le casting me vendait pas spécialement du rêve, en plus ce genre de film ça peut vite tomber dans le film Wikipédia (genre Spotlight et son oscar bien volé) et dès l'intro on sait que ça va pas être du Wikipedia, Sorkin est un brillant scénariste, peut être même le meilleur de sa génération mais alors son passage derrière la caméra était loin d'être une réussite et là le temps d'une intro de 7 minutes, le mec donne une leçon de montage et de rythme sur comment on présente tout ses personnages le plus efficacement possible, cette intro est brillante, tellement brillante qu'on pense à Spike Lee (quand il est en forme, y a longtemps donc) ou Scorsese, du coup après cette intro j'avais des attentes beaucoup plus élevées mais le reste du film sera bon, et juste bon (enfin les 20 dernières minutes frisent le très bon).
L'histoire je la connaissais pas, donc ça aide pour le suspens du verdict final, car ici on a donc un vrai film de procès, un genre qui tend à disparaitre et qui pourtant est un des genre qui permet le mieux de voir si on est un bon réal et si on est un bon acteur et Sorkin s'en sort donc vraiment avec les honneurs voir plus. On va donc suivre le procès, un procès long et fastidieux qui va dépasser les 150 jours d'audience, et on apprend au fur et à mesure du procès ce qui s'est passé, ou pas passé, ce rassemblement qui a débordé et qui s'est transformé en massacre de gilets jaunes (ah non me trompe). C'est un postulat finalement très simple et tenir là dessus était pas gagné mais fallait compter sur la personnalité du juge Hoffman interprété par un Frank Langella absolument parfait dans le rôle de ce magistrat qui usera et abusera de son pouvoir mais qui se fera ridiculiser plusieurs fois notamment avec le duo Jeremy Strong et Sacha Baron Cohen qui apporte un peu d'humour à plusieurs moments mais Cohen sait aussi être très sérieux et je le découvre dans ce registre et il y est bien meilleur quand mec comique. Qui dit film de procès dit avocat bien interprété enfin dans les films marquants, on y trouve du Stewart, du Newman, du Mason, du George C.Scott, du Hoffman, la crème de la crème, là on Mark Rylance plutôt convaincant (mais loin des grands acteurs cité) et Joseph Gordon Levitt alors lui je l'aime bien mais là je crois qu'il est tombé sur le rôle qui marque ses limites d'acteurs et il peut pas tout jouer, il est pas mauvais mais terriblement neutre et c'est bien dommage. Dans le reste du casting on a un savoureux Michael Keaton qui me fait oublier cet horrible Birdman ici et attention à ma plus grande surprise Eddie Redmayne que j'avais jusque là trouvé mauvais dans 100% des films dans lesquels je l'avais vus, mention évidemment à ce monument nanardesque qu'est Jupiter Ascending (un film qu'on regardera dans 20 ans comme on regarde un Faucon aujourd'hui), ici il est vraiment parfait et il a certainement le meilleur personnage du film et il lui rend bien honneur avec notamment une scène où il est bluffant.
C'est donc un pur film de procès avec un vrai bon rythme et surtout un montage qui essaye toujours de trouvé l'idée ou l'enchainement qui va rendre le truc le meilleur possible et des interprétations qui font que jamais on a l'impression de voir le petit wikipedia illustré, on a un donc un vrai bon thriller politique (car c'est bien de ça qu'il est question avant tout ici) qui évite l'écueil du tout manichéen, alors bien entendu on a du personnage bien détestable mais dans le camp du "bien" les idéologies s'affrontent aussi.

[Alegas]

5/10

Le Train de Pierre Granier-Deferre - 1973

Sans Romy Schneider jamais je mets la moyenne mais elle sauve le film par sa simple présence, elle a même pas besoin de jouer. Débâcle française de 39, les Français fuient le front de guerre et tout un petit village se retrouve dans un train. Jean Louis Trintignant se retrouve séparé de sa femme enceinte, ils ne sont pas dans le même wagon, et quel chance il se retrouve dans le même wagon que Romy, mais aussi que Régine (qui était déjà moche) et François Bidaud entre autre. Clairement pendant un long moment il se passe pas grand chose, le train roule, ça discute sur des sujets pas vraiment passionnant, y a 0 rebondissement et on assiste surtout à la naissance d'une passion entre Romy et Trintignant sauf qu'on y croit pas des masses, ils sont quasi mutiques les 2, alors une Romy qui parle pas on peut en tomber amoureux mais Trintignant et son charisme de vendeur de chez Darty c'est plus compliqué (sérieux elle lui trouve quoi), on est à 2 doigts du film de SF même. Et puis le mec tombe amoureux en 2h alors qu'il a sa femme enceinte 3 wagons plus loin, femme qu'on va expédier dans un autre train pour les besoins du scénario d'ailleurs et qu'on reverra juste 2 minutes à la fin. Scénario pas très bien écrit car à un moment on a une petite allemande où tout le casting y passe ou presque et Schneider et Trintignant sont en mode balek, la scène d'après ils ken. Heureusement la fin est assez belle et enfin on ressent une émotion et on croit à leur amour, c'est une scène à la fois très belle mais très cruelle et qui permet au film de terminer sur une note positive car jusque là c'était vraiment pas mémorable et pas aidé par la réalisation de dinosaure de Granier-Deferre qui n'a jamais été un foudre de guerre, bon après c'est vrai qu'ici il arrive bien à filmer la naissance de cette passion (en faisant abstraction de Trintignant donc) avec une belle sobriété et une pudeur appréciable ça donne une belle scène à un moment mais c'est bien le seul moment où il se sort les doigts du cul avec le plan final. On retiendra par contre la belle partition de Philippe Sarde.
Simenon doit être l'auteur français le plus adapté des 60's et 70"s et tout n'est pas vraiment inoubliable, loin de là ici c'est donc très dispensable malgré la plus grande actrice all time (et là c'est comme pour Jordan, y a pas de débat).