[Scalp] Mes critiques en Quarantaine

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7/10

Wolves de Bart Freundlich - 2016

Petite surprise agréable que ce film passé complètement inaperçu. On est sur un terrain très balisé que le film sportif avec un jeune basketteur qui est la star de son école et qui vise une place dans une université grâce au basket et à côté de ça on a son père (excellent Michael Shannon qui élève vraiment le film, avec un acteur lambda clairement le film aurait été moins sympa) accro aux paris sportifs qui vont bien le mettre dans la merde. Rien de bien original donc mais un film efficace avec cet ado qui doit gérer ses problèmes familiaux, sa petite copine, le recruteur et la pression. Donc rien qui sort du schéma classique des films sportifs mais c'est les acteurs qui font la différence, le jeune acteur est plutôt bon et il a des skill évident pour les scènes de basket, scènes plutôt bien foutue d'ailleurs surtout le dernier match qui a une bonne dramaturgie, même une excellente dramaturgie bon je spoil là le gamin a été blessé par son père lors d'un petit 1 vs 1, genou en vrac, il est out pour la finale, le match commence et forcément son équipe est menée et là on se rend compte juste avec un petit détail (c'est très bien foutu d'ailleurs) que son père a parié contre son équipe et y a tout les bookie à qui il doit de l'argent présent au match et donc il va jouer la dernière minute du match par défi et ça donne une super scène où il se retrouve sur la ligne des LF alors que le match est fini si il marque son équipe gagne et son père est dans la merde y a un échange de regard avec son père qui lui dit de le faire, c'est tout con mais ultra efficace et ça marche.
Alors clairement si on est pas fan des films de sport faut éviter mais sinon c'est du tout bon, ça vaut pas le dernier Ben mais c'est réellement pas loin d'un coach Carter amha. Et j'ai fais 10 lignes sans dire qu'il y a Carla Gugino donc voilà en plus y a Carla Gugino.

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4.5/10

Kung Fu Killer de Teddy Chen - 2014

Quand la meilleure scène de ton film est le générique final c'est que c'est quand même un peu foiré tout ça (par contre il est vraiment génial ce générique mais au lieu de réhausser le film il nous rappelle juste qu'on vient vraiment de voir un truc pas terrible). Donnie Yen s'est imposé dans les 00's comme la dernière super star du cinéma HK et cette décennie pour lui était forte en succès et surtout en bon film car maintenant il a ptet encore des succès (j'en sais rien) mais il fait plus de bons films, son dernier bon film c'est Swordsmen et ça commence à dater et je pense qu'on reverra jamais un bon film de sa part même, il est comme le ciné HK, à l'agonie.
Ici il retrouve le réalisateur du moyen Bodyguards and Assassins pour un pseudo polar avec du kung fu, l'enquête est osef et prétexte à foutre de l'action mais de l'action y en a pas tant que ça et surtout à part le combat contre Louis Fan c'est vraiment pas marquant du tout, le climax final à base de camion CGI on s'en serait bien passé. Le combat contre Fan est donc le morceau de bravoure du film, le seul moment où les enchainements sont fluides et classes et pas trop gâché par du cgi intempestif ou une utilisation inutile des câbles. C'est con car sur le papier un mec qui défie tout les plus grands combattants y a un bon potentiel bandant mais quand on donne ça à un faiseur sans idée comme Chen faut pas s'attendre à des étincelles et on est vraiment devant un mec qui sait pas magnifier la performance de ses acteurs, c'est con, surtout quand t'as Donnie sous la main, un mec qui vieillit pas et qui est toujours capable de sacrés performances physiques. Et dans ce qui vieillit pas on a aussi Charlie Young, bon alors elle est pas du tout crédible en flic mais ça fait toujours plaisir de la voir.
En fait dans le genre bourre pif Donnie depuis un petit moment s'est fait piqué sa place par Scott Adkins, le dernier représentant du coup genou dans la tronche qui vaille le détour.

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5,5/10

Basket Case de Frank Henenlotter - 1982

Le genre de film où il faut avoir du respect, ça a été tourné avec le prix d'un menu kebab et on sent une réelle envie de bien faire et de livrer un film qui se tient malgré les contraintes budgétaires qui font filmer le tout à l'arrache et sans autorisation dans la rue. Mais alors que le budget est donc ce qu'il est je trouve que ça rajoute vraiment un cachet au film, alors qu'aujourd'hui on a le droit à des tonnes de péloches cheap dont le coté no budget est plus que problématique tant c'est jamais compensé par des idées ou un amour du genre. Ici c'est masqué par ce New-York crados du début des 80's qui donne un plus au niveau de l'ambiance, et au lieu de rendre le film cheap ça le rend malsain à la manière d'un Maniac ou d'un Maniac Cop, bon en terme de qualité de réal on est loin de ces 2 films (qui avait largement plus de budget surement aussi) et seules les scènes gores ont droit à un semblant de mise en scène.
L'histoire c'est donc 2 frères siamois qui ont été séparé et l'un est difforme et son frère le trimballe dans un panier en osier qu'il a toujours avec lui et ils veulent se venger de ceux qui les ont opéré. A partir de là on se promène dans des hôtels miteux, des rues qui puent la pisse et la gerbe et tout le casting est constitué d'amateur. Entre horreur très cash (quand ça saigne ça y va à fond dans le gore, avec les moyens du bords mais ça vieillit pas si mal en tout cas ça garde un certain charme comme la meuf plein de scalpels sur la tronche où celui qui se fait ouvrir le ventre, bon par contre la créature animé image par image c'est archaique et vraiment pas top). L'histoire se laisse suivre avec New-York des cassos et des freak (limite ça pourrait même être considéré comme une déclaration d'amour), c'est pas trop long et l'équilibre entre le premier degré et un peu d'humour noir fonctionne bon après les limites de casting, technique et de montage font que ça peut pas être plus qu'une curiosité bis mais c'est pas honteux comme premier film qui a rien couté.

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5.5/10

The Dragon Fighter de Tony Liu - 1990

Un GwG dans la petite moyenne, rien qui va véritablement le sortir du lot, bon y a bien un meurtre complètement gratuit de gamin (gratuit car ça change rien aux enjeux du film et le film se termine même avec un éclat de rire général) on a notre dose gunfight, explosions, course poursuite en voiture, coup de latte dans la chetron, coup de machette le tout en même pas 1h30 avec une dizaine de perso et plein de storyline qui vont bien entendu se rencontrer pour un final explosif avec une association entre flic et tueur pour buter le gros méchant du film et ses sbires en pyjama de toutes les couleurs. Mais clairement ça manque d'un morceau de bravoure marquant où on se dit tient bonne idée, tient là ça charcle vraiment, tient là c'est un chouette enchainement de coups, non ici tout est random même le final où ça explose le budget du film avec un bon gros bodycount et une centaine de chargeurs vidés. Mais heureusement on a un casting de second rôle de l'époque qui fait plus que le taf : Francis Ng et Eddy Ko dans la team bad guy, Sibelle Hu et Carie Ng dans la team girl with gun (y a aussi la toujours géniale Michiko Nishiwaki en tueuse froide) et Alex Fong en tueur cool, autant dire que niveau acteur c'est que du monde qui fait que le film se laisse suivre avec plaisir.

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6/10

93 Rue Lauriston de Denys Granier-Deferre - 2004

C'est pas mal ce petit téléfilm sur la collaboration de truands français qui bossait pour la Gestapo (et qu'on appelait la gestapo française), c'est mieux que pas mal de film comme Lucie Aubrac. Le film s'ouvre sur l'arrestation des 2 principaux responsables de cet QG de collabo, et on va retracer via des interrogatoires menés par un impeccable Michel Blanc (lui on peut vraiment dire qu'il a réussi sa reconversion qui l'a vu passer de comique boulet à mec pouvant tout jouer), tout ce qu'ils ont fait pendant l'occupation. Daniel Russo campe un savoureux enculé qui s'habille en SS (on aurait même aimer le voir plus à l'écran tant il est bon) et on croise le toujours très bon Gérald Laroche qui a le rôle le plus ambigu du film mais aussi Samuel Le Bihan (pas nul, faut le noter) qui se retrouve là dedans un peu par hasard et stupidité. Le récit fait penser à l'excellente BD Il était une fois en France, on y croise le "héros" de cette bd : Joanici. Après il manque d'un enjeu au film pour que ce soit plus captivant, c'est jamais chiant mais vu que le film s'ouvre avec la fin on a pas trop de surprises et on suit juste le comment on en est arrivé là et ça manque clairement de souffle par moment (et de budget) ainsi y a une scène contre le maquis qui aurait pu être bien meilleur (d'ailleurs le fait que le perso de Russo avait une armé d'arabe aurait mérité plus de détails), enfin de manière générale si le film a une bonne gueule pour la reconstitution historique on a pas de moment de mise en scène bien marquant, c'est illustratif et sans idée. Mais ça reste plaisant à suivre car finalement c'est un sujet qu'on a pas vu tant de fois à l'écran, en général on s'intéresse plus à la résistance qu'au collabo.

[Scalp]

6/10

Street Trash de Jim Muro - 1987

Alors celui là c'était un peu une des stars des vidéo clubs, sa jaquette attirait immédiatement l'oeil et on voulait le louer à tout prix. Unique film de Muro qui était avant un tout un steady cam pour les plus grands, il signe un film assez difficile à noter et juger, difficile car en soi on pas vraiment dire que ce soit un bon film, c'est con, mal écrit, pas bien joué, avec des enjeux osef mais alors ça pousse les curseurs tellement loin que ça se laisse regarder avec un vrai plaisir. On a bien une enquête pour meurtre mais c'est plus que secondaire, ici on suit une bande de clochard (déjà le truc qui arrive jamais) qui vivent dans une décharge dirigé par le clochard chef un ex du vietnam qui fait la loi (avec son couteau qu'il a fait avec un fémur humain), et faire la loi pour lui ça veut dire couper la bite d'un mec pour jouer avec (oui oui on a bien cette scène et même plus car on un plan sur la teube entrain de voler et tout le monde veut l'attraper) et il va devenir le vrai bad guy du film, bon y a bien une intrigue à base de boissons qui tue en faisant exploser les corps mais c'est juste là pour avoir des scènes bien gores. En prenant parti de faire un film avec des clochards on pourrait penser qu'il allait en faire des héros mais alors faut pas chercher des héros dans ce film, dans une scène on voit une bourgeoise bourrée qui veut se faire sauter et elle jette son dévolu sur un clochard qui va donc l'emmener dans son palace et là on va avoir un viol tout droit sorti d'un Romero.
Dans ce film à part la secrétaire asiatique y a pas un perso pour rattraper l'autre, les flics sont débiles et macho, les clochards ne pensent qu'à picoler et baiser, le chef mafieux est une petite merde, le patron de la casse un gros sac libidineux. Le portrait de l'Amerique des laissés pour compte est ici tout sauf glorieux et ils ont pas vraiment de circonstances atténuantes.
L'équilibre entre humour noire et potache (mais toujours avec un coté très sérieux ce qui transforme jamais le truc en scary movie à la con) et violence viscérale fonctionne mais l'équilibre est précaire et tout peut se péter la gueule à n'importe quel moment, et c'est vraiment un film où on peut sentir la crasse, tellement rien n'est beau ou soigné.

Alors dans ce film on voit :
- Un mec se faire vomir dessus
- Un mec se faire pisser dessus
- Un mec violer un cadavre
- Une bite volante
- Une décapitation over the top
- Des tas de dialogues tout sauf inclusif.

[Mark Chopper]

Vraiment fun celui-là.

[Scalp]

Ca me fait rire quand on colle le mot subversif à The Boys en voyant ça.

[angel.heart]

Ouais, il est cool celui-là. Encore un bis que j'ai découvert gamin avec ma grand-mère.

A noter que le réal a ensuite trouvé dieu et a totalement renié son film.

[Scalp]

A noter que le réal a ensuite trouvé dieu et a totalement renié son film.

[Scalp]

6/10

Gladiator de Rowdy Herrington - 1992

Petite curiosité complètement oublié du réalisateur du pas oublié Roadhouse (le film a atterit sur Netflix et faut de la chance pour tomber dessus car leur algorythme ça met en avant que les trucs récents ou connu), bon ça vaut pas le Patrick Swayze mais si on est fan de Roadhouse c'est clairement recommandable. On suit donc le jeune James Marshall, acteur qui ne fera jamais carrière et qui se débrouille pas trop mal en premier rôle, qui se retrouve dans le hood d'un Chicago hivernal (ça apporte un petit cachet au film grâce à la photo du vétéran Tak Fujimoto) et va finir dans des combats de boxes clandestin, repéré par ce bon vieux Robert Loggia (parfait dans son rôle de mec qui cherche des "talents"). On sait très bien où on va aller notamment avec l'amitié entre Marshall et Cuba Gooding Jr (qui sortait du succès de Boyz in the Hood) et le méchant du film est incarné avec délectation par Brian Dennehy qui va même avoir droit à sa scène de boxe bien badass et il est plutôt bon le bougre. Le film surfe sur la mode de l'époque des films de combats ou tournoi clandestin dans des vieux hangars ou des sous sols crados et ici il a rien à envier à des trucs comme Full Contact ou Kickboxer, c'est même meilleur en fait car c'est servit par des vrais acteurs (et puis de la boxe c'est plus sympa que des combats de kickboxing filmé par des tocards), alors évidemment les enjeux sont simple mais ça fonctionne notamment le combat entre les 2 jeunes acteurs et on sait exactement comment ça va se finir mais le climax final est vraiment jouissif avec un combat de boxe sans règle (enfin y a pas vraiment de règle dans les autres combats non plus et les coups bas sont nombreux). Dans les nombreux films de boxe qui existe c'est la moyenne et c'est même meilleur que certain truc surcoté comme Fat City mais bien sur on est à des années lumières d'un Rocky mais c'est un bon petit film qui sent le sang et la sueur comme on aime.

[Alegas]

4.5/10

Flic Story de Jacques Deray - 1975

Celui là je l'avais jamais vu car Deray c'est pas bien dans 90% des cas (le mec était quand même pas bien doué derrière sa caméra, y a jamais d'idées et c'est mou, on est loin d'un Verneuil entre autre et façon Deray ça a toujours été un sous sous sous Melville) et les polars de Delon de cette période ça commençait à devenir plus que litigieux. Le film a pour lui un gros atout en la personne de Jean Louis Trintignant, alors lui c'est peu dire que j'ai jamais été bien convaincu mais en fait quand il ferme sa gueule (comme dans le grand silence) ou qu'il joue un tueur taiseux, sans scrupule et presque mutique, il est parfait car Trintignant ne pouvait pas tout jouer et trop parler. Le reste c'est l'enquête pour arrêter l'ennemi public numéro 1 de l'après guerre : Emile Buisson, alors pour ce qui est de la reconstitution d'époque y a rien à redire et on y croit mais quand je lis que l'enquête a duré 3 ans ça se ressent vraiment pas à l'écran et de manière le script manque de liant entre les scènes, c'est très linéaire et sans véritable rebondissement, du coup on suit ça sans grand intérêt et c'est franchement pas palpitant (et ça approche les 2heures), après ça se laisse quand même suivre grâce à une bonne galerie de seconds rôles (André Pousse, Paul Crauchet, Claudine Auger, Maurice Biraud) et quelques bonnes lignes dialogues. On alterne Delon (dans le genre de rôle où y a rien à redire, il sait jouer ce genre de personnage à la perfection même si il joue un mec un peu trop parfait, genre monsieur est pas pour le passage à tabac des suspects, moyennement crédible là et je parle pas de la fin où genre ils deviennent pote à la American Gangster sauf que dans le Ridley à la rigueur on pouvait adhérer ici c'est compliqué de croire ça, et c'est pas la caution autobiograhique de l'histoire qui va changer grand chose) qui mène l'enquête tout en devant composer avec sa direction qui veut des résultats rapides, et Trintignant qui avance sans grande logique et sème les cadavres à intervalle régulier. Mais l'incompétence légendaire de Deray empêche tout ça d''être marquant car même si c'est linéaire et sans rebondissement on aurait pu avoir des vraies bonnes scènes de tension et suspens 'le climax dans le genre non cinéma c'est pas mal, du Nolan avant l'heure) et je parle pas des scènes de cascades pour faire comme Bebel sauf qu'on a pas Bebel mais des cascadeurs.
Bref c'est pas foufou et même si j'ai beaucoup apprécié la performance de Trintignant ça sauve pas le film de la médiocrité made in Deray.

[pabelbaba]

J'ai le souvenir que la reconstitution était un peu bizarre.

[Alegas]

6/10

Brimstone de Martin Koolhoven - 2016

Dakota Fanning, Jon Snow, 2h30, ça faisait plusieurs raison de voir le film et 2 sur 3 se confirme. Alors Dakota est étonnement bonne, je déteste cette actrice, je l'ai toujours trouvé mauvaise comme quoi des fois il faut pas grand chose pour qu'on apprécie une performance, ici elle ferme sa gueule, tout simplement. Par contre Jon Snow a absolument pas la carrure pour le rôle, heureusement que c'est un rôle secondaire et oui la durée est trop longue, surtout à partie de la moitié où on comprend ce qu'on va voir et le rythme s'en ressent rapidement.
C'est con car la première heure est quasi parfaite, je savais rien du film donc le premier chapitre énigmatique j'étais bien dans le film, je voulais savoir de quoi découlait tout ça et quand le second chapitre on comprend donc qu'on va voir le film dans le sens inverse et ce qui poussera Guy Pearce a faire tout ça sauf que ça fonctionne pas des masses. Le second chapitre est d'ailleurs le meilleur du film avec notamment un des acteurs d'une des séries les plus surcoté de ces dernières années Peaky Blinders (la série préféré de ce ceux qui ont pas vu Boardwalk Empire, tout comme Breaking Bad est la série préféré de ceux qui connaissent pas The Wire), donc ce second chapitre est vraiment le meilleur car c'est celui où y a le plus de vie j'ai envie de dire, on s'attache au personnage et on veut voir à quel moment ça va partir en couille bon c'est sans surprise mais efficace et ça fait pas dans la finesse, c'est noir et cash. Et puis arrive le 3ème chapitre qui fini de caractériser le personnage de Guy Pearce, absolument génial dans ce rôle de salaud intégral mais justement il vient de là le défaut qui va plomber la seconde partie du métrage, le mec est juste un méchant, très méchant et rien de plus. En soi ça me gêne pas forcément dans un film d'avoir le boogeyman ultime mais ici le film se veut profond, intelligent, bavard (les sermons à l'église je m'en serais bien passé) et même un poil prétentieux avec sa construction narrative (qui du coup est juste là pour cacher la misère d'un script simpliste) mais du coup on a juste un gros connard (enfin c'est le méchant ultime quand même en terme d'acte de gros fdp) et c'est tout donc on sait très bien où on va et comment on y va et le dernier chapitre si on enlève la neige qui rend le tout super visuellement c'est très décevant et attendu et c'est pas le twist final (complètement inutile) qui va changer grand chose.
Alors malgré tout mes griefs j'ai quand même apprécié dans l'ensemble et je préfère retenir le positif pour une fois, avec le destin de ce personnage féminin et le film tient uniquement grâce à ce personnage qui est intéressant, attachant et même puissant. En plus ça a plutôt de la gueule et ça fait jamais cheap alors qu'on imagine le budget pas bien gros et dernièrement j'en ai vu des westerns bien cheap qui ressemblait à rien (le truc avec Cuzak ou le western français de je sais plus quel tocard), y a pas forcément des grandes idées de mise en scène mais y a une vraie efficacité, surtout pour ce qui est de mettre en valeur le perso de Guy Pearce dont la carrière commence à ressembler à un énorme gâchis, le mec est tellement talentueux mais il a une putain de liste de film complètement oubliable.
Il aura donc fallu du temps mais j'ai aimé Dakota Fanning dans un film, bon par contre sa soeur je pense que c'est pas prêt d'arriver, elle est pire.

[Mark Chopper]

j'ai aimé Dakota Fanning dans un film

Elle jouait bien dans Man on Fire. Sa sœur par contre, elle a toujours été à chier.