[Scalp] Mes critiques en Quarantaine

[osorojo]

Elle est déjà très limite dans Stranger Things Milly Bobby Brown...

Elle en protagoniste + idée de merde soeur de SH + réal de Fleabag que j'ai détesté. Je passe mon tour

[Scalp]

Fleabag on m'a survendu ce truc de ouf

[osorojo]

J'ai maté 2 épisodes, facepalm sur facepalm, j'ai rejeté quasi tout. J'peux comprendre qu'on accroche, mais moi c'est tout ce qui me saoule et cette impression que chaque gag est surécrit et qu'on attend de toi que tu rigoles (presque tu sens l'arrêt sur image pour que tu délivres le rire), ça me bloque

[Scalp]

T'as raté toute la partie dramatique qui marche pas du coup.

[ril]

[Scalp]

4,5/10

Against the Wall de John Frankenheimer - 1994

Les 90's de Frankenheimer c'est pas foufou (Ronin c'est sympa sans plus quoi) et il tourna 2 téléfilms : Andersonville dont j'ai un bon souvenir et ce Attica. Le problème des films de prison c'est comme un polar est irrémédiablement comparé à The Wire ou The Shield, un film de prison est comparé à Oz, d'un coté c'est pas juste mais ça reste la référence. Tout a été abordé avec Oz et très bien, et donc le coup de l'émeute on l'a déjà eu. Avant Oz les films de prison c'était plus simple c'était Stallone qui pète des tronches ou Papillon qui s'évade mais Oz a tout redéfinit avec une absence totale de manichéisme entre autre. Le film de Frankenheimer relate donc la révolte d'Attica en 71, pour commencer il souffre d'un défaut majeur qui s'appelle Kyle "charisme de chaise de jardin" MacLachlan, c'est vraiment un acteur que j'aime pas et que je trouve insipide dans chaque rôle et c'est pas ici que ça va changer quelque chose, il se fait manger par tout le reste du casting, après le rôle veut ça aussi mais il est mauvais quand même. Dans le reste du casting on a du beau monde : Sam Jackson en leader de la révolte, Clarence Williams III qui est toujours une tête qu'on aime voir dans un film (et qui est ici le meilleur perso du film, celui qui amène le plus d'intérêt en tout cas mais qui malheureusement qui débouche sur pas grand chose, Harry Dean Stanton en vieux (comme toujours, il a toujours été vieux), Danny Trejo (ai je besoin de préciser son rôle) et plein de mecs qu'on a déjà vu ailleurs (y a le méga black de Friday entre autre).
Un des défaut du film est son manichéisme, ainsi tout les gardes à part Kyle la chaise sont des connards sans pitié qui abusent de leur autorité, les prisonniers sont méchants mais trop, on oublie un peu que la plupart sont des meurtriers quand même et le coté histoire vraie fait qu'on connait forcément l'issue finale et Frankenheimer peine à installer son suspens car y a un peu un coté osef pour les persos, y a 0 empathie pour eux. Et surtout le climax du film est vraiment une catastrophe entre terme de réal d'intensité dramatique on dirait une prod roumaine de Steven. Après reste le coté sans concession qui peut rappeler le massacre de Wounded Knee et qui relève un peu l'impression générale, mais clairement dans l'ensemble c'est plus que dispensable.

[Scalp]

5/10

Parents de Bob Balaban - 1989

Sur le papier ça pourrait donner la rencontre entre une prod Amblin et un film de Yuzna (ou Stuart Gordon) malheureusement à l'écran c'est pas tout à fait ça. Alors je vais pas être méchant car y a une réelle volonté de mise en scène à plusieurs moment (la caméra qui quitte la cave après la découverte, des doubles focales, une vraie ambiance par moment) et la première demi heure fonctionne réellement. On suit donc une petite famille de l'American Way of Life, un cadre qu'on a déjà vu des centaines de fois et le garçon de la famille se pose des questions sur ses parents, et commence à les penser cannibales. Le début fonctionne vraiment, Balaban arrive à poser son ambiance, à nous faire douter sur les pensées du gamin et sur le fait que peut être il invente tout. La première demi heure rien à redire donc, sauf que le film faisant 1h20 faudrait ptet passer la seconde à un moment et ça traîne quand même pas mal et surtout c'est très sage, trop sage, comme si Balaban n'osait pas aller au bout de son concpet. Et puis les 10 dernières minutes sont quand même nul à chier, le mec ne sait pas comment finir son film et il le finit de la pire manière possible, on y croit pas une seconde et alors que jusque là sur la forme ça se tenait carrément, ici c'est abandonné pour un truc très lambda.
Je vois aussi que c'est souvent classé en comédie avec l'humour noire souvent évoqué, euh, c'est jamais drôle, genre vraiment, c'est quand même très premier degré (ce qui fait que la fin ne fonctionne pas justement).
Le casting fait le boulot sans livrer des prestations inoubliables, Randy Quaid est même plus sérieux que d'hab, le gamin est pas saoulant et on a une actrice V (enfin je crois).
Aller la moyenne pour le début et c'est jamais chiant, mais pas plus car ça décolle jamais et on dirait un court métrage étiré au maximum (ou alors il manque des pages entières de script tant va très vite dans le dernier quart d'heure).

[Alegas]

3/10

It Comes at Night de Trey Edward Shults - 2017

Et ben c'est pas fou tout ça, l'avantage quand tu mates le chef d'oeuvre de la semaine 3 ans plus tard, il a été oublié et t'es pas influencé par la hype, donc ici j'y allais quasiment vierge de tout info, j'avais même pas vu de trailer. Donc le film en gros c'est une version sédentaire de The Road, sauf que ce qui faisait la force de The Road, c'est justement la road, ultra dangereuse et même si le rythme était lent, le danger était partout et palpable, ici le film atteint très vite des limites très handicapantes. C'est con car il y avait un vrai potentiel, déjà on se perd pas en explication, y a eu une pandémie (la covid surement) et on survit difficilement dans ce monde post apo et l'intro est efficace et puis on comprend très vite qu'il va pas se passer grand chose. Alors j'ai rien contre un truc minimaliste mais là tout est trop minimaliste si bien que même les persos sont plus des caricatures qu'autre chose. Nash Edgerton c'est le père type de tout les films post apo, il a ses règles et est forcément bordeline parano quand y a un doute, il campe bien le mec mais le personnage a pas grand chose à réellement proposer (on est loin de Viggo) l'autre mec que je connais pas est vraiment bon par contre mais lui aussi le rôle ne permet pas de faire grand chose, les femmes c'est simple si on les enlève du film ben c'est le même film, grosse écriture là.
Donc en gros on a la famille de Edgerton qui a sa grande baraque qui va accueillir une autre famille et le chien va chopper le virus, du coup il va le refiler au mioche qui le refilera à tout le monde et rideau, et il va pas se passer grand chose de plus (les rêves de l'ado ça sert à tchi). Avec des persos intéressants le huis clos aurait pu être intéressant mais là y a rien, c'est pas les dialogues qui vont relever le niveau, c'est con car plastiquement c'est un beau film, vraiment, y a des idées de mises en scènes, le mec essaye de foutre continuellement de la tension (bon il abuse à dessus car il se passe rien donc au bout d'un moment tu peux pas broder sur rien) et le changement format en cours de film est une bonne idée. Mais voilà le film est chiant (comme quasiment tout les films de ce studio en fait sauf 90's évidemment), car 1h dans une maison où la seule action est un chien qui va revenir d'une promenade dans les bois c'est un peu gênant. C'est con car y avait un truc à tirer de cette suspicion constante qu'a le perso de Edgerton mais c'est mal foutu de même que toutes les intereactions entre les persos (quand je dis que les persos féminin servent à rien, ici elles amènent vraiment rien à l'histoire et pourtant y avait des trucs à tirer de ces persos) et la fin bien noire ne relève pas le niveau car clairement y a 0 empathie pour tout ces persos, limite elle est même marrante cette fin.

[Alegas]

[Mr Jack]

Qu'est-ce qu'il est chiant, ce film. Vraiment, il ne se passe rien.

[Scalp]

3/10

Jamesy Boy de Trevor White - 2014

Le pitch m'a vendu un film différent : un très jeune délinquant se retrouve en prison haute sécurité avec les vrais durs, du coup ma première référence c'est Bunker et son Animal Factory (même si le roman est mieux, l'adaptation reste un bon petit film de prison), mais j'ai très vite déchanté. On nous dit dans le résumé que le mec va se lier d'amitié avec un tueur et trouver la rédemption sauf que l'amitié c'est 2 scènes et demi (j'exagère pas du tout) du coup on peut pas y croire une seconde et le film au lieu d'être un pur film carcéral (ce qui l'aurait rendu bien meilleur) préféré éclater sa narration et nous montrer pourquoi le héros se retrouve en prison, mais clairement osef de ça. On a donc plus de scène en dehors de la prison que dedans et le coté rédemtpion ne peut pas marcher une seule seconde car le type nous ai montré comme un bon gars qui a un peu foiré mais c'est un bon gars du coup y a pas vraiment de rédemption. Pour comparer avec un film récent, on est loin des Poings contre les murs qui montrait aussi un jeune délinquant plus que forte tête (ou bien entendu Scum/Dog pound qui montrait des chiens enragés), sauf que lui il faisait vraiment des trucs de fous, là on a vraiment un mec sans grand intérêt, il a fait de la prison pour des erreurs d'ado, il a fait quelques années de prison (enfin j'imagine car ça c'est très mal rendu dans le film on a aucune idée de la timeline globale donc ça peut être tout aussi bien une semaine que 6 ans) et il est rentré dans le droit chemin, alors la grosse pancarte histoire vraie qui ouvre le film je vois pas trop à quoi ça sert vu comme c'est une histoire lambda. Et le montage alterné du film ne fonctionne jamais, fallait faire un film 100% prison, là y aurait eu plus d'intérêt, rien que pour présenter le personnage car la les flashback font office de facilité narrative.
Après en soit ça se laisse regarder, on croise Prop Joe (et un autre gars de The Wire) y a James Woods et Ving Rhames, l'acteur principal est mauvais même si trop propret pour le rôle (on dirait Justin Bieber), mais c'est du vu et revu et ça se rate complètement pour le coté film de prison, y a rien qui marche : l'amitié, la rédemption, le perso de Woods bienveillant avec lui, la rivalité dans la prison. Le catalogue Amazon réserve peu de bonnes surprises.

[Scalp]

3/10

Vampires vs The Bronx de Osmany Rodriguez - 2020

Sur le papier c'est une chouette idée mais bon ça avait déjà été (mal) fait dans les 90's avec Eddy Murphy et c'est pas ce film qui va relever le niveau. Pourtant comme je le dis sur le papier je signe direct, le Bronx, des gamins vs des vampires, ça doit être suffisant pour faire un bon film malheureusement c'est vraiment pas génial. On évidemment loin d'un Attack the Block (qui reste vraiment une pépite) et c'est même en dessous du fim de Schumacher qui vieillit pourtant très mal mais sa partie ado reste cool. Ici on a donc des vampires qui veulent venir squatter le Bronx en s'emparant petit à petit de tous les commerces, et c'est une bande de gosse qui va découvrir tout ça. Alors pendant 20 minutes ça fait illusion car les gamins sont biens, y a Method Man et même de manière générale le casting est sympa mais le film ne passe jamais la seconde pourtant quand il mate Blade et se prépare pour l'éventualité vampire on se dit ça va être cool mais quand on le réal n'a pas de talent et que le scénario ne propose quasiment pas de rebondissement ça fait pschit. Y avait même pas besoin de mettre du gore et de l'horreur car on est clairement dans du film tout public mais rendre l'ensemble un peu plus nerveux, un peu plus fun et c'est très pauvre en action, en gros ça dure 1h20 et ça se réveille vraiment après 1h de film sauf que les 20 dernières minutes le coté des gamins du Bronx vs des vampires est jamais exploité, c'est un truc lambda de vampire, mais des vampires pas bien doués en plus car bon c'est des gosses en face. Je m'attendais à un croissement entre Blade et les Goonies (ouais j'avais des grandes espérances) et j'ai eu un énième Super 8, Stranger Things et autres trucs sans intérêt qui pense que foutre des gosses en héros est suffisant pour que ce soit bien. Bon pas 0 car Method Man en prête c'est marrant, visuellement c'est pas moche et le trio de gamin est attachant. Et j'imagine que c'était prévu pour une sortie ciné, le film s'ouvre avec le logo Universal et donc c'est Netlix qui a racheté les droits, faudrait qu'ils mattent les films qu'ils achètent un jour quand même, faudrait qu'il m'engage il ferait des sacrées économies en achat.

[Scalp]

6/10

La Veuve Couderc de Pierre Granier-Deferre - 1971

Ca fait penser à une version du terroir de Sur la Route de Madison, bon c'est une version light aussi et Simenon oblige on a forcément une petite intrigue policière qui s'invite. Evidemment le film vaut surtout pour son duo d'acteurs : Alain Delon dans sa grande période (années 60 et début 70) était un très bon acteur, bon souvent il était juste Delon le mâle dominant mais il le faisait bien et ici c'est le cas, face à lui fallait quelqu'un de la trempe de Simone Signoret effectivement pour pas se faire manger et là on parle d'une des plus grandes actrices françaises all time quand même, elle parfaite dans ce personnage de vieille femme qui va s'amouracher de ce truand trop jeune pour elle, il lui dit dans une phrase bien cash d'ailleurs car même si Delon est le "héros" du film il a un petit coté connard bien appuyé par moment. L'histoire c'est donc Delon un criminel en cavale qui se fait engager pour bosser dans la ferme de la veuve Couderc qui est pas la femme préférée du village. Un village très cinématographique d'ailleurs avec sa rivière qui le coupe en 2 et ce pont levis pour passer la berge.
Le film est très light dans son histoire, y a pas réellement de gros enjeu (genre le coté criminel de Delon ça sert réellement que dans les 5 dernières minutes du film), on suit juste Delon qui bien qu'essayant de faire profil bas il va pas rester insensible au charme de la très jeune voisine peu farouche dont le père est un Bobby Lapointe parfait en campagnard bas du front qui fait la misère à Signoret, on a donc un triangle amoureux qui s'installe au milieu de conflit de voisinage (dit comme ça on dirait confessions intimes). La courte durée fait que ça a pas forcément le temps d'approfondir grand chose, le triangle aurait mérité mieux et surtout l'aspect criminel c'est juste histoire de justifier le nom de Simenon au générique. Mais c'est plaisant à suivre grâce à Delon et Signoret dont l'alchimie naturelle porte vraiment le film, ils ont des belles scènes tout les 2 et la fin même si expéditive est réussie.

[Scalp]

6/10

Arkansas de Clark Duke - 2020

Petit polar sans grande ambition mais tout à fait honorable, la première heure laissait même envisager un truc très bon et puis finalement non ce sera juste sympa. Alors c'est Liam Hemsworth qui même si il aura jamais le charisme naturel de son frère s'en sort plutôt bien ici (son meilleur rôle peut être) et son duo avec Clark Duke (qui réalise aussi donc) marche bien, 2 mecs lambda qui sont dealer parce qu'ils ont rien trouvé d'autre à faire, ils bossent sous les ordres d'un John Malkovitch très bavard et puis tout va partir en couille mais plutôt à la cool, c'est pas vraiment nerveux comme film et faut surtout pas s'attendre à de l'action mais ça se suit bien avec ces 2 mecs devant gérer un truc qui les dépasse. Et à cette story on va avoir en parallèle l'ascension de Vince Vaughn (alors lui je sais pas à quel moment il s'est dit je vais arrêter de faire des comédies de merde pour jouer que des mecs badass mais ce fut une idée aussi surprenante que géniale) qui va devenir le parrain du coin, l'histoire est donc construite en chapitre, alors c'est toujours un peu artificiel ce procédé mais ça fait pas petit malin à la Guy Ritchie ici. Ca permet d'éviter le manichéisme, ici y a pas réellement de méchant ou gentil, juste des mecs faisant leur bizz, la partie ascension de Vaughn est ptet un peu rapide mais j'ai trouvé ce segment vraiment cool, y a un truc en plus dans ce passage je trouve. Dans l'ensemble y a un mood à la Joe R.Lansdale, alors le Sud aide beaucoup mais même l'alchimie entre les persos, certains perso comme celui de Michael K.Williams. En fait on pourrait dire que c'est l'anti 3 Billboards (pour parler de film surcoté et déjà tombé dans l'oublie).
En fait sur le papier y a tout pour avoir un super polar viscéral mais le rythme est presque lancinant, bon lancinant est ptet fort mais on est pas dans un rythme effréné et quand on a l'élément déclencheur ça reste très calme et sage et ça se suit plus parce que les persos sont bien campés et qu'on veut savoir où tout ça va nous mener plutôt que ce qui se passe réellement à l'écran (même si y a un passage très cool au marteau).
Le réal est plutôt bonne, on sent que le mec essaye de faire du cinéma déjà, avec le découpage de son récit déjà et puis par moment y a des choix de plans qui montrent que le mec veut rendre son truc chiadé (un petit plan séquence sur la fin avec Hemsworth ou le face à face final).
Je l'aurai clairement oublié dans 2 semaines, mais en l'état un petit polar de presque 2h où je me suis pas fait chier, ça mérite une citation.

[Scalp]

3.5/10

Double World de Teddy Chen - 2020

Un Wu-Xia Pian fantasy ça fait une paye que j'en avais pas vu un donc pourquoi pas, en plus Teddy Chen même si c'est loin d'être un génie des fois il fait des trucs pas trop mal (y avait des bonnes séquences dans Bodyguard & Assassins) mais voilà qui dit fantasy dit forcément CGI et le CGI made in China ça reste quelque chose de vraiment spécial, alors pour une sorte de lion/chien ca passe, et le serpent géant aussi mais alors le reste c'est bien chinois et horrible, aussi moche que dans les derniers Tsui Hark.
Le pitch me vendait du rêve, enfin tout du moins j'avais envie de voir le film, l'empereur méchant (vraiment très méchant) organise un tournoi où les meilleurs guerriers des 8 tribus vont s'affronter dans des épreuves, sur le papier je dis banco et ça commence pas trop mal en plus. La présentation des tétard qui font office de héros est bien (le casting est vraiment pas foufou comme dans tous les films chinois depuis un moment façon) et on a d'ailleurs la fameuse scène d'auberge qu'on a dans tout les Shaw Brothers avec tout les combattants qui se jaugent, là on se dit ça peut être vraiment sympa (en plus ils ont tous des armes et des looks différents, Tsui Hark style). Et on introduit un perso de femme vengeresse plutôt badass et cool en plus, puis arrive les épreuves, alors la première, complètement conne et WTF, fait illusion, cette épreuve on sent que ça a été fait pour dire au mec des CGI on veut un truc jamais vu avant et pour le coup ouais on a une sorte d'épreuve à la Indy avec des pièges et des grosses boules de pierre mais alors le rendu du truc.... Et plus on avance plus ce sera moche et les épreuves de moins en moins sympa, et moi connement je pensais que les mecs allaient devoir se foutre sur la gueule comme dans un vrai tournoi donc, ben non à la place on a des épreuves à la con.
C'est pas aidé par le charisme de mulot du héros (il est pas chanteur de K-pop pour rien), un gentil héros qui aide tout le monde qui fait forcément équipe avec un mec sans pitié et ils deviendront pote, à ce duo on ajoute une touche féminine avec un simili Mulan et on coche toutes les cases, le seul perso vraiment bien est clairement celui de la meuf qui veut se venger (jouer par la kickeuse Jiang Lu-Xia qui promettait tellement il y a 10 ans).
Par contre y a un truc qui m'a vraiment surpris c'est que c'est assez léger dans le ton, enfin y a pas vraiment de noirceur apparente mais alors ça bute du perso sans pitié et sans qu'on s'y attende et par moment c'est même bien sanglant, ça donne au truc un côté assez schizo, ça change pas l'avis général du film qui reste poussif et moche à cause d'une 2ème heure sans grand intérêt et un final avec un combat en delta plane (oui oui) qui finit de plomber le truc.
Le ciné HK est tellement loin maintenant et les blockbuster chinois y en a pas un à qui sort du lot depuis 10 ans (à la rigueur la bataille de la montagne de Hark mais j'ai du mal à le considérer comme chinois ce film