REC 3 - Paco Plaza (2011)
Plutôt sympa cette suite/variation qui ose enfin tourner le dos au found footage pour un résultat assez fun et qui mieux corrige les fautes de goût du très mauvais second opus (là au moins, on se prend plus la tête a savoir qui est quoi dans l'action puisque plus personne ne tient la caméra), tellement que le film s'ouvre une longue séquence bien trollesque de vidéo de mariage qui va finir par en sucette comme il faut façon une Nuit en Enfer. Plaza décide de se payer son petit film d'infectés décomplexé et rigolo a la Jackson/Raimi avec quelques petites idées bien sympa comme l'origine de l'infection ou l'évolution du couple de mariés. Le gros bémol vient de sa durée un poil trop courte (1h15 générique compris), comme dit plus haut la première scène est trop longue a mon goût et aurait gagné nous faire débarquer la menace plus tôt.
6,5/10
6,5/10
Un Printemps à Paris - Jacques Bral (2005)
Un film acheté sur la foi de sa jaquette et de son casting, puis surtout j'en ai jamais entendu parler. Il y a pas besoin de comprendre le pourquoi du comment, dès les premières images, je croyais être devant un telefilm mais non, c'est bien sorti en salles. Dire que l'histoire prend son temps c'est un euphémisme, voir Eddy trainer ses guètres dans les rues et squares de Paris, tout en enchainant les verres de cognac au bistrot alors que derrière il est censé préparer un casse, paye ton fun. Le casse en soi est pas mieux, il redéfinit la notion de minimalisme et non-tension. Mais ça se réveille ensuite où ce qui devait être un plan parfait va se trouver pas si parfait que ça, sauf que là, le script est bourré de deus ex machina en tout genre (la scène du comissariat, c'est un cas d'école ) pour faire avancer l'histoire a un point surréaliste. Le seul truc que je sauverais, c'est Sagamore Stevenin, c'est fou de voir que sa carrière ait pas décollé car je le trouve nettement meilleur et intense dans un registre froid qu'un Magimel.
2/10
2/10
Kill Me Three Times - Kriv Stenders (2014)
Dans la série "c'est pas du tout ce que j'attendais", je demande Kill Me Three Times. Franchement, j'ai toujours adoré Pegg et le simple fait de voir cette degaine improbable me dit que je peux avoir un truc bien délirant, en plus le générique est bien dans le ton. Les persos sont présentés de manière très déroutante sans qu'on sache pourquoi, Pegg suit un couple de dentistes qui veulent tuer Alice Braga et pendant 20 minutes on voit les gaffes de ce duo de bras cassés (on dirait du Coen Bro mais en light), avant de revenir en arrière et en partant de points de vue différents. Le gros problème, c'est justement cette narration faussement maline qui croit avoir une longueur d'avance, sauf que dès le deuxième acte, on est plus du tout surpris et chaque réaction est attendue, puis surtout le ton change du tout au tout, on pensait avoir un film noir teinté d'humour mais il devient très sérieux, chaque mort ne fait jamais rire et on comprend que Pegg s'est trompé de film, c'est le perso le plus impitoyable et fourbe de l'histoire mais il le joue de façon complètement guignolesque, ça gâche beaucoup de scènes.
Même le dernier twist aurait pu être bien, mais l'aspect couillon de l'acteur annihile tout.
4/10
Même le dernier twist aurait pu être bien, mais l'aspect couillon de l'acteur annihile tout.
4/10
Le Collecteur de Dettes - Jesse V Johnson (2018)
Alors là, gros kif !
Je suis pas difficile avec le duo Johnson/Adkins, mais là c'est pour l'instant leur meilleure collaboration : pour la faire courte, c'est Road House (pour le côté con mais cool du pitch) qui rencontre l'esprit des buddy movies 80's (Adkins et Mandylor se renvoient la balle constamment, le second s'est refait exactement le même look clodo de John McClane dans Die Hard 3 ). Et quand en plus, c'est tourné dans des vraies rues de LA, qu'on s'est payé un chef op' qui connait son métier, on est bons pour sabrer le champagne.
Le rythme est impec' (ça bastonne dès le générique d'ouverture), surtout pendant toute la première journée où le duo se tape des combats de plus en ardus comme le passage où Adkins se fait latter sévère par deux blacks qui font deux têtes de plus que lui tout en explosant le décor, bon c'est forcément moins interessant a mater niveau chorés car on sait qu'Adkins est le seul véritable artiste martial, mais on s'en fout c'est généreux et bourrin a souhait. Bref du fun en barres, une suite avec la même équipe est d'ailleurs prévue cette année, hâte de la voir !
7,5/10
Je suis pas difficile avec le duo Johnson/Adkins, mais là c'est pour l'instant leur meilleure collaboration : pour la faire courte, c'est Road House (pour le côté con mais cool du pitch) qui rencontre l'esprit des buddy movies 80's (Adkins et Mandylor se renvoient la balle constamment, le second s'est refait exactement le même look clodo de John McClane dans Die Hard 3 ). Et quand en plus, c'est tourné dans des vraies rues de LA, qu'on s'est payé un chef op' qui connait son métier, on est bons pour sabrer le champagne.
Le rythme est impec' (ça bastonne dès le générique d'ouverture), surtout pendant toute la première journée où le duo se tape des combats de plus en ardus comme le passage où Adkins se fait latter sévère par deux blacks qui font deux têtes de plus que lui tout en explosant le décor, bon c'est forcément moins interessant a mater niveau chorés car on sait qu'Adkins est le seul véritable artiste martial, mais on s'en fout c'est généreux et bourrin a souhait. Bref du fun en barres, une suite avec la même équipe est d'ailleurs prévue cette année, hâte de la voir !
7,5/10