Je viens de finir...

[Alegas]

Ah mais clairement c'est ce qui etait triste avec la WiiU : la ludotheque donnait envie mais c'estait le support qui allait pas du tout.
C'est bien pour ca que je suis pour l'idee de porter peu a peu la totalite des gros titres WiiU sur Switch, vu que quasiment personne n'a la premiere.

[Dunandan]

Ori and the blind forest : 7.5/10

Sympa, mais pas transcendant. Le gameplay est efficace mais assez redondant (une seule vraie attaque pendant tout le jeu !), aucun boss, et il y a des pics de difficulté qui m'ont saoulé (les passages avec le corbeau, ou encore ceux où on peut te OS). Mais sinon la DA et la zik sont très jolies. M'enfin, Hollow Knight peut dormir tranquille, il est très loin devant. J'ai même préféré Super Daryl Deluxe qui est une petite pépite méconnue en ce qui me concerne si on aime le burlesque et les mécaniques propres au metroidvania. Il reste très bon, mais je m'attendais à mieux.

[Dionycos]

Ori and the blind forest : 7.5/10
M'enfin, Hollow Knight peut dormir tranquille, il est très loin devant.

Les 2 jeux ont beau partager le design à la Metroid, ils ne jouent pas vraiment dans la même cour. Hollow Knight est plus branché exploration et combats, avec cette idée de faire un Dark Souls en 2D, tandis qu'Ori est bien plus axé jeu de plateforme. Et sur ce point, il est clairement au-dessus d'Hollow Knight.

[Dunandan]

Je suis d'accord avec toi, mais sur ce point précis, j'ai aussi préféré Celeste et The Messenger (bien que moins riche dans sa palette de mouvements) ...

Bref, tu lui enlèves son emballage, je l'ai trouvé assez redondant et classique (à part le mouvement qui permet d'utiliser les adversaires pour se déplacer dans les airs, que The Messenger a d'ailleurs réutilisé à sa sauce).

[Dionycos]

Je suis d'accord avec toi, mais sur ce point précis, j'ai aussi préféré Celeste et The Messenger (bien que moins riche dans sa palette de mouvements) ...

Oui mais eux ce sont de purs plateformers (l'aspect Metroid de la 2ème partie de The Messenger est totalement foiré), donc forcément c'est un peu plus léché sur ce point.
Mais dans le genre Metroid / plateforme, je trouve ce Ori inégalé. Plus tu progresses dans le jeu, plus tu te déplaces en faisant des acrobaties dans tous les sens, tu avances presque sans toucher le sol, c'est un régal.

[Dunandan]

Ce que je trouve dommage en revanche, c'est de foutre autant d'adversaires pour finalement les bourriner en spammant une touche. Après oui, si j'ai mis un 7.5, cela ne veut pas dire que j'en ai détesté l'expérience, bien au contraire (et je te le concède concernant ce mélange, je n'ai pas l'impression qu'il y en ait beaucoup d'aussi bons des plateformers de ce genre). Mais j'aurais bien aimé avoir une plus grande appétence au niveau des affrontements, avec un lore un peu plus intéressant, des boss, etc. Mais bon, je suis toujours assez exigeant en la matière, surtout que j'ai l'impression que Ori pouvait offrir encore plus en la matière ^^.

(sinon je ne suis pas d'accord concernant The Messenger..., des longueurs oui, mais j'avais bien aimé ce segment qui exploitait entres autre les allers-retours entre les deux époques/styles)

[Eikichi Onizuka]

God of War sur PS4, terminé à 100%, platiné. Une petite critique bientôt.

[Killbush]

Je me rends compte que je poste quasiment jamais ici, donc petit rattrapage des jeux finis pendant le confinement :

- FF7R : fini en 30 heures, un des jeux les plus fastidieux auquel j'ai joué récemment (et j'ai fini DBZ Kakarot ), passé l'émerveillement des premières heures, le jeu répète inlassablement le même schéma (couloirs, cutscenes, combats où l'on peut se contenter de spammer l'attaque, zone ouverte avec quêtes annexes lamentables, couloir, cutscenes ...). Et malheureusement, on sent bien qu'étirer 5 ou 6 h de jeu dans l'original pour en faire un jeu complet de 30 heures n'étais pas forcément une bonne idée. Une sacrée déception.

- A Plague Tale : Innocence: je suis pas fan des jeux qui misent avant tout sur leur histoire mais il faut avouer que c'est très réussi. Le contexte historique, le coté infiltration, la violence omniprésente et le danger que représente le monde dans lequel évolue les deux héros font qu'on passe un excellent moment. Petit bémol concernant la dernière partie du jeu qui vire un peu trop dans le fantastique avec des passages plus orientés action qui ne sont pas les plus réussis (je dirais même que le combat contre le boss final est un peu hors contexte).

- Trials of Mana : le voilà le vrai retour à l'A-RPG qui fait plaisir mais qui malheureusement s'est totalement fait éclipser par FF7R sorti 15 jours plutôt. Alors c'est sûr, ça en met moins plein la gueule visuellement, on se rapproche beaucoup de la DA du dernier Dragon Quest et ça reste très classique dans son approche du genre. Mais j'ai pris un pied total à le parcourir de fond en comble ( platiné en 45 heures après 3 runs complets), c'est vraiment l'aventure old school dans toute sa splendeur et le jeu feel good de mon confinement.

- Streets of Rage 4 : Alors là c'est du lourd ! Et pourtant au début du projet, j'étais ultra sceptique, j'étais pas forcément fan de la DA et les quelques extraits musicaux qu'on pouvait entendre n'était pas rassurant. Monumentale erreur, le jeu est une tuerie totale pour tous ceux qui aiment le genre et même le jeu de baston par extension tant ce nouvel opus est beaucoup plus qu'un simple Beat em up dans ses nouvelles mécaniques, notamment tout ce qui tourne autour du scoring. La réalisation est aux petits oignons, la DA très typé comics est superbement rendue en mouvement, le jeu ne souffre d'aucun problème technique, le gameplay est quasi parfait, c'est vraiment peaufiné à fond. Et alors la BO qui me faisait peur au départ est complètement folle, et colle parfaitement avec ce que faisais Yuzo Koshiro à l'époque, à savoir s'inspirer de tous les genres musicaux du moment pour en faire un melting pot cohérent. J'ai déjà fini le jeu plus d'une dizaine de fois mais je cours toujours après les trophées manquants qui demandent un skill d'enfoiré (notamment obtenir le rang S en hard dans tous les niveaux).
Mon GOTY so far !

[lvri]

Je confirme pour SOR4, une belle réussite. Par contre, la difficulté reste assez élevée je trouve, même en "normal".
Je ne serais pas étonné que les boss deviennent jouables d'ici peu. Leurs mécaniques sont les mêmes que les jouables ! Un Max en lieu et place de la version pixellisée serait sympa !

[Kakemono]

J'ai fini il y'a peu Uncharted 4, et j'ai été plutôt surpris. J'avais moyennement accroché aux 3 premiers, mais j'ai plutôt bien aimé celui ci, malgré quelques gros problèmes de rythmes (les premiers chapitres et le flash back vers la fin). Le reste est plutôt bien fichu, visuellement c'est magnifique et quelques niveaux sont plutôt grisants à parcourir. Pas le jeu du siècle quand même, rien ne pousse vraiment a l'exploration et les gunfights sont toujours assez pénibles mais ca fait le taf.

J'ai ensuite enchainé avec Titanfall 2, et là belle surprise. Malgré la courte durée de vie, c'est prenant, nerveux et rythmé. Plutôt cool, et le multi est pas mal aussi. Jolie surprise.

[Dionycos]

Après Nioh 2, je me suis fait trois pépites indé sur la Switch pendant les vacances.



Il me semble que pas mal de gens y ont joué ici, et je ne peux que le conseiller à tous ceux qui ne l'auraient pas encore fait.
Un excellent Metroidvania, plus proche de Castlevania que de Metroid d'ailleurs, car les capacités permettant de débloquer de nouveaux chemins sont toutes optionnelles, on peut très bien finir le jeu avec le moveset initial. Mais ce serait dommage de rusher, car il y a une tonne de secrets à découvrir qui enrichissent considérablement la durée de vie (comptez une vingtaine d'heures pour le 100%, contre une dizaine en ligne droite)
Cerise sur le gâteau, il y deux semaines le jeu a eu une importante mise à jour qui rajoute du contenu, rééquilibre certains combats (notamment l'avant dernier boss) et corrige certains défauts et erreurs de design du jeu de base, à commencer par le système de soin que l'on peut enfin upgrader au détour d'une quête annexe. Parmi les améliorations notables, le rajout de 3 nouveaux points de téléportation est salutaire et réduit les aller-retours très fastidieux et absurdes du jeu de base, et la possibilité de placer ses propres marqueurs sur la map, à la manière d'Hollow Knight, évite pas mal de frustration sur les quêtes annexes.
Bref, jouez-y, c'est quasi parfait dans son genre, surtout avec la mise à jour qui enrichit et affine la formule.



Ce jeu a grillé mon cerveau. J'ai souvent été submergé par la quantité d'infos à absorber et le nombre d'énigmes à résoudre. Mais j'y revenais toujours malgré tout, et qu'est-ce que c'était bon.
Jeu d'enquête assez ultime, car il ne nous prend jamais par la main, qui nous demande de comprendre ce qui s'est passé sur le mystérieux navire Obra Dinn et ce qu'il est advenu de ses 60 passagers. Presque tous sont morts, et il va falloir : identifier chacun d'entre eux ; observer la cause de leur mort ; savoir qui/quoi est responsable de cette mort.
Pour cela, on a avec nous le manifeste du navire qui liste les 60 passagers, un dessin montrant ces derniers (dessin anodin de prime abord, mais qui regorge d'indices que l'on percute progressivement), et surtout un objet magique qui nous permet de visualiser le moment exact de la mort de chaque cadavre que l'on va trouver sur le bateau, ce qui occasionne un bon nombre de petites claques visuelles face à de véritables tableaux 3D qui, bien que figés, parviennent toujours à retranscrire le mouvement et la violence de chaque scène.
Et ensuite, on se débrouille ! Autant il est aisé d'identifier la première quinzaine de personnes permettant d'atteindre la (mauvaise et pas satisfaisante) fin du jeu, autant il va falloir se retrousser les manches pour parvenir à trouver les 45 restants, notamment tous ceux dont le cadavre n'est plus là pour diverses raisons. Vraiment, bon courage !

Malheureusement, la fête est un peu gâchée par une très mauvaise ergonomie générale. Le bouquin/menu permettant de consulter les indices relevés et émettre nos hypothèses est tout sauf un modèle d'UX design. On sent que le créateur, Lucas Pope, aurait dû faire appel à quelqu'un pour concevoir tout cet aspect là du jeu qui, en l'état, rend les (nombreuses) vérifications fastidieuses tant le système manque de raccourcis et de clarté. On peut aussi déplorer le manque de lisibilité de la DA. Même si elle est somptueuse et fait indéniablement partie de points forts du jeu, elle se révèle assez handicapante dans certains tableaux où il est difficile de voir comment la personne est morte. Et, plus rarement, le jeu pinaille sur la cause des morts. Sur la fin, je suis resté bloqué sur un des matelots parce que j'avais indiqué qu'il était passé par dessus bord, alors qu'il fallait dire qu'il s'était noyé, quand bien même le passage par dessus bord avait été validé pour une autre victime. Allez comprendre...

Mais si vous aimez résoudre des énigmes basées sur l'observation et la déduction, façon escape game, oubliez ces défauts, ce jeu est fait pour vous. Vous allez en chier, mais aussi ressentir d'intenses moments de jubilation à chaque déduction correcte. Et surtout, vous aurez au final la sensation de connaître l'intégralité de l'équipage, leurs petites histoires imbriquées dans la plus grande. Le puzzle sera complet et limpide dans votre tête, alors que vous étiez complètement paumé 15h plus tôt. Un véritable tour de force narratif, qui se paie le luxe de valoriser notre intelligence.



Une sorte de Breath of the Wild miniature nourrit à la sauce Celeste pour toute la thématique et la métaphore de la montagne comme obstacle de vie à surmonter.
Un jeu feel-good par excellence, qui nous demande juste de monter en haut de la montagne de la petite île qui fait office de simili open world. Mais les derniers pas sont ardus et demandent un certain nombre de points d'endurance, que l'on va pouvoir obtenir un peu partout sur l'île, au fil de l'exploration et interactions avec les pnj, tous attachants.
L'expérience est très courte, on peut en voir le bout en à peine 2h, en comptant le double pour tout voir en prenant son temps (le jeu invite à jouer comme ça), mais il est très dense. Il y a toujours un petit truc à faire, à dénicher, à observer, à découvrir. Le tout sans pour autant se sentir noyé sous les informations, tout reste parfaitement épuré et cohérent avec le flow général. Et en plus, c'est superbement bien écrit et dialogué (et traduit, malgré quelques lignes oubliées qui restent en anglais), le tout avec une OST délicieuse qui donne le sourire... et les larmes. J'ai passé les 5 dernières minutes avec les yeux tout humides, et revigoré à la fois.

Un des plus beaux petits jeux indés que j'aie pu faire.
Il est à 6€ sur Switch en ce moment, foncez.

[osorojo]

J'ai adoré Obra Dinn aussi, je pense que sur PC les défauts d'ergo que tu soulèves sont beaucoup moins handicapants. J'ai pas ce souvenir en tout cas.

[Dionycos]

Possible oui. Mais le fait de ne pas pouvoir accéder aux scènes déjà débloquées directement depuis le livre, c'est chiant et pas uniquement relatif à la version console. C'est vraiment pénible de devoir retourner auprès du bon cadavre pour pouvoir relancer LA scène que l'on souhaite revoir. Et pour savoir quel cadavre retrouver, il faut d'abord se référer au bouquin. La logique aurait été de pouvoir relancer les séquences depuis le bouquin non ?

[osorojo]

Ah oui, c'est vrai qu'il fallait retourner au bon endroit pour voir la scène, je m'en rappelais plus ^^
Je pense que ça favorise la contextualisation du jeu dans les premières heures, le fait de devoir impérativement se déplacer fait qu'on se familiarise avec l'histoire et la topographie des lieux.
Mais oui, au bout d'un moment, des "raccourcis" devraient se débloquer à ce niveau là. Surtout quand tu les as tous vues.

[Dunandan]

Pikuniku : une petite gourmandise qu'on dévore en quelques heures. Rien d'exceptionnel dans ce petit jeu de puzzle mais ça m'a bien donné le sourire.