[Alegas] Mes Critiques en 2020

[Val]

Je pensais que les problèmes étaient surtout intervenus lors du montage. Je me demande d'ailleurs si on ne confond pas son rejet de la version longue bâtarde réalisée pour la télévision (d'où il a demandé que son nom n'apparaisse pas au générique) avec un éventuel rejet de la version cinéma (il n'a a priori jamais demandé à ce que ce nom y soit supprimé). A vérifier donc. Dans les bonus de l'édition ESC, Gilles Penso va aussi dans le sens d'une bonne entente entre Lynch et de Laurentiis.

Sinon, c'est clair que Le Retour du Jedi par Lynch, j'aurais aimé voir ça. Lucas aurait crisé.

[Mark Chopper]

Je pensais que les problèmes étaient surtout intervenus lors du montage.

L'un des principaux problèmes du tournage était le partage de certains décors et de matériel avec l'équipe qui tournait Conan le destructeur...

Et puis Lynch a dû vite comprendre qu'il n'avait pas l'expérience pour réaliser un film aussi énorme.

[Alegas]

Bird de Clint Eastwood
(1988)

Critique rapide sur celui-là. C’est un Eastwood que j’avais envie de découvrir depuis des années, sans en avoir eu vraiment l’occasion, et c’est pas plus mal que j’ai attendu aussi longtemps car j’aurais eu le chance de découvrir le film dans une salle de cinéma. Malheureusement, Bird s’avère être une déception relative. J’étais très curieux de voir comment Eastwood allait porter la vie de Charlie Parker à l’écran, en plus d’aborder un genre de film qui tranche pas mal avec ce que le réalisateur avait pu faire auparavant. Et autant sur le papier la proposition d’Eastwood est intéressante, avec notamment un certain refus du biopic traditionnel (pas comme ses derniers films donc) pour avoir quelque chose qui va plus se concentrer sur des ambiances ou des états d’esprit, en plus d’avoir un montage non-linéaire, autant à l’écran je n’ai finalement pas été convaincu, la faute notamment à un rythme lancinant auquel je ne m’attendais pas. Résultat : j’ai trouvé le film assez chiant. Bird ne manque pourtant pas de bonnes choses, en particulier une interprétation solide de la part de Whitaker, ou encore un montage qui va épouser la définition même du jazz (hyper intéressant mais faut avouer que c'est à double tranchant vu qu'on est souvent perdu dans la chronologie, c'est pas des plus limpide), mais jamais Eastwood n’a réussi à m’intéresser à son destin, à avoir un minimum d’empathie pour le personnage, et c’est peu de dire que j’ai bien senti les deux heures et demie de métrage. Reste donc un film à la note d’intention intéressante, avec un excellent acteur et quelques belles scènes (la mort de Parker notamment), mais c’est clairement un morceau de la carrière d’Eastwood qui n’arrive pas à me convaincre plus que ça.

5,5/10

[Alegas]

The Chronicles of Riddick (Les Chroniques de Riddick) de David Twohy
(2004)

Critique rapide tant que j’ai le film en tête, car clairement d’ici quelques jours j’aurais quasiment tout oublié. Pour le coup, je n’arrive pas à comprendre l’hallucination collective que semble produire cette suite sur ce forum : beaucoup y voient apparemment un des meilleurs space-opera de ce début de siècle, alors que sérieux c’est tout pété du début jusqu’à la fin. Déjà, faire une suite à Pitch Black c’est quand même pas spécialement une bonne idée. Oui, le film de base est sympathique, mais ses qualités reposaient énormément sur le concept de base, à savoir un huis clos sur une planète, le noir environnant comme ennemi, un héros doué de vision nocturne, et basta. Dans cette suite, ça essaye d’étendre l’univers en prétendant que Pitch Black est l’introduction de quelque chose de bien plus grand. Alors clairement, Twohy ne manque pas d’ambition, ni même d’idées en ce qui concerne la direction artistique de son univers, mais il montre au passage toutes ses limites concernant le reste.

Déjà, côté écriture, c’est quand même pas spécialement fameux. Riddick transformé en messie d’une prophétie, c’est un peu l’antithèse du premier film et ça ne marche clairement pas, les bad-guys sont hyper génériques, la narration est paresseuse (les choix-off de Riddick pour surexpliquer la situation ) et je ne parlerais pas des traitements des personnages secondaires histoire de pas être trop méchant. Sans surprise, la meilleure partie du film est clairement celle qui se rapproche le plus du premier film, à savoir le second acte sur Crematoria. Le film aurait sûrement dû se limiter à être un huis clos sur cette planète pour gagner en qualité, car dès qu’on est sur Helion Prime, on est vraiment dans de la SF hyper cheap. Ce qui m’amène au deuxième gros défaut du film : que ça se veuille ambitieux c’est une chose, mais de toute évidence Twohy ne remet jamais en question sa vision vis à vis du budget qu’il possède. Résultat : les CG sont d’une laideur rare pour un blockbuster de ce type, au point où se croirait plus dans un épisode de Battlestar Galactica ou de Stargate SG1 qu’autre chose (de toute façon, vu ses autres films, Twohy n’a clairement pas l’air d’être un mec qui sait gérer les effets visuels, la preuve étant qu’il a sur ce film plus de 100 millions et que ça ne se ressent jamais ), et sa mise en scène en fait beaucoup trop là où il devrait justement limiter les dégâts pour cacher la misère (on revoit toujours les mêmes décors en studio et ça se voit).

Et ce n’est pas le seul reproche que je pourrais faire à la réalisation, tant Twohy s’avère incapable de filmer correctement un combat entier. C’est toujours hyper cut, rarement lisible, et c’est parsemé de choix artistiques tellement étranges que ça me donne l’impression que le manque de budget se ressent ici aussi (le combat à la surface de Crematoria sans sound-design). Bref, c’est clairement une suite inférieure à son prédécesseur, et même si je salue l’initiative de proposer quelque chose de radicalement différent, il faut un moment se rendre compte que ça ne marche pas du tout, référence à Conan ou pas (on sent que ça a beaucoup excité Scalp à l'époque, il en fallait peu ).

4/10

[Mr Jack]

J'avais détesté à l'époque. Jamais revu depuis (c'est vrai ça : c'est quoi ces notes dans la base ? ).

[Alegas]

Déjà je trouvais le forum généreux à la sortie du troisième opus, mais là ouais c'est le level au-dessus en ce qui me concerne.

[Mark Chopper]

Il y a des coups de tasse à thé qui se perdent.

[Scalp]

C'est pas le meilleur space opera du début du siècle, c'est le meilleur space opera all time.

[Val]

Je confirme, c'est très bien Les Chroniques de Riddick.
Toujours pas vu le 3 par contre, il est vraiment raté ou ça se regarde ?

[lvri]

Pour le coup, je n’arrive pas à comprendre l’hallucination collective que semble produire cette suite sur ce forum

Oh non Alegas, pas toi, pas maintenant...

[Mark Chopper]

Je confirme, c'est très bien Les Chroniques de Riddick.
Toujours pas vu le 3 par contre, il est vraiment raté ou ça se regarde ?

Décalque paresseux, raté et inutile du premier.

[Val]

Pour le coup, je n’arrive pas à comprendre l’hallucination collective que semble produire cette suite sur ce forum

Oh non Alegas, pas toi, pas maintenant...

Je confirme, c'est très bien Les Chroniques de Riddick.
Toujours pas vu le 3 par contre, il est vraiment raté ou ça se regarde ?

Décalque paresseux, raté et inutile du premier.

Merci !

[Alegas]

C'est pas le meilleur space opera du début du siècle, c'est le meilleur space opera all time.

Merci pour la barre de rire.

Pour le coup, je n’arrive pas à comprendre l’hallucination collective que semble produire cette suite sur ce forum

Oh non Alegas, pas toi, pas maintenant...

Alors pour le coup, je pense que je suis en droit de parler d'hallucination collective dans ce cas : le film a été reçu de façon mitigée, se tape des notes/moyennes pas spécialement glorieuses partout sur le net, et il n'y a bien qu'ici qu'on trouve des critiques unanimement positives.
Donc non, ne t'en fais pas, je n'ai toujours pas l'intention d'utiliser cette expression quand ça ne le mérite pas.

[Mark Chopper]

Tu ne peux pas utiliser cette expression dans ce cas précis....

Je te rappelle que ton radar pour space opera est totalement déréglé

[Alegas]

Ah non, il se dérègle uniquement lorsque certaines personnes sont rattachés au film.