[Scalp] Mes critiques en Quarantaine

Modérateur: Dunandan

Re: [Scalp] Mes critiques en Quarantaine

Messagepar Alegas » Dim 24 Mai 2020, 12:15

Non pas du tout. Y'a bien une ou deux chansons mais c'est en off et pas chanté par les acteurs directement à l'écran.
Le reste c'est du film de sport avec training montage et combats intenses, d'où le fait que ça pourrait te plaire.
Et sauf erreur il est toujours sur Netflix, c'est comme ça que je l'avais vu.
"Our films were never intended for a passive audience. There are enough of those kinds of films being made. We wanted our audience to have to work, to have to think, to have to actually participate in order to enjoy them."

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Re: [Scalp] Mes critiques en Quarantaine

Messagepar Scalp » Dim 24 Mai 2020, 12:19

2h40 !!!!
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Re: [Scalp] Mes critiques en Quarantaine

Messagepar Alegas » Dim 24 Mai 2020, 12:34

Ah bah ça c'est une constante chez eux. :mrgreen:
Mais aussi surprenant que ça puisse paraître, sur la plupart des films que j'ai pu voir, ils ont une capacité à rendre ça hyper acceptable en faisant en sorte qu'il n'y ait pas ou peu de bouts de gras. Dans le cas de Dangal, je serais bien en peine de définir quelles scènes pourraient être coupées sans que ça gêne la relation père/filles au centre du récit.

A côté de ça, j'avais découvert il y a quelques mois un film bollywoodien du top IMDB qui durait seulement 1H20 : j'avais l'impression que ça durait le double.
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Room (The) (2019) - 0/10

Messagepar Scalp » Dim 24 Mai 2020, 16:16

0/10

The Room de Christian Volckman - 2019

Spoiler mais balek c'est tout pété

Volckman y a 15 ans avait fait un animé qui avait fait parler de lui, enfin pas tant que ça non plus, j'ai le dvd depuis 15 ans et toujours pas regardé, ici il revient avec un truc qui a jamais été fait, ah non merde là je raconte de la merde. C'est du film qu'on a déjà vu et surtout c'est un sujet qui sied mieux à un court métrage ou un épisode de série, un couple (de mauvais acteurs) emménage dans une nouvelle maison, et très vite (genre au bout de 5 minutes), ils découvrent une pièce qui assouvit tous les désirs, bon forcément y a une couille et la couille est découverte seulement après qu'ils aient créé un bébé, sinon c'est pas drôle, la couille c'est que toute chose matérialisée ne peut pas sortir de la maison sous peine de partir en poussière, littéralement (et quand c'est un humain il vieillit en accéléré). On a donc la première partie où ils assouvissent leurs désirs (des désirs bien matérialiste bidon à base de champagne, beaucoup de champagne et de montagne de billets, très original tout ça) et puis très vite hop un bébé arrive, une arrivée à laquelle on croit pas une seconde, genre après avoir épuisé toutes ses idées, elle demande un gamin, niveau écriture on repassera. Arrive un nouvel élément de scénario, en fait une chose créée dans la maison peut sortir si les habitants de la maison meurent, entre temps, le bébé a grandit (plusieurs fois, il passe de bébé à enfant de 8 ans puis ado) car il est sorti de la maison du coup on sait très bien où le film va nous amener mais il le fait avec d'énormes sabots et rien ne fonctionne vraiment. On reste dans la maison (décors de merde), avec un casting à la ramasse et des dialogues à rallonge, y a 0 implication émotionnelle, osef du gamin, osef des parents (on croit jamais à ce couple, la prestation nullissime de Janssens aide pas), si ils pouvaient tous s'entretuer ce serait bien plus simple et on gagnerait 30 minutes de film. Y a des trous dans le script de partout car faut pas trop réfléchir à ce qu'on voit sinon tout s'écroule. Je passerais sous silence l'oedipe pour les nuls et cette fin bien ridicule et il faut surtout pas demander d'idée de mise en scène ça doit être trop demander, ils ont tout épuisés sur les idées à la con du script. J'ai vu que c'était comparé à du Lovecraft, je me marre un peu (beaucoup), du Lovecraft bourré et aveugle alors.
Les films concepts, cette plaie.
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Lucie Aubrac - 3/10

Messagepar Scalp » Lun 25 Mai 2020, 05:59

3/10

Lucie Aubrac de Claude Berri - 1997

Je m'attendais pas à l'Armée des Ombres mais quand même vu le sujet et le contexte je m''attendais à mieux malgré que ce soit le scolaire Berri derrière la caméra, comme pour Germinal c'est un film à passer en cours d'histoire.
En fait quand je vois le film je me demande même si ça valait un film, on est pas devant une histoire à la Black Book, Lucie Aubrac ici a part faire des visites elle fait pas grand chose dans le film, alors oui elle aime son mari mais de là à en faire un film, surtout quand tout ce passe à Lyon avec Jean Moulin (très bon Patrice Cherreau) dans un rôle plus que secondaire et le plus grand méchant made in Lyon (bon derrière Aulas, faut pas déconner quand même) ce bon vieux Klaus Barbi. Mais Berri en fait rien de tout ça, il a opté pour l'amour d'une femme, sauf que ça tient pas sur la longueur, pas aidé par l'interprétation de Carole Bouquet bien trop froide pour le rôle, elle dégage rien et au final on y croit pas trop à son amour, et c'est pas mieux pour Daniel Auteuil qui a déjà été bien meilleur.
On suit donc le parcours d'une femme pour faire libérer son mari condamné à mort par la Gestapo, et au lieu de s'intéresser à qui a trahis (c'est trop vite expédié), les conditions de détention, la mort de Moulin, Klaus Barbi qui a 2 scènes, et puis coté forcément anxiogène quand tu es résistant, être découvert à tout moment, c'est pas du tout traité, on a juste Carole Bouquet qui tire la tronche et qui rencontre des gens en disant je veux me marier.
C'est vraiment con car sur le papier y a vraiment tout pour ce que ce soit bien, Lyon a un vrai coté cinégénique mais Berri quoi, il en fait pas grand chose, on se promène dans certains quartiers connus, mais c'est tout et c'est bien dommage car y a un vrai travail de reconstitution et on a même une photo pas forcément désagréable, bon la photo on leur à dit fait comme l'Armée des ombres mais c'est pas gênant.
J'y allais pour voir un bon petit mais j'aurais du me douter qu'avec Claude Berri c'est pas possible de voir un bon truc.
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Amour en fuite (L') - 4/10

Messagepar Scalp » Mar 26 Mai 2020, 20:53

4/10

L'amour en fuite de François Truffaut - 1979

Considéré comme le moins bon film du cycle Doinel, curieusement c'est celui que je trouve le moins détestable (avec le premier), alors c'est un film très paresseux car la moitié du film a peu près est constitué des flashback des autres films de la saga, souvent inséré à la va comme jte pousse mais qui réussisse à dégager une certaine mélancolie (je dois vraiment être de bon humeur pour écrire ça) et je me suis finalement habitué à ce personnage de Doinel, alors je le trouve toujours aussi stupide mais ici par moment j'ai réussi à m'intéresser à son sort, bon c'est toujours pas des plus passionnants mais le voir en couple avec Dorothée ça a du réveiller mon enfance :mrgreen: car bon Doinel en vrai dans ce film il est aussi pompeux que d'habitude mais pour une fois on a une actrice qui sait jouer en face de lui, pas Dorothée (pas si mauvais que ça rapport aux actrices des films précédents) mais Marie-France Pisier, bon en vrai le personnage sert pas à grand chose, comme tout les persos du film mais elle donne un peu de fraicheur à tout ça.
En checkant les avis sur le film j'ai vu que ça disait en gros que ça manquait de scénario, parce que genre dans les autres films y a un scénario ? si le film est moins saoulant ici je pense que c'est surtout parce que Léaud est moins horripilant, déjà y a plus la mèche à recoiffer sans arrêt et par moment j'arrive même à le trouver naturel et pas en surjeu. Après oui ça raconte pas grand chose, ça essaye d'être un constat sur la vie de Doinel, on reparle même de sa mère, et ses nombreux échecs amoureux mais bon vu le boulet que c'est on se demande comment il peut avoir un début de vie amoureuse, ça laisse un espoir pour certains.
Bon évidemment c'est un film de Truffaut donc faut pas chercher du cinéma et des idées de mise en scène c'est trop demander. Aller je vais surnoter pour une fois vu que j'ai trouvé ça moins mauvais que le reste mais clairement j'aurai juste vu celui là j'aurais mis moins mais y a une sorte de progression dans la nullité, on passe de nul à chier à juste gentiment nul.
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X-Men - 5,5/10

Messagepar Scalp » Mer 27 Mai 2020, 20:45

5.5/10

X-Men de Bryan Singer - 2000

A une époque où les films de super héros en étaient encore à leur balbutiement et où Marvel pouvait alors compter sur une seule réussite (bon y en a pas eu énormément plus depuis), X-Men était un sacré pari, si il est facile de faire un origin story ou un film sur un seul perso comme Superman ou Batman, tout devient plus compliqué pour un film de groupe, ici il fallait satisfaire les novices et les fans du comics, et même si le film a des défauts évidents, il reste à ce jour un film qui peut se revoir (et on peut pas dire ça de beaucoup de film made in Marvel, oui bon même si c'est la Fox ici). Et revoir ce premier Xmen c'est aussi se dire que Singer a bien merdé depuis, les derniers épisodes étant de plus en plus mauvais. Ici on a une histoire très simple, ce qui est à la fois la qualité du film et son défaut, la qualité car tous les enjeux sont clairs rapidement et on se perd pas en sous intrigue inutile (ou presque), le défaut car un si grand nombre de personnage implique que certains sont là juste pour de la figuration et que d'autres sont bien foirés. Singer a fait du Nolan avant Nolan, enfin sans le coté film de dépressif et sans la musique qui casse les oreilles de Zimmer (y a des supers thèmes ici en plus). Et puis voir un film de super héros sans vanne à 2 balles toutes les 5 minutes pour faire cool c'est quand même bien agréable, et le yellow spandex ça encule tout les vannes des Avengers.
Le film a la bonne idée de mettre Wolverine au centre du film, ce qui deviendra un défaut dans certains films, et il sert de porte d'entrée pour le spectateur de ce point de vu là c'est bien pensé, on découvre les Xmen avec lui, ça fonctionne aussi grâce à Jackman dans le seul rôle dont on se souviendra et ce alors que de base il était pas très proche physiquement, Wolverine dans les 80's 90's c'était un peu une sorte de Harvey Keitel court sur patte, là on un grand beau gosse mais il a réussi à s'approprier le rôle si bien qu'aujourd'hui quand on pense Wolverine on pense Jackman et dans le film y a 2 autres acteurs qui réussissent à s'approprier les personnages, Stewart en Charles Xavier qui est une vraie évidence et Rebecca j'ai un nom trop compliqué à écrire en Mystique, sérieux quand on voit Jennifer Lawrence à sa place on pleure, en plus Mystique c'est un super personnage dans les comics, très ambivalent et Singer l'aura bien compris dans ses 2 films (bon surtout dans le 2ème par contre). Après on a les persos aussi inintéressant que dans le comics comme Cyclope ou Tornade, Cyclope et ses frères pour moi ça a toujours donné des trucs bien chiants quand à Tornade à part sa partie punk à chien c'est un perso en bois. Famke Jansen est très elle aussi mais de base je suis pas fan du perso mais là c'est l'actrice qui fait passer la pilule, tout le contraire de Anna Paquin donc (après c'est aussi un personnage qui mettra du temps à être bien dans le comics). Magneto je suis mitigé, Ian McKellen est un super acteur, pas de doute, mais j'ai une image un peu plus badass du perso, genre un Lee Marvin bavard, là je vois un mec un peu trop vieux et 2 de tension. Et la palme du perso foiré par rapport aux comcis c'est Sabretooth, tant pour l'acteur que le personnage, dans le comics c'est un des ennemis les plus dangereux des Xmen, il a droit à plein de super moment, c'est l'antagoniste ultime de Wolverine pendant longtemps, là c'est juste un catcheur grimé qui grogne, c'est catastrophique, bon il a droit à une réplique cool : "scream for me" mais je défie quiconque qui n'a pas lu le comics de dire qu'elle est le pouvoir de Sabretooth. Et je vais rien dire sur le Crapaud, dans le genre perso qui sert à rien il est pas mal et avant de revoir le film je pensais qu'il avait une scène d'action cool, ben non en fait.
On retient des scènes du film qui fonctionnent encore très bien aujourd'hui, alors évidemment l'intro dans le camp de concentration, l'intro de Logan, la première apparition de Magneto dans le train (bon après quand il joue avec les voitures c'est trop lent et c'est les limites de Singer là) et on ose espérer l'espace d'un instant qu'il vire l'adamantium de Wolverine mais bon ça aurait été osé de faire ça dès le premier film, mais du coup on l'aura jamais eu.
Le film est plutôt rythmé et on arrive assez rapidement au climax en fait et je vais pas dire trop rapidement vu la gueule des films Marvel de maintenant, après 1h05 on est en route pour la Statue de la Liberté et donc ce climax qui se voudrait spectaculaire mais qui l'est jamais, c'est marrant car on a des enchainements vraiment pas fou mais ça finit souvent avec un plan bien classe, là je pense au combat avec Wolverine et Mystique, il est vraiment pas foufou mais l'espace d'un plan c'est classe par contre on peut pas dire ça du combat contre Sabretooth qui a pas grand chose de classe à retenir et on même plutôt des ralentis tout nazes. Après à choisir je préfère ce climax un peu plan plan au climax des derniers Xmen full CGI, ici au moins on a eu droit à une histoire qui se tient. Par contre dans aucun X-Men on a réellement eu une scène d'action en commun qui soit une réussite, alors dans le 2 on des supers scènes d'actions mais toujours solo.
En fait ça donne un drôle de film car j'arrive toujours à le revoir avec plaisir mais la réalisation de Singer ici ne transcende jamais rien si bien que c'est difficile de mettre bien plus, en fait faudrait un mixe des 2 premiers Xmen pour avoir un vrai bon film, et avec tout le catalogue de comics Xmen les bonnes histoires c'est pas ce qui manque, malheureusement clairement à part Logan on peut pas dire qu'on ait été gâté avec les autres adaptations qui avaient toujours un ou plusieurs trucs foireux.
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Re: [Scalp] Mes critiques en Quarantaine

Messagepar Mark Chopper » Mer 27 Mai 2020, 20:58

Et puis voir un film de super héros sans vanne à 2 balles toutes les 5 minutes pour faire cool c'est quand même bien agréable, et le yellow spandex ça encule tout les vannes des Avengers.


La vanne qui tue c'est quand Logan, après avoir appris les surnoms de Cyclope et Tornade, demande à Xavier s'il s'appelle "roulette" :mrgreen:
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Re: [Scalp] Mes critiques en Quarantaine

Messagepar Scalp » Mer 27 Mai 2020, 21:01

3 vannes en 2h ça fait drôle, on a plus l'habitude.
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Chiens (Les) - 4,5/10

Messagepar Scalp » Dim 31 Mai 2020, 20:36

4,5/10

Les Chiens de Alain Jessua - 1979

Celui là j'aurais bien voulu l'aimer, vraiment, ça commence plutôt bien en plus, on a une belle atmosphère aux lisières du fantastique (la première attaque de chiens est super stylée), le propos reste d'actualité et on voit très bien où veut en venir Jessua. Le problème c'est pas la destination c'est vraiment le chemin pris, alors par moment on a une pause sympathique comme cette scène surréaliste de simulation sexuelle avec une attaque de chien mais à coté de ça c'est très laborieux dans comment ça se met en place. Si Victor Lanoux (très bon) est très une bonne porte d'entrée dans ce village spécial où chaque habitant à un chien d'attaque pour contrer la menace étrangère et la jeunesse délinquante (alors là paye ton manichéisme, tout le village c'est des gros FDP raciste ou violeur sauf Lanoux et les jeunes déinquants), le souci c'est qu'avec un tel postulat et ce coté fantastique fallait y aller franco dans le bis ou le cash (surtout quand on voit le perso bigger than life de Depardieu qui s'en donne à coeur joie dans ce rôle de dresseur de chien psychopathe délicieusement détestable), car là on est un mec qui essaye de nous raconter une histoire le plus sérieusement du monde, sauf que ça tient pas vraiment la route (le perso de la meuf violée il tient pas la route 2 secondes). Et la fin est super décevante, enfin après 30 min de film j'avais compris qu'il fallait pas en attendre grand chose mais je suis quand même un peu déçu, sérieux des chiens dressés pour tuer des jeunes délinquants ou des renois, y a tellement un potentiel de ouf que voir un traitement aussi gentillet est super décevant, surtout que par moment on voit que le mec il sait filmer. Du coup on se traine une pseudo enquête et des minis scènes chocs pour nous tenir éveillé mais bon on verra personne se faire bouffer par un chien plein cadre.
Et puis fait surprenant, Fanny Ardant jeune était pas casse couille, ça choque.
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Kill Ben Lyk - 1/10

Messagepar Scalp » Lun 01 Juin 2020, 15:12

1/10

Kill Ben Lyk de Erwan Machinbiduletruchosepoulos - 2018

Alors celui là j'aurais du maté le trailer avant, ça m'aurait fait gagner 1h15, j'aurais vu que c'était une comédie whodunit pas drôle, quand j'ai lu le pitch je m'attendais à un truc un peu méchant et vénère. Donc c'est un tueur à gage qui est engagé pour buter tout les Ben Lyk de Londres, au bout du 3ème ils sont tous regroupés dans un maison à la campagne et c'est parti pour un huis clos whodunit qui mise tout sur l'humou absolument pas drôle, c'est même une plaie pendant tout le film. A chaque mort ou situation sérieuse on a un dialogue à la con pour niquer le truc et c'est vraiment très foireux, à coté du Guyt Ritchie c'est super bien écrit. Après ça se rattrape pas sur le casting de têtes pas très connues (on a une des actrices de Sex Education et un gros bourrin sans cou vu dans des films où faut un gros bourrin sans cou).
La réal je vais pas être méchant car techniquement c'est dommage car c'est carré, ça tient même bien la route, y a des idées et l'action quand y en a ça va c'est pas mauvais mais voilà tout est désamorcé par cette humour lourdingue, entre le héros absolument horripilant (on dirait le perso du dernier film avec Harry Potter ) et la flic qui chante des berceuses à sa fille on est dans du détestable haut niveau, je vais rien dire sur le running gag de la meuf en chaleur, ce serait tirer sur l'ambulance. Et évidemment la partie whodunit est aussi bien écrit que le dernier film génial de Rian Johnson.
A noter que pour un film anglais c'est réalisé par un français, comme quoi y a pas qu'en France qu'on finance des films de genre de tout pété.
Bon ben encore une mauvaise pioche.
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Jackie Brown - 10/10

Messagepar Scalp » Mar 02 Juin 2020, 22:27

10/10

Jackie Brown de Quentin Tarantino - 1997

"AK-47. The very best there is. When you absolutely, positively got to kill every motherfucker in the room, accept no substitutes.”

J'ai atteint mon seuil de daube entre les Xmen, les Truffaut et les films français des 80's, et pour oublier tout ça fallait une vraie valeur sûre et tant qu'a faire autant prendre un film all time. Evidemment qualifié de la maturité quand il est sorti parce que c'est une expression fourre tout qui veut tout et rien dire, Jackie Brown est avant tout un putain de chef d'oeuvre et le Masterpiece de son auteur, et ce plus de 20 ans après sa sortie. Auréolé du succès sans appel de Pulp Fiction (aka le film le plus surcoté de sa filmo, toujours utile de le rappeler), Tarantino entrait dans une autre dimension, celui des mecs pouvant avoir absolument n'importe qui dans son film, et il suivra le même schéma pendant toute sa carrière avec des habitués, ici Samuel L Jackson dans un de ses 3 meilleurs rôles (les 2 autres sont aussi chez Tarantino), le mec avec ce film remet les bérets Kangol au gout du jour, des stars au top de leur carrière ici De Niro, un De Niro loin de la classe de Heat mais là aussi il signe aussi un de ses tous meilleurs rôles (et quand je le vois ici ça me fait doucement rigoler d'entendre qu'il est génial dans le dernier Scorsese alors qu'il est quand même très moyen, bon pas aidé par ces putains de CGI), puis les acteurs/actrices oubliés, et ils sont jamais là pour faire de la figuration, ici il offre à Pam Grier et Robert Foster leurs meilleurs, sans discussion possible, le rôle d'une vie même (et c'est surréaliste que ça a pas vraiment relancé leurs carrières) et puis on a Bridget Fonda actrice médiocre au préalable qui est absolument géniale ici car il y a une règle en or chez Tarantino, le contraire de chez Truffaut, tout le monde joue bien voir très très bien.
Si on regarde le film sous le prisme de c'est Tarantino donc c'est cool et bavard on se trompe un peu car ici le coeur du film est cette histoire d'amour tout en finesse, non dit et retenue entre Grier et Foster. Jackie Brown est peut être bien le meilleur personnage écrit par Tarantino (bon pas tout à fait écrit par lui car c'est un roman de Leonard, mais pour avoir lu une grosse quinzaine de Leonard, mais pas celui ci, ce film il pue le Tarantino et pas vraiment Leonard, même si ils ont le même gouts pour les persos haut en couleur), il se dégage une telle émotion de ce personnage, une émotion qu'on ne retrouvera chez Tarantino que dans son dernier film, le film de sa filmo qui se rapproche le plus de ce Jackie Brown d'ailleurs.
Ce qui est marrant avec ce film c'est qu'on a une histoire très simple sur le papier, le genre de truc qu'on peut raconter en 1h40 mais on est chez Tarantino donc chaque scène de dialogue au lieu de de durer 2 minutes, elle dure 5 sans que ça fasse remplissage ou truc de petit malin, car dès ce film Tarantino ne se regarde pas écrire, les dialogues servent l'intrigue et les personnages, tout le contraire de Pulp Fiction où ça parlait pour parler.
Et puis il y a la façon de filmer Pam Grier, il filme son crush d'adolescent et à décider de la faire la plus belle possible sur chaque plan et quand on a une histoire d'amour chez Tarantino c'est pas romanesque, non c'est à la cool on parle musique et de vinyle mais c'est le film où la pop culture n'est jamais envahissante c'est toujours au détour d'une conversation qui fait naturelle (c'est pas Boulevard de la mort, son seul mauvais film, rappelons le aussi), mais leur premier rencontre a une certaine pureté alors qu'il y a absolument rien de romantique en 5 secondes on voit Foster sous le charme (et qu'est ce que le choix de zic fonctionne à fond ici)
Evidemment pour rendre tout ça plus prenant on rajoute une histoire d'arnaque avec un putain d'enculé et Samuel Jackson a jamais été aussi dangereux dans un film, sa première scène avec Pam Grier c'est du grand cinéma qui sert aussi à montrer que Jackie est pas juste une pauvre hotesse de l'air et que c'est elle qui va mener le bal.
Là où Tarantino est bon et encore plus sur ce film c'est réussir à rendre des passages drôles et cool sans en faire des tonnes, sans que ça parasite le tout, sans que ça fasse gratuit ou truc de petit malin (oui Guy Ritchie je parle de toi là) et la scène sur le parking entre De Niro et Fonda c'est un peu le summum de tout ça.
De manière général c'est le film le plus classe de Tarantino sur la forme, par moment on y retrouve même la caméra prima donna de De Palma dans des courts laps de temps. Et puis ce long climax vu sous les 3 points de vus, c'est un truc casse gueule quand on est un boulet mais quand on est Tarantino c'est une grosse tuerie.
Comme dans chaque Tarantino il met sa playlist en soundtrack, et ici autant le dire c'est sa meilleure BO et même de loin j'ai envie de dire.
Et si tu aimes pas ou que tu trouves que c'est pas le meilleur Tarantino, le mot de la fin pour Ordell "Let me give you the reason, motherfucker! The reason is your ass ain't worth a shit no more!"
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Dangal - 7/10

Messagepar Scalp » Jeu 04 Juin 2020, 10:48

7/10

Dangal de Nitesh Tiwari - 2016

Bim un film Bollywood de 2h40, ça c'est fait. Sur le papier ça fait peur mais finalement ça passe alors le sujet fait que ça passe, c'est avant tout un film de sport avec tout les enjeux qui vont avec et surtout y a pas de danse ou chanson, enfin y a des chansons mais c'est pendant du training montage donc jamais gênant.
C'est l'histoire d'un ancien lutteur qui faute d'avoir pu avoir des garçons va entrainer ses filles à faire de la lutte, et on est pas dans du film féministe approved là, paye ta société patriarcale avec ton choix de vie qui se limite à faire la cuisine ou faire la lutte. On va donc suivre se père qui va subir toutes les railleries d'un village entier, vu la durée, ça prend bien son temps et finalement c'est pas gênant cette durée ça permet que l'histoire et l'attachement pour les persos fonctionnent, le film est divisé en 2 parties distincte, la première avec l'entrainement quand elles sont gamines et les entrainements à la dure qui sont au coeur de cette première partie, et je faisais de l'ironie sur le coté patriarcale mais au détour d'une scène qui va donner aux consciences de ce que fait le père pour elles (bon c'est discutable mais ça fonctionne ici) et on va donc partir sur les premiers combats contre des garçons, alors sur le papier la lutte c'est pas ouf mais à l'écran ça donne des combats plutôt énergique avec des gamines qui se donnent sans effet de montage, elles en bien du en chier. La seconde partie elles sont de jeunes adultes, au début ça choque un peu car faut s'habituer au changement d'actrice mais après on s'y fait (les gamines étaient vraiment excellentes) et là arrive la partie remise en question et le film avait 2 choix possible, à un moment j'ai donc eu l'espoir qu'on ait un seconde partie à la Warrior avec les 2 soeurs devenues rivales et le père qui doit choisir mais malheureusement c'est le temps d'une scène et on part sur autre chose et la 2 ème soeur ne sert plus à rien, le film se termine alors sur un long tournoi de plus de 30 minutes où tout fonctionne, c'est dynamique et l'émotion est au rdv. Et la relation père/fille fonctionne fond, alors que clairement au début du film c'était pas gagné tant c'était surtout du dictateur esclave.
Le casting a ce que j'ai compris c'est le Di Caprio local en premier rôle et il est vraiment bluffant de charisme et de facilité, il est parfait dans ce rôle de père prêt à tout pour accomplir son rêve, les 2 jeunes actrices sont parfaites et touchantes, quand elle grandissent comme j'ai dis faut s'habituer et après ça passe.
La réal ne fait pas d'étincelles mais c'est super carré, beau scope, caméra souvent ample et toujours au service du récit et combats qui tiennent en haleine et surtout un vrai sens du montage qui rend les 2h40 vraiment vivante, à très peu de moment on se dit ça ils auraient pu couper. Au final Bollywood > Truffaut
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Re: [Scalp] Mes critiques en Quarantaine

Messagepar Alegas » Jeu 04 Juin 2020, 11:41

Told you ! :D

Bon par contre je saurais pas trop quoi te conseiller d'autres parmi ce que j'ai vu. 3 idiots et Taare Zameen Par, malgré la présence d'Aamir Khan, je pense pas que tu y trouverais ton compte.
A la limite y'a Lagaan qui est assez surprenant comme Dangal (ça arrive à rendre intéressant du cricket), mais par contre faut se taper un manichéisme assez présent + quelques chansons/danses.
"Our films were never intended for a passive audience. There are enough of those kinds of films being made. We wanted our audience to have to work, to have to think, to have to actually participate in order to enjoy them."

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Re: [Scalp] Mes critiques en Quarantaine

Messagepar Scalp » Jeu 04 Juin 2020, 11:45

En vrai jamais j'allais le regarder, mais y avait une meuf hier soir et elle voulait à tout prix me faire regarder un film de Bollywood (bon avec compensation bien entendu) du coup j'ai dis ben celui là. (que cette phrase finisse pas sur Facebook hein)

Faudrait que j'essaye un truc de gangster si ça chante pas.
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