[Scalp] Mes critiques en Quarantaine

[Scalp]

Après clairement Thomas personne en voulait, Magic l'aimait pas, Bird l'aimait pas, Malone l'aimait pas, personne allait pleurer son absence.

[Mark Chopper]

Bizarrement c'est Chuck Daly qui coachait la Dream Team. Ça, je ne comprends pas.

[Scalp]

Ca reste de la politique et fallait un compromis. Et je crois que le coach a été choisi après.

[Alegas]

6/10

La Femme de mon Pote de Bertrand Blier - 1983

"Tu serais pas un peu une belle salope"

Un film qui a un peu le cul entre 2 chaises, ni vraiment comédie, ni vraiment drame, on est devant un truc bâtard ne penchant pas plus d'un coté que de l'autre mais du coup ça fonctionne pas trop, même si la gouaille naturelle de Coluche fait que c'est drôle par contre sa gouaille fait aussi que c'est jamais bien dramatique.
Forcément les circonstances du film sont à prendre en compte, Dewaere prévu à l'origine s'étant suicidé ce qui va pas mal jouer sur le jeu d'un Coluche bien plus marqué que d'habitude, c'est Lhermitte qui le remplace et il est en mode popeye des Bronzés, on dirait qu'il joue pas vraiment dans le même film que les autres, pour compléter ce triangle amoureux à la Jules et Jim (mais en pas nul), on a une Isabelle Huppert qui minaude comme jamais et elle le fait très bien.
Vu qu'on est chez Blier on a des situations absurdes, ou pas loin, cette intro notamment, la suite par contre je suis partagé, on croit pas vraiment à ce triangle, déjà la faute à Lhermitte qui parait un abruti fini et puis tout va très vite, trop vite, et le triangle est déséquilibré à cause du perso de Lhermiite. Reste un Coluche vraiment excellent, des belles séquences comme ce monologue où il diserte sur être un salaud où la dernière scène qui fonctionne enfin au niveau des émotions, et vu comme Huppert me saoule en général ici elle est vraiment très convaincante. J'ai aussi trouvé que le film a un coté huis clos, on a quasiment que 3 acteurs pendant tout le film et 80% du film se passe dans l'appartement et il réussit à ne jamais être chiant, prends en de la graine Truffaut.
On a des chouettes titres de J.J Cale dans la BO, pas un truc bien fréquent dans un film français.
Loin d'être le meilleur film de Blier mais y a des beaux restes et sur un truc qui aurait pu être vraiment beauf il signe un petit film pas déplaisant.

[Scalp]

3/10

Action Jackson de Craig R.Baxley - 1988

Tout ce que touche Joel Silver ne se transforme pas en or, ici en est la preuve, il a voulu imposer Carl Weathers en premier rôle et action star et l'échec du cuisant du film a arrêté net la carrière de l'acteur, bon après quand on voit la gueule du film, l'échec est pas une surprise (enfin y a tellement de films de merde qui marchent, coucou le 5ème Elément, ça faisait longtemps que j'avais pas dis de mal de Besson). Ca fait illusion le temps de 20 minutes, on se dit cool on est devant un polar 80's bien badass, avec des meurtres de notables par un commando de choc, de la punchline et une intro de perso cool (la scène de dialogue avec Thomas F.Wilson est vraiment bien et on se dit ça va être marrant ce film, et fausse joie) et puis, et puis on a un scénario prétexte, alors j'ai rien contre un scénario prétexte si à coté de ça on a de la bonne scène d'action. Sauf qu'ici c'est pas très bien, voir souvent mauvais, entre la scène sur la voiture complètement ridicule, les combats à mains nues digne d'un Chuck et un climax molasson (et c'est pas parce qu'on a une Ferrari qui casse tout dans une maison que ça va sauver l'ensemble).
Le film est pas aidé par la réalisation pantouflarde de Baxley, qui aura son heure de gloire avec son film suivant avec Dolph et les pd de l'espace et là il est pas foutu de filmer ça efficacement, y des scènes on est dans du bon gros nanard, par contre la mort du mec avec le lance grenade est cool, j'avoue. Et puis l'action se situe à Detroit, c'est pas une ville qu'on voit si souvent au cinéma, encore moins dans un polar, et le mec en fait rien du tout, bon là c'est ptet trop lui demander aussi, ce serait comme demander à Villeneuve de faire un bon film, y a des choses c'est pas possible.
Carl Weathers en premier rôle j'ai rien contre mais là il est loin de faire le taf et on se rend compte qu'il est juste un solide second rôle, dans le genre carrière premier rôle express c'est un peu un exemple lui, un film et hop carrière finie ou quasiment (c'était cool de le voir dans Mandalorian quand même car le mec a quand même un bon capital sympathie), par contre dans le reste du casting c'est la fête des têtes connues des 80's : Bill Duke, Sonny Landham, le méchant chinois qu'on voit dans tout les films de cette période, Robert Davi, Ed O'ross et pourtant la touche féminine on a la chanteuse Vanity (carrière éclaire elle aussi) et Sharon Stone qui juste là pour se déshabiller.
Le score aurait pu être génial on a Michael Kamen et Herbie Hancock, ben non il est insignifiant.
Un film qui a une valeur historique, il a mis au devant de la scène un second rôle solide des 80's (Rocky et Predator quand même dans une filmo c'est classe) pour lui détruire la suite de sa carrière.

[Jed_Trigado]

Même gamin, il me saoulait déjà celui-là. Reste quand même Vanity.

[Scalp]

Elle est vraiment pas farouche là.

[Alegas]

2/10

Doctor Strange de Scott Derrickson - 2016

Seul Marvel que j'avais pas vu car j'ai jamais aimé le perso et c'est pas ce film qui va changer les choses. Déjà tu apprends en fait que Strange c'est Tony Stark, ni plus ni moins, et on se tape quasiment la même histoire, jusque dans la choix du bad guy pourri malgré un bon acteur à la base, Mikkelsen (qui en a vraiment rien à foutre de sa carrière hollywoodienne vu ses choix) est looké comme un chanteur bulgare à l'eurovision, je m'attendais à le voir pousser la chansonnette à tout moment, ça aurait ptet rendu moins relou ce gloubi boulga visuel où en terme d'action on a de la partouze de CGI avec une caméra qui tourne dans tout les sens faut donc pas s'attendre à toujours comprendre ce qui se passe c'est impossible. Marvel a jamais été bien regardant sur la qualité des réalisateurs engagés, mais autant en étant gentils les autres on pouvait trouver un truc bien dans leurs filmos ou bien c"était leur premier gros film, tandis que Derrickson on l'a vu dans des gros budgets et tout ses films sont absolument catastrophiques, son choix est ici un mystère.
Marvel a quand même une sacré faculté a foiré leurs origins story, seul Cap grâce à son contexte et dans une très très très moindre mesure Ant Man grâce son orientation clairement comédie arrivaient à ne pas être trop nuls, ici ça reprend toutes les tares des franchises Marvel, casting choisi en fonction des races, Ejiofor est là parce qu'il faut un black mais il a un rôle tellement inutile (on peut clairement enlever son perso et on a le même film), méchant interchangeable d'un film à l'autre, humour forcé (ici encore plus que d'habitude), direction artistique à l'ouest (non mais il est vraiment moche ce film), enjeu osef et puis surtout y le coté faut que ça rentre dans le Marvel Universe à tout prix même si c'est fait à gros coup de pelle pas très subtil. Pourtant y avait un truc qui pouvait me plaire on avait ici un héros qui allait avoir un passage où il doit s'entrainer, acquérir un nouveau savoir, c'est toujours le genre de truc super cool, bon je m'attendais pas à un training montage à la Rocky 4 mais je m'attendais pas non plus à un truc aussi chiant et sans idée, sur un film où on devrait avoir aucune limite visuelle au vu des capacités des personnages, on a des trucs chiants comme Inception finalement auquel il pique pas mal de trucs.
Cumberbatch je me rends compte qu'a part Le Taupe (War Horse son rôle est pas assez conséquent) j'ai jamais été bien convaincu par ses interprétations, jamais réellement mémorable et souvent des choix de films pas très bons et c'est pas là que je vais changer d'avis, Tilda Swindon comme toujours je la trouve naze et encore plus là quand on essaye d'en faire une moine shaolin qui a copulé avec Yoda, le reste du casting sert à rien mais c'est cool de voir Adkins foutre des coup de pieds retournés dans un film Marvel.
Je crois bien que c'était nul du coup.

[Scalp]

6/10

La Femme Flic de Yves Boisset - 1980

Le Nord, ses alcooliques, ses chômeurs, ses rues grises, ses consanguins et ses pédophiles, alors dire tout ça aujourd'hui relève du cliché mais voir ça dans un film de1980 ça sortait de l'ordinaire, Boisset il était pas là pour faire comme les autres et la forme il s'en foutait un peu, son film visuellement ressemble à pas grand chose mais il s'emparait toujours d'un sujet fort et y allait à fond. Ici il fait même coup double, déjà avec son personnage de femme flic, ptet pas une première mais en premier rôle y a pas vraiment d'autres films avant il me semble. Et Miou Miou dans le rôle ça pouvait faire aussi peur que Gosling en conducteur mutique mais contrairement à Gosling finalement on y croit à son personnage, bon au début j'avais un peu de mal avec son intonation, son coté 2 de tension mais on s'y fait et elle réussit à dégager quelque chose dans ce rôle, bon on peut pas dire ça de tout le monde, le mec qui joue son coéquipier est cata et Kalfon guère mieux, pas contre Caubère qui ne cabotine pas c'est surprenant et plutôt agréable.
Donc l'histoire c'est Miou Miou mutée dans le Nord et qui va se retrouver à enquêter sur un réseau de pédophilie avec des notables de la ville, bon ça met un peu de temps à arriver, genre on a bien 35 minutes d'intro et après tout s'enchaine un peu trop vite à mon gout, ça évite de se faire chier mais entre le moment où on comprend la merde et la fin y a une grosse vingtaine de minutes, par contre vu qu'on est chez Boisset on est pas là pour faire du politiquement correct et y a toujours cette envie de faire du cinéma qui dénonce, même si c'est fait sans aucune subtilité et sans aucune qualité de mise en scène car putain qu'il est mou son film sur la réal, bon après y a pas réellement de climax donc c'est pas pénalisant mais il en avait clairement rien à foutre de son cadre, j'ai vu plus de cinéma dans la femme de mon pote que dans ce polar quand même. Heureusement que ça reste solide dans ce que ça raconte même si aujourd'hui c'est le genre d'histoire qu'on a vu et revu, on ne peut nier l'importance de ce film dans les 80's, période où être pédophile était juste un coup à se faire vanner chez Pivot.

[Scalp]

0/10

Spécial Police de Michel Vianey - 1985

"En ce moment j'ai la tête ailleurs, et la main sur le flingue"

Alors ça c'est bien bien mauvais, en même temps y avait un indice avec le nom du réal, le mec s'appelle Vianey et on sait que c'est synonyme de absence de talent ça. C'est pas long 1h25 mais ça réussit à être super chiant, en gros c'est Carole Bouquet témoin du meurtre de son frère par des flics corrompu (magnifique séquence qui annonce la couleur, à savoir que ce sera aussi bien réalisé qu'un épisode de Plus belle la vie). Elle va demander de l'aide à Richard Berry flic devenu expert informatique, et l'informatique en 1985 comment dire, c'est au dessus de mal vieillir, tout ces scènes de suspens à base de fax (coucou Jeux de Guerre) ou de trucs à décoder c'est insupportable aujou'd'hui, un Traque sur Internet qui date de 10 ans plus tard était déjà ringard à sa sortie alors ce film.
Richard Berry est insupportable dès sa première scène où on veut à tout prix nous le vendre comme le mec le plus cool du monde, mais non c'est Richard Berry, on sait qu'il est pas cool, on voit bien que tout est surjoué au possible et que rien ne va. Après on sait pas trop commet mais on se retrouve dans le quartier chinois (ptet parce qu'on parle d'informatique) et on a les flics corrompus (qui bosse pour des groupuscules obscurs) au cul de Berry et Bouquet pendant tout le film (qui trouveront quand même le temps de coucher ensemble, faut pas déconner quand même, Berry est super cool j'ai dis, on se demande même comment il réussit à serrer tellement il est ridicule avec son humour digne de Danyboon, manque que l'accent), mais faut pas s'attendre à un truc bien tendu ou des idées de mise en scène, en fait c'est même pas assez drôle pour être un nanard, du coup c'est juste nul mais on peut pas lui enlever un truc, c'est un régularité dans la nullité (comme la carrière de Truffaut), c'est nul du début à la fin.
Evidemment comme la plupart des films français des 80's, chef op est un métier fantôme donc ça ressemble vraiment à rien et par gentillesse je parlerais pas des climax dont l'un à base de lampe torche qui m'aura tout de même tiré un sourire, moqueur, mais sourire quand même.

[pabelbaba]

Pourtant Richard Berry barbu ça puait la badass attitude à plein nez...

[Jed_Trigado]

T'essayes de nous faire de l'ombre sur le créneau des films franchouilles pourris des 80's ?

[Scalp]

Vous êtes indulgents avec, je rétablie la balance.

[Scalp]

0/10

Happy Feet 2 de George Miller - 2011

Le 1 j'avais pas aimé mais au moins le parcours initiatique de perso m'avait pas emmerdé, ici au bout de 10 min j'en avais rien à foutre et les chansons étaient nulles dans le 1 mais ici elles sont détestables, entre des titres pourris de Queen et Ozone c'est chaud. Le sous texte écolo clairement j'en ai rien à foutre, comme tout les sous textes du film tous plus subtile les uns que les autres. L'enjeu de la survie de tout ces putains de manchots ne marche pas une seule fois sur moi, j'ai juste envie qu'ils ferment leur putain de gueule, bon la VF aide pas avec entre autre Cornillac. Je parlerais pas de la caution comique de film, à savoir les 2 crevettes, ils m'ont saoulé à chaque apparition. Et même en terme de réal pour les parties chantées et dansées j'ai trouvé ça bien plus aboutit dans le premier, ici c'est le minimum syndicale, enfin je dis ça mais même avec une meilleure réal j'aurais mis 0 tellement ils m'ont tous saoulé, tout les persos sans exception, y en a pas un qui m'a fait le film, y a pas une ligne de dialogue qui m'a fait sourire, je trouve même qu'il y a 0 climax, faire des putains de claquettes, c'est pas un climax !!

[lvri]

Perso, j'avais déjà pas compris que le premier soit tant aimé, et j'avais fait l'impasse sur le 2... Il est clair que je le tenterai pas du coup.