[Pabelbaba] Mes critiques en 2020

[pabelbaba]

Pour te répondre sincèrement, non.

Ah.... ok.

Sinon c'est vraiment pas honteux effectivement.

[Alegas]

C'est surtout complètement anecdotique.

[pabelbaba]

Comme tous les films de kung fu.

[Alegas]

[pabelbaba]

[Alegas]

Le Verdict de Sidney Lumet - 1982

Un film de procès signé Lumet, ça fait envie, même si on n'aime pas trop le genre.

A vrai dire, le film commence de façon magistrale. Newman en avocat au bout du rouleau qui court les enterrements pour distribuer sa carte, c'est pathétiquement réussi. Ses petites combines pour faire croire qu'il a encore une secrétaire, son alcoolisme, ses potes de comptoir, on croit à fond au personnage et on voit clairement arriver la rédemption avec le dossier qui lui tombe dans les mains.

Le souci, c'est qu'après une mise en place très bien amenée, le film s'embourbe dans des méandres inintéressants et oublie de nous raconter les choses les plus essentielles. En particulier, le traitement des clients de Newman est bien trop éludé. On passe d'un gars qui veut lui défoncer la tête (et à raison en plus!) à un couple résigné sans aucune explication. Pourtant ce que Newman fait dans leur dos aurait mérité qu'ils changent d'avocat, mais non, on continue tranquilou avec lui... Une simple scène de dialogue où Newman les aurait baratinés aurait suffit, ménon, rien.

A côté de ça on se paye pourtant Charlotte Rampling et son rôle en carton. On voit venir à des kilomètres ce qu'elle cache et ça fait vraiment suspens de miséreux. D'ailleurs, comme elle n'a pas l'air d'y croire, elle joue une partition de Lauren Bacall en solde assez moche. Pour le reste, c'est ultra-classique, avec l'enquête qui suit son cours jusqu'au dénouement, sans honte ni éclat.

C'est dommage, parce que James Mason est bien cool, que le dilemme de Newman est beau et rappelle méchamment les problèmes de flics corrompus chers à Lumet, mais tout ça manque furieusement de relief et d'envie.

5/10

[pabelbaba]

The Kid with the Golden Arm de Chang Cheh - 1979

Il s'entête le con! Encore un Chang Cheh tardif et avec les Venoms. Cependant j'ai craqué après avoir lu quelques avis positifs et trouvé le BR allemand à bon prix.

Et bien il est tout à fait correct. Sur un pitch bien connu du convoi d'un trésor escorté par des héros au cœur pur et dont les gros méchants veulent s'emparer, Chang Cheh envoie la purée. En effet, ça tatane très fréquemment! C'est étonnant pour le vieil ogre, qui s'est souvent complu dans des kung-fu pian radins et mous du gland, surtout avec les venoms. En regardant la fiche technique du film, la présence de Robert Tai pourrait justifier ce revirement, mais en fait, il était aussi là pour les très moyens La Fureur Shaolin ou La Vengeance des Infirmes. On a donc assez peu de temps morts, les escarmouches sont fréquentes et d'intérêt variable. Ca reste du KF oldschool assez découpé et surjoué. Mais ça a son charme, surtout avec Philip Kwok qui donne dans le franc tireur adepte de la bibine. D'autant qu'avec Chang Cheh, on a du sang et de la tripaille!

A vrai dire, pour une fois on n'a pas de séances interminables d'entraînement ni de scènes d'acrobaties dignes d'un cour de cirque, ça aide pas mal! Pour ne rien gâcher, le groupe de héros, pourtant assez hétéroclite, est bien fichu, avec des interactions crédibles. Tout le contraire de la bande de vilains, complètement nawak et tout droit sortie du folklore du film de sabre et de chevalier. D'ailleurs ce n'est pas la seule chose sur laquelle il faille fermer les yeux... Tous les aspects temporels et spatiaux défient la raison et il vaut mieux ne pas se poser trop de questions sur ces points.

On est loin du chef d’œuvre, mais tout autant du navet soporifique que du nanard bariolé. C'est donc un KFP de studio regardable et divertissant.

6/10

[Dunandan]

Castlevania s 3 : 8/10

Cette montée en puissance, hâte que la 4eme saison sorte!

[pabelbaba]

Je note.

[Mark Chopper]

[Alegas]

Sortie repoussée à 2021.

[Val]

2=3 sur Amazon

[lvri]

[pabelbaba]

Red Sonja aka Kalidor de Richard Fleischer - 1985

On passe vite fait sur l'idée géniale d'appeler le film en France par le nom du perso de Schwarzy, qui n'a que le second rôle et qui incarne Conan sans pouvoir le dire faute de droit...

Mébon, c'est le troisième volet de la trilogie consacrée à l'univers d'Howard et produite par de Laurentiis, après le Conan le Barbare de Milius et le Conan le Destructeur de Fleischer. D'ailleurs ce dernier rempile pour nous montrer ce que les femmes sont capables de faire quand elles sont vénères, rousses et armées d'une épée à deux mains!

Je ne sais pas trop par où commencer... peut être par la direction artistique? Le précédent film était un peu catastrophique de ce côté, avec des FX pourris, sauvés par des décors naturels super classes. Ici c'est presque l'inverse, on a peu de FX, des paysages lambda, mais des décors fabriqués qui ont une certaine gueule. D'autant que Fleischer se débrouille pour nous sortir des plans assez dingos, à l'image de la cérémonie de l'enfouissement du globe, filmée en plongée à 90° de toute beauté!

En revanche, on a un casting bien foireux sur le papier. Brigitte Nielsen... je l'aime bien dans Le Flic de Beverly Hills 2, mais elle ne disait quasi rien. Et bien là elle se débrouille pas mal du tout. Déjà elle dégage une certaine puissance avec son gabarit. On est très loin de la Valéria du premier volet qui en manquait sévèrement. On est aussi très loin de Grace Jones dans le second, qui... qui... qui... ne servait à rien! J'ai beaucoup aimé sa façon de se battre, elle incarne parfaitement le perso de Red Sonja et ses combats ont une bonne tenue. D'ailleurs c'est marrant de la voir se battre contre l'actrice qui jouait Valéria et qu'elle la défonce sans mal. Ensuite on le gamin et son valet. Les années 80, c'était la décennie des gamins. Il est tête à claque, ne sert à rien qu'à créer des situations à la con, mais bizarrement, il ne plombe pas trop le fim. Il rappelle beaucoup Demi-Lune en fait. Et le rapprochement n'est pas anodin parce que malgré sa présence, le film n'est pas du tout familial! Ca tranche des têtes et des bras, on balance des jeunes femmes dans des gouffres, ça charcle bien.

Enfin il y a Schwarzy. A vrai dire, il sert juste à apparaître au bon moment pour sauver tout le monde et son premier costume est un brin ridicule (sa bourse à "bourses" est croquignolette ). Rien à dire, il est juste là pour botter des culs et le fait relativement correctement.

Du coup, le film se laisse suivre et n'a pas vraiment de défaut particulier si ce n'est un scénario bien bateau, genre Conan le Barbare, mais sans la portée philosophique. La musique de Morricone fait toujours pâle figure par rapport à celle de Poledouris, mais on s'en accomode. On a donc un film de fantasy relativement correct.

6/10

[Olrik]

Mais euh... c'est Brigitte avant ou après les implants mammaires ? Le question me semble importante.