[Alegas] Mes Critiques en 2020

[Alegas]

Bah si :

au final il n'y a que Nicole Kidman qui soit à sauver dans les personnages, même si côté écriture elle est vraiment pas aidée (ce délire de fétichisme du costume de Batman, c'est WTF ).

[Val]

Je savais bien que ce rendez-vous annulé chez l'ophtalmo était urgent.

[Mark Chopper]

Le 4 qui pousse à fond les curseurs du kitsch et de la gay attitude, c'est tout une époque.

Sinon d'accord avec toi pour Jones et Carrey... Je crois qu'on tient leurs pires interprétations ever.

(Je vois qu'Alegas a mis 2,5 à Batman & Robin, il doit vraiment kiffer Uma)

[Alegas]

BILAN AVRIL 2020

Films vus :

99 : Buffet froid, Bertrand Blier, 1979, Blu-Ray VF : 7/10
100 : Spider-Man : Into the Spider-verse, Rodney Rothman, Peter Ramsey & Bob Persichetti, 2018, Blu-Ray VOST : 9/10
101 : Possession, Andrzej Żuławski, 1981, Truc VOST : 4/10
102 : La Traque, Serge Leroy, 1975, Truc VF : 7,5/10
103 : The Sugarland Express, Steven Spielberg, 1974, Blu-Ray VOST : 7,5/10
104 : Jaws, Steven Spielberg, 1975, Blu-Ray VOST : 9,5/10
105 : The Making of Steven Spielberg's Jaws, Laurent Bouzereau, 1995, Blu-Ray VOST : 7/10
106 : Jaws 2, Jeannot Szwarc, 1978, TV VOST : 3/10
107 : The Disaster artist, James Franco, 2017, Truc VOSTA : 7/10
108 : Jing cha gu shi III: Chao ji jing cha, Stanley Tong, 1992, Truc VOSTA : 7/10
109 : Beau-père, Bertrand Blier, 1981, Truc VF : 8/10
110 : A Christmas Carol, Robert Zemeckis, 2009, Blu-Ray VOST : 7/10
112 : Clair de femme, Costa-Gavras, 1979, Blu-Ray VF : 3/10
113 : Close encounters of the third kind, Steven Spielberg, 1977, Blu-Ray VOST : 7/10
114 : Never say never again, Irvin Kershner, 1983, Blu-Ray VOST : 5,5/10
115 : Cyrano de Bergerac, Jean-Paul Rappeneau, 1990, DVD VF : 8/10
116 : La femme de mon pote, Bertrand Blier, 1983, Truc VF : 6/10
117 : La belle noiseuse, Jacques Rivette, 1991, TV VF : 2/10
118 : Batman Returns, Tim Burton, 1992, Blu-Ray VOST : 6,5/10
119 : The Disappearance of Eleanor Rigby : Her, Ned Benson, 2014, DVD VOST : 6,5/10
120 : Batman Forever, Joel Schumacher, 1995, Truc VOST : 1/10
121 : Dark Waters, Todd Haynes, 2019, Truc VOST : 7/10
122 : Notre histoire, Bertrand Blier, 1984, Truc VF : 5/10
123 : Moana, Ron Clements & John Musker, 2016, Blu-Ray VOST : 7/10
124 : Madeleine, David Lean, 1950, Truc VOSTA : 6,5/10
125 : Ace Ventura : When nature calls, Steve Oedekerk, 1995, TV VOST : 5,5/10
126 : The Disappearance of Eleanor Rigby : Him, Ned Benson, 2014, DVD VOST : 7,5/10
127 : Tenue de soirée, Bertrand Blier, 1986, Truc VF : 6,5/10
128 : Batman & Robin, Joel Schumacher, 1997, Truc VOST : 2,5/10
129 : A Single Man, Tom Ford, 2009, TV VOST : 6,5/10
130 : The life aquatic with Steve Zissou, Wes Anderson, 2004, Truc VOST : 6,5/10


Découverte du mois :




Autres découvertes marquantes :

[Alegas]

Dark Waters de Todd Haynes
(2019)

La BA vendait pas du rêve puisque ça vendait grosso modo un Spotlight bis sans réelle identité. Si on rajoute le fait que Haynes pour moi, c'était jusqu'ici un bon film (Carol) et un film complètement oubliable (Wonderstruck), autant dire que ce sont vraiment les avis positifs en ces lieux qui m'ont fait passer le pas. Le résultat, sans être exceptionnel, est clairement solide. C'est du pur film-dossier, avec les codes et le rythme que ça implique, mais s'il y a bien une chose qu'on peut difficilement reprocher au métrage c'est bien sa capacité à choper l'attention du spectateur rapidement et de ne pas la lâcher pendant deux heures. Sur un sujet réel pas beaucoup mis en avant chez nous, on va donc suivre un avocat qui va se retrouver au milieu d'une sombre histoire d'empoisonnement de la population américaine via l'eau courante par une grosse société. Manque de bol, cette société n'est plus ni moins que DuPont, et du coup le dossier va durer plus d'une décennie avant de voir des résultats minimes. La grande force du métrage, c'est clairement de prendre le point de vue de cet avocat qui va être longtemps seul au monde face à une société et des problèmes qui le dépassent. D'ailleurs, c'est ça qui rend le métrage aussi captivant à suivre : on a beau nous poser face à de nombreux termes chimiques techniques, le fait de suivre un personnage qui en sait autant que nous à la base sur le sujet fait qu'on s'attache naturellement à ce point de vue. Et autant dans ce genre de film le côté vie privée/familiale à tendance à me saouler, autant ici c'est quelque chose qui reste bien géré et on en vient à avoir beaucoup d'empathie pour Ruffalo et Hathaway. Bon par contre c'est clairement pas un film à regarder quand on est déprimé, car quand on est quelqu'un comme moi qui découvre cette affaire, on en vient à prendre un sérieux coup au moral et en la foi en l'humanité (qui n'est de toute façon pas très haute chez moi à la base ).

Côté mise en scène, comme je le disais plus haut c'est pas exceptionnel mais solide. Haynes emballe bien le truc tut en s’effaçant derrière le sujet, et c'était sûrement la meilleure chose à faire sur un film pareil. J'aime bien le fait que le film soit globalement très sous-exposé, ça apporte un vraie atmosphère de fin du monde à l'ensemble. Et puis côté casting c'est top : Ruffalo c'est toujours cool de le voir en premier rôle, Hathaway prouve une nouvelle fois quelle super actrice elle peut être en peu de scènes quand elle est bien dirigée. Et puis le film est l'occasion de voir le meilleur rôle de Tim Robbins depuis son passage chez Spielberg (en plus je m'attendais à ce que le perso devienne un obstacle pour le héros, et quand il balance son discours sur ce que doit être un avocat j'avais limite envie de me lever et d'applaudir ), et aussi de se rappeler que Bill Pullman est encore vivant. Un film qui, je pense, doit beaucoup à Ruffalo qui le porte autant en tant qu'acteur que producteur (c'est lui qui a proposé Haynes en réal). C'est dommage que le film fasse pas plus parler de lui que ça, parce que dans le genre ça démonte Spotlight dans les grandes largeurs.

7/10

[Scalp]

Ca peut me plaire ?

[Alegas]

Difficile à dire : ce genre de récit chez toi c'est 50/50, mais de mémoire t'aimes bien Ruffalo donc ça pourrait passer.
Je serais néanmoins surpris que tu mettes plus de 6.

[Alegas]

Notre histoire de Bertrand Blier
(1984)

Vu le pitch et le casting, je m'attendais à un film dans un ton de l'ordre de celui de Beau-père, et finalement pas du tout : on reste clairement dans la veine de Blier initiée par Buffet froid, avec un film partant d'un postulat un peu étrange, et qui va aller de plus en plus dans l'absurde et le non-sens. On va donc suivre un homme qui, lors d'un voyage en train, va se voir proposer une partie de jambe en l'air par une jeune femme avenante. Une fois l'affaire faite, l'homme n'arrive plus à se passer d'elle, et décide de s'imposer dans sa vie, notamment en faisant connaissance avec ses voisins. L'idée de départ est intéressante, mais contrairement aux films précédents on sent clairement que Blier tourne en rond et n'a pas grand chose à dire. Passée la première demi-heure, on a souvent l'impression de voir un script prometteur qui s'égare au fur et à mesure, et c'est d'autant plus vrai du côté du propos, car autant le début du métrage on voit bien ce que Blier raconte (notamment le rapport au couple, et au besoin d'une vie rangée), autant le dernier acte je n'ai absolument aucune idée de ce que ça signifie avec les délires des mêmes acteurs qui semblent jouer des personnages différents.

Reste que ça se regarde quand même, d'une part parce que les dialogues sont toujours signés Blier et que ça fait la différence, d'autre part parce que le casting est plutôt prestigieux, surtout aujourd'hui puisque la plupart étaient inconnus à l'époque et ne le sont plus désormais. On a donc la surprise en cours de film d'avoir dans la même voiture Gérard Darmon, Bernard Farcy et Vincent Lindon, puis de croiser Jean-Pierre Darroussin, Jean Reno et Jean-Claude Dreyfus, bref c'est plutôt la classe de ce côté là. A côté de ça on a un Michel Galabru dont la folie du jeu rappelle un peu celle du Juge et l'assassin, et Nathalie Baye s'avère touchante dans un rôle de jeune fille paumée. Du côté de Delon, qui a reçu un César pour ce film, c'est un peu inégal : d'un côté je le trouve nickel en héros à la Blier, l'absurde lui va plutôt bien, mais par moments il y a ce surjeu caractéristique de cette période où Delon-acteur prend le pas sur le personnage. Bon après je pense qu'on peut quand même dire sans trop de risques que c'est l'un des rares rôles à sauver de cette décennie pour Delon. Un Blier moyen qui laisse présager une répétition pour la suite, à voir si ça se confirme.

5,5/10

[Alegas]

Madeleine de David Lean
(1950)

Apparemment, quand on demandait à Lean quel était son moins bon film, il citait forcément celui-là, et pour cause : il l'aurait réalisé pour Ann Todd, sa femme de l'époque qu'il a rencontré sur le film précédent, en guise de cadeau de mariage. Si la raison est compréhensible, j'ai quand même du mal à considérer ce Madeleine comme le maillon faible de la carrière de Lean, et c'est même bien meilleur que son premier film pour ne citer que celui-là. Par contre, si il y a bien une chose qu'on peut dire, c'est que ça ne ressemble pas beaucoup à du Lean : à quelques plans près, ça aurait pu être réalisé par n'importe qui que ça aurait été sûrement pareil, on a beaucoup de mal à déceler une identité dans ce film. Cela dit, ça n'empêche pas que ça reste carrément correct : on a donc l'adaptation à l'écran d'un procès qui a beaucoup marqué l'Angleterre du 19ème siècle, où une jeune fille de noble famille a été jugée pour l'empoisonnement de son amant sans le sou, acte qui n'a jamais été prouvé et dont elle était ressortie du coup innocente.

Lean va donc suivre l'affaire du début jusqu'à la fin, et pour quelqu'un comme moi qui n'était pas du tout au courant de cette affaire j'ai donc eu mon lot de surprises en terme de construction scénaristique : le film commence comme un récit romantique style triangle amoureux, penche ensuite vers le thriller hithcockien, pour ensuite se finir en film de procès. Surtout que Lean distille à de nombreuses reprises en cours de film des indices (notamment vis à vis de l'utilisation de l'arsenic) qui laisseraient penser à la culpabilité ou l'innocence de la jeune femme, mais au final, à la fin du métrage, on n'est finalement pas plus avancé que ça : le mystère plane toujours sur l'affaire. C'est d'ailleurs là la limite du film de Lean : ça a beau être très bien reconstitué et raconté, il y a un peu ce côté tout ça pour ça devant le plan final, surtout que j'ai pas l'impression que le métrage dégage un quelconque propos ou message. C'est peut-être d'ailleurs pour ça que Lean désavouait Madeleine : c'est un film qu'il a fait par passion pour une femme, mais qu'il n'a pas fait pour lui-même, et par conséquent il n'avait rien à raconter avec. Reste la solidité de l'ensemble qui, encore une fois, se regarde sans ennui.

6,5/10

[Alegas]

Ace Ventura : When nature calls (Ace Ventura en Afrique) de Steve Oedekerk
(1995)

Je n'avais pas fait de critiques à l'époque où je l'avais découvert, mais la vision du premier film Ace Ventura ne m'avait guère enthousiasmé. Et pour cause : j'aime bien Jim Carrey, mais quand il part complètement en live, sans aucune retenue, surtout sur le temps d'un long-métrage entier, j'ai un peu de mal. Et autant la pilule passe beaucoup mieux quand Carrey est supporté par une mise en scène qui soigne son talent comique, autant sur les Ace Ventura, ce second volet compris, la forme est digne d'un téléfilm. Néanmoins, je dois avouer avoir trouvé le temps moins long sur ce second volet, notamment grâce à des scènes plus inspirées que d'autres, de l'introduction qui parodie le trauma de Cliffhanger à l'infiltration par rhinocéros, des séquences qui m'ont arrachées quelques rires, mais pas au point de trouver le reste beaucoup trop simpliste sur tout les points. Alors oui, il y a un charme comique qui se dégage de cette mise en scène un peu nulle, d'autant que certains effets sont clairement voulus et fonctionnent (le montage pour montrer Ace Ventura qui se gare après avoir fait plusieurs tonneaux), mais je ne peux m'empêcher de me demander ce qu'aurait pu être le film avec, par exemple, les Farrelly au script et à la mise en scène, bref des mecs qui savent un minimum donner une profondeur aux gags, autant sur la forme que sur le fond. Car là, en l'état, ce Ace Ventura, comme le premier, est vite vu et vite oublié. C'est du Jim Carrey show, mais avec rien derrière pour le supporter.

5,5/10

[Scalp]

C'est vulgaire ?

[Alegas]

Ca l'est peut-être pour ceux qui s'indignent aujourd'hui du fait d'avoir une blague sur un transgenre dans le premier, mais sinon non, c'est du gogol gentillet.

[pabelbaba]

Y'a une paire de couilles dans le premier quand même.

[Scalp]

Ca l'est peut-être pour ceux qui s'indignent aujourd'hui du fait d'avoir une blague sur un transgenre dans le premier, mais sinon non, c'est du gogol gentillet.

Non mais y a pas de fuck ou d'animaux qui se font enculer ? je déteste les comédies de Carey donc pas vu celui là, juste pour savoir si la petite peut regarder.

[Mr Jack]

Il sort pas du cul d'un rhinocéros dans celui là ?