[Pabelbaba] Mes critiques en 2020

[Mr Jack]

Yeah c'est fun La Momie

[pabelbaba]

Il reste le 2 à se faire entièrement maintenant...

[Dunandan]

Et après tu pourras enchaîner avec les Benjamin Gates !

[pabelbaba]

Euh... pas sûr. J'ai jamais tenu plus de quelques minutes devant.

[Mr Jack]

En mode brainless franchement ça passe niquel, aussi.

[pabelbaba]

L'inconvénient, c'est qu'ils ne sont pas sur Netflix.

[pabelbaba]

The Web of Death de Chu Yuan - 1976

Retour vers les Shaw Brothers de la période "classique".

Cependant si j'ai choisi celui-ci, c'est justement parce qu'il n'est pas si classique et que Chu Yuan, avant Tsui Hark, Taylor Wong ou Tony Liu, a tenté un WXP fantastique avec des FX!

En l'occurrence, on a dès 76 une tentative de mêler pyrotechnie et ajouts sur la pellicule pour donner au WXP tradi un bon coup de pied au cul. A vrai dire, le résultat a une certaine gueule. En effet, on a des scènes assez impressionnantes, comme celle avec les cracheurs de feu, qui sentent fort le danger et le cascadeur brûlé! Mais on a aussi ces incrustes sévèrement oldschool qui permettent de simuler des effets d'électricité sur les toiles araignée ou encore de nous proposer des similis-kaméhaméhas. C'est 100% suranné, mais ça fonctionne.

En revanche, Chu Yuan aurait pu soigner le reste de son film. En effet, l'intrigue à tiroir avec un tas de protagonistes, comme il a l'habitude de mettre en scène, est bien pantouflarde et confuse. Mais surtout ça manque de fights! C'est vraiment dommage de ne pas avoir proposé de vrais combats en dehors des scènes de Dragonball... On a bien quelques escarmouches, mais elles sont généralement pliées en 10 secondes, avec un bretteur qui bute tout le monde sans souci. Sans parler du final, avant l'arrivée de Lo Lieh, où ça s'explique pendant des plombes et défonce le rythme déjà pas terrible du film.

Le bilan, c'est une curiosité de la SB à voir, qui a sans doute donné des idées aux réalisateurs de la décennie suivante, mais qui peine à proposer un spectacle constant.

5/10

[Dunandan]

L'inconvénient, c'est qu'ils ne sont pas sur Netflix.

Ouais, c'est dommage.
Dans le genre intrigue wtf, ça se pose là. Perso ça me fait marrer au 2nd/3e degré.

[maltese]

Découvert récemment aussi La Momie, je serais un peu moins généreux que vous tout de même. J'ai beaucoup apprécié les 30 ou 40 premières minutes du film environ, toute la partie exposition des personnages, du cadre de l'intrigue, très réussi. Mais à partir du moment où ils réveillent la momie, retournent au Caire, puis repartent mouais... C'est un peu bordélique tout de même et pas trop inspiré je trouve. Enfin, en termes de film d'aventure, ça se regarde bien. Mais ça ne m'a pas vraiment motivé pour les suites.

[Mr Jack]

J'aime bien le 2, aussi. Bon, Rachel Weisz y est peut-être pour quelque chose.

[pabelbaba]

Le Cavalier Electrique de Sydney Pollack - 1979

D'instinct, Sydney Pollack ce n'est pas vraiment un réalisateur sur lequel on mise ou l'on se penche. Il faut dire que le zozo a une filmo super variée dont on peine à trouver un fil directeur. Mais il a un paquet de films intéressants à son actif et celui-ci en fait en partie.

Pourtant à voir l'affiche, ça fait un peu peur, voire même beaucoup. Une idylle entre Jane Fonda et Robert Redford, c'est pas révolutionnaire et ça sent le coup fourré. Cependant ici il nous livre une version à cheval du Convoi de Peckinpah et c'est pas désagréable.

En effet, on est à la fin des années 70 et la noirceur du début de la décennie est oubliée, on repasse donc du côté de la choupinerie et on peut nous conter gaiement que la révolte d'un homme au bout du rouleau peut sauver un cheval malgré la police, le FBI et une grosse multinationale. On va alors suivre la cavale de Redford dans de superbes paysages entre le Nevada et l'Utah. Et c'est bien ça le principal, parce qu'il n'y a pas vraiment de suspens, le script cherche à peine à en créer et on va se concentrer sur les persos principaux.

Ceux-ci sont finalement assez attachants alors qu'en introduction ils étaient une belle paire de têtes à claques. Mais Redford est de toute façon trop cool et la mère Fonda m'a mise dans sa poche avec une réplique du genre "je sais de qui tenir" en parlant de ses qualités de cowboy.

Du coup ça donne un sympathique feelgood movie, enjolivé par quelques tronches comme John Saxon ou Willie Nelson, mais aussi par une course-poursuite vraiment sympa.

6,5/10

[osorojo]

Pas vu le film, mais j'ai tiqué sur la première phrase

Ça va, Pollack a quand même une belle réput'. C'est pas Lasse Hallström ^^

[angel.heart]

Pas désagréable, mais vite vu vite oublié.

C'est, avec Havana (vraiment mauvais, celui-ci), ce que la collaboration Pollack/Redford a donné de plus anecdotique.

As-tu vu Propriété interdite? J'en ai un super souvenir. Certainement mon Pollack préféré avec Yakuza et Jeremiah Johnson.

[pabelbaba]

Pas vu le film, mais j'ai tiqué sur la première phrase

Ça va, Pollack a quand même une belle réput'. C'est pas Lasse Hallström ^^

Bien sûr qu'il est plus connu que l'immense majorité des réalisateurs, mais t'as déjà vu quelqu'un se dire : "Tiens, je vais me faire une rétro Pollack!", ou même vu des articles qui lui sont consacrés depuis sa mort? J'ai l'impression qu'il est moins mis en avant que d'autres comme Lumet ou Pakula, qui ont un peu le même genre de parcours au long cours.

Pas désagréable, mais vite vu vite oublié.

C'est, avec Havana (vraiment mauvais, celui-ci), ce que la collaboration Pollack/Redford a donné de plus anecdotique.

As-tu vu Propriété interdite? J'en ai un super souvenir. Certainement mon Pollack préféré avec Yakuza et Jeremiah Johnson.

Nope, pas vu Havanna ni Propriété Interdite, je note le second.

[Scalp]

Je suis d'accord avec Pabel pour Pollack.