[Scalp] Mes critiques en Quarantaine

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7.5/10

Invincible de Ericsson Core - 2006

Mine de rien avec le film de sport on peut toujours réussir à trouver une histoire qu'on a pas raconté et qui se démarque du reste. Ici c'est donc l'histoire d'un underdog à Philadelphie, la ville des underdog par excellence finalement, alors c'est tiré d'une histoire vraie mais c'est un peu romancé, ici Marky Mark a jamais joué au foot à part le lycée alors que le vrai mec jouait quand même dans des ligues mineurs ce qui change pas grand chose à la belle histoire de ce mec. Un loser qui vit de petits boulots, qui vient de se faire larguer et dont le seul point positif est sa bande de pote, et la bande de pote est la relation qu'il a avec eux est très importante et change réellement des films de foot où les mecs sont toujours entre eux, ici c'est un mec de la middle classe, voir moins, qui se retrouve au milieu des stars de la NFL. Après les essais libres d'avant saison il se retrouve donc dans le stage de présaison et on suit donc son parcours, alors qu'en général l'enjeu de ce genre de film est de gagner un titre, ici l'enjeu s'est intégré l'équipe et gagner un match, juste un match, car à cette époque les Eagles étaient à la rue complet et enchainaient les défaites. On a juste 2 matchs, l'intérêt n'est pas là, on suit vraiment le parcours de ce perso et son attitude de loser qui ne croit jamais en lui mais qui réussira donc à obtenir sa place dans le roster et faire gagner son équipe. L'émotion fonctionne, on croit à cette histoire, on aime ce personnage à la sincérité touchante, Walhberg dans ce rôle il est toujours très bien.
Alors ça reste du film de sport, faut aimer, mais clairement si on aime c'est du bonheur, en plus pour ne rien gâcher la réal de Core (qui vient de faire Togo) est vraiment classe, alors oui la photo en fait beaucoup sur les filtres pour faire 70's mais ça donne le cachet voulu pour le film, et puis le match est super cool avec un bon gros climax pour ce putain de touchdown et un petit geste tout con comme le doigt en tribune fonctionne à fond. Et on a aussi une super partie de foot entre pote dans un parking sous la pluie, le genre de truc qu'on voit jamais dans ce genre de film car les mecs ont des tas d'assurances qui font qu'ils ont pas le droit de jouer en dehors des matchs surtout un match de bourrin sur un parking où tous les coups sont permis.
Le casting outre Whalberg parfait y rien à redire, Kinnear très bien en coach qui joue sa vie sur un match, Elizabeth Banks ne fait jamais potiche et on abuse pas sur la love story, et puis on a pleins de têtes plus ou moins connues toujours cool à voir.
Le film est rythmé avec une BO qui sent bon les 70's.
Un chouette film et Phily oblige on peut dire le Rocky du film de foot US (et ils ont la même relation avec les Gens)

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3/10

Seules les Bêtes de Dominik Moll - 2019

Je SPOIL comme un porc

Bordel faut pas trop être regardant sur les raccourcis et énormes facilités scénaristiques. Le genre de film tu le mets dans l'ordre c'est absolument nul à chier mais comme pour un Innaritu ici on mélange les pages du scénario pour nous entuber et encore plus en faisant des chapitres avec des noms de perso, là pour noyer le poisson car après 1h de film ça sert plus à rien.
Alors ça parle de quoi, c'est une meuf qui a disparu, morte même, on le sait très vite, pourquoi ? comment ? vont être les questions qu'on se pose, on est d'ailleurs les seuls à se poser ces questions car ici les flics sont là pour faire décoration (bon après la timeline fait que ça cache la misère). On va voir plusieurs actions sous plusieurs points de vu différents (enfin 2 à chaque fois mais en fait c'est un artifice inutile ici car ça change pas grand chose à notre vision des choses) ça commence avec une meuf qui trompe son mari (Denis Menochet) avec le débile local et qui apprend qu'il y a une femme disparu, après on passe sur le chapitre du débile qui va trouver le corps de la femme morte et là lui il fait un truc chelou il cache le corps dans son hangar et va dormir avec (chapitre qui clairement sert à rien pour l'histoire car vu la suite des événements on avait pas besoin de voir ça. A ce moment on se dit qu'on est un peu dans un thriller made in Chabrol, c'est donc forcément un peu chiant et ça se renforce avec le chapitre sur la victime où on découvre donc ce qu'elle à fait avant de mourir et c'est se trouver une maitresse quand elle était en vacances à Sète, tout le monde trompe tout le monde ici, une maitresse qui va vite devenir le point casse couille du film. Car elle a pas compris qu'elle était juste un plan cul et elle débarque chez la meuf, ça doit être assez loin de Sète car on est dans un bled neigeux, le truc qui fait pas psychopathe, du coup pendant 20 min on a du dialogue relou à base de je t'aime, je ferais tout pour toi mais la pauvre madame elle veut plus voir ce plan cul 20 ans plus jeune qu'elle, du coup dispute et là on a une scène bizarre on a Denis Menochet qui débarque et qui parle à la gamine comme si il l'a connaissait, elle le connait pas et on comprend pas tout (le coté on a mélanger les pages du scénario). Et là bim on part à Abidjan (qui était d'ailleurs le premier plan du film) où on a un mec dans un cyber café et là on a comprend tout, on sait où on va aller, comment on va y aller, sauf qu'il reste plus d'une heure de ce film à ce moment là et que pendant près de 30 minutes l'action se résume à des plans de chat messenger. Et c'est d'ailleurs assez mal fait car les mecs des cyber café d'Abidjan ils savent pas écrire français. Bref on a compris ce qui va arriver et du coup l'artifice de cette narration s'écroule et en plus c'est quand même le truc trop énorme, le mec du cyber a des photos de meuf qui est donc la gamine maitresse de la meuf morte (c'est bon vous suivez ?), il appâte donc Menochet avec ces photos et là ça traine et c'est quand même très très con, car la probabilité que tu parles à une "meuf d'un cyber café africain" et que tu croises cette meuf dans ton village perdu c'est quand même aussi probable qu'un village Chti sans consanguin.
Après cette seconde heure a quand même un coté marrant avec ce pauvre mec véritablement pris pour un pigeon par des mecs qui sont pas des prix nobel. Et quand la fin arrive on a en plus rien à foutre du cadavre, plus personne en parle, on a juste le puzzle qui se reconstruit mais bon on l'avait reconstruit depuis longtemps mais histoire d'enfoncer le clou avec un toutestliétavu vraiment magique, ainsi le mec du cybercafé il avait une copine qui elle, parlait à un français et à la fin elle part vivre chez le mec, et le mec s'est le mari de la meuf morte. Du coup quand le film se termine je me suis dis faut que je vois les avis, ben putain le film est apprécié, on parle même de bon scénario. Je mets pas 0 car je me suis quand même bien marré mais que c'est raté, et le casting aide pas, Ménochet au début je l'aimais bien mais il joue toujours le même rôle en fait et ça devient fatiguant, le mec qui joue dans les Misérables est cata et celle qui joue la gamine amoureuse est épuisante.
Un modèle de tout ce qu'i ne faut pas faire quand on réaliste un thriller, bravo ici on a un carton plein.

[osorojo]

J'sais même pas comment j'ai trouvé 5 points, j'suis d'accord avec tout ce que tu dis

J'avais passé le film à soupirer tellement on te prend pour un con fini

La gamine qui vient foutre la pression à une meuf qui a clairement été un plan cul déjà c'est ouf (coucou je débarque chez toi et ton mari ) mais alors qu'elle ressemble comme 2 gouttes d'eau à la fake nana dont se sert l'arnaqueur africain pour soutirer du pez à un agriculteur du coin, c'est tout simplement dément

Je m'étais quand même demandé si toutes ces facilités dingues étaient du fait d'un potentiel foirage d'adapation ou si elles étaient déjà là dans le bouquin ^^

[Scalp]

L'avantage c'est que le revirement à mi film tu peux pas du tout le voir venir, même avec le premier plan du film.

[Scalp]

6/10

The Mighty Ducks de Stephen Herek - 1992

Un plaisir de revoir ce film de mon enfance, et clairement même sans le facteur nostalgique c'est un chouette petit film de sport. Le premier rôle est tenu par Emilio Estevez qui ne savait pas encore qu'il était alors à l'apogée de sa carrière à seulement 30 car, les 90's pour lui allait être une lente descente aux enfers. Estevez joue ici un avocat connard sur les bords qui se retrouve coach d'une équipe de Hockey dans le Minnesota, évidemment les joueurs sont nuls, évidemment il a aucune envie d'entraîner, évidemment il a un trauma avec son passé de joueur, évidemment à la fin il sera un coach en or d'une super équipe, on sait donc où on va mais ça se suit avec un réel plaisir.
On a tout ce qui fait le sel de ce genre de film, la rivalité, le bon casting de gamin (ici on reconnait le jeune Joshua Jackson et certains gosses qui écumeront les films des 90's), l'entrainement, les matchs avec des stratégies sympas (la statue de la liberté ou le V), c'est plaisant à suivre et puis le hockey à l'écran ça rend toujours bien même avec des gamins sur la glace. Après la réal c'est pas ouf, y a pas de scope, pas de grandes idées, je viens de voir que c'est le même réal que les 3 Mousquetaires, j'espère que ce sera plus sympa sur la forme, j'en ai aucun souvenir.
En checkant la page Wiki j'ai appris que suite à ce film que Disney a carrément acheter une franchise de NHL, je pensais que les Dukcs existaient déjà mais non ça a été créé suite au succès du film et rapidement le merchandising de Disney a fait que malgré l'absence logique de résultat (chose normal quand on est une jeune franchise en sport US) les Ducks sont devenues une des équipes les plus populaire de la NHL, je me souviens même de son attaque mythique de jeux vidéo : Kariya-Selänne, enfin là je m'égare, pour revenir au film c'est clairement un bon petit film sportif qui véhicule tout les valeurs habituelle.

[Alegas]

4/10

Etat de Siège de Costa-Gavras - 1972

Pas de miracle, je revois même le film à la baisse, ça confirme bien que les politiques de Gavras ça me passe vraiment au dessus, alors je vois très bien ce qu'il veut raconter mais moi ça m'emmerde rapidement. En fait c'est le genre en lui même qui m'intéresse pas, ça a un coté trop didactique et froid et puis le coté pays fictif fait que je reste encore plus dehors. En plus ici on nous montre le sort de Montand dès le début du film donc ça aide pas le suspens et la narration qui multiplie les points de vus me laisse dehors. En fait quand on est pas sur l'interrogatoire de Montand ça me saoule, car amha le reste du casting est quand même nettement moins bon et Montand fait beaucoup pour que je suive ces dialogues un peu lourd, car une fois il est parfait et rend son interrogatoire vraiment bon, il vole les scènes (et c'est la seule raison qui donne envie de finir le film, voir comment il va mourrir), malheureusement le reste du film est une succession de séquences là pour montrer que c'est pourri des 2 cotés, alors oui ça évite le manichéisme mais ça a trop un coté robotique pour moi (je vois pas des personnages mais des persos fonctions). J'ai l'impression d'être devant un documentaire et c'est pas les mouvements de caméra ici ou là qui donne une dimension cinématographique à l'ensemble et la trame narrative si on enlève l'interrogatoire ben c'est pénible. Et je me rend compte que tout les films de ce genre ayant pour cadre l'Amerique du Sud ça me gonfle. Après oui clairement par rapport à la date où a été fait on est clairement devant un film couillu (balancer sur les dictatures en place ou même à venir c'était quand même autre chose que pleureur du sort des LGBTMONCUL+) mais ça veut pas pour autant dire que ce soit passionnant, je remet pas en question la pertinence du propos mais juste mon intérêt et là il est par moment aussi attentif que devant un album de Phil Collins.
Par contre la BO est plutôt classe et c'est bien un des seuls trucs avec Montand qui me rappelle que je suis devant un film et pas un documentaire. Mon 4 est vraiment cher payé je trouve même tellement je me suis fait chier mais j'ai essayé d'être objectif, ça m'arrive.
Z j'ai pas prévu de le revoir, je l'ai vu y a pas longtemps, L'aveu c'est un peu pareil que celui là donc je crois que j'ai fini avec Gavras.

[Scalp]

6.5/10

Blue Story de Rapman - 2019

Y a pas qu'en France qu'on enlève des films à l'affiche car c'est le zoo dans la salle, après quand on voit le film et le public à qui ça peut plaire c'est pas surprenant et le film a donc été viré de ciné en UK. Blue Story c'est un hood movie qui se passe à Londres, on a 2 potes de lycée qui habitent 2 quartiers différents, 2 quartiers évidemment en guerre où on joue à qui à la plus grosse. Les 2 potes restent éloignés de tout ça mais la rue te rattrape toujours à un moment, on devine où on va aller avec forcément une confrontation qui sera inévitable. Je vais pas spoiler les événements mais ça va super loin et c'est vraiment sombre et sans concession, la note d'espoir faut tout de suite oublier (car le mec il te fait un plan note d'espoir dans l'avant dernière minute mais la dernière minute annule immédiatement ce plan). On est face à des mecs bas du front qui au fond savent même pas pourquoi ils se foutent sur la gueule. Le début du film est plutôt cool et léger du coup l'orientation du film après 30 minutes surprend un peu et à la manière d'un Scarface c'est le genre de film qui va être aimé pour des mauvaises raisons.
J'ai apprécié, y a des trucs vraiment sympa, le coté sans concession est cool de même que les petits passages avec le mec qui rap, ça surprend la première fois mais ça s'insère bien dans le film et c'est un alternative original à la sempiternelle voix off, mais c'est un peu trop court, pour une fois je vais me plaindre de la durée, alors en 1h30 on se fait pas chier c'est clair, mais dans la seconde partie de métrage tout va trop vite, alors que le début ça prend son temps pour faire vivre ses personnages, dès l'élément déclencheur qui fait tout partir en couille, tout va beaucoup trop vite mais surtout y a pas vraiment de grosse scène alors le climax final est bien et tendu mais avant on a 40 minutes pas forcément toujours très réussi, ça manque de développement ou de séquences autre que des mecs qui se tirent dessus et se ratent surtout dans des décors un peu moche, car oui Londres ici est pas super bien filmé et par moment y a même un petit coté cheap, genre dans la série Top Boy c'est mieux foutu.
Le casting c'est que des blacks anglais que j'ai déjà surement vu ailleurs mais je le remets pas, tout le monde est très bien.
Un film qui fait un peu penser à une version je porte mes couilles des Misérables, donc c'est mieux.

[Criminale]

Jamais entendu parler de ce film, mais vu ce que tu en dit, je prends.

[Scalp]

Il vient de tomber en DL

[Scalp]

6/10

The Mighty Ducks 2 de Sam Weisman - 1994

Suite au succès du premier après s'est acheté une franchise de hockey, une suite était inévitable et vu que maintenant Disney avait son propre stade autant s'en servir et ça carrément plus de gueule qu'un petit stade de petite ville. On a est dans la logique dans la suite Bigger & Louder, on oublie le championnat du Minnesota, ici on joue avec une compétition avec l'équipe nationale, on rajoute quelques joueurs d'horizons différents avec chacun sa particularité (on est déjà dans une logique Benetton) avec le texan frimeur, la grosse brute de Chicago, le petit chinois rapide de San Francisco, le black du hood de LA et une petite touche féminine. Et on affronte des équipes internationales. Le script ici c'est un mélange de Rocky 3 et Rocky 4, le coach a perdu l'oeil du tigre si on peut dire et se laisse griser par l'argent et le luxe de Los Angeles ça c'est pour Rocky 3 et pour Rocky 4 on a l'équipe d'ISlande qui ressemble à Drago, une équipe de robot sans pitié avec un coach bien badass. Le film mise beaucoup sur ses scènes de hockey car on a facilement plus de la moitié du film qui se passe sur la glace et c'est toujours bien cool, y a des moments drôle et léger comme quand le texan (dont je trouvais qu'il ressemblait à Rigaudeau à l'époque) débarque sur la glace en plein match avec son lasso, toutes les techniques qui n'existent pas (la feinte de changement de gardien ou les tirs à la Captain Tsubasa), on regarde ce genre de film pour voir des matchs fun et épique et ici ça l'est, y pas de tromperie. Alors ça a moins le coté je raconte une histoire solide que le premier, ici tout est rushé mais on connait déjà la plupart des personnages donc c'est pas un drame et c'est plus que plaisant à suivre.
Evidemment ça reste du film pour public averti hein, genre les gens qui trouve Jojo Rabbit réussi c'est pas pour vous.

[Scalp]

5/10

Les Petits Champions 3 de Robert Liberman - 1996

Ultime volet de la saga, Emilio Estevez a un rôle très secondaire ici (mais ils osent mettre son nom en gros sur l'affiche et en premier dans les crédits d'ouverture), il a que 3 scènes, le premier rôle échoue ici à Joshua Jackson. Alors si c'est moins bien c'est parce qu'on est plus devant un teen movie que devant un film de sport. Les Ducks se retrouvent à la fac avec tout ce que ça implique, et la partie fac ici c'est vraiment le truc le plus passionnant du film avec une guerre avec les plus vieux, ça se suit mais c'est pas fou et puis on change de coach qui ne s'entend évidemment pas avec les Ducks et le 2 premiers matchs sont assez moyen dans le déroulement (sérieusement gagner 9-0 pour finir à 9-9 c'est ptet un peu abusé). Et le coté rivalité potage prend un peu trop le pas sur le reste et notamment le coach et ses nouvelles méthodes qui auraient mérité plus de place dans l'histoire. Et puis arrive le match final d'une grosse vingtaine de minutes, et là la dramaturgie fonctionne à fond, on change des trucs ( Goldberg n'est plus gardien), un joueur qu'on avait pas vu du film revient juste pour le tiers temps et ça donne un passage vraiment cool et puis le final est super cool.
Le réalisateur est inconnu au bataillon mais fait le taf, façon on est pas là pour voir de la grande mise en scène, à noter que le monteur est Patrick Lussier et en checkant sa filmo on voit qu'il a fait le monteur pour Scream, Mimic, Freddy, que des trucs qui ont vraiment rien à voir avec un film Disney quoi.
Un 3ème volet un cran en dessous mais ça fait une trilogie agréable à revoir, aucun grand film mais des vrais feel good movie cool.

[Scalp]

6,5/10

U-235 de Sven Huybrechts - 2019

Alors que tout le monde s'est bien touché sur le Chant du Loup, alors que bon y a pas de quoi se toucher dessus quand même, voilà que débarque en VOD un film de sous marin belge, mais ici pas d'histoire mytho de sous marin nucléaire russe, ici on a une valeur sure, la WW2 et du nazi. Et puis un film de guerre belge c'est pas commun, et heureusement ça parle flamand (enfin pas français quoi) du coup on pas les accents de merde.
Donc l'histoire c'est un commando belge à la Inglorious Bastard qui butent des nazis, et le premier quart d'heure est bien fun avec du nazi qui se prend du coup de boule, un autre qui voit sa tête volé avec s'est pris une grenade et leur mission suivante c'est d'aller à NY en sous marin pour amener une cargaison d'uranium en partant du Congo mais ce petit commando de cinglé ne sait pas piloter un sous marin du coup c'est un prisonnier allemand qui va les aider.
A partir de là on aura rien qu'on a jamais vu dans un film de sous marin, la scène où il faut pas faire de bruit, la scène de torpille entre sous marin, la scène où il faut duper les allemands à la radio (on pense pas mal à U571) et bien entendu tout ça avec un allemand à bord. On est devant une vraie série B, pas prise de tête et avec par moment avec des élans gorasse un peu surprenant pour un film de sous marin, y a une séquence d'amputation qui fait vraiment très mal (le son de la scie est whaou) et on a même un petit gunfight bien sympa où l'exiguïté du sous marin est bien utilisée.
Si le film est sympa à suivre c'est aussi grâce à son casting, alors je connais personne mais ils ressemblent pas aux mecs qu'on voit dans un Dardennes, ici on a pas un casting de victime mais de gros bourrin bien badass, là pour tuer du nazis sans pitié (le trauma du boss on met les curseurs à fond) et tout le monde est vraiment bien, même le perso féminin.
Alors ça révolutionne pas le genre mais si on aime les films de sous marin c'est franchement cool et en plus ça dure 1h40.

[Alegas]

3/10

La Double Vie de Véronique de Krzysztof Kieslowski - 1991

On va essayer d'être objectif mais c'est difficile de mettre plus quand même devant un truc aussi chiant. Alors oui Irène Jacob est magnifique, oui y a une super photo (on dirait un peu du Wong Kar-Wai par moment), oui la BO est plutôt jolie même si elle en fait des tonnes, et on part sur un postulat qui a plutôt potentiel. On suit donc une meuf en Pologne (déjà là ça vend du rêve) qui chante bien, qui baise, qui marche souvent et voilà, un jour elle croise une meuf qui lui ressemble (et dont le point comment est qu'elles chantent bien toute les 2 mais au final ça sert à que dalle), là je me dis putain un doppelgänger, cool ça va être sympa et puis non. Après 30 minutes la polonaise meurt et on part en France pour suivre la 2ème meuf qui se sent bizarre mais elle sait pas pourquoi et là on part sur 1h de rien, et j'exagère à peine, il se passe rien, ça parle sur du vent et en plus c'est très mal dialogué et le jeu des acteurs est quand même plus que limite plus d'une fois. Alors le coté fantastique le réal en a clairement rien à foutre mais son histoire aussi en fait, c'est du film qu'on peut appeler sensoriel et on peut être très vite laisser de coté et si on rate le train c'est mort car y a rien qui va réveiller notre intérêt, car que c'est lent, et du lent genre bien chiant tellement les gens on rien à se dire. J'ai jamais cru à cette histoire d'amour qu'on essaye de nous vendre.
Alors 1 pt pour la beauté de Irène Jacob bien mise en valeur (on va pas en dire autant du reste de casting qui soit moche, soit qui joue mal, soit les 2), 1 pt pour la photo et 1 pt pour certains thèmes musicaux, mais bon vu l'ennui provoqué par tout ce truc un 0 était pas volé.

[pabelbaba]

Mais pourquoi t'as lancé ça?

[Scalp]

Faut savoir vivre dangereusement.