[Alegas] Mes Critiques en 2020

Modérateur: Dunandan

Re: [Alegas] Mes Critiques en 2020

Messagepar maltese » Mer 11 Mar 2020, 14:29

Oui, c'est le même film au fond :mrgreen: Je préfère Easy Rider cela dit, mais comme Alegas, j'avais eu un certain rejet vis-à-vis de la proposition globale lorsque je l'ai vu pour la première fois. Peut-être que sorti de son époque (où une partie du public n'attendait que ça), c'est le genre de film qu'il vaut mieux revoir pour mieux l'apprécier - il vaut mieux savoir à quoi s'attendre.
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Re: [Alegas] Mes Critiques en 2020

Messagepar pabelbaba » Mer 11 Mar 2020, 14:35

Pas faux sur le même film.

D'ailleurs aucune envie de revoir ni l'un ni l'autre. Pourtant je n'ai plus trop de souvenirs du Penn, contrairement au Hopper dont je me souviens de quasiment tout.
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Sinon, oui, j'aime les nibards. :chut:
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Sur mes lèvres - 7/10

Messagepar Alegas » Jeu 12 Mar 2020, 17:07

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Sur mes lèvres de Jacques Audiard
(2001)


J’ai tendance à me méfier avec Jacques Audiard : soit j’aime bien ses films sans les porter aux nues comme beaucoup, soit je trouve ça carrément anecdotique. C’est sans doute pour ça que j’avais évité jusqu’ici ses films pré-Un Prophète, mais au final je me rend compte avec Sur mes lèvres qu’il y a quand même sans doute des choses intéressantes à voir. Le film est vraiment séparé en deux parties assez distinctes : une première où on va poser les personnages et leurs relations, et une autre plus orientée thriller qui fait décoller l’intrigue. Ce double jeu permet à Audiard de montrer l’étendue de ses capacités en terme de réal et de scénariste, et même si ce n’est pas dénué de défauts (quelques facilités comme la dernière scène de Gourmet, et la préparation du vol est pas ce qu’il y a de plus passionnant à suivre, heureusement que ça ne dure pas trop longtemps) ça aboutit sur un film relativement solide, en grande partie grâce aux comédiens.

Pour le coup, Sur mes lèvres repose entièrement sur les épaules de son duo. Emmanuelle Devos trouve son meilleur rôle (elle a pas volé son César face à Amélie Poulain) et Cassel assure dans ce registre d’homme fragile qui essaye tant bien que mal d’en imposer face aux autres. J’aurais pas craché sur plus de Gourmet à l’écran cependant. Tout ce qui touche aux problèmes d’audition de Devos est très bien géré : beaucoup de scénaristes auraient abusé du truc pour faire des séquences en mode petit malin, alors que Audiard préfère carrément le passer sous silence une bonne partie du film pour le ressortir lors de scènes-clés, faisant avancer l’intrigue et marcher l’émotion. Dans sa globalité, le film entier a un côté très mesuré dans son traitement, même sur le rapport à la manipulation, qui fait plaisir à voir. A noter aussi que, pour une fois, je trouve que le stakhanoviste Alexandre Desplat se sort les doigts pour sortir une BO qui se remarque :mrgreen: . Un beau petit film que je serais prendrais sûrement plaisir à revoir, comme Un Prophète.


7/10
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Re: [Alegas] Mes Critiques en 2020

Messagepar maltese » Jeu 12 Mar 2020, 18:50

Dans les Audiard pré-De battre mon cœur s'est arrêté, j'ai une préférence pour Un héros très discret. Peut-être son film le plus original, à voir.
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Re: [Alegas] Mes Critiques en 2020

Messagepar Alegas » Jeu 12 Mar 2020, 19:29

Celui là, vu le pitch et le cast, je vais clairement tenter un de ces jours.
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Fist of legend - 7,5/10

Messagepar Alegas » Ven 13 Mar 2020, 14:58

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Fist of Legend de Gordon Chan
(1994)


Mark Chopper a écrit:Vivement la critique d'Alegas, qui débutera ainsi :

"Déception conséquente face à un film sur lequel je basais sûrement beaucoup trop d'attentes. Il faut dire qu'il a soi-disant servi d'inspiration aux Wachowski, mais force est de constater que Jet Li s'y montre moins convaincant que Keanu Reeves..."


:nono: :nono: :nono:

Tout d’abord, big up à Dunandan qui m’a offert le dvd, et qui m’a donc permis de découvrir un film que j’avais envie de voir depuis plus de dix ans, depuis qu’un prof au lycée m’avait montré un extrait pour analyser un des fights. Tout d’abord, ça ne fait pas mentir sa réputation : c’est effectivement un des meilleurs films de kung-fu que j’ai pu voir, mais autant je savais que j’allais être convaincu par les combats, autant je ne m’attendais pas à être aussi séduit par le travail côté script. Exit les déclarations de certains sur ce forum il y a quelques années, comme quoi il ne faut pas être exigeant sur le scénario dans ce genre de films, Fist of Legend prouve qu’on peut concilier action généreuse et stylée avec une histoire travaillée et des personnages qui sont autre chose que des archétypes (coucou Ip Man :mrgreen: ). Dès le début du film, ça pose le niveau sur la note d’intention du métrage : ça part d’un truc tout bête (un chinois apprend que son maître a été tué par un japonais, et va le venger) mais on hésite pas à tisser quelque chose d’assez inhabituel du côté de la relation chinois/japonais. Héros qui fait ses études au Japon, qui a une petite amie japonaise, des japonais qui n’acceptent pas les décisions de leurs compatriotes, on est clairement pas face à un truc manichéen (même si certains personnages le sont), et c’est d’autant plus surprenant que d’habitude on hésite pas à traiter les japonais comme des raclures absolues (et je suppose que le film avec Bruce Lee, dont Fist of Legend est un remake, ne faisait pas exception).

Bref, ça donne un côté très rafraîchissant, surtout pour les personnages où l’empathie fonctionne bien plus, surtout qu’à côté de ça on a un côté enquête qui est bien sympa (quand Jet Li va combattre le tueur de son maître pour vérifier, via les capacités kung-fu, si ce dernier a bien pu le tuer seul), et le fait qu’on brouille les relations entres les personnages d’un même camp apporte encore plus d’intérêt à l’histoire (la jalousie de l’autre disciple quand Jet Li reprend inconsciemment les rênes de l’école, la love-story qui finit trois points de suspension, ou encore la scène où le meurtrier critique l’officier japonais sur l’utilisation du poison, typiquement le genre d’ajouts hyper appréciable dans un récit pareil). Cerise sur le gâteau, c’est du premier degré assumé de bout en bout, et ça fonctionne très bien. Du coup, Fist of Legend évite le piège qu’on retrouve souvent dans le genre, où les fights sont plus intéressants à suivre que le reste, et là les deux arrivent à un pied d’égalité qui rend l’ensemble très agréable à regarder.

Parce que oui, côté fights c’est aussi du beau niveau, et rapidement on comprend vite pourquoi Fist of Legend est une référence. Cadrages, montage, chorégraphie : le travail supervisé par Yuen Woo-ping est complètement dingue par moment, ultra fluide, réfléchi et diversifié. J’étais même surpris, à certains moments, de retrouver des idées de cadre et d’enchaînements qui sont repris telles quelles dans la trilogie Matrix, preuve que le film doit sûrement être l’une des nombreuses raisons pour lesquelles le chorégraphe a été engagé par les Wachowski quelques années plus tard (et je parle même pas du fait que Jet Li était voulu à la base pour le personnage de Seraph, et qu’il porte une tenue qui ne dénoterait pas dans Matrix). Le premier fight contre l’école japonaise pose direct le niveau :love: , et le film se termine sur deux combats assez dingues en terme d’efficacité et d’idée (celle du combat à l’aveugle où les personnages se guident avec le son et le toucher :shock: , et le fait d’avoir le bad-guy traité comme un Terminator avec son finish ultime 8) ). Bref, ce film, c’est la preuve qu’on peut faire un KFP avec une histoire intéressante et un traitement pertinent.


7,5/10
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Re: [Alegas] Mes Critiques en 2020

Messagepar Dunandan » Ven 13 Mar 2020, 15:05

:super:

D'ailleurs il me semble que dans le dernier combat, ils se retenaient à peine concernant certains coups pour en augmenter le realisme ! :shock: (à vérifier dans les bonus)
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Re: [Alegas] Mes Critiques en 2020

Messagepar pabelbaba » Ven 13 Mar 2020, 16:03

C'est clair que le scénario c'est du Shakespeare à côté de La Fureur de Vaincre. :mrgreen: Faudrait que t'enquilles pour comparer.
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Re: [Alegas] Mes Critiques en 2020

Messagepar Alegas » Ven 13 Mar 2020, 16:11

Why not, je n'ai jamais vu un film avec Bruce Lee. Ce serait l'occasion.
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Re: [Alegas] Mes Critiques en 2020

Messagepar pabelbaba » Ven 13 Mar 2020, 16:28

De mon point de vue, c'est d'ailleurs le meilleur Bruce Lee.

Mais ça va redéfinir ce que tu penses être un film manichéen. :eheh:
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Horse (La) - 5/10

Messagepar Alegas » Sam 21 Mar 2020, 11:34

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La Horse de Pierre Granier-Deferre
(1970)


Un peu déçu. J'attendais pas un grand film mais vu le potentiel de la base de l'histoire je m'attendais à un métrage un peu mieux géré sur le côté vigilante. Car bon, mine de rien, Gabin qui tue des dealers de drogue au fusil de chasse en plein milieu de la campagne française, ça aurait pu donner un super truc, mais malheureusement autant le film dégage des choses intéressantes du côté du propos, autant c'est pas mal foiré par la réal trop pépère, voire carrément pas du tout impliquée dans le délire. On se rend compte d'ailleurs assez vite que la violence n'est pas le point fort de Granier-Deferre : dès la scène des pièges à loups, avec zéro goutte de sang et les acteurs qui jouent comme si ils venaient de se fouler la cheville, on sent que c'est mal parti de ce côté là, et ça se confirme rapidement. Sans trop spoiler sur l'intrigue, les rares moments de violence sont complètement ratés, ça se contente de faire du champ/contre-champ hyper basique, avec un montage qui foire complètement la moindre chance de lisibilité ou de réalisme (la scène des vaches... :lol: ). Pour le coup, je ne m'explique pas ce choix de filmer un récit comme celui là avec aussi peu de conviction pour les scènes d'action. Au final, le moment de violence le plus réussit est sûrement le viol qui arrive en milieu de métrage, et justement parce qu'il est hors-champ. Autre point noir du film : on sent qu'une fois passée la menace on ne sait pas trop quoi faire, et pour le coup le dernier acte avec l'enquête policière ça donne vraiment l'impression de finir sur une mauvaise note un film qui n'était pas trop désagréable à regarder jusqu'ici.

Finalement, là où La Horse est le plus intéressant, c'est clairement dans le fait qu'il est à bien des égards un brouillon d'une autre collaboration entre Gabin et Granier-Deferre, autrement plus réussie, à savoir Le Chat. C'est bien simple : on y retrouve tous les prémices du propos sur la fin d'une époque, avec Gabin en dernier bastion face à une France qui se modernise (l'autoroute qui se construit à côté de la ferme, c'est l'équivalent de La Défense qui se construit près de la maison dans Le Chat). Néanmoins, on sent que le propos est moins subtil, et a tendance à verser plus dans le discours de vieux con. En ce sens, la morale du film peut un peu déranger, puisqu'on montre Gabin comme un mec qui a forcément raison, alors que c'est juste un mec borné qui n'accepte pas le changement de son époque, et qui force tout le monde à faire comme lui (les repas de famille où il dicte sa loi et où personne ne s’assoit tant qu'il n'est pas à table, bonjour l'ambiance...). Du coup, comme la musique répétitive de Gainsbourg qui l'accompagne, la prestation de Gabin en devient presque parodique : le mec a clairement sa présence habituelle, mais ce jeu de mec qui fait toujours la gueule et qui ne balance que des punchlines contraste beaucoup trop avec le côté réaliste que souhaite se donner le film. Bref, pour voir un film bien mieux géré avec le même propos, mieux vaut se mater Le Chat.


5/10
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Re: [Alegas] Mes Critiques en 2020

Messagepar pabelbaba » Sam 21 Mar 2020, 11:39

La scène avec les vaches c'est bien nawak. :eheh:

Mais j'aime bien les rapports Gabin/Porel.
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Re: [Alegas] Mes Critiques en 2020

Messagepar Mark Chopper » Sam 21 Mar 2020, 14:34

C'est très moyen... Mais je préfère le revoir plutôt que m'infliger de nouveau Le Chat.
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Offence (The) - 5,5/10

Messagepar Alegas » Dim 22 Mar 2020, 16:42

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The Offence de Sidney Lumet
(1973)


Super déçu. Faut dire que je tiens en haute estime l'autre collaboration Lumet/Connery (The Hill, film sur lequel il faut absolument se jeter si on ne l'a pas encore vu), et que vu le pitch je m'attendais à quelque chose du même niveau. Au final, j'en ressors pour le moins mitigé, conscient qu'il y a beaucoup de choses bien dans ce film, mais complètement dérouté par la proposition qui apporte à mon sens autant de bonnes idées que de choses dont Lumet aurait pu se passer. Alors déjà, j'attendais personnellement un pur film d'enquête, et du coup le fait de me retrouver devant un récit où le tueur est retrouvé dans la première demi-heure et que le film s'oriente ensuite vers quelque chose de bien plus psychologique, ça m'a clairement décontenancé. Si on rajoute à ça le fait que le film se compose grosso modo de trois très gros tunnels de dialogues, j'étais très loin de ce à quoi je m'attendais. Concernant les bons points que je retiens néanmoins, il y a déjà l'ambiance hyper noire, oppressante, qui condamne complètement les personnages complètement ambiguës qui évoluent au sein du métrage. A cela s'ajoute un montage de premier ordre, quasiment expérimental pour le coup avec de la surimpression sur toute l'intro, des images presque subliminales pour exprimer l'état d'âme du personnage de Connery. Bref, le film a clairement un côté fascinant, mais qui n'efface pas néanmoins les défauts que je peux lui trouver.

Concernant le rythme qui m'a assommé, on va dire que ça venait sûrement du fait que je m'attendais à quelque chose de plus trépidant dans ce que ça raconte, mais le gros point noir du film vient à mon sens des fameux tunnels de dialogues évoqués déjà plus haut. Si le dernier est assez fascinant à suivre, celui avec la femme de Connery et celui avec son supérieur ont été pour moi de véritables épreuves à subir. Ça parle souvent pour rien dire, ça fait parfois du contresens genre un perso parle d'un sujet et l'autre lui répond complètement à côté de la plaque, du coup t'en viens à te demander si t'es pas dans un délire hallucinatoire :mrgreen: . C'est verbeux pour être verbeux, avec des dialogues clairement pas à la hauteur d'un 12 angry men, et pour le coup Lumet montre vraiment à mon sens les limites de son style théâtre filmé. Connery gère bien un des rôles les plus intéressants de sa carrière, par contre grosse déception avec Trevor Howard, dont j'aime habituellement la présence, mais qui sur ce film était le déclencheur de la scène qui a failli me faire complètement décrocher :| . Je donnerais sûrement à l'avenir une seconde chance à ce film, car j'ai bien conscience que j'étais pas dans le mood pour apprécier un film de ce style, mais je serais quand même surpris de le revoir complètement à la hausse.


5,5/10
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Re: [Alegas] Mes Critiques en 2020

Messagepar pabelbaba » Dim 22 Mar 2020, 16:53

Nan, vraiment pas le genre de film à mater en ce moment! :eheh:

C'est dur à subir, mais il a des qualités. D'ailleurs c'est dommage que Lumet n'en parle pas du tout dans son bouquin Faire un Film
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